Thème 6 : Identité et famille Flashcards

1
Q

Quelle est la définition théorique de la famille?

A
  • La famille représente toute combinaison de deux ou plusieurs personnes liées entre elles par des liens de consentement mutuel, de naissance, d’adoption ou de placement.
  • Ces personnes assument, à divers degrés, la responsabilité de l’ensemble ou de certains des éléments suivants :
  • soins des membres du groupe sur le plan physique;
  • ajout de nouveaux membres par la procréation, l’adoption ou le placement;
  • socialisation des enfants et conduite des membres de la famille en société;
  • production, consommation et distribution de biens et de services;
  • réponse aux besoins affectifs (amour).
    Un couple peut aussi être une famille. L’orientation sexuelle n’est pas importante. Ni mono parentale, nucléaire, etc. Il n’y a pas de restriction. Le point commun c’est que les gens ont des liens significatifs.
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2
Q

Quelle est la définition populaire de la famille?

A

Quelques constats d’une enquête réalisée en France
(Semmel et Zegierman, 2017)
Pour les répondants…
* La famille est un groupe restreint.
* Vivre ensemble ne signifie pas que l’on se ressemble. c’est important par contre qu’ils partagent des choses ensemble.
* L’amour occupe une place importante. C’est le critère premier pour 76% des gens, 49% des gens le font pour offrir une stabilité aux enfants, 8% des répondants c’est un avantage économique..
* La solidarité familiale est un devoir. L’entraide est importante
Pour 75% des gens c’est les parents et les enfants

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3
Q

Définition : Intersubjectivité

A

Intersubjectivité
S’adapter à l’environnement social dépend avant tout de la capacité à partager du sens avec autrui. L’intersubjectivité est le processus de base de mise en commun de l’expérience, de construction et de négociation des réalités sociales. Subjectivité c.-à-d. comment moi je vois les choses. Intersubjectivité est un échange de perception qui nous aide à nous connaitre nous-même, très important pour l’enfant

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4
Q

Quels sont les trois niveaux d’intersubjectivité?

A

Intersubjectivité primaire, secondaire, tertiaire
À l’âge adulte j’ai les trois
IP : Imitation directe, comme un miroir. Le fait d’observer donne un sens à ce qu’il est en train de vivre.
IS : imitation transmodale, un autre mode (refléter autrement) Langage : intersubjectivité tertiaire
Le fait de se faire refléter qui on est, aide à prendre conscience de son identité.

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5
Q

Comment l’intersubjectivité permet la construction de l’identité?

A
  • Dès sa naissance, l’enfant vit des expériences sociales avec diverses personnes, surtout avec sa mère et son père. Ces expériences sont à la fois identiques et diverses
    Étude de Yogman (1982).
  • Il y a une distribution de l’intersubjectivité sur l’entourage proche.
  • Il ne s’agit toutefois pas d’une simple addition d’expériences.
    Ø Soi avec maman.
    Ø Soi avec papa.
    Ø Soi avec maman en présence de papa.
    Ø Soi avec papa en présence de maman.
    Ø Soi avec maman et papa.
    Les chercheurs ont remarqué une façon commune à agir envers l’enfant entre partenaire mais si on compare les mères aux pères. Les mères interagissent de façon plus structurée et verbales tandis que les pères sont plus moteurs dans les interactions. L’enfant va se rendre compte que ses parents ne communiquent pas de la même façon.
    Quand maman est avec papa elle n’agit pas nécessairement de la même façon que quand elle est seule. Ce n’est pas juste l’expérience
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6
Q

Qu’est ce que les conflits entre parents nous apprennent? comment ça influence l’enfance?

A
  • Les deux parents ont un conflit « ouvert » : ils proposent des versions incompatibles des faits. P.ex. : au Rona avec la petite fille, maman dit de venir papa dit de rester  crise du bacon. Ça devient difficile pour le développement de l’identifiée de la jeune fille. Les parents essaient de cacher mais ça fini de transparaitre quand même.
  • Les deux parents ont un conflit « couvert » : ils ne montrent pas leurs désaccords, ou ils font semblant qu’ils sont en accord, mais le conflit transparaît dans des signaux non verbaux.
    Peu importe le type de conflit c’est difficile pout l’enfant.
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7
Q

Quelle conclusion tire-t-on sur l’intersubjectivité?

A

L’identité est co-construite dans la famille : elle résulte du
« trilogue » permanent entre l’enfant et ses parents. Si les communications (verbales et non verbales) offrent des versions cohérentes entre elles et avec l’expérience vécue, cela favorise le développement d’une identité claire et intégrée. Aussi, cela contribue chez l’enfant au développement d’un sentiment d’appartenance à sa famille et à sa culture de manière générale.

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8
Q

Que s’est-il passé à la notion du couple avec les années?

A
  • Le recul de la pratique religieuse et la liberté sexuelle amorcée dans les années 1970 ont érodé la signification religieuse et civile du couple.

Le terme « couple » s’applique aujourd’hui à de multiples réalités comme, par exemple :
* les couples hétérosexuels ou homosexuels,
* les couples avec ou sans enfants,
* les couples mariés ou en union libre,
* les couples qui habitent ensemble ou séparément,
* les couples monogames, échangistes ou libres.

  • Les modèles de couples sont si variés qu’on en vient à se demander si le mot recouvre encore une réelle signification.
    Étymologie latine : copula signifie « lien, liaison ».
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9
Q

Comment la conception identitaire dans le couple était avant le XXe siècle?

A

Avant le XXe siècle
La tribu et le couple-famille
Asymétrie et pouvoir
Le but premier ici est la procréation, pour différentes raisons. L’amour avait moins de place. Entre hommes et femmes il y avait asymétrie; les décisions sont prises par le chef.

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10
Q

Comment la conception identitaire dans le couple était dans la première moitié du XXe siècle?

A

Première moitié du XXe siècle
Le couple fusionnel
Asymétrie et complémentarité
Plus de mariage par amour, plus de femmes sur le marché du travail. Familles plus petites mais la procréation étaient encore importantes. Les femmes se sont mises à voir certaines choses qu’elle n’avait pas avant. C’est encore monsieur qui décide même s’il y a plus de complémentarité

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11
Q

Comment la conception identitaire dans le couple est depuis les années 1960-70?

A

Depuis les années 1960-1970
Le couple duo
Symétrie et égalité
Beaucoup plus d’affection, plus de partage. La valeur de l’autonomie, nous sommes tous égaux, les gens étaient ensemble pour plus que juste procréer, droit à la contraception. Le portrait de la famille n’était pas axée sur les enfants.

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12
Q

Brièvement, à quoi ressemble le couple moderne?

A

Liberté individuelle et lien à autrui
Équilibre entre liberté individuelle et lien à autrui très importante. Il ne faut pas s’oublier soi-même dans sa relation avec l’autre personne

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13
Q

Comment la relation de couple affecte le développement de l’identité?

A
  • Cela se fait par la reconnaissance de soi à travers l’autre, ce qui inclut deux aspects :
  • la narration de soi, Fait référence à l’identité narrative. Ça permet de mettre de l’ordre dans les idées
  • la communication avec le partenaire. Dans la communication il y a un échange;
  • La relation avec le partenaire nous permet de nous positionner. Nous pouvons ainsi soit :
  • réaffirmer notre identité,
  • effectuer une mutation identitaire.
  • Pour certains individus, cela est plus difficile d’y parvenir. Des facteurs peuvent influencer la reconnaissance de soi comme la socialisation, l’estime de soi, les capacités cognitives, etc.

L’idéal c’est communiquer pourtant tout le monde n’est pas capable de le faire pour toute sorte de raisons.

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14
Q

Comment une séparation peut affecter l’identité?

A
  • Pour ceux qui avaient un bon équilibre entre leur identité personnelle et leur identité sociale, la transition sera facilitée.
  • Pour ceux dont la confirmation de soi reposait sur l’autre et pour ceux dont les éléments constitutifs de l’identité étaient fortement imbriqués à ceux de l’autre, la séparation sera vécue comme une destruction identitaire.

Raisons (pq ca se passe mieux avec un bon équilibre): si chaque personne prend soin d’elle/ a des activités seules, tout cela sera déjà en place, ce sont des points de repères. Il y aussi la capacité à s’occuper de l’autre. Avoir un bon fonctionnement individuel permet une bonne séparation.

Si toute mon identité reposait sur mon couple; des gens commencent à négliger leur propre personne ou leur milieu de vie lors de la séparation, d’autres perdent d’intérêt pour le travail, difficulté à connaitre ses propres limites car demandait à l’autre, difficulté à prendre des décisions, vivre du stress anxiété, vide, consommation abusive, suicide. Si le couple n’est plus là c’est comme si je n’ai plus d’identité. Il faut recommencer/reconstruire.
Ici on parle de séparation mais cela existe aussi dans le deuil…

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15
Q

Comment la famille a-t-elle évoluée?

A

Au cours des quarante dernières années, la famille a changé. La famille avait autrefois un statut stable fondé sur des normes rigides, une hiérarchie stricte et une division des rôles. La famille moderne est plus instable : plus de couples se séparent, et les rôles assignés à l’homme et à la femme ont perdu de leur évidence. De là découle une incertitude quant aux relations familiales et à l’identité de chacun.
* Est-ce que je veux me marier ou non?
* Est-ce que je donne à mon enfant le nom de famille maternel, paternel ou les deux?
* Est-ce que j’arrête ma carrière pour avoir des enfants?
* Qui suis-je par rapport aux autres membres de ma famille?
* Comment partage-t-on les rôles dans notre famille?

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16
Q

Comment les identités familiales ont-elles évoluées?

A
  • Les identités familiales sont très diverses et évoluent tout au long de la vie.

Certains liens (tel celui de parent) prennent généralement le dessus sur les autres.

Cependant, lorsque plusieurs rôles existent et se font concurrence en terme d’identité, l’identification devient un processus plus complexe.

  • La multiplicité des identités familiales est certes liée à la diversité des situations (structures) familiales.

Mais des éléments indépendants de la famille interviennent aussi : travailler, se consacrer à des loisirs, à ses amis, etc.

17
Q

Qu’est-ce que le statut social?

A

Statut social
Position qu’un individu (ou une organisation) occupe dans un groupe.
* Il est lié à un ensemble de droits et de normes sociales qui ont cours dans un groupe donné.
* Ces droits et normes sociales peuvent mener à établir une hiérarchie.
p.ex. : parents vs enfants = différent statut, comment je me situe p/r aux autres personnes de mon groupe (position). Rôle ce à quoi on s’attend de moi (comportement). Les rôles sont influencés par le statut de l’individu.

18
Q

Qu’est-ce que le rôle social?

A

Rôle social
Fonction qu’un individu (ou une organisation) exerce dans un groupe.
* Il est lié à des attentes à propos des comportements que devraient adopter cet individu.
* Il dépend du contexte.
* Il est influencé par le statut de l’individu.

19
Q

Dans quel ordre les résultats de l’étude de Crenner sur les rôles apparaissent?

A
  • En cumulant les déclarations faites tant en première qu’en deuxième position, les rôles revendiqués le plus souvent par les individus âgés de 18 ans ou plus sont :
  • celui de parent (53%),
  • celui de conjoint (48%),
  • celui d’homme/femme tout simplement (39%),
  • celui de se sentir le fils ou la fille de ses parents (21%),
  • celui de grands-parents (13%).
  • S’identifier en premier lieu à un rôle montre une identification plus forte que lorsqu’on le déclare en deuxième position.
20
Q

Explique les graphiques sur les rôles sociaux?

A

1er graphique : l’identification au rôle de conjoint
1. À partir de 20 ans il y a le même nombre de personnes qui accordent de l’importance au rôle de conjoint conjointe.
2. Presque les 2/3 des gens accordent de l’importance au rôle de conjoint conjointe
3. Ce considéré comme conjoint varise selon le fait d’avoir des enfants. Le fait que les enfants quittent la maison influence. L’importance du rôle de conjoint devient plus grand quand les enfant quitte la maison.

2e graphique : identification au rôle de parents
1. En moyenne 7/10 qui accorde bcp d’importance à leur rôle de parents.
2. Le fait de vivre avec les enfants / quand les enfants quittent la maison fait en sorte que les gens accordent moins d’importance à leur rôle de parent. Diminue aussi avec l’âge.

3e graphique : l’identification au rôle de grands-parents
1. Les gens qui sont grand-parent; moins de la moitié se considère comme étant grand-parent.
2. En vieillissant vivre en couple diminue, lorsqu’un des conjoints décède; ils se considèrent comme étant plus grands-parents.
3. Notre identité dans notre famille varie au fil du temps. Il y a une évolution de notre identité dans notre famille selon le rôle qu’on occupe. Il ne faut pas oublier que l’identité est un processus.

21
Q

Quels sont les résultats généraux de l’étude de Crenner sur les rôles sociaux?

A
  • Avec l’âge, les deux rôles qui évoluent le plus dans l’identification familiale des parents sont celui de père/mère et celui de grand-père/grand-mère. Père/mère diminue et grand-père/grand-mère augmente
  • Les personnes qui sont au foyer pour s’occuper de leurs enfants s’identifient plus que les autres à leur rôle de père/mère. Ceci concerne principalement les femmes, puisque très peu d’hommes sont au foyer.
    Situation œuf et la poule pour parant foyer que l’étude ne peut pas clarifier.
  • Les employés et les ouvriers se déclarent plus souvent père/mère comparativement aux cadres. Ceux qui ont plus de préoccupations sont moins disponibles pour leur rôle de parents.
  • Parmi les professionnels, les personnes qui se revendiquent père/mère sont moins nombreuses à avoir des loisirs. Est-ce que c’est leur rôle de parent qui diminue les loisirs ou peu de loisirs qui donne du temps pour être parent? Encore œuf ou la poule
  • La proportion des personnes qui se revendiquent homme/femme « tout simplement » diminue nettement au fur et à mesure que le nombre de rôles familiaux possibles augmente.
  • Ce sont surtout des personnes âgées de moins de 30 ans qui se déclarent homme/femme en premier lieu.
    Il y a une évolution de notre identité familiale selon nos rôles.
22
Q

Quelles sont les données de prévalence liées à la famille homoparentale?

A
  • Parmi toutes les familles québécoises, les familles homoparentales ne représentent que 0,2 % des familles dirigées par un couple.
  • Parmi les couples homosexuels québécois, 8% vivraient avec au moins un enfant.

(Données du ministère de la Famille du Québec, 2015)

23
Q

Définition : Famille homoparentale

A

Famille dans laquelle un couple de même sexe élève un ou des enfants; ou bien situation dans laquelle l’enfant a au moins l’un de ses deux parents qui se définit comme gay ou lesbienne.

24
Q

Quelles sont les situations menant à l’homoparentalité? (6)

A
  • Union hétérosexuelle antérieure.
  • Adoption.
  • Procréation médicalement assistée.
  • Don de sperme artisanal.
  • Gestation pour autrui.
  • Coparentalité. Avec 4 parents mais légalement peut seulement avoir 2 parents
25
Q

Quels sont les mythes sur l’impact de l’homoparentalité sur l’identité des enfants?

A

Les enfants qui vivent dans des familles homoparentales vivent de la confusion quant à leur identité de genre et aux rôles de genre conventionnels.

Les enfants qui ont des parents homosexuels seront aussi homosexuels.

26
Q

Définition : Identité de genre

A

Conviction d’une personne d’être de sexe masculin, de sexe féminin, des deux sexes à la fois ou d’aucun sexe en particulier. Comment la personne se sent, comment elle perçoit son identité

27
Q

Définition : Rôles de genre

A

Comportements, pratiques et rôles sociaux attribués aux personnes selon leur sexe, à une époque et dans une culture donnée.

28
Q

Qu’est-ce qu’on sait sur l’identité de genre, les rôles de genre, l’homoparentalité et leurs effets sur les enfants?

A
  • Les enfants ont des contacts réguliers et positifs avec une diversité de modèles masculins et féminins.
  • Le développement de l’identité de genre suit les modèles habituels Pas de différence
  • Les enfants ne sont ni plus ni moins féminins ou masculins que les enfants de parents hétérosexuels.
  • Ils montrent néanmoins une plus grande « féminité » sur le plan psychologique. On fait référence à. un trait de personnalité et non au genre.
  • Les enfants développent des rôles de genre semblables à ceux des enfants de parents hétérosexuels.
  • Les filles montrent moins de préférences stéréotypées pour les jouets, jeux et activités. Elles s’intéressent à une variété de jeu/activités
  • Les rôles de genre se situent dans les normes socialement établies. Pas de grandes différences entre les enfants de parents homosexuels et hétérosexuel
29
Q

Que sait-on sur l’orientation sexuelle?

A
  • Les causes de l’homosexualité sont inconnues.
  • Les enfants de parents homosexuels ne sont pas plus susceptibles d’être homosexuels.
  • Les enfants sont plus ouverts face à la diversité sexuelle. Les facteurs n’ont pas été démontrés (causes)
30
Q

Qu’est-ce que les études sur l’homoparentalité concluent?

A
  • Plusieurs études réalisées dans différents pays concluent que les enfants qui vivent dans une famille homoparentale se développent de la même façon que les autres. Notamment, il n’y a pas de différences avec les enfants des familles hétéroparentales sur les plans de :
  • la santé physique et psychologique;
  • la présence de problèmes affectifs, cognitifs, sociaux et comportementaux;
  • la qualité de leurs relations sociales.
  • C’est la qualité des relations familiales qui importe surtout pour le bien-être des enfants. À cet égard, il n’y a pas de différence entre les familles homoparentales et hétéroparentales quant à :
  • la qualité de la relation de couple;
  • la relation parent-enfant.
    Ce n’est pas le sexe qui préoccupe mais bien la qualité du parentage.
  • Certaines études soulèvent toutefois une différence entre les familles homoparentales et hétéroparentales : les parents homosexuels vivraient davantage de stress en lien avec leur rôle parental.
    Les parents ont peur que leurs enfants soient stigmatisés.
31
Q

Quelles sont les réponses à la vidéo sur l’homoparentalité?

A
  • Quels sont les enjeux pour les enfants? L’origine; savoir d’où ils viennent, identité sexuelle; à qui je m’identifie
  • Qu’est-ce qui est surtout important pour le développement des enfants? éducation des enfants, répondre à ses besoins
  • Quel est l’impact sur les préférences sexuelles des enfants? Aucun impact
32
Q

Quel est le profil des enfants en adoption internationale?

A
  • Le profil des enfants adoptés à l’étranger a évolué. Nous pouvons notamment observer une augmentation de l’âge moyen des enfants proposés par certains pays et du nombre d’enfants présentant des besoins spéciaux. Les besoins spéciaux demandent plus de ressources financières, des parents avec des capacités psychologiques pour s’occuper de ces enfants (parents d’en pays défavorisés, plus difficile)
  • La majorité des enfants en attente de parents :
  • sont âgés de plus de 4 ans;
  • font partie d’une fratrie de deux enfants ou plus;
  • présentent un problème de santé physique ou psychologique.
33
Q

Quelles sont les questions dentaires courantes des enfants adoptés?

A

Qui suis-je?
* D’où est-ce que je viens?
* Pourquoi mes parents biologiques ne m’ont-ils pas gardé?
* Qui sont mes « vrais » parents?
* Je ressemble à qui?
* Je suis de quelle race?
* Suis-je comme mes amis?
* Quelles sont mes forces et mes faiblesses?

34
Q

Définis l’identité personnelle

A
  • La personne adoptée peut avoir de la difficulté à se définir si certaines pièces de son identité sont manquantes. Transmission génétique, mes gènes viennent de qui? Est-ce que j’ai des problèmes de santé précis? Est-ce que j’ai des choses qui m’ont été transmises génétiquement qui me rendent différent.
35
Q

Définis l’identité familiale

A

Identité familiale concerne l’enfant lorsqu’il vient d’être adopté d’où l’usage d’enfant et non personne adopté.
* L’enfant adopté et le parent adoptif peuvent avoir du mal à se lier pour différentes raisons dont, entre autres, le peu de points en commun, ou bien le sentiment de l’enfant de trahir ses parents biologiques. Certains enfants pensent qu’ils ont été enlevés et pensent que leurs vrais parents vont venir les chercher ce qui rend le fait s’acclimater difficile.
* La personne adoptée peut aussi se créer une vie fantaisiste de ce qu’aurait été sa vie ou de ce qu’elle serait devenue si elle était restée dans sa famille d’origine. Certains vont s’imaginer une vie idéalisée dans leurs pays d’origine car ils ne peuvent pas réellement savoir. Cela crée des difficultés pour créer des liens avec la famille.

36
Q

Définis l’identité culturelle

A
  • La personne adoptée peut se questionner sur sa culture d’origine qu’elle ne connaît pas, dans le sens de la vivre pleinement au quotidien.
  • Certaines personnes adoptées peuvent se sentir inconfortables, comme assises entre deux chaises.
    Dès que l’enfant est prêt, il est important de parler du fait qu’il est adopté, d’où il vient. Je me sens appartenir à deux cultures différentes.
37
Q

Définis l’identité raciale

A
  • La personne adoptée doit aussi développer son identité raciale qui est, en fait, la perception physique de soi.
  • L’image qu’elle a de son corps affecte son sentiment d’appartenance à un groupe donné.
    Je reçois de la stigmatisation face à mon apparence physique,
38
Q

Qu’est-ce que l’OMNI?

A

Il se peut qu’à certains moments de sa vie, la personne adoptée ressente un vide à cause de son… ?
OMNI objet manquant non identifié
Cela s’applique à toutes les personnes adoptées (pas seulement à l’international). Toutes les questions qui vont rester sans réponses (sur ma santé, sur mes origines, etc.). Cela crée un vide chez la personne. Il y a une partie de moi qui inconnu, que je ne connais pas et que je ne connaitrai probablement jamais.
Le lien psychique doit être travaillé pour pallier l’absence du lien biologique. C’est ce qui est très aidant, sans pour autant faire disparaitre l’OMNI. Le lien psychique c’est de travailler sur le pdv empathique. Il est possible que l’enfant souffre, est des problèmes face à son OMNI. Les parents adoptifs doivent donc démontrer beaucoup d’écoute, avoir un lien très soutenant. Ce lien-là va permettre à l’enfant de faire son deuil.