Thème 5 : Identité et réseau social Flashcards
Quelles sont les deux définitions du réseau social?
- En sciences humaines et sociales incluant la psychologie
Réfère à un agencement de liens entre des individus et/ou des organisations, constituant un groupement qui a un sens il y a une logique, un sens qui les unis (ex : la famille, les collègues de travail, un groupe d’amis, un groupe communautaire, une équipe sportive, etc.).
Groupe social signifie la même chose; groupe d’amis, groupe de famille. Aussi, l’espace social fait référence au réseau ou au groupe.
- Dans les médias sociaux numériques
Réfère aux différentes activités qui intègrent technologie, interaction sociale entre individus ou groupes d’individus, et à la création de contenu.
Que postule la théorie de Dunbar?
Nombre de Dunbar : règle de 150
Théorie de Dunbar (1992) selon laquelle le nombre maximal de personnes que quelqu’un connaît réellement est de 150. Ce nombre n’inclut pas les personnes que quelqu’un connaît personnellement mais avec qui la relation sociale est rompue, ni les vagues connaissances sans relation sociale persistante.
Dunbar est un anthropologue qui cherchait un lien entre la grosseur de notre cerveau et la grosseur du réseau social. Le nombre (150) inclut des gens avec qui nous sommes en contact et que l’on connait.
Quels sont les trois critères pour qu’une personne soit considérée comme faisant partie du réseau social?
3 critères pour qu’une personne soit considérée comme faisant partie du réseau social.
- Des gens que l’on peut reconnaître; on sait c’est qui
- On doit être capable d’interpréter ses réactions; p.ex. : si cette personne échoue son examen elle réagira comme ça. Ce n’est pas connaître parfaitement la personne mais avoir une idée.
- Il faut que ce soit une personne avec qui on a une relation stable; on ne la voit pas nécessairement souvent mais à l’occasion c’est assez. Une relation rompue p.ex. : un ancien conjoint, une ancienne amie.
Suite aux résultats de l’étude de Dunbar, quelles explications sont ressorties?
Il a mesuré la taille du néocortex et le nb d’individus et a trouvé une corrélation positive. Plus le cerveau est grand plus le réseau l’est aussi.
1ère explication / hypothèse (cognitive) : notre réseau social dépend de ce qu’on est capable de traiter au niveau social. À quel point je suis capable de faire des liens, de reconnaitre les gens, etc.
2e explication / hypothèse (évolutionniste) nous avons besoin de reconnaitre plus facilement les gens proches de nous. Le fait de reconnaitre plus facilement les gens de notre réseau fait qu’elle en fait partie. Si on ne la reconnait pas on devient méfiant.
Est-ce que l’étude de Dunbar a pu être confirmée?
Aujourd’hui le nombre de Dunbar a été remis en question. Ils ont refait l’étude et trouvé que ce n’est pas si évident que cela le 150. Ils n’ont pas pu confirmer l’étude de Dunbar.
Le cortex est lié au réseau mais il manque le contexte. C’est une troisième variable a ajouté. Dunbar ne considérait pas le contexte et donc manque de nuance.
Que stipule la théorie de Karinthy? Comment se nomme l’effet lié?
Théorie de Karinthy (1929) selon laquelle la longueur de la chaîne des connaissances sociales requise pour lier une personne arbitrairement choisie à n’importe quelle autre personne sur Terre comporte six liens.
Chacun d’entre nous pourrait avoir un lien avec une autre personne dans le monde, à raison de six liens.
Effet du petit monde : théorie des six poignées de main
En quoi consiste l’étude de Milgram, qu’en retient-on?
60 participants, devait donner une lettre au suivant jusqu’à ce qu’elle se rende au destinataire. Seulement 3 sur les 60 se sont rendus à destination. Cette étude de Milgram a abouti que l’effet du petit monde n’existe pas vraiment.
Par contre, si on donne la lettre à des artistes de cinéma ça fonctionne. L’effet du petit monde dans le monde en entier est une utopie toutefois dans un contexte particulier comme le cinéma ou l’université ça marche.
Avec les réseaux sociaux, l’effet du petit monde ça se fait. On peut accéder à bcp plus de personnes. C’est encore à l’étude, on cherche des modèles mathématiques pour que tout le monde sur la terre soit connecté.
Comment une valeur est accordée au réseau social?
La valeur accordée à un réseau repose à la fois sur une évaluation des membres individuels, des liens entre ces membres et du réseau en tant qu’unité.
À quoi réfère la perception d’entitativité?
avant tout, il faut qu’un ensemble de personnes soit considéré comme un réseau. Ceci réfère à la perception d’entitativité
Définition : Entitativité
Degré auquel un groupe peut être considéré comme une entité réelle, une unité cohérente.
À partir de quel moment on peut dire que le groupe a du sens? C’est une gradation, le groupe peut être considéré comme étant plus ou moins uni.
De quels facteurs dépend la perception d’entitativité?
La perception d’entitativité dépend de l’évaluation de différentes classes de facteurs :
* les particularités chroniques du percevant, caractéristiques personnelles
* les facteurs contextuels, ça dépend du contexte
* les propriétés du groupe.
Définition : Interdépendance
Interdépendance : Degré auquel les membres du groupe dépendent les uns des autres pour atteindre leurs buts ou résultats. Corrélation + avec l’entitativité.
Définition : Importance
Degré auquel le groupe est important pour ses membres. Corrélation positive avec l’entativité.
Importance : est-ce que faire partie d’un groupe est important pour nous
Définition : Interaction
Degré auquel les membres du groupe se rencontrent sur une base régulière. Corrélation positive avec l’entativité.
Interaction : se rencontre n’est pas nécessairement en personne c’est la propriété la plus importe pour l’entitativité. Lien +
Définition : Taille
Nombre de personnes qui sont membres du groupe. Lien -
Taille : Important pour le groupe corrélation négative, si la taille est petite l’entitativité est plus grande
Définition : Durée
Temps pendant lequel les personnes continuent à constituer un ensemble groupal. Lien +
Définition : Perméabilité
Degré auquel il est facile de joindre ou de quitter le groupe. Corrélation négative avec l’entitativité.
Perméabilité : imperméable c’est l’inverse. Pouvoir sortir et entrer dans un groupe facilement c’est perméable. Gang de rue imperméable.
Définition : Similarité
Degré auquel les membres du groupe partagent des attributs les uns avec les autres. Lien +
Définition : Structure
Degré auquel le groupe a développé des caractéristiques spécifiques (telles que les rôles, les statuts et les normes). Lien +
Structure : plus il y a de structures plus l’entitativité est grande
Définition : Cohésion
Degré auquel les membres du groupe se sentent liés les uns aux autres et liés au groupe.
Lien +
Cohésion : impression d’être lié aux autres.
Définit le groupe intime et le groupe de tâche, puis ce qu’ils ont en commun.
*Groupe intime
Ex : famille; amis qui font des activités ensemble;
gang de rue locale; voisins qui se côtoient; colocataires.
*Groupe de tâche
Ex : équipe sportive; groupe de musique rock; orchestre; troupe de théâtre; groupe de soutien; club social de personnes aînées; comité d’étudiants; syndicat de travailleurs; jury; équipage d’un avion.
- Entitativité élevée
- Membres qui s’identifient les uns aux autres
- Plus d’interactions interpersonnelles
Définit la catégorie sociale et l’ensemble sans lien puis ce qu’ils ont en commun.
- Catégorie sociale
Ex : femmes; étudiants universitaires; Montréalais; médecins québécois; Juifs. - Ensemble sans lien
Ex : file de personnes qui attendent à l’arrêt d’autobus; spectateurs à un concert; vacanciers à la plage; patients dans une salle d’attente à l’urgence;
clients dans un magasin à grande surface.
Inclut sociale et sans lien : - Phénomène de dépersonnalisation pas d’affiliation avec aucun individu
- Entitativité faible ou moyenne
- Attachement symbolique pas attaché au groupe mais plutôt à la raison pour laquelle on est là p.ex. : quand on est à un concert et qu’on est attaché par le fait qu’on aime le même artiste. Un partage momentané d’un point commun.
Définition : Insertion sociale
Insertion sociale
Inclusion d’un individu dans un réseau social.
L’individu demeure différent des autres membres du groupe.
Mot-clé : différent (unicité) + intériorisation des normes. Des groupes dans lesquels on est inclus mais on conserve sa propre individualité. Chaque individu peut entrer et sortir du groupe comme il le veut.
P.ex. : rejoindre un groupe de photographie de paysages même si le but ultime est de prendre des photos d’animaux. Je garde mon idée et je vais prendre des photos d’animaux ultimement.
Définition : Intégration sociale
Intégration sociale
Incorporation d’un individu dans un réseau social.
L’individu conserve ses particularités, mais il accepte les normes et croyances du groupe de façon à constituer un tout.
Mot-clé : Différent (unicité) + intériorisation des normes.
P.ex. : un groupe d’amis où tout le monde à ses goûts mais on a tout de même des normes comme ne pas se mentir notamment. Les normes maintiennent l’harmonie dans le groupe.
Définition : Assimilation sociale
Assimilation sociale
Accentuation des ressemblances entre les individus appartenant au même réseau social. L’individu ne se distingue pas des autres membres de son groupe (dépersonnalisation la dépersonnalisation est au niveau individuelle tandis que l’assimilation est pour le groupe). Mot-clé : Semblable (dépersonnalisation) + Conformisme est élevé. Le conformisme est si élevé que si la personne n’agit pas conformément elle est exclue. P.ex. : une secte (à l’extrême).
Définition : Identification
Action de s’identifier à quelqu’un, à un groupe ou à quelque chose.
Je me compare aux autres et je regarde si je me vois comme semblable ou différent. Cela relève de l’aspect cognitif. Si la personne me ressemble je comprends que j’ai des ressemblances.
Définition : Appartenance
Fait d’appartenir à un groupe, à un ensemble.
Aspects cognitifs et affectif je ressemble à ces gens-là mais en plus je ressens qlq chose. Il n’y a pas d’appartenance sans identification.
Définition : Cohésion
Caractère d’un réseau dont les membres sont liés les uns aux autres et sont liés au groupe.
Aspects affectif et conatif j’ai envie de m’approcher aux gens de ce groupe. Tous les gens du groupe se sentent motivés à rester dans le groupe.
Définition : Attraction sociale
Fait d’être attiré par un groupe.
Aspect conatif, on est attiré et c’est un grand motivateur à faire partie du groupe.
Que sait-on des concepts d’identification, d’appartenance, de cohésion et d’attraction sociale?
4 concepts différents mais tous liés ensemble. Il n’y a pas de chronologie claire, ce que l’on sait c’est qu’ils s’influencent tous.
Comment se définit la théorie de l’identité sociale?
Théorie de l’identité sociale :
* L’individu aspire à une identité sociale positive et distinctive.
* Ceci contribue au développement d’une bonne estime de soi.
Comment se définit la théorie de l’auto-catégorisation?
- L’individu se catégorise dans un groupe en fonction des ressemblances qu’il partage avec les autres.
- Ceci favorise la dépersonnalisation de l’individu.
- Ceci contribue au développement de son concept de soi.
Comment les gens font pour se dire; moi je fais partie de tel groupe.
Comment la tenue vestimentaire contribue à l’appartenance de l’endo groupe? Comment ça influence l’identité?
Les ados confirment que le style vestimentaire influence leur identification à leur groupe.
Les chercheurs ont remarqué que ce qui influence le plus le style vestimentaire est l’identité sociale p.ex. : classique, fashion, geek, gothique, etc.
Donc, l’identité sociale influence le choix la tenue vestimentaire. La tenue est une façon de dire à quel groupe on appartient. On parle d’un groupe qu’il valorise, ils ne vont pas s’afficher dans une tenue de n’importe quel groupe.
L’identité sociale favorise la dépersonnalisation parce que tout le monde est habillé pareil
Est-ce que la publicité a un influence sur le choix du style vestimentaire des adolescents?
oui mais ça dépend de l’identité personnelle. Ils vont prendre des produits qui leurs permettent de se démarquer. Ils vont faire un choix parmi tous les produits disponibles et vont prendre ceux qui les représente le plus.
L’identité sociale = style général
L’identité personnelle = produits spécifiques, une touche personnelle (toujours en accord avec le style général)
Quelles sont les conclusions de l’étude de Badaoui et al. sur le style vestimentaire en lien avec la théorie de l’identité sociale?
- Dans le but d’obtenir une identité sociale positive, l’adolescent va s’identifier à un groupe qu’il valorise.
- Les groupes associés à des styles vestimentaires peuvent ainsi participer à la construction identitaire de l’adolescent dans la mesure où celui-ci consomme et expose des produits et des marques signifiantes et identifiables par les autres.
Quelles sont les conclusions de l’étude de Badaoui et al. sur le style vestimentaire en lien avec la théorie de l’auto-catégorisation?
- En adoptant un style vestimentaire reconnaissable, l’adolescent se voit des ressemblances avec le groupe, ce qui favorise la dépersonnalisation.
- Aussi, le désir d’appartenance favorise l’adoption et le maintien du style vestimentaire.