Thème 6 - Bloc 3 - L’autorépétition Flashcards
Quels sont les deux types d’autorépétition?
Type 1 (maintien sans élaboration)
Type 2 (élaboration de la trace)
Qu’est-ce que l’autorépétition de type 1 (maintien sans élaboration)?
• Traitement permettant de maintenir l’information en mémoire
sans qu’elle soit élaborée.
• Ce type de traitement réfère à l’autorépétition qui permet de
garder une information active en MCT (abordée dans le cours
sur la mémoire à court terme).
Qu’est-ce que l’autorépétition de type 2 (élaboration de la trace)?
• Traitement permettant de rendre la trace mnésique plus riche
grâce à l’élaboration. Il existe 2 types d’élaboration :
‒ Élaboration distinctive
‒ Élaboration relationnelle
Pourquoi le traitement sémantique permet-il de mieux rappeler l’information ?
À cause de l’élaboration (richesse) de la trace mnésique.
À quoi consiste l’élaboration de la trace?
L’élaboration consiste à établir des liens entre la nouvelle information et l’information en MLT de deux façons :
‒ en reliant la nouvelle information à nos connaissances générales
‒ en reliant la nouvelle information au contexte dans lequel elle est présentée
Encodage
Lorsque le traitement est structural et que la trace en mémoire est peu élaborée…
… c’est-à-dire qu’aucun ou très peu de liens sont créés entre l’item et son contexte.
Encodage
Lorsque le traitement est phonétique et que la trace en mémoire est peu élaborée…
… La forte distance sémantique entre le mot « pomme » et le contexte « rhum » crée un lien plutôt faible et peu durable en MLT.
Encodage
Lorsque le traitement est sémantique et que la trace en mémoire est élaborée…
… c’est-à-dire que plusieurs liens sont créés entre l’item et son contexte. Les éléments du contexte « rouge » et « arbre » sont encodés avec le mot « pomme » en MLT.
Rappel
Lorsque le traitement est structural et l’encodage peu élaboré…
… le mot est difficile à rappeler parce que peu d’indices* sont
disponibles afin d’aider la récupération : peu d’items lui ont été associés lors de l’encodage.
Rappel
Lorsque le traitement est phonétique et un encodage un peu plus élaboré…
… le lien faible entre le contexte et le mot fait du contexte un indice
peu efficace pour le rappel.
Rappel
Lorsque le traitement est sémantique et que l’encodage est beaucoup plus élaboré…
… le mot est plus facile à rappeler parce que les éléments du contexte ayant été encodés avec ce mot peuvent aider la récupération. Ces éléments servent d’aide-mémoire lors du rappel.
Outre la profondeur de traitement, plusieurs facteurs influencent la richesse de la trace en mémoire. Lequels?
‒ La compatibilité avec le contexte
‒ La complexité du contexte
‒ La précision du contexte
De quoi dépend le niveau d’élaboration (la richesse de la trace) dans l’expérience de Craik et Tulving (1975)?
Dépend de la compatibilité entre l’item traité et le contexte.
Plus le contexte est complexe…
… plus la performance est élevée.
Mais cela s’applique seulement lorsqu’il y a possibilité d’élaboration (condition oui).
Par quoi la précision du contexte est-elle définie?
Par la pertinence du contexte par rapport à l’information qui doit être mémorisée.