Thème 5 Flashcards

Question

Quelle est la proportion estimée des VC non déclarées?

Answer 1

1. La violence conjugale concerne, en terme de victimisation, les hommes et les femmes 2. Mais, les femmes sont beaucoup plus victimes de VC que les hommes 3. Le chiffre envers les hommes est surement sous-estimé avec différentes formes de VC qui font moins l’objet de criminalisation ou d’infraction (V psychologique et verbale) 4. La VC tend à diminuer avec l’âge 5. La différence hommes/femmes s’estompent aussi avec l’âge 6. La période sensible pour les femmes est de 18 à 24 ans. 7. Mais l’âge sensible, en général, c’est de jeune adulte à adulte intermédiaire donc de 18 à 35 ans pour les femmes qui sont victimes de VC criminalisée. C’est important de noter que ici, on parle de VC qui ont été criminalisées, donc qui ont entrainé un processus judiciaire. Ce n’est pas nécessairement les femmes de ces âges qui font nécessairement le plus l’objet de VC générale, parce qu’ici on parle de VC qui ont mené au processus de judiciarisation. Mais, il est vrai que de manière générale, dans les enquêtes de victimisation, les femmes sont plus victimes que les hommes de toutes formes de VC. Il faut retenir que le recensement pour les hommes est très sous-estimé.

Answer 2

* Pour les hommes, le taux est beaucoup moins élevé que pour les femmes (6 à 7 fois moins élevé). * Depuis 1997, il y a une augmentation des taux; il n’y a pas nécessairement plus de VC qui est commise, mais cela signifie potentiellement que la dénonciation est encouragée et facilitée depuis. * Donc, la sensibilisation pour prévenir la VC fonctionne bien, on le voit par l’augmentation des déclarations de VC.

Answer 3

**Violence psychologique** - Hommes : 74% - Femmes 83% --> Les femmes ont une plus grande propension à faire de la violence psychologique. Le chiffre des hommes est quand même élevé. **Violence physique** - Hommes : 47% - Femmes : 35% --> La différence est là, mais ce n'est pas le double comme la violence sexuelle et les blessures. --> On peut déduire que les violences physiques réalisées par les hommes sont plus élevées en nombre et, en plus, la violence physique serait plus sévère (entraînant plus de blessures) en termes de perte d'intégrité physique chez la victime. **Violence sexuelle** - Hommes : 37% - Femmes : 18% --> Le double des femmes **Blessures** - Hommes 15% - Femmes : 9% --> Presque le double des femmes

Answer 4

La violence exercée contre les femmes est une des formes les plus courantes de violence (10% à 69% déjà violentées physiquement; chiffres à l’échelle mondiale) --> Dans la réalité, on tend plus vers le 60%

Answer 5

La violence exercée contre les femmes est un phénomène universel existant sur tous les continents, dans tous les pays, et dans toutes les cultures --> La majorité des cultures est organisée selon un système patriarcal, mais même dans les matriarcale il y a de la violence envers les femmes; c’est universel

Answer 6

∆ Distorsion cognitive = La VC est une perte de contrôle de l’agresseur --> c’est une tentative de domination sur la victime et de contrôler la victime ∆ Réalité = Il s’agit d’un moyen choisi pour dominer et affirmer son pouvoir sur l’autre

Answer 7

* « En 2019, 358 244 personnes ont été victimes d’une affaire de violence déclarée à la police au Canada » criminalité officielle * « Parmi les victimes, 3 sur 10 (30 %) ont été agressées par un partenaire intime, ce qui représentait 107 810 victimes » (VC déclarée (physique)) * Le phénomène est d’ailleurs en hausse de 14% depuis les 7 dernières années (effet de la prévention grâce à la sensibilisation des victimes + la VC a augmenté avec la pandémie = hausse des déclaration à la police). (Statistique Canada, 2022)

Answer 8

* Blessures physiques (perte d’intégrité physique éventuelle) * Problèmes de santé chronique * Troubles psychologiques (dépression, anxiété, PTSD) * Difficultés sociales (isolement social, faible estime de soi) * Impact économique (perte autonomie sur le plan financier possible)

Answer 9

→ La VC est la conséquence d’une société patriarcale dans laquelle les hommes sont en position de pouvoir et les femmes sont dominées. La VC serait alors un moyen de contrôle, de rétablir le pouvoir

Answer 10

→ Le viol conjugal est la conséquence des exigences des hommes. Les femmes doivent assurer la satisfaction de leurs besoins sexuels (des hommes), et ils ont le droit de punir la femme si elles refusent (T.I.) (ex.: « à moitié consentent ») ____________________________________________ * On vit dans une société patriarcale et ça se reflète notamment avec le viol conjugal; une femme irait porter plainte pour viol et le policier lui dirait que ce n’est pas un viol parce qu’ils sont mariés * Notion culturelle de « devoir conjugal »: domination masculine sur les femmes * « À moitié consentent » : il se justifie après avoir agressé leur femme en disant qu’elle était à moitié consentante, mais ça ne se peut pas ; on l’est ou on ne l’est pas = alors il faut clarifier ça sur le plan cognitif en intervention

Answer 11

* Comment expliquer que tous les hommes ne deviennent pas violents si on vit dans une société patriarcale alors que ce type de société prédestine à la violence envers les femmes ? - Important de considérer l’approche multifactorielle (c’est important de considérer que d’autres facteurs peuvent expliquer pourquoi des personnes commentes de la VC) * Aussi, cela n'explique pas pourquoi certaines femmes commettent de la VC

Answer 12

→ Les violences sexuelles en contexte conjugal sont des stratégies mises en place par les hommes qui ont des doutes à propos de la fidélité de leur partenaire ou qu’ils veulent augmenter leurs probabilités d’assurer une reproduction de leur patrimoine génétique. = Même théorie évolutionniste qui explique les agressions sexuelle (selon des théories, ce serait une stratégie pour se reproduire) → Dans ce contexte, la jalousie et les désirs de reproduction engendre des violences, lesquelles ont pour objectifs d’assurer un accès exclusif à la sexualité du partenaire. → Ces comportements seraient déterminés génétiquement et seraient des stratégies résultant du processus de sélection naturelle.

Answer 13

* Intéressant, mais difficile à prouver. * Le dernier point est plutôt problématique parce que rien n’est déterminé (biologiquement), il y a toujours place à du changement et à de l’évolution. * La détermination et la sélection naturelle viennent déresponsabiliser, déculpabiliser, les auteurs de VC ou d’agressions sexuelles

Answer 14

→ La violence conjugale serait apprise par l’observation (exposition à des modèles inadéquats) et se maintiendrait dès lors qu’elle est renforcée; suite à l’exposition à des modèles inadéquats, on aurait subi, appris et reproduit ces comportements. --> La VC se maintiendrait dès qu’elle serait renforcée → Strauss et Gelles (1990) parlent de transmission intergénérationnelle de la violence; par exposition (fils voit papa battre maman, fils devient violent avec sa copine et ainsi de suite).

Answer 15

→ L’exposition constitue un facteur de risque important, toutefois tous les hommes témoins de violences conjugales durant leur jeunesse ne deviennent pas tous violents à l’âge adulte (Johnson et al., 2008). = Donc, il faut faire attention aux théories unifactorielles.

Answer 16

→ La violence conjugale serait le résultat d’une combinaison de facteurs personnels (facteurs individuels et certains biologiques) et environnementaux qui interagissent = interactions bio et enviro. → Les caractéristiques développementales expliqueraient 56% de la variance de la violence conjugale (Capaldi et al., 2009); les facteurs qui se produisent dans le développement de la personne durant l’enfance contribueraient à expliquer 56% du phénomène de la VC (**climat familiale violent, l’exposition directe à la violence et avoir un comportement délinquant durant l’adolescence**) et augmenteraient le **risque de dépression**, de **difficulté avec la gestion de la colère** et de l’**incapacité à résoudre des conflits par la parole** en ayant plutôt recours à l’agressivité et à la violence physique. = Donc, il faut prendre en compte les facteurs développementaux puis le reste (44%) s’expliqueraient par les événements de vie à l’âge adulte

Answer 17

→ La violence conjugale serait un moyen de punir l’égoïsme du partenaire (une distorsion cognitive) et permettrait de réguler le niveau de tension interne lié à l’anxiété initiale ressenti par l’agresseur.

Answer 18

→ L’anxiété générée par la peur d’être abandonné est convertie en une intense colère qui peut être gérée via la consommation d’alcool et qui conduit à un manque d’inhibition des comportements. La colère a un rôle important, mais il y a d’autres caractéristiques qui peuvent être représentatifs des conjoints violents: * Attachement insécure, * Image de soi instable * Faible estime de soi * Tendance à la méfiance et à l’idée d’être persécuté. --> Il pourrait aussi y avoir des traits de personnalité antisociaux et limites.

Answer 19

Ça prendrait une diversité de facteurs. Ce qui va mieux expliqué la VC chez les auteurs de VC c’est le côté multifactoriel du phénomène

Answer 20

**Faible** - Faible estime de soi - Stress - Autoritarisme **Modéré** - Colère/hostilité (traits antisociaux) - Cognitions (antisocial ou non ; croyances sur le rôle de la femme) - Exposition modèle parentaux (inadéquats) **Élevé** - Trouble de la personnalité (certains aspects du moins, tel que la personnalité antisociale) - Trouble mental (certains aspects de la bipolarité, tr de consommation et abus de substances) - Consommation d'alcool/drogue (sans faire référence au dx du DSM des troubles d'usage)

Answer 21

**Faible** - Événements marquants (ex. : grossesse) - Isolement du couple **Modéré** - Les relations de pouvoir - La mauvaise communication - Les mauvais attachements **Élevé** - La fréquence des conflits conjugaux - Les violences psychologiques¸ - Les rapports de jalousie

Answer 22

FAUX Il y a une hétérogénéité des types de conjoints violents.

Answer 23

La typologie repose sur deux dimensions : 1. La motivation derrière la violence 2. Le degré de contrôle recherché 4 types de VC applicables aux hommes et aux femmes : **Sans objectif de contrôle** 1) *La résistance violente*: le but est l’autodéfense et non le contrôle; c’est une forme généralement utilisée par les femmes 2) *La violence conjugale situationnelle* : les deux partenaires font usage de violence, mais ils n’ont pas comme but de contrôler l’autre partenaire dans la dynamique; c’est en lien avec des éléments/événements spécifiques (situationnel) **Avec objectif de contrôle** 3) *Le contrôle mutuel violent* : le but est de contrôler l’autre; cas rare où les deux partenaires sont violents dans le but de se contrôler l’un et l’autre 4) *Le terrorisme conjugal* : le but est de contrôler l’autre; forme peu fréquente, mais qui est particulièrement sévère (ce qui nous vient en tête quand on pense à la violence conjugale), utilisation de la violence comme stratégie de contrôle unidirectionnelle et sévère où les femmes sont souvent victimes de cette violence. [voir diapo 35 pour un tableau simplifié]

Answer 24

[Typologie des conjoints violents qui reflète bien l’ensemble des résultats dans l’analyse des conjoints violents. Il y a 3 types et il y a une gradation en termes de violence conjugale et de généralité de la violence entre ces 3 types] 1. Familial seulement 2. Dysphorique/limite 3. Généralement violent/antisocial En passant de léger à élevé, donc de gens « moins » problématique à des individus qui sont particulièrement plus violents avec des tendances antisociales, ce qui se traduit par de la violence à l’intérieur de la famille et à l’extérieure de la famille également. Cela signifie que ces différents types de conjoints violents requièrent différents types d’intervention.

Answer 25

1- **Familiale seulement** : généralement pas de trouble de la personnalité (parfois des traits passif-dépendant) ainsi qu’un faible abus d’alcool 2- **Dysphorique / limite** : souvent trouble de la personnalité limite ainsi qu’un abus d’alcool modéré 3- **Généralement violent / antisocial** : généralement trouble de la personnalité antisociale accompagnée de l’abus d’alcool élevé. Pour le reste, la VC (sévérité de la violence ; violence psychologique et sexuelle) et la généralité de la violence (violence extrafamiliale ; comportement criminel) se situent sur un continuum allant de faible à élevé.

Answer 26

1. Sadique/antisocial 2. « Très » pathologique 3. Contrôlant

Answer 27

Typologie réalisée à l’aide d’outils tel le MCMI et NOPI: permettent d’obtenir de l’information sur un variété de traits associés aux troubles de la personnalité. Ces deux outils permettent de bien délimiter la personnalité des participants. Le sadisme est une des sous-échelles du MCMI. Sur les 121 participants, une vingtaine des participants ont été incarcérés pour de la violence sexuelle en contexte conjugal (cela peut expliquer certaines formes de sadisme sexuel)

Answer 28

Caractérisé par un détachement émotionnel qui inclut un manque d’empathie, une hostilité envers les femmes et un style de vie antisocial

Answer 29

* Style de vie antisocial: impulsif, comportements agressifs, mauvaise gestion de ses émotions, problèmes externalisés (peut prendre diverses formes de comportements violents, antisociaux et parfois sexuels externalisés) * Sadisme: plaisir à humilier et à contrôler en utilisant la violence pour subvenir à ses besoins (dans le but qu’il y ait une détresse émotionnelle ou physique ressentie par la victime) --> Il semble gérer son anxiété généralisée et ses émotions négatives par la consommation excessive de substances psychoactives (stimulants : alcool, drogues, cannabis) et par la violence

Answer 30

* Multitude de traits de personnalité: schizoïde, négativiste, masochiste, dépendant, schizotypique, limite, paranoïde (paranoïaque), trouble de la pensée, bipolaire, dysthymie, stress post-traumatique * Caractérisé par des émotions négatives, instabilité émotionnelle, mauvaises habiletés sociales, problèmes relationnels et idée irrationnelles

Answer 31

* Problèmes internalisés * Abus de substances pour gérer leurs émotions négatives et anxiété généralisée (coping) * Stress post-traumatique * Névrosé * Peu consciencieux

Answer 32

Caractère consciencieux (un caractère contrôlant; des facteurs qui vont expliquer le passage à l’acte: événements de vie qui vont déstabiliser/déstructurer la personne, le passage à l’acte aura une forme de reprise du contrôle sur son environnement).

Answer 33

Une tendance générale à avoir une exigence exagérée, un besoin d’ordre, de propreté compulsive ainsi que du surmenage au travail (éléments faisant en sorte que l’individu est stressé et que pour gérer ce stress, il aura besoin d’une reprise de contrôle. La VC va être un moyen supplémentaire pour eux de reprendre le contrôle sur les événements de vie stressants).

Answer 34

FAUX. Seulement 3 depuis 1985.

Answer 35

Il y a certaines formes qui se répète au sein des 3 typologies. Elles ont chacune proposé 3 types de conjoints violents (sexuellement), selon le type de violence utilisé. Aussi, les 3 types peuvent être regroupés même si elles n’ont pas la même étiquette. 1- **Violence expressive** [regroupe le colérique et l’antisociale (où l'émotion principale est la colère)] = l’agresseur utilise un niveau important de violence sans tenir compte du niveau de résistance de la victime 2- **Violence sadique** [regroupe le sadique et l’hypersexuel (plus général que du sadisme): besoin de sexualité important dans le style de vie de l’individu] = forme de violence expressive qui est sexualisée (présence de rituel et de caractéristique plus classique des agressions sadiques) *Pour Proulx et Beauregard, c’est plus général que juste du sadisme, c’est un besoin de sexualité constant = hypersexualité 3- **Violence instrumentale** [regroupe le contrôlant, l’insatisfait et l’isolé] = lorsque l’agresseur utilise la violence pour un objectif spécifique et il utilise la quantité de violence nécessaire pour surmonter le degré de résistance de la victime sans en utiliser plus que nécessaire pour atteindre son objectif (inverse de la violence expressive).

Answer 36

* Analyse de classification sur 43 violeurs conjugaux * Trois profils de violeurs conjugaux sont identifiés : 1. Le colérique 2. L'hypersexuel 3. L'isolé --> À noter : ce sont des individus ayant commis un acte de pénétration, mais il y a d’autres formes de violence sexuelle. Les déclarations sont plus systématiques lorsqu’il y a la notion de viol. Il est possible que ces profils soient différents que ceux qui n’utilisent pas de condom sans le consentement de l’autre puisque c’est une forme plus sévère que violence sexuelle (par exemple)

Answer 37

« Ma partenaire se doit de satisfaire mes besoins sexuels et émotionnels »

Answer 38

Troubles de la personnalité : * Dépendant / Évitant / Schizoïde Traits psychopathologiques : * Psychopathie / Paranoïa --> Aspect antisocial n’est pas noté, mais il est inclus dans la psychopathie, donc présent dans le profil

Answer 39

* Si elle refuse c’est la fin du monde, l’anxiété se transforme en colère, la colère est amplifiée par l’alcool * Ils cultivent des fantaisies de vengeance contre la responsable de leur détresse avec une position de victime * Ils overkill (violence excessive lors de l’homicide), les résistances de la victime augmentent leur agressivité

Answer 40

« Ma partenaire se doit de satisfaire mes besoins sexuels et émotionnels et en plus elle doit m’admirer »

Answer 41

Troubles de la personnalité : * Dépendant / Narcissique Traits psychopathologiques : * Psychopathie / Paranoïa

Answer 42

* Si elle refuse, ils considèrent la partenaire égoïste et se placent en situation de victime. Ils utiliseront tous les moyens pour la punir * Consommation d’alcool + menteurs patho. + hypersexualisation * Même séparé, ils pensent que l’ex-partenaire est toujours leur propriété sexuelle --> Important à retenir : ce qui est caractéristique de ce profil, ce n’est pas l’antisocialité, mais l’hypersexualité

Answer 43

« Ma partenaire doit prendre soin de moi car je me sens rejeté, isolé, faible » --> Ils essayent désespérément de maintenir la relation par la violence

Answer 44

Troubles de la personnalité: * Dépendant / Obsessif-compulsif Traits psychopathologiques : * Paranoïa

Answer 45

* Le viol est une stratégie de coping donnant l’illusion d’être encore intime avec la partenaire désengagée * 70% utilisent une arme pour compenser leur manque de confiance à contrôler (l'arme n'est pas nécessairement utilisée) * Particularité : ils étaient tous séparés lorsqu’ils ont commis le viol (100% des cas)

Answer 46

Paranoïa : idée de perdre la partenaire, niveau de méfiance en lien avec la difficulté à croire le partenaire

Answer 47

La violence conjugale des hommes et des femmes serait semblable sur le plan quantitatif, mais différerait sur le plan qualitatif ; c’est la nature et le type de VC qui diffère → Exemple : chez les femmes, la violence est davantage psychologique et aurait trois fonctions : l’autodéfense, la fuite, la tentative de rétablir l’équilibre dans la dynamique de couple (les hommes commettent plus de violence physique que les femmes et moins de violence psychologique que les femmes, mais en commettent quand même)

Answer 48

La violence conjugale dans les couples homosexuels est identique mais avec une particularité : → La menace du dévoilement de l’orientation sexuelle (une violence psychologique supplémentaire pour conserver un contrôle, chantage au secret) qui peut être utilisé par l’agresseur comme menace.

Answer 49

FAUX Les VC ne sont pas une question de sexes, mais de pouvoir et de contrôle

Answer 50

**Escalier** = Aggravation * La VC s’aggraverait en commencent par de la violence psychologique, puis par de la violence verbale jusqu’à atteindre de la violence physique **Flèche** = Accélération * Un ascenseur qui permet d’accélérer, par la violence économique et sexuelle, la progression de la violence psychologique à la violence physique

Answer 51

**Phase 1 : Climat de tension** → *L'agresseur* est colérique, il menace du regard, fait peser de lourds silences → *La victime* se sent inquiète (sentiment d’attaque imminente), elle tente d’améliorer les choses, faisant attention à ses gestes et à ce qu’elle dit (pour éviter l’attaque) **Phase 2 : La crise** → *L’agresseur* violente la victime (différentes formes) → *La victime* se sent humiliée, triste, a le sentiment que la situation est injuste à son égard **Phase 3 : La justification** → *L’agresseur* se trouve des excuses pour justifier et rationnalisé son comportement (expliquer pourquoi il a agi comme il l’a fait) parfois en utilisant des éléments externes à la dynamique de couple, souvent ça va être des rationalisations selon ce que la victime a pu dire ou faire (selon sa perception à lui) → *La victime* tente de comprendre ces explications, certaines doutent de leurs propres perceptions, et finissent par se sentir responsable (potentiellement; s’il arrive à lui faire croire que la violence est le résultat de ce qu’elle a fait ou dit) de la situation, période de doute et de confusion pour elle **Phase 4 : La lune de miel** → *L’agresseur* demande pardon, parle de thérapie et parfois de suicide → *La victime* lui donne une chance, l’aide, et change ses habitudes afin de ne pas redéclencher ce que l’agresseur indiquait comme étant la source de déclanchement (prend des précautions), elle a l’idée qu’elle a fait quelque chose qui a déclencher la VC alors que dans la réalité c’est l’agresseur qui perçoit des choses et qui la déclenche lui-même ou que la victime ait dit quelque chose qui aurait dû mener à un conflit et non à le la violence conjugale

Answer 52

1. Le cercle permet de représenter et de comprendre le processus qui mène à la violence conjugale 2. Le cercle permet d’expliquer pourquoi les victimes de VC tendent à rester avec leur agresseur

Answer 53

FAUX Les victimes quittent souvent plusieurs fois avant de partir. Il existe un certain temps entre le moment où la victime réalise qu’il y a quelque chose de toxique et le départ. Il y a un certain temps entre le départ et le fait de réussir ou non à quitter la relation Le départ est difficile à maintenir notamment dû à l’aliénation

Answer 54

* 35% des femmes retournent immédiatement après le premier départ * 60% des femmes retournent dans les deux mois qui suivent la rupture

Answer 55

1- **Précontemplation** : la victime ne perçoit pas le problème et elle voit la violence et l’intensité du contrôle psychologique comme un excès d’amour et d’affection de la part du partenaire (ce serait sa façon de l’exprimer) 2- **Contemplation** : la victime constate qu’il y a un problème et évalue les options qui se présente à elle 3- **Préparation** : on entend la victime dire qu’elle a pris des décisions et qu’elle est à la recherche d’un nouveau logement/emploi, elle envisage à quoi ressemblerait sa structure de vie sans la présence du partenaire 4- **L’action** : la victime part ou appelle la police. C’est une étape cruciale, le départ, car dans un grand nombre de cas, la victime part et ça implique autre chose dans la dynamique (enfant en otage, contraintes au niveau de l’argent, etc.) 5- **Le maintien** : la victime continue à travailler sur la séparation et, par exemple, elle poursuit avec des actions légales et le processus judiciaire

Answer 56

Causée par : * La peur des représailles - On le voit par le type de violeur conjugal « l'isolé » (pour 100% des victimes, il s'agissait de leur ex-partenaire), par la VC classique et par les homicides conjugaux * La peur d'une rupture amoureuse * La perte d'un parent pour leur enfant * Le rejet de la communauté * L'instabilité résidentielle, familiale, relationnelle, financière * Les problèmes d'ordre économique = Cette ambivalence peut augmenter la durée de l'exposition aux agressions et participer à l'aggravation des symptômes à travers le temps tant pour le parent que les enfants.

Answer 57

**Sévérité des formes de violence** : Verbale ; Économique ; Psychologique/sociale ; Physique : Sexuelle : Spirituelle **Continuum** Conflits conjugaux courants (probablement à ne pas inclure sur le continuum) ; Conflits intenses (mauvaise résolution de problèmes, colère) ; Violence (agression, injures, verbale mais pas psychologique) ; Violence sévère (contrôle, abus, menaces) ; Terreur et harcèlement (torture, isolement extrême, violence régulière, dégradation sexuelle) ; Homicide conjugal **Répartition selon le sexe** Au début du continuum, il y a une équivalence entre les sexes, mais plus on avance sur le continuum, la violence est généralement perpétrée par les hommes.

Answer 58

Pour ce qui est des tentatives de meurtres, on a environ 3.5/100 000 habitants, alors que pour les homicides on a environ 2.5/100 000 habitants ce qui nous donne un total de 6/100 000 habitants. Ce qui est bas et rare.

Answer 59

**Auteur : homme** → Couteaux = 30 % → Arme à feu = 30 % → Overkill (violence excessive)= 40 % => Distribution relativement bien dispersée **Auteur : femme** → Couteaux = 70 % => Il y aurait plusieurs hypothèses pour expliquer le choix de l’arme: * Violence physique est plus difficile pour les femmes * Différence du rapport de force entre les hommes et les femmes * Les hommes sont plus souvent propriétaire d’arme à feu que les femmes

Answer 60

* Entre 2010 et 2015, au Canada, il y a eu 476 homicides conjugaux, soit environ 80 par an. 76% des victimes sont des femmes. * Au Québec, il y a eu 11 homicides conjugaux (100% des victimes était des femmes) en 2014 et 29 tentatives d’homicides conjugaux (83% était des femmes) * Dans certaines communautés, notamment les communautés autochtones, des études mettent en évidence que la VC y est plus présente et dans des proportions plus importantes avec différents contextes et facteurs et cela s’applique aussi aux homicides conjugaux.

Answer 61

* Augmentation de la sévérité de la VC * Des tentatives d'étranglements * Des violences durant la grossesse * Des menaces de mort ou de suicide * Des relations sexuelles forcées --> D’autres facteurs pourraient être pris en compte chez l’individu: abus d’alcool, jalousie, possessivité, certains troubles psychopathologiques (dépression, trouble de l’humeur, bipolarité, etc.), alexithymie, etc. --> Ces caractéristiques se retrouvent aussi comme facteurs d’aggravation pour expliquer le passage de violence sexuelle à homicide sexuel (pas tous, mais il y a un chevauchement).

Answer 62

* Pensées-suicidaires * Antécédents de tentatives de suicide * Dépression * Séparation avec la partenaire intime Le risque d’homicide augmente lorsque le conjoint menace de se suicider et/ou tente de se suicider

Answer 63

L’agresseur va tuer son partenaire puis tenter de mettre fin à ses jours. Il peut y avoir plusieurs configurations.

Answer 64

Il s'agit d'un modèle binaire qui distingue les colonnes alpha et beta permettant d’identifier deux types de conjoints ayant commis des homicides conjugaux et ils peuvent être identifiés selon différentes dimensions : - Caractéristiques personnelles (profil personnel et psychopathologique) - L'homicide conjugal (éléments contextuels) - La motivation du passage à l'acte - Après l'acte (comportements)

Answer 65

Modèle binaire signifie qu'on a la caractéristique ou on a son contraire. C’est un peu limité du point de vue de la représentativité. C’est réducteur de voir ça de façon binaire (plus d’hétérogénéité que cela)

Answer 66

**Alpha** * Caractéristiques personnelles : - Faible contrôle de soi - Pas de tentatives de suicides antérieurs - Peu d'engagement dans les relations intimes et beaucoup de partenaires intimes - Valeurs patriarcales - Pairs antisociaux - Antécédents de VC * L'homicide conjugal non planifié * Motivations du passage à l'acte : colère intense * Après l'acte - Absence de suicide - Absence de remords et de culpabilité **Beta** * Caractéristiques personnelles : - Faibles estime de soi - Insécurité personnelle - Besoin de contrôler leurs émotions - Tentatives de suicides antérieurs - Peu de relations intimes - Absence de valeurs patriarcales - Isolement social * L'homicides conjugal planifié * Motivation du passage à l'acte : Dépression, désespoirs et abandon * Après l'acte : - Tentatives de suicide - Remords et culpabilité