Thème 2 : Cluster C (TPOC, TPE, TPD) Flashcards
Qu’est-ce qui définit les personnalités du cluster C?
Ce sont des personnalités craintives et anxieuses
Quelles sont les personnalités du cluster C?
- Trouble de la personnalité Obsessionnelle-compulsive [TPOC]
- Trouble de la personnalité Évitante – [TPE]
- Trouble de la personnalité Dépendante– [TPD]
Qu’est-ce qui définit le trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive?
Mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité
…qui apparaît au début de l’âge adulte
… et est présent dans des contextes divers.
Quels sont les critères diagnostics du TPOC? (8)
Préoccupation par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que le but principal de l’activité est perdu de vue
Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (p. ex. incapacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies)
Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle)
Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents)
Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale
Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses
Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres; l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures
Se montre rigide et têtu
Qu’est-ce qui caractérise les personnes avec un TPOC?
Ce sont des personnes qui ont peur de danger, prévois le pire
Elles vont tout prévoir d’avance et manque d’empathie envers l’opinion des autres tellement qu’elles sont absorber par leur propre opinions, idées
Quelle est la prévalence du TPOC?
2,1 à 7,9% de la population générale
2 fois plus fréquent chez les hommes…mais il y a peu d’études qui supportent cela
Quelles sont les comorbidités du TPOC
Dépression, troubles anxieux, TOC, phobies spécifiques, troubles alimentaires
LES GENS VONT PRENDRE DE L’ALCOOL POUR SAUTOMÉDICAMENTER
Troubles liés à la notion de contrôle : TOC, TCA
Quels sont les traits discriminatifs du TPOC
rigidité, perfectionnisme
VRAI OU FAUX, TOC ET TPOC SONT SIMILAIRE
FAUX
La majorité des personnes qui ont un TOC n’ont pas une TPOC. Les personnes avec le TP ne veulent pas travailler sur leur perfectionnisme, ils tiennent à leur schéma
Alors que dans le TOC, la personne a des pensées qui sont intrusives, source d’une détresse. LE TOC EST BCP PLUS ÉGODYSTONE
Qu’est-ce qui caractérise le fonctionnement des personnes avec un TPOC
90% des patients TPOC présentent des difficultés de fonctionnement
Les difficultés de fonctionnement perdurent même quand les sx diminuent
Paradoxalement, les patient ne rapportent pas une plus faible perception de la qualité de vie et plusieurs d’entres eux ont un bon niveau de vie (socio-économique) et une bonne santé
Quelle est l’étiologie du TPOC
Présence de facteurs environnementaux (faible sensibilité aux besoins de l’enfant, surprotection parentale)
Le TPOC est l’un des TP pour qui les facteurs génétiques expliqueraient le plus de variance
2-3 fois plus de chance de présenter un TPOC quand un membre de la famille immédiat présente un TOC ou une trouble alimentaire
Quelle est la persistance et le pronostic du TPOC?
Stabilité modérée (p. ex. 32% des patients présentent les critères du trouble 2 ans plus tard)¸
Les traits du TPOC
Quels sont les traitements pour les personnes qui ont un TPOC
Les patients qui ont un TPOC consultent en psychothérapie
Peu de données sur les TX (pharmaco, psychothérapie) empiriquement validées
Quels sont les considérations clinique du TPOC
Contexte compensatoire : certains milieux professionnels où le souci des détails est valorisé, collectionnisme
Difficultés à prendre des décisions et prioriser les tâches, apparence de procrastination
Peur de perdre le contrôle, d’avoir l’air fou -> peur de rougir et peur de contrôle sur l’objet (une personne/une relation) cette peur de perdre le contrôle peut mener à une agressivité passive
Affectivité contrôlée, manque de spontanéité, absence de coup de cœur!
On ne leur a pas expliqué le sens en dessous des règles
Conflits interpersonnels, manque d’EC
Attention à la culture (Pex : Japon)
Essoufflées ou essoufflantes ?
Coûts en terme de productivité –> dans le domaine du travail, ils entraînent des coups (la loi du 80-20 ils ne l’appliquent pas) le 100% coute excessivement cher
Qu’est-ce que le trouble de la personnalité évitante ?
Mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui
…qui apparaît au début de l’âge adulte
… et est présent dans des contextes divers.
Quels sont les critères diagnostics qui caractérise le TPE (7)
Le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté
Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé
Est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule
Craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales (opposé du TPH)
Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur
Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres
Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans de nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras
Quelle est la prévalence du TPE
2,4 % de la population générale
Proportion similaire femmes/hommes
14,7% le TPE est comorbide à une autre pathologie
Quelle est la comorbidité du TPE
Phobie sociale (40-46%) -continuum de sévérité ?
Troubles dépressifs, bipolaires et anxieux
autres TP (souvent le TPD)
Ddx phobie sociale
Déficiences plus marquées dans plusieurs domaines (travail, interactions sociales, vie familiale)¸
Sentiment d’infériorité, attitude passive, restrictions ou absence dans les relations intimes, prudence émotionnelle, faible estime de soi
Étiologie du TPE
Effets modérés/élevés des facteurs génétiques
3-4 fois plus de chance d’être présent si un membre de la famille immédiate à une phobie sociale
Surprotection parentale, timidité, peur ou évitement du danger, adversités à l’enfance, troubles anxieux
Persistance et Pronostic TPE
Stabilité modéré (p. ex. 41 à 51% sur une période de 10 ans)
->contrairement aux autres TP, des recherches disent que ça commence à l’âge adulte. Avant ça c’est comme si c’était + de l’anxiété sociale, etc. –> après y’a quelque chose qui se cristalise.
Phénomène de cristallisation des symptômes?
Traits discriminatif TPE
sentiments d’inadéquation, peur du jugement négatif des autres
Traitement TPE
Effets modérés/élevés des TCC et TX-Psychodym (rémission dans 40% à 91%)
Efficacité de la Thérapie des schémas -> 80% des patietns traité en thérapie des schémas démotnre une rémission = peur du danger ça se traite, peur du jugement ça se traite.
Effets positifs de l’adaptation des traitements pour la PS… mais pas suffisants!
Longueur des traitements
Groupe ou individuel
Considération clinique TPE
Mode de l’Enfant solitaire ou de l’Enfant timide, Protecteur évitant-détaché ou Parent punitif
Les patients épient le mouvement des autres
Peur de rougir, de vomir, de trembler, que leur ventre fasse du bruit
Faible estime de soi et timidité
Effet de loop (relations sociales, avancement professionnel)
Contre-transfert : impression d’échapper l’autre
Fantasme de la relation idéale
Sensible à l’attachement mais «ghostage» –> PATIENT peut ghoster –> surtout dès que y’a un attachement = lié à la crainte du rejet –> peur qu’on ne veuille plus de lui comme patient.
Peur excessive du rejet, du thérapeute ou du rejet des autres à cause de la thérapie
Faible réseau social et isolement
Qu’est-ce qui caractérise le TPD
Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et «collant» et à une peur de la séparation
…qui apparaît au début de l’âge adulte (pas de données qui le prouve)
… et est présent dans des contextes divers.
Quels sont les critères diagnostique du TPD
Le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui
A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie
A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation
A du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie)
Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables (Schéma assujettissement)
Se sent mal à l’aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller (on est à l’inverse de le TPAS) il y a un fort et un faible et moi, je suis le faible
Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin (s’attache rapidement à la prochaine personne quand une personne va venir)
Est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissé à se débrouiller seul
Quelle est la prévalence du TPD
0,49 % et 0,6%
Données inconsistantes concernant la proportion hommes/femmes
Comorbidité TPD
Anxiété de séparation (10x plus de risque de développer ce TP à l’âge adulte), trouble panique et agoraphobie, TOC
Dépression postpartum, trouble alimentaire, consommation d’alcool, antécédents de maladie chronique
Le TPD comme facteur «aggravant»
Autres TP du cluster C (particulièrement le TPE), TPL et TPH
Ddx TPD
Le TPD est bien identifiable par la clinicien
Le taux de congruence entre les cliniciens peut aller jusqu’à 93% (validité inter-juge)
Trais discriminatif TPD
soumis, réactif et collant (dans leurs vies, pas nécessairement au psy)
Étiologie TPD
Tempérament «prudent» (high harm avoidance) et sensible à la récompense (high reward dependance)
Style parental surprotecteur et autoritaire (l’enfant en vient à ne plus croire à sa capacité d’indépendance, mais plutôt à voir l’autre comme tout puissant)
Pronostic TPD
Apparition tardive : Quand ça apparaît à l’adolescence, ça de dissipe après 2 ans –>sans intervention clinique
À l’âge adulte, ça a tendance à persister (peut être présent après l’âge de 40 ans) = trouble qui apparaît plus tard et qui est persistant plus longtemps
Stabilité modérée (plus élevée que les autres TP) et persiste plus tardivement (51,2% à 40 ans)
traitement : Cluster C = TROUBLES LES PLUS TRAITABLES (travailler un schéma d’abandon c’est commun). C’est des gens qui adhère bcp au traitement
Traitement TPD
Effets modestes de la TCC
Adhérence rapide aux traitements…mais adhérence complaisante
Contre transfert = ça peut être très fatiguant (sont d’accord avec tout ce qu’on dit) on pose des questions ouvertes ; ils vont la détecter la tendance et y répondre (à un moment donné on se rend compte que le client dit seulement ce qu’on veut entendre –> ça c’est plus difficile à travailler
Considération clinique TPD
Apparente passivité mais répertoire de comportements et de stratégies de complaisance variés et activement utilisés (autopromotion, intimidation, exemplification, supplication)
Ils peuvent passer d’un état de se vendre à un état de se rabaisser
Autopromotion = se mettre en valeur pour que l’autre nous aime
Exemplification = amphase sur tout ce qui fait pour l’autre afin qu’il se sentent mal ; forme de manipulation
Supplificaion = exagère ses faiblesse ses peurs ; forme de manipulation
Considérations culturelles et sociétés collectivistes
Cercle social existant mais limité, habiles à détecter les émotions et les intérêts des autres, relations de type dominé/dominant, faible indice de «popularité»
Rendement académique élevé, fréquentation scolaire exemplaire, bon niveau d’employabilité mais l’avancement professionnel est souvent entravé (p. ex. refuse des promotions)
Contexte compensatoire : à explorer… poste de cadre intermédiaire, maison intergénérationnelle
Critique du TPD
Critique féministe
le TPD comme une expression pathologisante des stéréotypes féminins
neutralité de la formulation des critères
biais de genre du clinicien et du patient
Trouble de la personnalité indépendante (Kaplan, 1983)
Les éléments suivants sont caractéristiques du fonctionnement actuel et à long terme de l’individu, ne se limitent pas aux épisodes de maladie et entraînent soit une altération significative du fonctionnement social, soit une détresse subjective
Privilégie le travail (carrière) au détriment des relations avec ses proches (par ex., voyage fréquemment pour affaires, travaille tard le soir et le week-end)
Hésite à prendre en compte les besoins des autres lors de la prise de décisions, en particulier concernant sa carrière ou l’utilisation de son temps libre (par ex., s’attend à ce que son conjoint et ses enfants déménagent dans une autre ville en raison de ses projets de carrière).
Laisse passivement les autres assumer la responsabilité des principaux aspects de la vie sociale en raison de son incapacité à exprimer les émotions nécessaires (par ex., laisse son conjoint prendre en charge la majeure partie des responsabilités liées aux enfants)
Trouble de la personnalité indépendante (Kaplan, 1983) DDX
Contrairement à la personnalité obsessionnelle-compulsive, dans la personnalité indépendante on ne retrouve pas un soucis du perfectionnisme et une attitude indécise (s’expliquant par la crainte de faire une erreur). En comparaison avec le trouble de la personnalité évitante, le retrait social est moins marqué ; l’individu présentant un trouble de la personnalité indépendante entretient des relations avec les autres, mais agit comme s’il était indépendant de ces personnes
Risques d’acting out violents TPD
Risque suicidaire élevé, spécialement pour les hommes, mais chez les femmes également (à un plus faible niveau)
Chez les patients qui manifestent une dépression, la présence d’un TPD «prédit» (74,3 % chez les hommes, 58% chez les femmes) la tentative de suicide
Le TPD est le trouble le plus fortement corrélé aux tentatives de suicide en comparaison avec les autres troubles de l’axe I et de l’axe II (excluant le TPL)
Différences sexuelles
En comparaison avec les femmes, les pensées suicidaires sont plus élevées chez les hommes TPD et ceux-ci commettent plus de tentatives de suicide tout au long de leur vie
Prévalence du TPD chez les hommes qui commettent un uxoricide (Féminicide dans le cadre d’une relation conjugale)
Les hommes qui manifestent un TPD vont manifester davantage de comportements de contrôle (p. ex., épier les allées et venues, espionner) dans le but de prévenir l’abandon du partenaire) et utiliser des menaces de violence