Tests diagnostiques en neurologie Flashcards
Quelles sont les 3 techniques donnant des informations physiologiques ?
- Électroencéphalogramme (EEG)
- Électromyogramme (EMG)
- Étude de conduction nerveuse (ECN)
Définir ce qu’est l’EEG
Il s’agit d’un examen non invasif qui donne des informations sur l’activité électrique du cerveau
Expliquer la méthode de l’examen par EEG
Il y a présence d’une série d’électrodes positionnées sur le cuir chevelu du patient à des endroits prédéterminés
Les différences de potentiel électrique entre les électrodes sont mesurées, analysées par ordinateur et retranscrites sous forme d’un tracé nommé électroencéphalogramme
Les caractéristiques du tracé EEG normal varient selon si le patient a les yeux ouverts ou fermés, son état d’éveil et son âge.
Donner 7 indications d’effectuer un EEG
- Épilepsie
- ALtération de l’état de conscience, coma
- Comportement anormal récent
- Encéphalopathie
- Encéphalopathie
- Trouble du sommeil
- Mort cérébrale
Quelles sont les 4 utilités de l’EMG et de l’ECN
Ce sont deux outils diagnostiques qui permettent de localiser, de déterminer la cause, la sévérité et le cours temporel de diverses lésions touchant le système nerveux périphérique.
Radiculopathie
⇒
Puisque la lésion nerveuse se situe au niveau d’une racine, la conduction nerveuse ne fluctue pas le long des nerfs périphériques, l’EMG à l’aiguille serait plus utile. Pour cette raison, il est plus utile d’aller évaluer directement les muscles du myotome correspondant afin d’y trouver des signes de dénervation.
Polyneuropathies
⇒
Puisqu’il y une prédominance et une précocité d’apparition des symptômes sensitifs par rapports aux symptômes moteurs, l’ECN serait plus utile.
La plupart des polyneuropathies sont axonales (diabète, alcool, etc.); les causes démyélinisantes sont plus rares (syndrome de Charcot-Marie-Tooth, syndrome de Guillain-Barré, etc.).
Myopathies
⇒
Une atteinte des muscles peut démontrer à l’EMG à l’aiguille des potentiels de petite amplitude avec recrutement précoce.
Désordre de la jonction neuro-musculaire
⇒
Enregistrement de conductions motrices après stimulation répétée ou après un effort
Des stimulations répétitives à faible ou à haute fréquence peuvent mettre en évidence un désordre pré-synaptique (syndrome myasthénique de Lambert-Eaton) ou post-synaptique (myasthénie grave) de la jonction neuromusculaire.
Qu’est-ce que permet l’EMG
- Permet d’étudier les unités motrices de divers muscles
- Permet de distinguer les lésions neuropathiques des lésions myopathiques selon la morphologie des potentiels d’action retrouvés sur le tracé
Qu’est-ce qu’une unité motrice?
Une unité motrice est constituée du neurone de la corne antérieure, son axone avec ses jonctions neuromusculaires et toutes les fibres musculaires innervées par ce neurone
Décrire la méthode de l’examen par EMG
On introduit une fine aiguille dans le muscle à explorer. Il n’y a pas de stimulation électrique
L’enregistrement de l’activité électrique des unités motrices peut se faire tant au repos que lors d’une contraction musculaire
Donner indications 9 indications pour effectuer un EMG
- Radiculopathie
- Sclérose latérale amyotrophique (SLA)
- Syndrome de Guillain-Barré
- Syndrome de Charcot-Marie-Tooth
- Mononeuropathie, mononévrites multiples et polyneuropathies de toutes sortes
- Myasthénie grave
- Syndrome myasthénique d’Eaton-Lambert
- Polymyosite et dermatomyosite
- Dystrophie myotonique
Décrire l’apparence d’un EMG normal
Au repos
⇒
Aucune activité électrique
À l’effort
⇒
Unités motrices de 2 à 3 phases. Plus la concentration musculaire est forte, plus le nombre d’unités motrices recrutées augmente.
Décrire l’apparence d’un EMG anormal lors d’une atteinte du nerf
Profil dit « neuropathique »
En phase aiguë
⇒
Présence de fibrillation au repos
En phase subaiguë
⇒
Unités motrices polyphasiques de durée augmentée secondairement à la réinnervation progressive des unités motrices lésées par les axines sains
En phase chronique
⇒
Les potentiels tendent à redevenir plus simples mais possèdent une grande amplitude. Le recrutement demeure pauvre à l’effort mais les potentiels sont géants
Décrire l’apparence d’un EMG anormal lors d’une atteinte du muscle
Profil dit « myopathique »
Unités motrices parfois polyphasiques mais de courte durée et de petite amplitude. Recrutement précoce : plein de petites unités motrices déchargent pour un effort léger
Qu’est-ce que permet l’ECN?
L’étude de conduction nerveuse permet de dépister, de localiser et de caractériser une lésion au sein d’un nerf périphérique. Cela fournit des informations complémentaires à l’EMG
Elle permet également d’évaluer la présence et la sévérité des neuropathies, en plus de déterminer si la neuropathie est axonale ou démyélinisante
Décrire la méthode de l’examen ECN
Appliquer une stimulation électrique en surface d’un nerf périphérique à l’aide d’une électrode et enregistrer la réponse motrice ou sensitive associée. On répète la stimulation électrique à plusieurs endroits pour qu’il soit ensuite possible de faire le calcul de la vitesse selon la distance entre les points de stimulation et de déterminer l’endroit de la lésion (bloc de conduction) dans le cas d’une neuropathie compressive.
On stimule généralement 2 variables : l’amplitude (hauteur de l’onde enregistrée) et la vitesse (division de la distance à parcourir de l’influx nerveux par le temps de latence)
Généralement, on stimule un nerf micte (exemple : nerf médian qui est moteur et sensitif)
Quelles sont les trouvailles à l’ECN lors d’une neuropathie axonale?
Perte modérée à sévère des amplitudes motrices et sensitives
Vitesse de conduction légèrement ralentie