TD2 - Mme Beaupain Flashcards

1
Q

Préalables à la mise en place précoce d’un code

A
  • Appétence à la communication.
  • Niveau de compréhension verbale.
  • Niveau de symbolisme, la permanence de l’objet (capacités de “faire semblant” et conscience que l’objet existe même s’il est absent).
  • Les capacités physiques / geste de désignation fiable (par lui-même ou est-ce l’adulte qui pointe à sa place ?).
  • La capacité à exprimer un “oui et “non” fiables.
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2
Q

Entraînement pour exprimer le “oui” et le “non”

A
  • Réponse à des questions fermées.
  • En présentant des cartons de couleurs différentes signifiants oui/non.
  • Par un geste corporel (mouvement de tête classique du « oui » et « non », geste du bras…).
  • Par d’autres moyens : bruit du baiser, clignement des yeux, etc.
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3
Q

Approche progressive de mise en place du code de communication

A
  1. Proposer un environnement visuel riche en pictogrammes

2. Proposer à l’enfant son propre classeur de communication

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4
Q

Proposer un environnement visuel riche en pictogrammes

A

Créer un “bain d’images” en décorant de pictogrammes :

  • les lieux de vie
  • les différentes actions à réaliser et les objets nécessaires
  • les objets, les meubles
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5
Q

Types de pictogrammes

A

Photos, images, dessins

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6
Q

Classeur de communication

A

Doit être organisé dans la mesure du possible et non surchargé.
Doit contenir des éléments simples de vie quotidienne :
- Des photos de personnes,
- Des photos des lieux dans lesquels il se rend,
- Des photos de ses activités,
- Des photos de ses centres d’intérêts,
- Des pictogrammes permettant d’exprimer les besoins essentiels,
- Les états émotionnels,
- Les autres ressentis.

–> Des pictogrammes soigneusement rangés, classés contextuellement en suivant la logique de l’enfant (donner un classeur avec intercalaires ou feuilles de couleurs différentes pour chaque thème, sur lesquels on aura écrit le nom du thème en pictogrammes).

  • -> Constance de présentation (ne pas déplacer les pictogrammes).
  • -> Des pictogrammes utiles pour l’enfant.

–> Pour s’orienter vers une efficacité conversationnelle et plus uniquement communicationnelle, s’appuyer sur les listes de fréquence des mots en fonction de l’âge.

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7
Q

Approche progressive - Classeur de communication

A
  • Une exploration passive
  • Une exploration plus ou moins active
  • En favorisant l’intentionnalité de communiquer
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8
Q

Exploration passive du classeur

A
  • L’adulte explore le classeur devant l’enfant, tourne les pages, verbalise ce qu’il voit.
  • L’adulte doit attirer l’attention de l’enfant sur le cahier, les images.
  • L’enfant peut tourner les pages et poser des questions sur les images qu’il voit.
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9
Q

Exploration plus ou moins active du classeur

A

Rendre l’enfant acteur.

  • Poser des questions fermées de manière à ce que l’enfant se sente concerné et puisse donner son avis (réponse par oui/non) « qu’est-ce que tu as fait ? Tu es allé à la piscine ? » (en désignant le pictogramme).
  • Amener l’enfant à devenir plus acteur, capable de désigner lui-même en lui posant des questions plus ouvertes « Que veux-tu faire ? Que veux-tu raconter ?».
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10
Q

Classement utilisé dans le classeur au début de la mise en place

A

Classement lexico-sémantique

Puis classement syntaxique

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11
Q

Précéder et favoriser l’intentionnalité de communiquer

A

Élaboration d’un cahier de vie :

  • l’aspect chronologique donne à l’enfant les moyens de se construire des points de repère.
  • support à des échanges qui le concernent ; varier les sujets et les situation de communication.

“Parler” en pictogramme afin que ce langage prenne sens.

Créer une communauté linguistique en privilégiant la prise en charge de groupe.

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12
Q

Apprentissage de la langue avec le code

A
  • Proposer une classification par classes grammaticales (noms, verbes) lors de l’apprentissage d’un nouveau code ou d’un nouveau support.
  • Proposer des reformulations en utilisant le code (et en verbalisant).
  • Distinguer les moments de véritable communication et les situations de travail.
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13
Q

La présentation du code contribue à

A

Structurer le langage

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14
Q

Objectif - mise en place du classeur de communication

A

Rendre l’outil le plus fonctionnel possible, rendre l’enfant acteur de cet outil.

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15
Q

Distinguer les moments de véritable communication et les situations de travail

A

Situation d’échange réel :

  • la communication par désignation représente un coût cognitif et ergonomique important,
  • le désir de communiquer qui doit être entretenu.

Situations d’apprentissage, limitées dans le temps :
- l’enrichissement lexical et syntaxique (code pictographique),
- la conscience phonologique,
- l’orthographe (codes écrits) avec le code à partir de consignes précises,
- demander de recommencer.
Tout en proposant des situations de jeux.

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16
Q

Les bases de données pictographiques

A
  • Le code BLISS
  • Parler Pictos
  • SCLERA PICTO
  • AXELIA
  • PICTOGRAM
  • MAKATON
  • La boutique aux pictogrammes
  • GRACH
  • CAP : Communiquer et Apprendre par Pictos
  • PCS
  • Les pictogrammes
  • ARASAAC
  • PECS
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17
Q

Code BLISS

A

1er code pictographique.
Contient plus de 4500 signes combinables entre eux.
Système «complexe, riche et évolutif», qui, à partir d’une combinaison de formes de base, offre un vocabulaire très varié et permet d’exprimer dans les différents modes syntaxiques.
Avantages : possibilité de créer de nouvelles significations, standardisation des symboles, possibilité de dessiner soi-même les symboles. Facilement reproductible.
Inconvénients : complexité des symboles qui requiert un haut niveau de symbolisme, freinant l’apprentissage chez les jeunes enfants ou les enfants présentant des troubles cognitifs importants.

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18
Q

PECS

A

Méthode de communication conçue pour les jeunes enfants autistes, ayant pour objectif d’apprendre à initier spontanément la communication.

Essaie de développer l’intérêt pour les images, d’installer la désignation et le désir d’échanger, peut être utilisé chez les enfants IMC comme pré-requis au langage et à la mise en place d’un code plus riche et plus complexe.

19
Q

Les codes gestuels et mixes

A

COGHAMO

MAKATON

20
Q

COGHAMO : COde Gestuel pour HAndicap MOteur

A

Langage gestuel adapté dufrançais signé, qui utilise aussi desgestes de la vie courante.
Possède unvocabulaire réduitde 107 gestes polysémiques permettant d’exprimer les besoins essentiels.

21
Q

COGHAMO : A qui s’adresse-t-il et avec quel objectif ?

A

Il s’adresse principalement aux personnes avec un handicap moteur :

  • Aux personnes avec une motricité réduite, ne permettant pas l’accès à d’autres langages gestuels.
  • Aux enfants comme aux adultespour exprimer les besoins de base en l’absence de tout matériel.
  • Aux personnes atteintes d’un polyhandicappour les stimuler et les éveiller, pour soutenir la compréhension et pour exprimer certains besoins.
  • Aux tout jeunes enfantspour initier la communication, avant de savoir vers quels outils s’orienter.
22
Q

Intérêts à l’utilisation d’un code gestuel

A
  • Le canal gestuel est le premier moyen de communication à se développer chez le jeune enfant.
  • La mémoire gestuelle (mémoire énactive) serait la première à se développer: accès moins élaboré sur le plan développemental que la mémoire auditive.
  • Les gestes procurent une trace visuelle et kinésthésique moins fugace que la trace auditive.
  • Forte iconicité de certains signes, faciles à interpréter car proches du concept qu’ils représentent/arbitraire du mot.
23
Q

Matériel - COGHAMO

A

Série de quatre posters, reprenant les 107 gestes.

Dossier lexique adulte/enfant.

24
Q

Qu’est-ce que le MAKATON ?

A

Un programme d’éducation à la communication :

  • Utilisé comme enseignement multimodal (stimulation de tous les canaux : auditif, visuel) et méthodique pour développer des compétences de : langage et communication et lecture.
  • Avec un vocabulaire de base très fonctionnel pour : les personnes souffrant de troubles de la communication et leur entourage.

Avec le MAKATON, on continue à PARLER.
Utilisation de signes (pas de gestes).

25
Q

Objectifs de la méthode MAKATON

A
  • Développer la communication
  • Développer le langage
  • Développer les pré-requis de la lecture
26
Q

Principales caractéristiques du MAKATON

A
  • Vocabulaire de base très fonctionnel (450 concepts),
  • Vocabulaire Supplémentaire (+ de 7000 concepts),
  • Du niveau 1 au niveau 8,
  • Utilisé avec la parole, des signes et/ou des pictogrammes,
  • Accompagné de méthodes souples d’enseignement.

Répond aux besoins fondamentaux de la personnes, à son bien-être et à son autonomie.

27
Q

Différences LSF et MAKATON

A

LSF : personnes sourdes qui n’ont pas de troubles cognitifs

MAKATON : personnes qui ont des troubles cognitifs

28
Q

MAKATON - Vocabulaire de base

A
  • Composé de 450 mots/concepts
  • Fonctionnel
  • Adapté aux besoins quotidiens
  • Fréquemment utilisé
  • Structuré par niveaux
  • Personnalisé
  • Le premier niveau d’utilisation ne comprend aucun marqueur syntaxique.
29
Q

MAKATON - Niveau 1

A

Besoins immédiats

Aucun marqueur syntaxique

30
Q

MAKATON - Niveau 2

A

Environnement plus éloigné autour de la sphère familiale et des objets familiers

31
Q

MAKATON - Niveau 4

A

Scolarisation

32
Q

MAKATON - Niveau 5/6

A

Élargissement au monde extérieur

33
Q

MAKATON - Niveau 7

A

Notions de temporalité (aujourd’hui, demain, jours de la semaine)

34
Q

MAKATON - Vocabulaire supplémentaire

A
    • de 7000 mots/concepts
  • Classés par thème
  • Extension du vocabulaire de base afin de répondre à des besoins individuels
35
Q

Principes d’enseignement - MAKATON

A

Repérer la modalité la plus appropriée aux potentialités du sujet :

  • Les signes
  • Les pictogrammes
  • Une association des deux

Autant que possible, l’aspect multimodal du Pictogramme Makaton doit être recherché.

36
Q

MARATHON - Les signes sont utilisés avec la parole pour

A
  • Introduire les concepts du vocabulaire
  • Améliorer la compréhension
  • Développer une communication fonctionnelle
37
Q

Langue des signes

A
  • Langue naturelle.
  • Grammaire et syntaxe spécifiques.
  • Ordre des signes différent de l’ordre des mots parlés (en premier : éléments importants, à la suite : éléments moins importants).
  • Usage de la dactylologie.
  • Peu ou pas de parole.
38
Q

Français signé

A
  • Grammaire et syntaxe du langage parlé.
  • Ordre des signes = ordre des mots parlés.
  • Dactylologie et/ou marqueurs gestuels (on va signer absolument tous les mots).
  • Parole.
39
Q

Continuum des signes

A

Langue des signes - MAKATON - français signé

40
Q

Apport des signes

A
  • Améliorer la compréhension
  • Contourner l’obstacle du LO
  • Favoriser les interactions
  • Favoriser l’oralisation
  • Améliorer l’intelligibilité
  • Faciliter l’évocation et l’apprentissage des mots
  • Canaliser l’attention
41
Q

Apport spécifique des pictogrammes

A
  • Permanence
  • Référence concrète
  • Représentation tangible du langage
42
Q

Avantages de l’utilisation des pictogrammes

A
  • Améliorer la compréhension
  • Offre un autre mode d’expression
  • Être motivants et attrayants
  • Maintenir l’intérêt de la personne
  • Possibilité d’être utilisés seuls
  • Faire apparaître la structure du langage oral et écrit et montrer qu’il est constitué de mots et de sons
43
Q

Qui utilise le makaton ?

A

Les enfants et les adultes souffrant de troubles divers de la communication et du langage.

44
Q

MAKATON méthode adaptée pour ?

A

Enfants et adultes ayant des difficultés :

  • D’attention et d’écoute
  • De compréhension du LO
  • De compréhension de ce qui va se passer
  • A développer le LO
  • A se faire comprendre
  • A exprimer : désir, ressenti, pensée, choix et préférences
  • À apprendre à lire et à écrire