TD 5-6 : Le coping et la flexibilité du coping Flashcards
Qu’est-ce que le coping et quels sont les différents types de coping?
Le coping renvoie aux stratégies à faire face à une situation stressante et permet aux individus de s’adapter et s’ajuster à la situation.
Plus spécifiquement, le coping est un ensemble d’efforts cognitifs et comportementaux, constamment changeants, déployés pour gérer des exigences spécifiques internes et/ou externes qui sont évalués par la personne comme exigeant de ressources. Ses objectifs sont de maîtriser, réduire ou tolérer la situation.
Le coping est dite efficace lorsqu’il permet de maîtriser la situation ou diminue l’impact de la situation sur le bien-être.
Quand la situation deviendra-t-elle stressante?
Une situation est perçue comme stressante lorsque celle-ci menace le bien-être de l’individu, c-à-d qu’elle dépasse les ressources mentales.
Comment est une situation évaluée comme stressante?
On distingue deux types d’évaluations de la situation : l’évaluation primaire (niveau de stress perçu) et l’évaluation secondaire (niveau de contrôle perçu).
Il s’agit ici d’une perception subjective de la situation et pas d’une évaluation objective. C’est lorsqu’on évalue la situation stressante qu’on met en place des stratégies de coping.
Quels sont les différentes stratégies de coping
Le coping centré sur le problème a pour objectif de réduire les exigences de la situation et d’augmenter les ressources pour mieux y faire face. Cela est possible lorsqu’on change la situation ou nous-mêmes, on affronte la situation ou cherche un soutien instrumental.
Le coping centré sur l’émotion a pour objectif de réguler les tensions émotionnelles induites par la situation. Cela est possible lorsqu’on minimise la menace (prise de distance), fait une réévaluation positive de la situation, s’auto-accuse, évite la situation ou recherche de soutien émotionnel.
Il y a parfois une troisième stratégie, le coping centré sur la recherche de soutien social, qui a pour objectif de faire intervenir un tiers qui peut être un soutien instrumental ou un soutien émotionnel.
Quelle stratégie de coping sera induite dans quelle situation?
En général, on dit qu’une situation perçue comme contrôlable va induire une stratégie de coping centré sur le problème. Le le coping centré sur le problème est plus efficace à long terme.
Une situation perçue comme non-contrôlable induit une stratégie de coping centré sur l’émotion. Le coping centré sur l’émotion est plus efficace à court terme.
Tout cela renvoie à un coping flexible.
Qu’est-ce que le coping flexible?
Le coping flexible renvoie à la capacité à mettre en place plusieurs stratégies de coping et d’avoir des stratégies variées et adaptatives à la situation.
On peut définir le coping flexible selan quatres approches :
Dans l’approche de répertoire, le coping flexible renvoie à la capacité d’utiliser de multiples stratégies différentes.
Dans l’approche de la variation, le coping flexible renvoie à la capacité de varier dans l’utilisation des stratégies de coping.
Dans l’approche de l’adéquation/adaptation, le coping flexible est la capacité d’utiliser la stratégie de coping la plus adaptée à la situation donnée.
Dans l’approche évolutive (meta-coping), le coping flexible est la capacité d’évaluer l’efficacité d’une stratégie de coping et d’en changer si besoin.
Comment peut-on mesurer la flexibilité de coping?
On distingue quatre approches pour mesurer la flexibilité de coping :
Dans l’approche de répertoire, on s’intéresse au nombre de stratégies utilisées par rapport à la population de référence (score z) et à la stratégie préférentielle (entre problème, émotion et soutien social).
Dans l’approche de la variation, on s’intéresse à la variation de stratégies utilisées (écart-type), mais aussi à la stratégie préférentielle.
Dans l’approche de l’adéquation/adaptation, on s’intéresse à l’efficacité des stratégies dans la situation donnée, mais aussi à la variation de stratégies utilisées, la stratégie préférentielle.
Dans l’approche évolutive (meta-coping), on s’intéresse à l’évaluation (assimilation coping) et l’adaptation (accommodation coping) des stratégies de coping.
Quels sont les deux types d’individus inflexibles au niveau de l’approche adaptative de la flexibilité de coping
Dans cette approche, il y a deux types d’individus inflexibles : actif inflexible (ces personnes voient toutes les situations comme contrôlables et utilisent toujours des stratégies centrées sur le problème) et passif inflexible (personnes qui voient toutes les situations comme incontrôlables et optent pour des stratégies centrées sur les émotions).
Alors, il est important de prendre en compte comment les individus évaluent la contrôlabilité des situations. Si une personne perçoit toutes les situations de la même manière, son coping risque d’être peu flexible.
Quels sont les différentes évaluations de la flexiblité de coping abordées au TD?
L’échelle WCC Dispositionnelle mesure la flexibilité de coping dans l’approche de répertoire. On s’intéresse ici au nombre de stratégies utilisées par rapport à une population donnée (score z).
L’échelle WCC Situationnelle mesure la flexibilité de coping dans l’approche de variation. On s’intéresse ici à l’écart-type des scores de l’individu. Un écart-type important indique une bonne capacité de l’individu à changer ses stratégies selon la situation donnée.
L’échelle CFQ (Coping Flexibility Questionnaire) mesure la flexibilité de coping dans l’approche d’adéquation. Au début, on désigne dans quelle mesure la situation est contrôlable (1 à 6). Si la situation est contrôlable (4-6), on compte le nombre de stratégies de coping centré sur le problème. Si la situation est non-contrôlable (1-3), on compte le nombre de stratégies de coping centré sur l’émotion. Ensuite on divise ce score au nombre total de stratégies utilisé.
- Si nous avons plusieurs situations données, on a un troisième étape où on mesure la moyenne totale (somme des moyennes divisé au nombre de situations données).
L’échelle CFS (Coping Flexibility Scale) mesure la flexibilité de coping dans l’approche évolutive. On s’intéresse dans quelle mesure la personne sait évaluer ses stratégies de coping et dans quelle mesure elle adapte sa stratégie lorsque cette dernière n’est pas suffisante.
Comment peut-on examiner la sensible d’un test?
Tout d’abord, il faut que la population se répartisse en suivant une allure gaussienne. Il faut également que les indices de centralité soient proches (moyenne, médiane, mode) et que les indices de centralité théoriques soient proches des indices de centralité observés. De plus, il faut que l’écart type observé soit supérieur à l’écart-type théorique. L’étendu théorique et l’étendue observé doivent aussi être proches.
On a également des indices de normalité. Le Skewness nous donne des informations sur la direction de dispersion (-1 = très à gauche ; 1 = très à droite ; 0 : central). Le Kurtosis indique le degré d’aplatissement de la distribution (-1 = très aplatie ; 1 = très pointu).
Si on a une question au partiel où on doit dire si un item est sensible, on doit noter quels indices sont bon, quels ne sont pas bon et finalement dire oui ou non si l’item est sensible.
Comment peut-on examiner la fidélité d’un test?
Il y a la méthode de split-half/pair-impair (pas recommandé si un test a peu d’items), la méthode d’alpha de Cronbach (corrélation entre les items ; acceptable à partir de 0,7 ; bon à partir de 0,8 ; trop similaire à 0,95) et la méthode du test retest.
Comment peut-on examiner la validité d’un test?
La validité prédictive permet de voir si le test peut prédire des résultats futurs. La validité concomitante renvoie au lien entre le test et la mesure de référence. On distingue ici la concomitance convergente (lien entre le test et la mesure de référence) et la concomitance divergente (lien entre le test et une mesure qui ne devrait pas être liée).
Attention, liens négatifs renvoie à la concomitance convergente!