Syndrome pré-menstruel Flashcards
Entre le syndrome pré-menstruel et le trouble dysphorique pré-menstruel, lequel est une perturbation plus importante?
Trouble dysphorique pré-menstruel
V/F: Une patiente qui présente des symptômes de syndrome pré-menstruel pour la première fois à 40 ans souffre de syndrome pré-menstruel.
Faux, il faut plutôt penser à des symptômes secondaires aux variations hormonales entourant la ménopause.
Quels sont les FDR de troubles pré-menstruels?
- Forte composante génétique dans la plupart des études
- Niveau faible d’éducation
- Tabagisme
- Troubles anxieux, évènements traumatiques
- Non relié aux autres troubles de l’humeur
V/F: Les variations hormonales chez la femme mènent à des périodes plus critiques, où celle-ci est plus à risque de dépression, notamment aux alentours de la grossesse, mais pas autour de la ménopause.
Faux, autour de la ménopause aussi.
Quelles sont les deux théories étiologiques pour expliquer les troubles pré-menstruels?
- Origine hormonale –> réponse anormale à des variations hormonales cycliques normales
- Neurotransmetteurs: sérotonine, GABA
V/F: Les femmes avec SPM ont des taux d’oestrogènes et de progestérone beaucoup plus élevés.
Faux, elles ont des taux comparables à celles qui n’ont pas de SPM –> on parle donc vraiment d’une réponse anormale à des variations hormonales cycliques normales.
V/F: En SPM, la prise d’agoniste de la GnRH contrôle très bien les symptômes.
Vrai.
Quel est le traitement le plus efficace du syndrome pré-menstruel, le traitement de première ligne?
Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS) –> efficacité statistiquement significative démontrée pour les sx psychologiques et physiques
V/F: Le syndrome prémenstruel et le trouble dysphorique prémenstruel sont caractérisés par un vaste éventail de symptômes psychologiques et/ou physiques survenant durant tout le cycle menstruel.
Faux, la première partie est vraie, mais ces symptômes surviennent durant la phase lutéale seulement et doit disparaitre avec le début des menstruations (sx surviennent seulement après l’ovulation et disparaissent avec l’arrivée des règles)
Qu’est-ce qui différencie le syndrome prémenstruel physiologique du trouble dysphorique pré-menstruel?
C’est la perturbation de la vie quotidienne causant une détresse et un dysfonctionnement social, familial et professionnel dans le trouble dysphorique.
Bref, le trouble dysphorique pré-menstruel est une forme plus sévère accompagnée d’irritabilité, de colère, de tension interne intense de façon prépondérante.
Mme Lajoie se présente à votre bureau puisqu’elle présente des ballonnements, céphalées, irritabilité et mastalgie qui l’incommodent pendant la phase lutéale de son cycle. Elle vous mentionne qu’elle continue toutefois de travailler et de s’occuper de ses enfants comme à l’habitude sans trop de problème. Souffre-t-elle de SPM?
Non, puisque ses symptômes n’interfèrent pas avec le bon fonctionnement de sa vie normale. La majorité des femmes éprouvent ce genre de sx, mais sans atteinte de leur vie quotidienne.
V/F: Les progestatifs (Provera, Micronor, etc.) peuvent induire des symptômes ressemblant à un syndrome prémenstruel.
Vrai, mais vont plus survenir tout le long du moins –> on dit donc que ce sont des effets secondaires du progestatif plutôt qu’un syndrome pré-menstruel
Mme Simard a subi une hystérectomie il y a deux ans. Pourrait-elle avoir un SPM?
Oui, une femme hystérectomisée ou ayant subi une ablation de l’endomètre peut avoir un SPM si elle a encore ses ovaires!
Pour ce qui est du dx, on va se fier sur la cyclicité des symptômes comme la femme n’a pas de menstruations.
Bien qu’il y ait un vaste éventail de sx au SPM et TDPM, quels sont des sx fréquents?
- 90%: ballonnement et fatigue extrême
- 50%: mastalgie, céphalées
- 80%: labilité émotionnelle, tension, humeur dépressive, fringale
- 50%: troubles de mémoire et de concentration
- Autres: acné, colère, pleurs, troubles digestifs, chaleurs, palpitations, étourdissements
Comment poser le diagnostic de SPM?
Recueil des symptômes PROSPECTIVEMENT sur 2 cycles menstruels avec un calendrier menstruel. Seul outil dont on a besoin pour faire le diagnostic!
Mme Fournier vient à votre bureau et vous parle de ses symptômes qui surviennent lors de la phase lutéale de ses cycles et qui interfèrent avec sa vie normale: ballonnement, fatigue extrême, labilité émotionnelle, humeur dépressive, trouble de concentration. Pouvez-vous poser le diagnostic de SPM?
Non! Il est ABSOLUMENT ESSENTIEL d’avoir le calendrier des sx prospectivement sur 2 cycles avant de conclure au diagnostic. Il doit être fait avant de débuter un traitement.
Que faire si la patiente présente des sx importants de SPM, mais que le calendrier menstruel est non concluant ou confondant?
On peut utiliser les agonistes de la GnRH pour 3 mois en guise de test diagnostique.
Comment les agonistes de la GnRH viennent inhiber la fonction ovarienne?
Ils viennent saturer les récepteurs hypophysaires, donc l’hypophyse se met en repos suite à la saturation permanente des récepteurs, donc conséquemment inhibe la fonction des ovaires.
Ils suppriment la sécrétion pulsatile de FSH et LH, empêchant ainsi la synthèse d’hormones stéroïdiennes par les ovaires.
Quels sont les critères du DSM-5 pour diagnostiquer un TDPM?
Il faut au moins 5 SYMPTÔMES et au moins un des principaux suivants:
- Humeur dépressive, tristesse ou dépréciation personnelle
- Anxiété ou tension
- Labilité affective, pleurs
- Irritabilité, accès de colère, conflits interpersonnels
Quels sont d’autres symptômes rattachés au TDPM?
- Baisse d’intérêt pour les activités habituelles
- Troubles de concentration
- Baisse marquée de l’énergie
- Variation marquée de l’appétit
- Diminution ou augmentation du sommeil
- Sentiment d’être accablée, de perdre contrôle
- Symptômes physiques