Sx digestifs en soins pall Flashcards

1
Q

Mécanisme d’action de la constipation induite par les opi

A
  1. Passage prolongé du contenu intestinal secondaire à la liaison des récepteurs opioïdes périphériques intestinaux et SNC :
  2. Effet agoniste des récepteurs mu (μ) ❗️
    o Inhibition de libération d’ACH du plexus myentérique;
    o Relaxation de la musculature lisse colon et intestin grêle; o Diminution de la fonction motrice propulsive;
  3. Augmentation même de contractions segmentaires (non efficaces);
  4. Prolongation du temps dans l’intestin entraînant réabsorption plus importante d’eau ce qui cause des selles dures;
  5. Ultimement :
    o ↓ des sécréùtions gastriques, biliaires et pancréatiques; o Hyperactivité du tonus des sphincters (difficulté à forcer, à pousser);
    o Altération du réflexe de défécation (patients ne ressentent pas l’envie);
    o ↓ sensibilité à la distension rectale
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2
Q

Effets gastro-intestinaux des opioïdes

A

► Estomac : o ↓ motilité gastrique; o ↓ vidange gastrique; ► Intestin grêle : o ↓ contractions péristaltiques; o ↑ temps de transit oro-caecal; o ↓digestion;
► Gros intestin : o ↑ temps de transit (↓ contractions péristaltiques et ↑ contractions non péristaltiques); o ↑ dessèchement des selles; o ↓ relâchement réflexe du sphincter; o ↑ tonus du sphincter anal.

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3
Q

Indications du lactulose en soins palliatifs

A

Cirrhose et insuffisance hépatique
► Bloque la formation et l’absorption d’NH3 par les bactéries (par modification du pH (acide)), d’où son utilité dans les insuffisances hépatiques.

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4
Q

Laxatif sécuritaire si sub-occlusion

A
  • Polyéthylène glycol (iso-osmotique)

éviter stimulants

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5
Q

Agent étudié spécifiquement dans la constipation due aux opioïdes chez les patients atteints d’une maladie avancée, recevant des soins palliatifs

A

Méthylnaltrexone (MNTX) (Relistor)
► Dérivé de la naltrexone : antagoniste sélectif des récepteurs opioïdes 
► Bloque les effets périphériques des opioïdes
► 1er antagoniste périphérique des opioïdes
► Traitement possible des effets secondaires des opioïdes
► Hydrosoluble
► Présentation
o SC (seule commercialisée)
o Intraveineuse

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6
Q

Mécanisme du Prucalopride (resotran)

A

► Agoniste 5HT4 sélectif
► Pas d’action sur le QT, mais peut augmenter la FC et le PR (WPW)
► Constipation chronique idiopathique chez les femmes réfractaires aux laxatifs
o Études chez l’homme maintenant disponibles
o Études avec opioïdes incluait 38,8% d’hommes
► Étude sur constipation 2nd aux opioïdes
o Patients non-cancéreux
► Dosage 2mg DIE à BID. 1mg si ClCr <30ml/min
► Statut TAMQ patient d’exception
► Prucalopride en soins palliatifs
o Avantages dans les cas réfractaires
o Accélère la vidange gastrique et la motilité GI
▪ Effets digestifs hauts : Reflux et stase gastrique
▪ Effets digestifs bas : Constipation

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7
Q

Mécanisme d’action du Linaclotide (Constella)

A

► Agoniste de la guanylate cyclase de type C au niveau du côlon
► Indiqué dans le traitement du syndrome du côlon irritable avec constipation : 290mcg die
► Constipation idiopathique chronique : 145mcg die
► Application en soins palliatifs? (à essayer une fois les autres traitements essayés et non concluant)

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8
Q

Particularités de la Lubiprostone(Amitiza)

A

► Activation de canaux Cl-
o Augmentation de sécrétions/lubrification GI et motilité
o Attention méthadone inhibe cet effet❗️
► Étudié en constipation induite par les opioïdes
o Patients avec douleur chronique non cancéreuse
► 27% vs 19% ont eu plus de 3 selles/jr vs Placebo p=0,03

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9
Q

Symptômes initiaux de l’occlusion intestinale

A

o Crampes abdominales
o Nausée, vomissement
o Distension abdominale
o Selles et gaz moins fréquents ou absents

► Détérioration de sx et deviennent constants ou plus intenses selon le degré d’obstruction
- Douleur abdominale continue (distension)
90 % des cas, crampes 75%
- Vomissements fréquents, variables selon le niveau d’obstruction
- Diarrhée (liquéfaction bactérienne des selles stagnantes)

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10
Q

Une occlusion à quel niveau (haut, moyen, bas) risque de causer ++ de ballonnements?

A

Bas = côlon

► Niveau haut (gastrique, duodénal):
o Douleur minime, vomissements abondants, clairs ou alimentaire, bilieux
o Pas de dilatation
o Péristaltisme normal ou clapotis
► Niveau moyen (intestin grêle)
o Coliques périombilicales
o Vomissements modérés à sévères, bilieux, fécaloïdes
o Dilatation modérée – Péristaltisme augmenté, bruits métalliques
► Niveau bas (colon)
o Colique, douleur (péri ombilicale et basse)
o Vomissements tardifs, fécaloïdes
o Dilatation +++, Ballonnement+++
o Péristaltisme espacé, bruits métalliques

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11
Q

Dans quelles situations faut-il être plus à l’affût des symptômes (exemple crampes abdominales et selles moins fréquentes voire absentes) signalant une occlusion?

A

Toujours être à l’affût surtout si néo digestif, gynécologique, carcinomatose péritonéale, antécédents de sub-occlusion

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12
Q

Traitement pharmacologique pour soulager la douleur lors d’occlusion

A

► Favoriser anticholinergiques si douleur crampiforme ou réponse partielle/absente aux opioïdes
► Glycopyrrolate choix intéressant (0,2 - 0,4 mg q4h PRN)
- Administration s/cut
- Anticholinergique périphérique puissant
- Attention rétention urinaire

► Opiacés surtout si douleur continue
o Mais peu efficaces si crampes ou distension importante
o Comprimés courte et longue action à éviter

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13
Q

Traitement pharmacologique des No/Vo lors d’occlusion

A

► Réduction des vo via diminution des sécrétions gastro-intestinales
o Anticholinergiques
o Analogue somatostatine

► Antiémétiques
o Neuroleptiques
o Antihistaminiques
o Modulateurs de la motilité
o Setron
première ligne = halopéridol
± sétron
± Ranitidine ou IPP
  • Choisir la bonne voie d’administration !! donc pas PO
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14
Q

Traitement pharmacologique lors d’occlusion pour tenter de renverser le processus

A

= Briser le cercle vicieux sécrétion-distension

Dexaméthasone
Efficace en présence d’une compression exta-intestinale❗️ car Diminue l’oedème péritumoral
► Rétablissement, dans certains cas, de l’ouverture de la lumière intestinale et du péristaltisme
► Effet rapide ≤ 72 heures

Octréotide :
↓ sécrétions intestinales
↓ sécrétion gastrique, biliaire, pancréatique
↓ motilité gastro-intestinale
↓ sécrétion H2O, 0, Na et Cl dans intestin
= 
↑ réabsorption hydroélectrolytique❗️
↓ débit sanguin splanchnique
 Inhibition du VIP (vasoactive intest. peptide)
= 
Réabsorption des sécrétions intestinales
↓ des pertes en électrolytes
↓ nausées et vomissements
↓ crampes et des douleurs associées
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15
Q

Particularités de l’administration de octréotide

A

❗️ On doit utiliser la forme régulière les 2 premières semaines en SC après la 1ère injection de LAR IM

Régulier (SC):
► Doses: 100- 600 mcg/ jour (max: 900mcg)
o Divisé BID à TID

Longue-action (IM):
o 20 mg IM q 28 jours (100-600mcg/jr)
o Après 2 mois si maîtrise inadéquate: 30mg q28jrs
▪ Si bonne maîtrise: 10mg q 28 jrs

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16
Q

Étiologie du hoquet

A

► Irritation diaphragme
o Néoplasies (ganglions, oesophage, gastrique)
o Hépatomégalie
o Ascite
o Inflammation ou infection (abcès…)
► Irritation nerf vague et phrénique
o Goitre, tumeur du cou (récurent laryngé), masses médiastinales, RGO❗️
► Désordres du SNC
o Arrêt du réflexe normal d’inhibition du hoquet
o Masses, SEP, hydrocéphalie
o Tumeur, vasculaire, infectieux
► Désordres toxiques-métaboliques
o Urémie, intoxication ROH, anesthésie générale
o Médication… corticostéroïdes❗️, BZD, chimio (cisplatin), antidopaminergiques
► Facteurs psychogéniques

*En soins palliatifs, la distension gastrique est
souvent responsable
- Traiter avec modulateurs de la motilité gastro-intestinale
- Ajout de siméthicone (OvolMD) (si ballonnements)
- Si insuffisant ou réfractaire : premier choix = Baclofène (sinon Largactil)

17
Q

Principaux mécanismes menant à l’occlusion gastro-intestinale

A
Compression extrinsèque de la lumière :
Progression de la tumeur primaire,
Métastases,
Adhérences,
Fibrose postirradiation.

Occlusion intraluminale :
Polypes,
Progression de la tumeur primaire.

Occlusion intramurale :
Infiltration de la musculeuse.

Troubles de la motilité intestinale :
Infiltration de la musculeuse et des fibres nerveuses,
Envahissement malin du plexus coeliaque,
Neuropathie paranéoplasique associée au cancer du poumon.

Divers:
Fécalome,
OEdème inflammatoire,
Médicaments occasionnant de la constipation.

18
Q

Traitement pharmaco du hoquet

A

Principe de base = Tenter d’améliorer dyspepsie
o Antiacides ou IPP
o Dompéridone en traitement d’appoint
▪ Offre peu d’avantage si metoclopramide déjà utilisé

► Antidopaminergiques
o Chlorpromazine(LargactilMD) 12,5-25 mg
▪ Attention HTO
▪ Voie IV possible mais plus d’intolérance
o Halopéridol (HaldolMD)
o Métoclopramide (MaxeranMD)
▪ Doses variables, parfois hautes doses nécessaires
▪ Effet prokinétique ajoute au mécanisme antidopaminergique
► Baclofène (Lioresal)
o Analogue du GABA, action centrale inhibitrice
o Le plus étudié et semble efficace
o Attention élimination rénale
o Start low, go slow
▪ Débuter avec 5mg ID a BID et titrer jusqu’à dose visée de 10mg TID selon efficacité et tolérance (cause beaucoup de somnolence)
► Anticonvulsivants
- gabapentin, pregabalin (surtout)
o Acide valproique ( transmission, centrale du GABA)
o Phénytoine, carbamazepine,
► Bloqueur des canaux calciques
o Nifédipine
► Antidépresseurs
o Sertraline (récepteurs sérotonine)

Combinaison parfois nécessaire

19
Q

Traitement candidose en soins palliatifs

A

► Traitement :
o Systémique : Fluconazole 200mg DIE x2 jours (MMS) vs 200mg jour 1 puis 100mg DIE x7-14jours ❗️
o Topique : nystatine 5-10ml QID x 14-21 jours ❗️
▪ Possibilité de faire popsicles de 15ml
▪ Crème Nyaderm + anti-bactérien sur commissures TID ad 48h après la disparition des lésions

  • *Fluconazole
  • Interactions avec traitements prolongés (méthadone et duragesique)❗️
  • 150mg en dose unique : possible amélioration en nombre et en sévérité des symptomes
  • Maison Michel-Sarrazin : fluconazole 200mg DIE x48h **Solution de bicarbonate : - 5ml de bic en poudre dans 500ml d’eau stérile - À conserver au frigo (stabilité 1 mois) - Utilisation dès le diagnostic en association avec l’antifongique - 10ml TID ou QID et PRN en gargarisme
20
Q

Traitement xérostomie en soins palliatifs

A

► Traitements : 1. Stimulation de la production de salive MNPs : - Maintenir une bonne hygiène buccale - Éviter aliments secs, épicés, très sucrés, café, alcool
- Gomme à mâcher, bonbons sans sucre - Prise fréquente de petites quantités de liquides, glace - Breuvages pétillants - Fruits frais (ananas) - Badigeonner LansoylMD ou huile d’olive sur gencives - Éviter tabagisme - Rince-bouche sans alcool ni glycérine Pharmacologiques : - Anéthotrithione (SialorMD) 25mg PO tid 1h pp
- Pilocarpine (SalagenMD) 2.5-5 mg tid
Pro-cholinergique donc il ne faut pas que patient ait un problème de rétention urinaire ou à risque de bronchspasme❗️

  1. Substitution à la production de salive - Maintenir une bonne hygiène buccale - Vaporisation d’eau - Salive artificielle o Moi-StirMD o Mouth KoteMD - Gel oraux o Oral BalanceMD - Rince-bouche sans alcool ni glycérine