Substance Flashcards

1
Q

Connais à peu près les 10 catégories de substances psychoactives.

A
  • Alcool
  • Caféine
  • Cannabis (marijuana, haschich)
  • Stimulants (cocaïne, amphétamine, métamphétamine)
  • Tabac
  • Hallucinogènes
  • Inhalants
  • Opioïdes
  • Sédatifs, hypnotiques, anxiolytiques
  • Aures subtances (ou substances inconnues)
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2
Q

Quels sont les 3 diagnostics principaux possibles pour les 10 catégories de substances psychoactives?

A
  • Intoxication à la substance
  • Sevrage à la substance
  • Trouble lié à l’utllisation de la substance
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3
Q

Vrai ou faux. Il est possible d’avoir un diagnostic d’intoxication à la caféine.

A

Vrai. C’est le trouble lié à l’utilisation de la caféine qui n’est pas un diagnostic possible. Essaie pas, ça existe pas criss.

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4
Q

Quelle est la différence entre usage d’une substance et usage à risque d’une substance?

A

L’usage à risque entraine des dommages. Elle peut apparaitre socialement acceptable, mais elle représente la transition entre l’usage et la dépendance.

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5
Q

L’intoxication à une substance se caractérise par : (3)

A
  • Une utilisation récente d’une substance précise
  • Des symptômes précis pendant ou à la suite de son utilisation
  • Des changements comportementaux ou psychologiques cliniquement significatifs pendant ou peu de temps après l’utilisation d’une substance.
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6
Q

La tolérance à une substance se caractérise par : (1) ET/OU (2)

A
  1. Le besoin de consommer + en qté pour obtenir l’intoxication désirée
  2. On continue la même qté, mais - effets ressentis
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7
Q

Définis le sevrage.

A

Après arrêt de conso, après conso fréquente pendant une période prolongée (tous les jours pdt qq mois), des symptômes se présentent dans un laps de temps approximatif (ex. 1 sem).

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8
Q

Les symptômes de sevrage varient selon _________ et _________.

A

la substance ; l’individu.

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9
Q

Quelles sont les caractéristiques principales du trouble lié à l’usage d’une substance ? (5)

A
  • Gamme de sx cognitifs, comportementaux et physiques
  • Conso continue malgré les conséquences négatives significatives
  • Sx de tolérance et de sevrage
  • Utilisation répétée de la substance = changements dans les circuits N persistants (même après désintoxication)
  • Les effets compos des changements N = rechutes répétées et sensation de manque.
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10
Q

Afin de correspondre au diagnostic de ce trouble, l’individu doit présenter :

A

Un mode d’utilisation problématique d’une substance menant à une souffrance cliniquement significative ou à de la détresse, caractérisé par la présence d’au moins 2 des 11 critères diagnostiques suivants à un moment quelconque pendant une période continue de 12 mois :

  1. Substance prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu
  2. Présence d’un désir persistant ou d’efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’utilisation de la substance
  3. Une grande quantité de temps est passée à des activités nécessaires à l’obtention de la substance, à son utilisation ou à récupérer de ses effets
  4. Désir intense ou sentiment d’urgence quant à la consommation de la substance
  5. Utilisation récurrente de la substance résultant en l’incapacité de remplir adéquatement ses obligations professionnelles, scolaires ou professionnelles
  6. L’utilisation de la substance est poursuivie malgré la présence persistante ou récurrente de problèmes sociaux ou interpersonnels causés ou exacerbés par les effets de la substance
  7. Des acivités sociales, professionnelles ou de loisirs sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de la substance
  8. Utilisation récurrente de la substance dans des situations où cela pourrait être dangereux physiquement
  9. L’utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avir un problème psychologique ou physique persistant et récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la substance.
  10. Tolérance caractérisée par 1 des 2 caractéristiques connues de la tolérance (autre question en parle)
  11. Sevrage caractérisé par le syndrome de sevrage caractéristique OU la consommation de la substance pour soulager les sx de sevrage
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11
Q

Quelles caractéristiques sociodémographiques prédisposent au développement d’un trouble lié aux substances? (5)

A
  • Sexe : homme
  • Âge : ado/jeune adulte
  • Statut matrimonial : célibataire
  • Statut socioéconomique : faible
  • Scolarité : faible
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12
Q

La connaissance des facteurs de risque, notamment les facteurs individuels et environnementaux permet de faire 3 choses :

A
  • Élaborer des actions préventives ciblées, de façon adaptée et précoce
  • Préciser le diagnostic psychiatrique et établir un pronostic
  • Établir un indice de gravité du trouble lié aux substances
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13
Q

Le tempérament est un facteur de risque individuel. Quel genre de tempérament est un facteur de risque? (4)

A
  • Niveau élevé de recherche de sensations/nouveauté et faible évitement du danger
  • Faible ES
  • Réactions émotionnelles excessives
  • Difficulté à établir des relations stables et satisfaisantes et à résoudre des problèmes interpersonnels
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14
Q

La comorbidité psychiatrique est un facteur de risque individuel. Par exemple : (2)

A
  • TP (TPL utilisent consommation abusive pour calmer la tension psychique, automédication)
  • Troubles humeur (dysthymie, trouble dépressif majeur, troubles bipolaires)
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15
Q

Comment l’influence des événements de vie sur le fonctionnement psychique est-elle un facteur de risque individuel?

A

Les événements traumatisants répétés (familiaux, sexuels, physiques) causent une détresse qui met l’individu à risque d’utiliser des comportements de consommation afin de diminuer, de calmer ou de geler les émotions.

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16
Q

Quels sont les 3 types de facteurs de risque environnementaux?

A
  • Facteurs culturels et sociaux (exposition à la substance)
  • Facteurs familiaux (usage au sein de la famille, attitudes favorables ou défavorables envers la consommation, fonctionnement familial)
  • Influence des pairs (usage au sein du groupe de pairs, pression des pairs, tolérance du groupe face aux substances)
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17
Q

L’influence des pairs joue un rôle dans ________ à la consommation, ensuite l’individu choisit ses groupes d’amis en fonction de ________ et de __________.

A

l’initiation ; l’acceptation ; l’usage de la substance

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18
Q

Le modèle de Marlatt conceptualise la rechute d’un trouble lié à l’utilisation de l’alcool en présentant : (2)

A
  1. Les facteurs précipitants de la rechute
  2. Les facteurs de maintien de la dépendance
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19
Q

Le modèle de Marlatt postule qu’un individu ayant entamé un changement de comportement tel que l’abstinence devrait vivre une hausse du ____________ lié à ce comportement.

A

sentiment d’efficacité personnelle

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20
Q

Si le comportement d’abstinence se maintient, le sentiment d’efficacité personnelle devrait __________.

A

continuer d’augmenter.

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21
Q

Vrai ou faux? Le modèle de rechute de Marlatt s’applique seulement à l’alcool.

A

Faux. Il s’applique aussi aux troubles liés aux autres substances psychoactives.

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22
Q

Check le p’tit modèle de Marlatt. WOW!!!

A
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23
Q

Même si le modèle de Marlatt considère les situations à haut risque comme les déclencheurs de la rechute, il stipule que ce qui détermine la rechute véritablement est :

A

la réponse de l’individu. Si la réponse est adéquate, moins sujet à vivre une rechute que quelqu’un qui a une réponse inefficace.

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24
Q

Les individus qui répondent adéquatement auront une augmentation de ___________ et cela empêchera une perte de __________ et une ________.

A

leur sentiment d’efficacité personnelle ; motivation ; rechute

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25
Q

Lors de situations à haut risque de consommation d’alcool, les individus n’offrant pas de réponse adéquate à ces situations ont tendance à :

A

idéaliser les effets de la consommation à court terme et place donc toute son attention envers les bénéfices, négligeant les conséquences négatives à long terme.

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26
Q

Qu’est-ce que l’effet de violation de l’abstinence?

A

C’est le lien entre la première rechute et d’autres rechutes dans le futur. Ce lien dépend toutefois des réponses émotionnelles face à la première rechute et aux causes que l’individu lui confère.

Si l’on s’attribue la responsabilité de la rechute, on vit beaucoup d’émotions négatives et ça pousse à la consommation.

Si l’on attribue la première rechute à des facteurs stables de la personnalité (manque de volonté perso), on abandonne l’abstinence et on perd le contrôle.

Si l’on analyse la situation et on tente d’en tirer un apprentissage, on développe des réponses plus adéquates et on a moins de rechutes.

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27
Q

Quels sont les facteurs de maintien de la dépendance? (3)

A
  • Rappel des effets physiologiques agréables de la substance
  • Renforcement des pairs associés à la consommation
  • Plus besoin de mettre d’effort pour combattre le trouble lié à la substance (voie facile)
28
Q

Quels sont les troubles les plus souvent associés à la toxicomanie? (4)

A
  • Troubles anxieux
  • Troubles de l’humeur
  • TP
  • Troubles alimentaires
29
Q

Quels sont les différents scénarios p/r comorbidité toxicomanie et troubles de santé mentale? (4)

A
  1. Automédication des troubles anxieux et dépressifs par la consommation d’alcool et/ou de drogues
  2. Développement de sx psychiatriques induits par la consommation de substances ou par le sevrage d’une substance
  3. Indépendance des troubles où chacun persiste en l’absence de l’autre
  4. Vulnérabilité commune à l’anxiété, aux variations de l’humeur et à la toxicomanie
30
Q

Nomme quelques exemples de conséquences des troubles liés aux substances sur les différentes sphères de la vie :

A
  • Psychologique (dépression, anxiété, apathie, amotivation, agressivité)
  • Physique (cancer des poumons, ostéoporose, syndrome de Korsakoff)
  • Relationnelle (perte de relations, conflits isolement)
  • Professionnelle (absentéisme, congédiment, perte d’efficacité)
  • Financière (dettes, pauvreté, perte du domicile, retard de paiement)
  • Judiciaire (commission de délits, dossier criminel, emprisonnement, amendes)
31
Q

Nomme des conséquences graves possibles de l’alcool. (4)

A

Délirium tremens : Condition, également nommée délire du sevrage alcoolique, qui produit des hallucinations décrites comme effrayantes et des tremblements généralisés.

Syndrome de Korsakoff : trouble N caractérisé par amnésie rétrograde et antérograde sévère

Maladie de Wernicke : confusion, diminution de la coordination musculaire et inintelligibilité de la parole.

Cirrhose du foie : maladie chronique caractérisée par une dégénérescence des ¢ du foie.

32
Q

Le _______ est la principale cause de décès prématurés.

A

Tabac.

Responsable de la mort de près de la moitié des individus qui ont fumé durant la majeure partie de leur vie. L’espérance de vie pour un non-fumer est, en moyenne, de 10 ans plus élevée que pour un fumeur.

33
Q

Le tabac augmente les risques à moyen et long termes de : (3)

A
  • ACV
  • Infarctus
  • Problèmes respiratoires, bronchite chronique, emphysème, cancer du poumon.
34
Q

Quelles sont les conséquences graves possibles du cannabis? (2)

A
  • Syndrome amotivationnel : apathie, passivité, perte d’intérêt, diminution du rendement occupationnel
  • Problèmes respiratoires
35
Q

Quelles sont les conséquences graves possibles de l’héroïne? (4)

A
  • Changement de personnalité : la vie tourne drastiquemen autour de l’héroïne (trouver $ pour drogue, trouver drogue, consommer drogue, etc.)
  • VIH ou hépatite : causé par les échanges de seringues
  • Mort prématurée : taux de mortalité chez héroïnomanes sont 50-100 X + que pop générale.
  • Problèmes avec la justice : commission fréquente d’actes criminels pour se procurer la substance (prostitution, vols, délits)
36
Q

Quelles sont les conséquences graves possibles de la cocaïne? (4)

A
  • Dépression, troubles lié à l’alcool
  • Perte de poids, carence en vitamines
  • Troubles hormonaux
  • Ulcération ou nécrose des parois nasales
37
Q

Qu’est-ce que l’instrument IGT (indicce de gravité d’une toxicomanie)?

A

Un instrument utilisé en recherche et en pratique clinique, généralement au moment de l’admission du client dans un programme de traitement. Score de 0-9, plus c’est élevé, plus c’est sévère. Une formation (2 jours), le manuel d’utilisation et une supervision sont souhaitables pour une utilisation adéquate de l’outil.

38
Q

Quels sont les objectifs de l’IGT? (3)

A
  • Évaluer la gravité de la surconsommation d’alcool ou de drogues
  • Évaluer l’historique de la consommation, l’inventaire des produits consommés et les problèmes associés.
  • Effectuer une évaluation globale de la personne.
39
Q

Qu’est-ce que l’instrument DÉBA-Alcool et DÉBA-drogues (Détection et évaluation du besoin d’aide)?

A

Un instrument construit pour permettre la description clinique des niveaux d’intensité des problèmes associés à une consommation d’alcool ou de drogues. (conso à risque, abus, dépendance)

40
Q

Quel est le principal objectif et les 2 sous-objectifs du DÉBA?

A
  • Assister les intervenants en 1ère ligne (en CSSS) dans leur mandat en matière de détection et d’orientation des personnes ayant des besoins en dépendance
    • Identifier le degré de gravité de la consommation d’alcool/drogues
    • Apparier les degrés de gravité à des niveaux de soin pour permettre l’orientation vers des services adaptés
41
Q

Qu’est-ce que le journal du consommateur?

A

Auto-enregistrement quotidien d’abstinence et d’épisodes de consommation. Utlisé pour l’Évaluation du problème mais aussi durant le traitement pour aider l’individu à identifier les FR et patrons de consommation.

42
Q

Le journal du consommateur aide à ______________________ et permet au thérapeute d’________________.

A

prise de conscience de l’étendue et de la gravité du trouble ; d’individualiser le traitement.

43
Q

Quelles sont les pistes de réflexion fournies par le journal du consommateur? (5)

A
  • produit
  • quantité
  • lieu
  • amis consommateurs
  • etc. (la grille peut être adaptée selon les objectifs ciblés par sa complétion)
44
Q

Qu’est-ce que le Comprehensive Adicion Severity Index for Adolescents (CASI-A)?

A

C’est une entrevue semi-structurée dont la passation varie entre 45-90 minutes. L’entrevue s’intéresse FR de la dépendance, comorbidités psychiatriques, conséquences en lien avec la consommation dans plusieurs sphères de vie (éducation, famille et pairs, dossier légal, détresse psychologique, utilisation des temps libres, etc.)

45
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’analyse fonctionnelle de la consommation? (3)

A
  • Composante essentielle dans la TCC pour déterminer les facteurs de renforcement et de maintien de la consommation
  • Analyse des déclencheurs : situations, contextes, émotions, individus, etc.
  • Analyse des conséquences (positives et négatives) de la consommation.
46
Q

Quelles sont les principales approches efficaces dans le tx des toxicomanies? (7)

A
  • TCC
  • Approche de renforcement par la communauté
  • Approches motivationnelles (cours 1)
  • Les approches basées sur 12 étapes
  • Les communautés thérapeutiques
  • La thérapie psychodynamique d’expression et de soutien
  • La prévention de la rechute
47
Q

Nomme les modalités (3), la durée, les objectifs (2) et les obstacles (2) de la TCC en toxicomanie.

A

Modalités : de groupe, individuelle, familaile

Durée : courte durée (8-15 rencontres)

Objectifs :

  • Gérer les envies de consommer et les situations à haut risque
  • Maintenir l’abstinence (ou la consommation contrôlée) et prévenir la rechute

Obstacles du tx :

  • Maintien de l’abstinence à long terme
  • Troubles comorbides (s’il y a lieu)
48
Q

Quelles sont les étapes d’une TCC en individuel? (8)

A
  1. Accueil et évaluation
  2. Préparer le changement - entretien motivationnel
  3. Analyse fonctionnelle
  4. Sevrage (suivi médical à domicile si trouble peu grave et en milieu hospitalier/centre de réadaptation si trouble est plus grave)
  5. Thérapie cognitive
  6. Thérapie comportementale
  7. Prévention de la rechute
  8. Bilan
49
Q

Quelles peuvent être les techniques cognitives développées en thérapie cognitive? (4)

A
  • Identification des processus cognitifs en jeu lors de l’envie de consommer : pensées associées
  • Développement des capacités d’auto-observation et de repérage des envies : moments/circonstances
  • Entrainement à l’identification des conséquences associées à la consommation
  • Restructuration cognitive : Après rechute, identification des perceptions et croyances dysfonctionnelles quant à la rechute et tenter de trouver des pensées plus raélistes et adaptées.
50
Q

Quelles sont les techniques comportementales pouvant être développées dans la thérapie comportementale? (6)

A
  • Entrainement aux habiletés d’adaptation aux situations à haut risque
  • Entrainement aux habiletés de refus de consommation
  • Désensibilisation systématique et progressive à des stimuli habituellement associés à la consommation
  • Augmentation des activités de remplacement à la consommation
  • Gestion des sensations de plaisir liées aux stimuli associés à la consommation
  • Développement de la gestion des envies : quelles stratégies mettre en place lorsque l’envie de consommer se manifeste?
51
Q

La TCC familiale vise ___________.

A

l’intégration des membres de l’entourage dans la thérapie.

52
Q

Quelles sont les raisons d’intégrer les membres de la famille/entourage? (3)

A
  • Ces derniers ne comprennent pas toujours les objectifs thérapeutiques
  • Ils vivent de la détresse en lien avec la consommation du client
  • L’intégration des membres de la famille peut être nécessaire pour faciliter le transfert des acquis du client en thérapie vers son environnement personnel
53
Q

Quelles sont les stratégies thérapeutiques avec la TCC familiale? (4)

A
  • Partage d’information (psychoéduc)
  • Résolution de conflits
  • Entrainement aux habiletés sociales et à la communication
  • Normalisation des affects négatifs, ce qui contribue aussi à l’alliance thérapeutique
54
Q

La prévention de la rechute (PR) comprend des stratégies ________ et des stratégies _________.

A

spécifiques ; globales

55
Q

Quels sont les objectifs des stratégies spécifiques? (3)

A
  • Équiper le client avec des aptitudes nouvelles pour identifier, anticiper, éviter ou faire face aux situations à haut risque de rechute et aux stresseurs généraux
  • En cas de faux pas (1ère rechute), éviter la progression vers une rechute complète
  • En accord avec le modèle de Marlatt, augmenter le sentiment d’efficacité personnelle.
56
Q

Quels sont les objectifs des stratégies globales? (4)

A
  • Identifier les stresseurs du style de vie actuel du client
  • Identifier et changer les habitudes nocives pour la santé
  • Rechercher et pratiquer des activités plaisantes et valorisantes
  • Adopter des comportements de snté et mieux gérer son emploi du temps pour combler le vide associé à l’abandon de la substance consommée
57
Q

Nomme et décris brièvement les 4 techniques pour atteindre les cibles de la PR.

A
  • Auto-observation : Avec une grille d’auto-enregistrement, fréquence, circonstances et intensité des envies de consommer + pensées auto associées. Permet d’identifier les situations à haut risque de rechute et de trouver des stratégies pour leur faire face.
  • Affirmation de soi : Stratégie comportementale amenantle client à refuser la consommation dans diverses situations sociales. Se pratique par les jeux de rôle en thérapie
  • Kit de survie : Aide-mémoire écrit dans son portefeuille ou sac à main pour pouvoir le consulter. Il comprend des numéros de téléphone en cas d’urgence, la liste de raisons pour abstinence, des stratégies à mettre en oeuvre en cas de fortes envies de consommation.
  • Adoption d’un mode de vie différent et de comportements de santé : Le thérapeute et le client discutent et insèrent dans l’horaire du client des activités plaisantes et saines pour remplacer la conso. Peut aussi enseigner des techniques de respiration et de relaxation simples quotidiennes et dans des situations à haut risque.
58
Q

Qu’est-ce que l’approche de renforcement par la communauté?

A

Une approche cognitivo-comportementale où les renforcements environnementaux jouent un rôle crucial dans le développement et le maintien des habitudes de consommation de substances, de même que dans sa réduction ou son arrêt.

59
Q

L’approche de renforcement par la communauté utilise des renforcement issus de l’environnement du consommateur pour favoriser les changements. Quels sont les types de renforcements? (4)

A
  • Renforcements sociaux
  • Renforcements familiaux
  • Renforcements récréatifs
  • Renforcements occupationnels
60
Q

Quelle est la cible principale de l’approche de renforcement par la communauté?

A

Réorganisation des contingences environnementales afin de récompenser davantage les comportements de sobriété que de consommation

61
Q

Qu’est-ce qu’un échantillon de sobriété et quels sont ses effets? (3)

A

On demande au client de rester sobre durant une période X (à la place de “pour toujours”)

  • Diminue les résistances
  • Lui permet de pratiquer les habiletés nécessaires à l’arrêt de la consommation
  • Met l’accent sur les aspects renforçateurs de la vie quotidienne sans la consommation
62
Q

Le traitement dans l’approche de renforcement par la communauté a 4 caractéristiques :

A
  • S’appuie sur l’analyse de la satisfaction de vie du client sur 10 sphères de vie (emploi, loisirs, relations, etc.) pour sélectionner celles où des améliorations sont souhaités
  • Techniques utilisées : apprentissage des habiletés de résolution de problèmes, à la communication et au revfs de consommation
  • Inclus la prévention de la rechute
  • Peut comporter des rencontres de couple
63
Q

Quelles sont les caractéristiques des approches en 12 étapes ? (3)

A
  • Modèle d’intervention efficace pour le tx de la dépendance à l’alcool
  • Un modèle très répandu dans le monde pour différentes problématiques
  • Philosphie de groupes d’entraide
64
Q

Quelles sont les 12 étapes des approches basées sur 12 étapes lol?

A
  1. Admettre son impuissance face à l’alcool et la perte de maitrise de sa vie
  2. Croyance qu’une puissance supérieure à soi-même peut rendre la raison
  3. Décision de confier sa volonté et sa vie aux soins de Dieu, tel que conçu par la personne
  4. Création d’un inventaire moral minutieux face à soi-même
  5. Admission à soi-même, à Dieu et à un autre être humain de la nature exacte de ses torts
  6. Se rendre prêt à ce que Dieu élimine ses défauts de caractère
  7. Demande humblement à Dieu de faire disparaitre ses déficiences
  8. Écriture de la liste de toutes les personnes lésées et consentement à réparer ses torts envers chacune d’elles
  9. Réparation de ses torts envers ces personnes, sauf lorsque cette tentative risque de leur nuire ou de nuire à d’autres.
  10. Poursuite de son inventaire moral personnel et admission de ses torts au moment de la prise de conscience
  11. Prière et méditation visant à améliorer ses contacts conscients avec Dieu afin de connaitre sa volonté et de l’exécuter
  12. À la lumière de ces étapes, prise de conscience d’un réveil spirituel et transmission de ce message à d’autres alcooliques en plus de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de sa vie
65
Q

Que visent les programmes de prévention principalement? (3)

A
  • Informer la population des dangers et conséquenes liés à une consommation excessive de substances psychoactives
  • Sensibiliser la population aux indices d’une consommation excessive pour un proche ou pour soi-même
  • Pour l’alcool, inviter la population à limiter sa consommation à des doses raisonnables.
66
Q

La plupart des programmes de prévention ciblent les ______ et les _____________.

A

adolescents ; jeunes adultes.

67
Q

Les programmes de prévention sont efficaces lorsqu’ils : (8)

A
  • Sont compréhensibles et accessibles
  • Proposent plusieurs méthodes d’apprentissage
  • Ne sont pas trop envahissants
  • Sont basés sur des théories
  • Encouragent les relations positives et significatives
  • Sont effectués à un moment propice
  • Présentent l’évaluation des bénéfices potentiels
  • Impliquent des intervenants et du personnel possédant une expertise en la matière