Stéréotype & stéréotypie - Formation d'impression Flashcards

1
Q

Comment peut-on définir le terme “stéréotype”?

A

Comme une croyance partagée concernant les caractéristiques personnelles d’un groupe de personnes

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Q

Comment peut-on définir le terme “préjugé”?

A

Comme une attitude négative à l’égard d’un groupe social

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3
Q

Comment peut-on définir le terme “discrimination”

A

Comme un comportement négatif non-justifiable émis à l’encontre de membres d’un groupe social

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4
Q

Concernant la définition de “stéréotype” peut-on être seul à croire à un stéréotype?

A

Techniquement non, c’est une croyance partagée

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5
Q

Un “stéréotype” entraîne-t-il nécessairement des préjugés?

A

Non

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6
Q

Un “stéréotype” entraîne-t-il forcément un certain type de discrimination?

A

Non

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7
Q

Quelle est la différence fondamentale entre un “préjugé” et une “discrimination”?

A

Le préjugé n’est “qu’une” évaluation négative alors que la discrimination, elle, entraîne un comportement négatif

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8
Q

Quelle est la différence fondamentale entre un “stéréotype” et la “stéréotypie”?

A
  • Le “stéréotype” est un contenu cognitif socialement élaboré
  • La “stéréotypie” est un processus congnitif
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9
Q

A quoi correspond la “stéréotypie”?

A

A un processus cognitif qui associe des attributs catégoriels à une personne ou à un groupe, dans le but de généraliser ainsi que d’attribuer une signification

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10
Q

Quel est le nom du chercheur qui pour la première fois utilise le terme de “stéréotype”?

A

Lippmann

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11
Q

Que désigne Lippmann sous le terme “stéréotype”?

A

Une croyance rigide par rapport à un groupe social

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12
Q

Selon Lippmann à quoi servent les stéréotypes?

A
  • Ils servent à faire face à l’abondance de l’information sociale
  • Ils filtrent la réalité
  • Ils permettent de justifier les rapports asymétriques “entre groupes et nations”
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13
Q

Pour Lippmann, où les stéréotypes trouvent-ils leur origine?

A

Au sein même de la société

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14
Q

Pour Lippmann, les stéréotypes sont-ils des représentations réalistes du monde social?

A

Non, ce ne sont que des “images dans la tête”

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15
Q

Est-il juste de dire que pour Lippmann, les stéréotypes sont là, pour justifier les relations symétriques entre groupes?

A

Faux, ils permettent de justifier les rapports asymétriques

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16
Q

A qui peut être attribué le premier travail empirique sur les stéréotypes?

A

A Katz & Braly

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17
Q

Comment se passe en résumé le premier travail empirique sur les stéréotypes?

A

On demande via une liste d’adjectifs si pour telle ou telle catégorie (Américains blancs, noirs, etc…), tel ou tel adjectif (travailleurs, paresseux, etc…) décrit le groupe / la catégorie

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18
Q

Pourquoi dit-on du premier travail empirique sur les stéréotypes, qu’il a une dimension consensuelle?

A

Car on ne peut pas savoir qui adhère à quoi, on a une image globale e la société alors on part de l’idée que toute la société adhère à ces stéréotypes

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19
Q

Que relève les diverses répétitions de l’expérience de Katz & Braly?

A

Qu’il y a des variations temporelles considérables

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20
Q

Quel pourrait-être un des problèmes de l’expérience de Katz & Braly?

A
  • Que cette étude est principalement descriptive, et ne permet pas de connaître l’origine et les fonctions des stéréotypes
  • Le fait que les résultats de cette expérience soit consensuelle
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21
Q

Est-il juste de dire qu’au sein du sydrome de la “personnalité autoritaire” découle d’une certaine irrationalité?

A

Oui, on dit même qu’elle découle d’une “psychologie de l’irrationnel”

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22
Q

Quelles corrélations peut-on observer au sein du syndrome de la “personnalité autoritaire”?

A
  • Présence de préjugés à l’égard de différents groupes minoritaires (juifs, noirs, etc…) - ceux possédant des préjugés sur un groupe minoritaire, ont tendance à avoir des préjugés sur plusieurs groupes
  • Présence d’attitudes punitives et autoritaires
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23
Q

Est-il juste de dire que les personnes souffrant du syndrome de la “personnalité autoritaire” ont tendance à “ne pas supporter la déviance et à vouloir punir ceux transgressant les normes sociales”?

A

Oui

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24
Q

Quelles sont les 3 dimension propre à la “personnalité autoritaire”?

A
  • Intolérance concernant la déviance
  • Agressivité
  • Punitivité
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25
Q

Quelle phénomène tente d’expliquer le syndrome de la personnalité autoritaire?

A

Les événements de la Seconde Guerre Mondiale

26
Q

Quel est le postulat concernant les stéréotypes de la part de Rokeach?

A

Que les stéréotypes sont le produit d’une pensée autoritaire, rigide, dogmatique, “par clichés”, développée à partir d’une relation parentale sévère

27
Q

Est-il juste de dire que dans la pensée de Rokeach concernant les stéréotypes, les “hors-groupes” ont tendances à être vu comme des boucs-émissaires?

A

Oui

28
Q

Citez quelques-unes de limites de la théorie de la personnalité autoritaire

A
  • Négligence du contexte social et politique
  • Négligence des relations asymétrique entre groupes
  • Sous-estimation de l’étendue et de la subtilité du racisme
29
Q

Pourquoi dit-on que le syndrome de la personnalité autoritaire à tendance à négliger le contexte social et politique?

A

Car sinon comment pourrait-on expliquer les changements socio-culturels

30
Q

Quel est le nom de l’ouvrage fondateur des analyses modernes sur les préjugés et par qui a-t-il été écrit?

A

“The psychology of prejudice” d’Allport

31
Q

D’après “The psychology of prejudice” d’Allport, comment sont vues les stéréotypes?

A

Comme des croyances exagérées, rigides et simplificatrices

32
Q

Quand dans “The psychology of prejudice” d’Allport, on dit que les stéréotypes sont des croyances exagérées, que cela peut-il sous-entendre?

A

Qu’il y a un part, aussi petite soit-elle, de réalité

33
Q

D’après “The psychology of prejudice” d’Allport, d’où proviennent les stéréotypes?

A

D’un manque d’informations, d’une méconnaissance des autres ou d’un traitement erroné de l’information

34
Q

“The psychology of prejudice” d’Allport, quelle est l’hypothèse qui pourrait réduire le nombre et l’intensité des préjugés?

A

Celle du contact entre 2 groupes

35
Q

Citez un exemple dans le cadre de la Suisse qui pourrait corroborer l’idée présente dans “The psychology of prejudice” d’Allport, selon quoi les stéréotypes proviennent d’une méconnaissance de l’autre

A

L’exemple des cantons les plus reculés de la Suisse, où malgré le petit nombre d’étrangers, ils sont les plus réfractaires à leur encontre

36
Q

Quelles sont les 3 approches concernant la formation d’impression?

A
  • L’approche gestaltiste de Asch
  • L’approche arithmétique d’Anderson
  • Le modèle du continuum de Fiske et Neuberg
37
Q

A quel type de processus renvoie la formation d’impression?

A

A un processus psychologique basé sur un traitement d’informations catégorielles et individuelles

38
Q

Est-il juste de dire que la formation d’impression à une finalité pragmatique? Pourquoi?

A

Oui, car elle finit par nous aiguiller sur comment se comporter à l’égard de telle ou telle personne

39
Q

A quoi fait référence le terme “théorie naïve” au sein des notions de base de la formation d’impression?

A

A l’idée que les individus ont une théorie sur “comment fonctionnent” les personnes - Par exemple, comment sont les personnes sympas

40
Q

Est-il juste de dire qu’ai sein des notions de base sur la formation d’impression, les théories naïves servent de guides de jugement?

A

Oui

41
Q

Concernant l’approche gestaltiste sur la formation d’impression, dans ce courant, le gestaltisme, met-on l’accent sur la perception ou sur l’apprentissage?

A

Sur la perception, l’apprentissage est le pôle des behavioristes

42
Q

Quelle est la question que ce pose l’approche gestaltiste sur la formation d’impression?

A

“Comment formons-nous, sur la base d’informations lacunaires, une impression cohérente sur une personne?”

43
Q

Que sous-entend l’approche gestaltiste sur la formation d’impression de Asch quand elle dit qu’il y a “une hiérarchie dans le degré d’informativité des informations par rapport à une personne”?

A

Qu’il y a une hiérarchie - certaines informations sont plus importantes que d’autres

44
Q

Quand l’approche gestaltiste sur la formation d’impression de Asch dit qu’il y a “une hiérarchie dans le degré d’informativité des informations par rapport à une personne” - Quels sont les 2 degrés?

A
  • Traits centraux et périphériques

- Premiers et derniers traits

45
Q

Au sein de l’approche gestaltiste sur la formation d’impression de Asch, à quoi renvoie l’idée de “traits centraux et périphériques” au sein de la hiérarchie dans le degré d’informativité?

A

Les individus pensent que dès qu’ils connaissent les traits centraux, ils sont au courant du “reste” - Quand on pense avoir une information importante / centrale, on va en déduire le reste

46
Q

Au sein de l’approche gestaltiste sur la formation d’impression de Asch, à quoi renvoie l’idée de “premiers et derniers traits” au sein de la hiérarchie dans le degré d’informativité?

A

A l’idée qu’il y a un effet de primauté et de récence - les premières informations reçues sont les “plus importantes” - ça serait la première impression qui compte

47
Q

Décrivez brièvement l’expérience de Asch

A

Une personne fictive est décrire qu’avec des “bons” attributs - Dans une condition on ajoute le terme “chaleureux” dans une autre “froid”.
La tâche consiste donc à décrire avec d’autres traits la personnalité

48
Q

Quelle est la finalité des “résultats” de l’approche gestaltiste sur la formation d’impression de Asch?

A
  • Que l’impression résulte d’une mise en relation des attributs insérés dans une structure cohérente - “Le tout diffère de la somme des parties”
  • Que certains traits sont plus centraux que d’autres
  • Les premières informations déterminent l’impression globale
  • Traitement holistique (global) des informations - Théories naïves de la personnalité
49
Q

Quelle sont les idées derrière le modèle arithmétique sur la formation d’impression d’Anderson?

A
  • Que les traits sont indépendants
  • Les informations sont additionnées selon leur pertinence pour arriver à un jugement social
  • Les traits ont des scores de “valence” / “favorabilité” - des traits sont positifs et d’autres négatifs selon les contextes
  • La priorité est donnée aux informations individuelles
50
Q

Quand on dit qu’au sein du modèle arithmétique sur la formation d’impression d’Anderson, les traits sont indépendants, est-ce le cas également dans l’approche gestaltiste de ce même phénomène?

A

Non, dans l’approche gestaltiste de Asch, les traits sont dépendants

51
Q

Est-ce juste de dire qu’au sein du modèle arithmétique sur la formation d’impression d’Anderson, c’est le contexte qui va déterminer l’importance de la pondération d’un trait?

A

Oui

52
Q

Au sein du modèle arithmétique sur la formation d’impression d’Anderson, qu’est-ce que sous-entend le fait que “la priorité est donnée aux informations individuelles”?

A

Que chaque trait est a évaluer séparément

53
Q

A quelle question tente de répondre le modèle du continuum de Fiske & Neuberg?

A

“Comment intégrer le traitement des informations catégorielles et individuelles?”

54
Q

Quel type de processus correspond au modèle du continuum de Fiske & Neuberg?

A

A un processus séquentiel

55
Q

Pourquoi dit-on du modèle du continuum de Fiske & Neuberg, que c’est un processus séquentiel?

A

Car d’abord on catégorise (impression globale, Asch), ensuite on individualise (traitement attribut par attribut, Anderson), dépendant de motivations particulières

56
Q

Est-il juste de dire que le modèle du continuum de Fiske & Neuberg, est en quelque sorte un rapprochement des deux autres modèles concernant la formation d’impression?

A

Oui

57
Q

Au sein du modèle du continuum de Fiske & Neuberg, est-il juste de dire que la catégorisation stéréotypique initiale peut se travailler puis on pourrait finir par passer outre?

A
58
Q

Au sein du modèle du continuum de Fiske & Neuberg, que ce passe-t-il si il y a décalage entre les attentes et les informations perçues?

A

On va re-catégoriser (par exemple une femme en chômeuse) ou utiliser une sous-catégorie (une femme déprimée)

59
Q

Au sein du modèle du continuum de Fiske & Neuberg, que ce passe-t-il si après re-catégorisation ou utilisation d’une sous-catégorie, le décalage persiste?

A

On traite individuellement chaque attribut - qui correspond à un traitement plus approfondi

60
Q

Pourquoi dit-on qu’au sein du modèle du continuum de Fiske & Neuberg, on est un “tacticien motivé”?

A

Car on creuse les informations nécessaires, on ne va pas aller plus loin

61
Q

Pourquoi au sein du modèle du continuum de Fiske & Neuberg, parle-t-on d’équilibre entre l’économie et l’effort cognitif?

A

Car les stéréotypes seraient là, quand on ne veut pas faire d’efforts et qu’on ne veut pas individualiser