Normes, intéractions et conflit réel Flashcards

1
Q

Qui est le principal auteur que nous avons vu concernant la théorie du conflit “réel”?

A

Muzafer Sherif

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2
Q

Quelle analyse a été faite par Muzafer Sherif?

A

L’analyse comportementale et normative des groupes

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3
Q

A quel niveau d’analyse va-t-on maintenant s’intéresser? Intra ou Intergroupe?

A

Intergroupe

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4
Q

Est-il juste de dire que Muzafer Sherif est un des chercheurs les plus éminent de la psychologie sociale moderne?

A

Oui

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5
Q

Que conteste férocement M. Sherif?

A

Les explications individualisantes et psychologisantes des comportements

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6
Q

Comment se caractérise un groupe pour M. Sherif?

A

Tout groupe serait caractérisé par des normes qui définissent ce qui est utile, souhaitable voir désirable pour les membres

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7
Q

Décrivez brièvement les caractéristique de l’expérience concernant l’effet autocinétique

A

.- Les sujets sont placés dans une pièce obscure, en fixant un point lumineux immobile à une certaine distance (5 mètres)

  • Les sujets croient que le point bouge (grâce à une illusion, celle de l’effet autocinétique)
  • Finalement, les sujet vont estimer, seuls ou en groupes de trois, plusieurs fois à la suite, l’amplitude du mouvement
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8
Q

Qui a mis au point l’expérience relative à l’effet autocinétique?

A

M. Sherif

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9
Q

Au sein de l’expérience de l’effet autocinétique de Sherif, quels sont les résultats obtenus dans la condition “seul”?

A

On se rend compte que peu à peu les sujets convergent vers une fourchette assez étroite de réponses

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10
Q

A quoi renvoie le fait, qu’au sein de la condition “seul” propre à l’expérience sur l’effet autocinétique de Sherif, on se rend compte que peu à peu les sujets convergent vers une fourchette assez étroite de réponses?

A

Au fait qu’il commence a y avoir une création d’une norme personnelle

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11
Q

Au sein de l’expérience de l’effet autocinétique de Sherif, quels sont les résultats obtenus dans la condition “en groupe”?

A

On note que les réponses commencent à converger, soit vers une moyenne, soit vers un seul candidat

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12
Q

Concernant la condition “en groupe” propre à l’expérience sur l’effet autocinétique de Sherif, à partir de quel moment voit-on apparaître une “convergence”?

A

A partir du moment où il y une interaction entre les participants

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13
Q

Concernant la condition “en groupe” propre à l’expérience sur l’effet autocinétique de Sherif, à partir de quand voit-on s’esquisser une norme dite collective?

A

Dès qu’il y a interactions et répétition des essaies - plus il y de tentatives, plus les réponses deviennent petit à petit identiques

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14
Q

Citez certaines des caractéristiques propre à l’expérience sur l’effet autocinétique de M. Sherif (au moins 2)

A
  • Ambiguïté de l’environnement physique
  • Pas de normes préalables
  • Réponses incertaines
  • Situation minimale
  • Les sujets ne se connaissent pas
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15
Q

Quels sont les conclusions que l’on peut tirer de l’expérience sur l’effet autocinétique de Sherif? (Citez-en au moins 2)

A
  • Qu’il y a une stabilité des normes
  • Que les normes collectives sont plus robustes que les normes individuelles
  • Que les normes auto-prescrites sont stables
  • Que les normes collectives sont donc le produit des interactions entre les sujets et ne font pas pour autant intervenir de représentation collective
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16
Q

Que sous-entend au sein des conclusions sur l’expérience sur l’effet autocinétique de Sherif, qu’il y une “stabilité des normes”?

A

C’est le fait que suite à la création d’une norme, même si on interroge par la suite un participant seul, il va de lui-même rester de l’avis de la norme précédemment établie

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17
Q

Est-il juste de dire que les normes collectives sont beaucoup plus stables et robustes que les normes personnelles?

A

Oui

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18
Q

A quoi fait référence une norme auto-prescrite, au sein de l’expérience sur l’effet autocinétique de Sherif?

A

A une norme qui n’est pas imposée de l’extérieur

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19
Q

A quoi renvoie donc la “normalisation” dans le paradigme de Sherif?

A

A un processus de formation de normes qui s’exprime par la convergence des réponses

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20
Q

Que sous-entend la “normalisation” dans les cas d’incertitude?

A

Qu’on va prendre appui sur le jugement d’autrui

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21
Q

Concernant le phénomène de “normalisation” propre au paradigme de Sherif, comment va-t-on arriver à une certaine convergence qui va finir par créer une norme collective?

A

Etant donné que dans les cas d’incertitudes on va s’appuyer sur le jugement d’autrui. Cela va créer une convergences des opinions et finalement créer une norme collective

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22
Q

Quels sont les 4 hypothèses générales de Sherif?

A
  1. Quand deux ou plusieurs individus partagent des
    expériences (intérêts, « frustrations », …), ils entreront
    en interaction
  2. Les relations au sein du groupe se stabilisent en des
    rôles et des statuts différenciés
    (organisation du
    groupe)
    3.L’interaction au sein du groupe engendre des normes régulatrices du comportement
  3. Des relations (compétitives) avec un autre groupe accélèrent l’organisation interne du groupe
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23
Q

Concernant la première hypothèse de M. Sherif “quand deux ou plusieurs individus partagent des
expériences, ils entreront
en interaction” est-il juste de dire que tous les groupes ont la même “poids”?

A

Non, certains groupes pèsent plus que d’autres

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24
Q

Concernant la première hypothèse de M. Sherif “quand deux ou plusieurs individus partagent des
expériences, ils entreront
en interaction” comment mesure-t-on la “force” de leur engagement?

A

Par la fréquence et la régularité de leur association dans le temps

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25
Q

Concernant la première hypothèse de M. Sherif “quand deux ou plusieurs individus partagent des
expériences, ils entreront
en interaction”, est-il juste de dire que les motivations qui font rentrer des individus en interactions est motivé que par un seul facteur et surtout pas par le milieu social?

A

Non, c’est le contraire, les motivations dépendent de beaucoup de facteurs, dont le milieu social

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26
Q

Concernant la seconde hypothèse de M. Sherif “les relations au sein du groupe se stabilisent en des
rôles et des statuts différenciés “, à quoi peut-on justement mesurer ces différents rôles?

A

Par:

  • la mesure de la prise d’initiative des membres
  • du pouvoir au sein du groupe
  • des compétences spécifiques des différents membres
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27
Q

Concernant la troisième hypothèse de M. Sherif, “l’interaction au sein du groupe engendre des
normes régulatrices
du comportement”, grâce à quoi peut-on justement percevoir ces normes?

A

Grâce au différentes pratiques du groupe ainsi qu’au système de récompenses de sanction

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28
Q

Concernant la quatrième hypothèse de M. Sherif, “des
relations (compétitives) avec un autre groupe accélèrent l’organisation interne du groupe”, citez un type de contrainte externe qui peut renforcer la solidarité au sein du groupe

A

Les autorités

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29
Q

Concernant la quatrième hypothèse de M. Sherif, “des
relations (compétitives) avec un autre groupe accélèrent l’organisation interne du groupe”, est-il juste de dire que les interactions entre groupes peut affecter l’organisation interne d’un groupe? (Donnez une exemple)

A

Oui, par exemple, lors d’une guerre un président est bien vu alors qu’avant, il avait mauvaise réputation

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30
Q

Comment M. Sherif définit-il un groupe?

A

Comme une unité sociale

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31
Q

Résumez brièvement l’idée derrière la définition de M. Sherif des groupes en tant qu’unité sociale

A

Comme:

  • une unité composée d’un certain nombre d’individus qui, à un moment donné, se trouvent les uns par rapport aux autres dans une relation d’interdépendance de rôles sociaux
  • et qui possèdent un ensemble de valeurs et de normes qui régulent le comportement des membres individuels
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32
Q

Par rapport à la définition de M Sherif comme quoi les groupes seraient des unités sociales, est-il juste de dire alors que les passagers d’un metro sont un “groupe”?

A

Non, car ils ne sont pas interdépendants

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33
Q

Est-il juste de dire que la théorie du conflit réel est une théorie qui est encore déployée en psychologie sociale?

A

Oui

34
Q

A quoi renvoie la théorie du conflit réel? Quels sont les 2 points principaux?

A

Elle renvoie à:

  • L’analyse du comportement intergroupe qui serait basé sur des relations fonctionnelles, matérielles et concrètes entre les groupes
  • L’idée que les préjugés et l’hostilité intergroupe est le résultat de conflits d’intérêts objectifs
35
Q

Au sein de la théorie du conflit réel à quoi s’oppose l’idée que les préjugés et l’hostilité intergroupe sont le résultat de conflits d’intérêt objectifs?

A

A l’idée selon laquelle les préjugés et l’hostilité entre les groupes proviendrait de pathologies individuelles ou encore de la déviance

36
Q

Selon la théorie du conflit réel, à quel type d’interdépendance renvoie la coopération?

A

A une interdépendance positive

37
Q

Selon la théorie du conflit réel, à quel type d’interdépendance renvoie la compétition?

A

A une interdépendance négative

38
Q

Quelle est l’une des implications à considérer que des problèmes comme la xénophobie ou encore le racisme ne sont pas des pathologies individuelles mais des conflits d’intérêt objectif?

A

Cela implique que pour régler ces problèmes (racisme, etc…) il est important de s’intéresser aux relations entre les groupes et non simplement aux individus

39
Q

Quelle est l’hypothèse générale propre à la théorie du conflit réel au niveau intragroupe?

A

Que lorsque des individus sans relations préalables interagissent dans des activités collectives, ils produisent une structure de groupe définie par des status et des rôles hiérarchiques

40
Q

Quelle est l’hypothèse générale propre à la théorie du conflit réel au niveau intergroupe?

A

Que lorsque deux groupes sont placés dans une relation fonctionnelle de compétition, des attitudes défavorables et des comportements hostiles à l’égard du hors-groupe se développeront, partagés à des degrés divers par les membres du groupes

41
Q

Comment se nomme l’expérience où Sherif a mis en évidence la théorie du conflit réel?

A

Le camp de vacances

42
Q

Qu’est-ce qui rend spéciale l’expérience du camp de vacances? Quelle est sa particularité par rapport aux autres expériences en psychologie sociale?

A

C’est une étude de terrain

43
Q

Décrivez brièvement les conditions expérimentales du camp de vacances de Sherif

A
  • Deux groupes sont composés de 10 à 12 garçons, de 11 ans, de milieu social semblable et en bonne santé physique et mentale
  • Durant 2 semaines on va donc les observer
44
Q

Sur quoi sont basés les résultats de l’expérience du camp de vacances de Sherif?

A

Sur les résultats de l’observation ainsi que des questionnaires distribués durant le camp

45
Q

Quel est le but derrière l’expérience du camp de vacances de Sherif? Que tente-t-elle de comprendre?

A

Les causes et les conséquences du conflit intergroupes

46
Q

Combien de phases peut-on discerner dans l’expérience du camp de vacances de Sherif?

A

3

47
Q

Quels sont les différentes phases qui sont relevées lors de l’expérience du camp de vacances de Sherif?

A
  1. La phase de formation des groupes (phase intragroupe)
  2. La phase de compétition (phase intergroupe)
  3. La phase de coopération
48
Q

Lors de la première phase propre à l’expérience du camp de vacances de Sherif (phase intragroupe), les participants sont-ils conscients de la présence d’un autre groupe?

A

Non

49
Q

Lors de la première phase propre à l’expérience du camp de vacances de Sherif (phase intragroupe), que tente-t-on d’observer?

A

La formation même du groupe: - la formation des statuts hiérarchiques
- le développement des normes propre au groupe

50
Q

Lors de la première phase propre à l’expérience du camp de vacances de Sherif (phase intragroupe), citez des éléments qui pourraient rentrer dans la catégorie “développement des normes propre au groupe”

A

Création:

  • D’un nom
  • D’un symbole d’appartenance
  • D’habitudes liées au groupe
51
Q

Lors de la seconde phase propre à l’expérience du camp de vacances de Sherif (phase intergroupe), à quel type d’interdépendance, cette phase renvoie-t-elle? Pourquoi?

A

A une interdépendance négative, car on instaure l’idée qu’un seul groupe peut gagner

52
Q

Lors de la seconde phase propre à l’expérience du camp de vacances de Sherif (phase intergroupe), que tente-t-on d’instaurer?

A

Une compétition entre les 2 groupes

53
Q

Lors de la seconde phase propre à l’expérience du camp de vacances de Sherif (phase intergroupe), que remarque-t-on comme changement au niveau “intragroupe”?

A
  • Une augmentation de la cohésion et de la solidarité intragroupe
  • Que le leadership est confié aux membres les plus agréssifs
54
Q

Lors de la seconde phase propre à l’expérience du camp de vacances de Sherif (phase intergroupe), que remarque-t-on comme changement au niveau “intergroupe”?

A
  • Un favoritisme intragroupe prononcé qui consiste à dire “nous” sommes les meilleures
  • Un comportement hostile envers l’hors-groupe
  • Un désir de séparation et d’exclusion complet
55
Q

Lors de la troisième phase propre à l’expérience du camp de vacances de Sherif, a quel type d’interdépendance, cette phase renvoie-t-elle? Pourquoi?

A

A une interdépendance positive, car la réussite dépend de la coopération des 2 groupes

56
Q

Quelle est l’idée des “buts supra-ordonnés” propre à la phase 3 de l’expérience du camp de vacances de Sherif? A quoi correspondent-ils?

A

A l’idée que les 2 groupes ont des buts communs

57
Q

Quelles sont les 2 temps différentes que l’on peut retrouver au sein de la troisième phase (coopération) l’expérience sur le camp de vacances de Sherif?

A
  1. Activités communes organisées qui ne nécessite pas d’interaction explicite entre les groupes
  2. Introduction de buts supra-ordonnés qui nécessitent une coopération constructive entre les 2 groupes
58
Q

On a pu voir qu’il y a 2 temps propre à la phase 3 (coopération) de l’expérience sur le camp de vancances de Sherif, que remarque-t-on dans la première phase?

A

Que le simple contact des 2 groupes ne suffit pas à changer leurs attitudes respectives et leurs préjugés

59
Q

On a pu voir qu’il y a 2 temps propre à la phase 3 (coopération) de l’expérience sur le camp de vancances de Sherif, citez au moins un type d’activité effectué dans ce premier temps, qui ne nécessite aucune interaction explicite

A
  • Manger ensemble

- Regarder un film ensemble

60
Q

On a pu voir qu’il y a 2 temps propre à la phase 3 (coopération) de l’expérience sur le camp de vancances de Sherif, que remarque-t-on dans la deuxième phase?

A

Que lors d’une interaction prononcée il y a :

  • une réduction des préjugés
  • la création d’amitiés intergroupes
  • l’effacement progressif de l’antagonisme catégoriel
61
Q

Esquissez les diverses conclusions qui peuvent faire suite à l’expérience du camp de vacances de Sherif

A
  • L’hostilité intergroupe est le produit des interactions entre groupes, et a donc une base objective
  • La compétition pour des ressources détériore les images mutuelles des groupes et alimente ainsi le conflit
  • Des buts et des projets supra-ordonnés permettent de réduire l’hostilité intergroupe
62
Q

Au sein du modèle du conflit objectif d’intérêt, quels sont les 2 types de structures?

A
  • L’infrastructure

- La superstructure

63
Q

Au sein du modèle du conflit objectif d’intérêt, à quoi renvoie l’infrastructure?

A

A la base objective des interactions, à tout ce qui est visible et observable dans les rapports entre groupes

64
Q

Citez 2 catégories qui s’insère au sein du modèle du conflit objectif d’intérêt dans l’infrastructure

A
  • La compétition (conflit d’intérêt)

- La coopération

65
Q

Au sein du modèle du conflit objectif d’intérêt, à quoi renvoie la superstructure?

A

Aux images et aux représentations réciproques, ainsi qu’aux différents jugement de valeur

66
Q

Citez 2 catégories qui s’insère au sein du modèle du conflit objectif d’intérêt dans la superstructure

A
  • Les stéréotypes

- Les préjugés

67
Q

Pourquoi dit-on que le modèle du conflit objectif d’intérêt est un cercle vicieux?

A

Car, autant la superstructure découle de l’infrastructure, autant la superstructure peut influencer et alimenter l’infrastructure

68
Q

Selon Sherif comment peut-on rompre le cercle vicieux propre au modèle du conflit objectif d’intérêt?

A

Grâce aux buts supra-ordonnés

69
Q

Quel est le problème des buts supra-ordonnés mis en avant par Deschamps & Brown?

A

Que les buts supra-ordonnés ne réduisent pas toujours les hostilités intergroupes

70
Q

Quelle est l’hypothèse de Deschamps & Brown concernant les buts supra-ordonnés et la différentiation intergroupe?

A

Qu’un but supra-ordonné réduit les hostilités intergroupes uniquement lorsque les deux groupes endossent des rôles et des responsabilités distincts dans la collaboration

71
Q

Serait-il juste de dire que pour Deschamps & Brown, la réussite des buts supra-ordonnés est possible sous la condition que chaque groupe puisse conserver une “identité propre”?

A

Oui

72
Q

Résumez brièvement la procédure expérimentale utilisée par Deschamps & Brown à Genève

A

Division de 55 étudiants en groupes de 3 personnes mise en compétition intergroupe (deux groupes opposés) au travers de 2 tâches:

  • Une tâche compétitive (avec récompense)
  • Une tâche coopérative (avec récompense)
73
Q

Quels sont les 2 conditions possibles au sein de l’expérience de Deschamps & Brown à Genève?

A
  • La condition “rôles comparables”

- La condition “rôles non-comparables”

74
Q

Au sein de l’expérience de Deschamps & Brown à Genève, à quoi renvoie la condition “rôles comparables”?

A

A l’idée que la tâche de chaque groupe n’est pas préalablement attribuée

75
Q

Au sein de l’expérience de Deschamps & Brown à Genève, à quoi renvoie la condition “rôles non-comparables”?

A

A l’idée que chaque groupe s’occupe d’une tâche précise à réaliser

76
Q

Quel peut-on observer concernant les résultats de l’expérience de Deschamps & Brown?

A

Que l’hostilité intergroupe diminue dans la condition de rôles non-comparables, mais augmente dans la condition de rôles comparables

77
Q

Quelle est la conclusion qu’on pu tirer Deschamps & Brown sur les but supra-ordonnés?

A

Que:

  • Lorsque la coopération intergroupe représente une menace de distractivité, un but supra-ordonné peut entraîner une augmentation, plutôt qu’une diminution de l’hostilité intergroupe
  • Le maintien d’identités distinctes est central dans toute tentative d’intégration et de coopération
78
Q

Citez au moins 2 conditions qui aident au succès des buts supra-ordonnés

A
  • Tous les groupes doivent identifier un enjeu commun important pour trouver une solution
  • La tâche doit présenter un défi surmontable
  • Les groupes doivent avoir des rôles distincts dans la collaboration, reflétant leurs forces respectives
  • La tâche doit avoir été effectuée avec succès
79
Q

Citez au moins une des limites du paradigme de la théorie du conflit réel

A
  • Il est difficile de mettre en évidence les résultats des expériences de Sherif, Deschamps & Brown dans le monde “réel”
  • Le fait de voir la compétition toujours comme négative
80
Q

Pourquoi dit-on qu’il est difficile de reproduire les résultats des expériences de Sherif, Deschamps & Brown, dans le monde “réel”?

A

Car dans la réalité les groupes ont rarement des statuts égaux, alors que lors des expériences c’est le cas