soins plaies Flashcards
Définition de l’insuffisance
veineuse chronique (IVC)
Altération du retour veineux,
entraînant parfois une gêne
du membre inférieur, un
œdème et des anomalies
cutanées
Étiologie de l’IVC
Incompétence des valvules d’une veine
Obstruction d’une veine profonde (actuelle ou antérieure)
Facteurs de risque de l’IVC
Hérédité
Vieillissement
Sédentarité
Grossesses multiples ou rapprochées
Obésité
Station prolongée debout ou assise
Physiopathologie de l’IVC
mauvais fonctionnement des valvules des vaines profondes –>
Reflux sanguins et stase veineuse/ augmentation de la pression hydrostatique dans les veines –>
Transsudation du liquide et de macromolécules vers les tissus –>
Lyse des globules rouges par les enzymes du tissu qui libère l’hémosidérine–>
Manif cliniques de L’IVC
Manifestations cliniques de l’IVC *******
Œdème des membres inférieurs, généralement de longue durée
Peau tannée ou de coloration brunâtre : Hémosidérine
Peau autour des chevilles épaisse, dure et contractée
Eczéma ou dermatite de stase
Prurit
Augmentation de la température de la peau autour de la cheville
Plaie veineuse autour de la malléole
- Dlr
Douleur lors de l’IVC et de plaies veineuses **
Localisée à la surface et/ou au pourtour de la plaie et au bas de la jambe
Sensation de brûlure et/ou de lourdeur en fin de journée
Exacerbée en fin de journée, en position debout ou assis jambes pendantes
durant une période prolongée et lors de temps chaud et humide
Soulagée par le repos, les jambes surélevées, la thérapie de compression,
l’exercice
Définition de la plaie
veineuse ou ulcère veineux
Plaie chronique avec perte de substance liée à une anomalie
de fonctionnement du système veineux. Elle est d’étendue
variable, provoquée ou d’apparition insidieuse, ne guérit pas
par elle-même et siège plus souvent à la jambe (autour de
la malléole).
Caractéristiques cliniques de la plaie veineuse *****
Situé autour de la malléole interne ou au bas de la jambe
Atteinte des couches superficielles (derme et épiderme)
Forme irrégulière
Exsudat moyen à abondant
Complication (infections) plaie veineuse
Changement de la quantité et/ou
la couleur de l’écoulement (pus)
Apparition d’odeur
Chaleur au pourtour de la plaie
Érythème à la bordure
Changement de sensation de la
peau
Augmentation de la douleur
Induration autour de la plaie
Augmentation de l’œdème
Cicatrisation retardée
Cellulite
Évaluation de la personne à risque d’IVC
Antécédents médicaux
État nutritionnel
Médication
Activités de la vie
quotidienne (AVQ)
Observation de la jambe:
Forme
Coloration
Température
Pilosité
Ongles
Manifestations cliniques d’IVC
Examen physique
IVC et plaie veineuse
Inspection et palpation des MI
Signes neuro-vasculaires
(CCSM-PRO)
Signe de Homans
Autres examens
préalables aux traitements (IVC)
Échographie Doppler
IPSCB :Indice de pression systolique
cheville-bras
Sert à déterminer s’il y a une
occlusion dans le flot artériel de la
jambe et ainsi déterminer la
concomitance d’une pathologie
artérielle (si ITB < 0.9)
ITB normal *****
1,0 à 1,4
Thérapie de
compression - objectif et utilisation sécuritaire
Diminuer l’hypertension veineuse
Rétablir la vélocité du flot sanguin
Réduire l’œdème
*Ne peut être utilisé sans un IPSCB préalable
*Doit être ajusté adéquatement selon le type choisit
*Doit être utilisé régulièrement car est essentiel au traitement de l’IVC
*Ne pas appliquer sur une plaie infectée avec un exsudat abondant
Bas antiemboliques –
enseignement
***
Mesure préventive et thérapeutique
Doit être porté régulièrement
Améliore la pompe musculaire
Soulage la douleur
Sélectionner sur mesure
Enfiler avant le lever et porter jusqu’au coucher
Laver à la main
Changer aux 4 à 6 mois ou dès qu’endommagé
C’est pour la vie!
Traitements pharmacologiques possibles (IVC)
Diurétiques
Agents vasoactifs
Enseignement IVC et plaies veineuses
Prévention primaire:
Exercice quotidien modéré
Port adéquat de la thérapie de compression en prévention si personne à risque
Opter pour de saines habitudes de vie
Prévention secondaire:
Éviter les positions assises, jambes pendantes/croisées ou debout prolongé ex: adaptations au travail
Faire de l’exercice tous les jours (ex: marcher)
Éviter tout trauma aux membres inférieurs (MI)
Maintenir une bonne hygiène
Surélevé les MI au-dessus du niveau du cœur 20 ;a 30 min, TID et lors des périodes de repos
Hydrater avec crème DIE sur la peau sèche ou si prurit
Définition de la maladie
artérielle périphérique (MAP)
La maladie artérielle périphérique se définit
comme un blocage partiel ou total d’une
artère causé par une accumulation de
lipides dans la paroi des vaisseaux artériels
se situant en périphérie de l’aorte
Étiologie de la
MAP
L’athérosclérose est la principale
cause de maladie artérielle
périphérique.
Avec l’âge, des changements
dégénératifs diminuent l’élasticité
des artères et la pression artérielle
augmente
Facteurs de risque de la MAP
Tabagisme
Dyslipidémie
Diabète
Hypertension artérielle
Antécédents familiaux
Vieillissement
Obésité
Sédentarité
Stress
Physiopathologie de la MAP
Dépots dans les artères –> épaississement progressif des artères –> baisse irrigation sanguine donc de l’apport en O2 et en nutriment = MAP
Augmentation rigidité des artères et de la PA –> Augmentation force de cisaillement/fissures dans les parois –> inflammation –> baisse irrigation sanguine donc de l’apport en O2 et en nutriment = MAP
Manifestations cliniques de la MAP aux MI
Claudication intermittente
Troubles érectiles
Paresthésie
Froideur et pâleur cutanée
Peau mince, luisante et tendue
Diminution ou absence de pilosité
Ongles d’orteils épaissis, jaunis et/ou
avec une surface non-lisse
Pouls pédieux et/ou poplité faible
ou absent
Blancheur du pied à l’élévation
et hyperémie lorsque pendant
À long terme, douleur continue
au repos et qui augmente la nuit
ou à l’élévation du MI
Ulcération et gangrène
Neuropathies périphériques
possibles
Complication MAP: plaie artérielle (définition)
Plaie cutanée liée
directement à une
insuffisance artérielle causée
par des artériopathies.
L’ischémie prolongée entraîne
une atrophie de la peau et
des muscles. Étant donné la
diminution du debit sanguine,
même un léger trauma peut
entrainer un ralentissement
de la guérison, une infection
de plaie et une nécrose
tissulaire.
Caractéristiques cliniques de la plaie artérielle
Localisée généralement sur les proéminences osseuses
(orteils, pieds, partie inférieure de la jambe)
Douleur au repos qui augmente la nuit, soulagée en laissant pendre le membre
Accompagnée des manifestations cliniques de MAP
Douleur lors de MAP et de plaies artérielles
La douleur est très vive
Augmente au fur et à mesure que l’ischémie s’aggrave…
… puis apparition de zones insensibles
Douleur au repos
Douleur nocturne
Claudication intermittente
Douleur lors de MAP et de plaies artérielles
Contrôlée par:
Opiacés
AINS
Anticonvulsivants
Antidépresseurs
Nitroglycérine topique
Position de Trendelenburg inversée
Oreiller sous les mollets pour dégager les talons mais ne pas surélever le MI
Complications de la plaie artérielle
Ischémie prolongée
→ atrophie de la peau et des muscles → léger trauma → blessures
→ ↓ capacité de guérison → nécrose (gangrène)
→ ↑ infection
Douleur insoutenable
Amputations fréquentes
Examen physique
MAP et plaie artérielle
Inspection et palpation des MI
Signes neuro-vasculaires
(CCSM-PRO)
Test de coloration : Rougeur déclive
Test au monofilament / diapason :
(Examen sensoriel pour neuropathies)
Tests de dépistage MAP et plaie artérielle
IPSCB (ITB)
Profil lipidique
Protéine C réactive
Hb glyquée
Échographie Doppler
Pressions artérielles segmentées
Artériographie
Prise en charge de la MAP et de la plaie artérielle
PRIORITÉ: Rétablir la perfusion et l’oxygénation
En interdisciplinarité…
Traitement chirurgical (le plus courant)
Soins de plaies
Traitements pharmacologiques
Prévention
Soins de la plaie selon l’apport
sanguin (MAP)
Si apport sanguin suffisant (ITB >0,90) - cicatrisation en milieu humide
Si apport sanguin insuffisant - attente de revascularisation: assécher la plaie
Traitements pharmacologiques
possibles (MAP)
Antiplaquettaires
(parfois plusieurs types en combinaison pour certaines périodes)
Vasodilatateur
(nitroglycérine en timbre par exemple)
Agents vasoactifs
(Pentoxifyline par exemple) pour optimiser le flot sanguin dans les MI
Antibiotiques PRN
Opiacés PRN
Interventions infirmières:
prévention et enseignement
(MAP)
Pied du lit ↓ 30O
Asseoir au fauteuil les pieds au sol
Aucune pression au talon: oreiller biseau sous la jambe sans élevé le MI
Inspecter et hydrater les pieds
Prévenir l’infection
Encourager le port de chaussures souples, amples et avec bonne
protection
Éviter les écarts extrêmes de température
Arrêt tabagique
Alimentation faible en gras et en sel (DASH)
Cellulite (déf, manif, tx et interventions)
déf: inflammation profonde du tissu
sous-cutané
manif:
- Zone oedémateuse et érythémateuse, chaude
et sensible, aux bordures diffuses
- Frissons/fièvre
- Malaise
TX:
- Appliquer des compressions humides
chaudes
- immobilisation et/ou élévation de la région
atteinte
- Traitement antibiotique systémique
- Hospitalisation en cas d’affection grave
ÉLÉMENTS À FAVORISER LORS D’AMPUTATION RÉCENTE
Installer le moignon à l’horizontale lorsque le patient est en position assise –> Favorise le retour veineux et diminue les risques d’œdème.
Faire un bandage compressif au niveau du moignon –> Afin de réduire l’œdème, accélérer la guérison, atténuer la
douleur, soutenir les tissus mous afin de faciliter le
rétrécissement et le modelage du moignon, augmenter le
retour veineux
voir un garrot accessible rapidement –> en cas d’hémorragie, on fait un garrot en haut du site
hémorragique
Utilisation d’une technique stérile lors du changement de pansement –> limiter le risque d’infection aux plaies
ÉLÉMENTS À ÉVITER LORS D’AMPUTATION RÉCENTE
Éviter de placer le moignon sur un oreiller ou de le surélevé –> diminue la circulation donc la cicatrisation
Éviter les longues séances assises hanches fléchies –> augmente les risques de contractures de la hanche
Éviter de laisser pendre le moignon au bord du lit ou de la chaise –> augmente le risque d’odème
Mise en charge précoce ou tardive lors d’utilisation de prothèse –> Habituellement, l’utilisation d’une prothèse débute
lorsque la guérison est adéquate et que le moignon
est bien formé à recevoir la prothèse. Certaines
personnes ne pourront toutefois pas utiliser de
prothèse principalement les personnes affaiblies
dont la force musculaire ne permet pas une
réadaptation à l’utilisation d’une prothèse.