Socialisation Flashcards

1
Q

Quelles sont les différentes approches de la socialisation ?

A
  • Fonctionnaliste (Durkheim)
  • Structuraliste (Bourdieu)
  • Dispositionnelle (Lahire)
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2
Q

Le concept de la socialisation soulève plusieurs questons centrales de la discipline, quelles sont-elles ?

A
  • La question du rapport entre les individus et la société.

- La question du rapport entre changement et reproduction sociale.

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3
Q

Comment s’opère cette “pénétration” par les faits sociaux ?

A

Par un processus que les sociologues appellent la “socialisation”.

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4
Q

En quoi consiste le fait social ?

A

Il consiste en des manière d’agir, de penser, de sentir, extérieures à l’individu, et qui sont douées d’un pouvoir de coercition en vertu duquel il s’impose à l’individu.

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5
Q

Les individus et les sociétés sont déterminés par :

A

Une relation réciproque ou interrelation dans laquelle ils se voient octroyer une part plus ou moins grande de liberté.

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6
Q

Comment pourrait être comprise la socialisation ?

A

Comme une intériorisation des contraintes externes aux individus.

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7
Q

En terme de quoi peuvent être perçus les effets de la socialisation ?

A

En terme de dispositions sociales.

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8
Q

La socialisation désigne des mécanismes de transmission, qu’est-ce qui est transmis ? La socialisation désigne aussi autre chose, de quoi s’agit-il ?

A
  • La culture.
  • La manière dont les individus reçoivent cette transmission et intériorisent les valeurs, les normes et les rôles qui régissent le fonctionnement de la vie sociale.
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9
Q

Il y a deux types de socialisation, quels sont-ils ?

A
  • La socialisation manifeste

- La socialisation latente

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10
Q

Que désigne la socialisation manifeste ?

A

Un processus volontaire et explicite visant à structurer la personnalité d’autrui.

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11
Q

Que désigne la socialisation latente ?

A

Un processus où l’enfant intériorisent les valeurs et les normes de la société dans laquelle il vit sans qu’il y ait pour autant d’apprentissage particulier, ou de réelle conscience de l’individu de participer à ce processus.

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12
Q

A quoi la socialisation, chez Durkheim, pour être assimilée ?

A

A un processus hypnotique.

1) La passivité et l’inconscience totale des éduqués.
2) L’acitivité et la lucidité non moins totale des éducateurs.

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13
Q

Qu’est-ce que la socialisation primaire ?

A

La socialisation primaire est celle de l’enfance et de l’adolescence sur laquelle se construisent la personnalité et l’identité sociale. Elle se fait essentiellement avec la famille qui a un caractère omniprésent, avec la nourrice, la crèche, l’école, les amis, etc. Cet univers est perçu par l’enfant non pas comme un monde parmi d’autres mais comme le seul monde existant.

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14
Q

Qu’est-ce que la socialisation secondaire ?

A

La socialisation secondaire est celle qui se déroule à la fin de l’adolescence et durant la vie adulte, dans les différents milieux sociaux que fréquente l’individu : écoles, études, sports, vie professionnelle, groupes de pairs, activités extraprofessionnelles, etc. S’appuyant sur la socialisation primaire, la socialisation secondaire la complète, la prolonge ou la transforme.

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15
Q

Pourquoi chez Durkheim, la socialisation est faite d’avantage de manière non-intentionnelle que de manière intentionnelle ? (3 éléments de réponse)

A
  • Les normes éducatives s’imposent à chaque époque avec la force du fait social, et de fait prescrivent aux éducateurs la manière dont ils vont éduquer leur enfants.
  • Parce que l’éducation reproduit la société et ne la crée pas, les éducateurs ne peuvent pas créer chez l’enfant des dispositions qu’ils n’ont pas eux-mêmes acquises dans leur propre éducation.
  • La construction d’un être social est loin de se limiter limiter aux actions intentionnelles faites dans ce sens.
  • > Socialisation et éducation sont bien des pratiques distinctes.
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16
Q

Le processus de socialisation implique la mobilisation de plusieurs acteurs/agents préçis, quels sont-ils, et par qui ont-ils été identifiés ?

A
  • Un (ou plusieurs) “autrui généralisé”
  • Un (ou plusieurs) “autrui significatif”

Ces acteurs ont été identifiés par G. H. Mead.

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17
Q

Qu’est-ce qu’un autrui significatif ?

A

Un ‘autrui significatif’ est une personne qui entoure concrètement, spatialement et affectivement, l’enfant; il est ‘celui [ou celle] par qui passe une part de sa définition propre et qui se trouve, pour cette raison, investi d’une importance singulière, celle d’un ‘autrui qui compte’dans le processus de socialisation.»

18
Q

De l’autrui significatif à l’autrui généralisé :

A

Un processus d’intériorisation des normes de proximité > formulation d’un principe de généralité.

Si je remarque que maman est fâchée quand je renverse ma soupe, et que par la suite je remarque que chaque membre de ma famille, et mêmes ceux qui ne sont pas de ma famille sont fâchés quand je renverse ma soupe, alors la norme social sociale et intégrée et généralisée…

19
Q

Pour Ralph Linton, qu’est-ce que le statut, et qu’est-ce que le rôle ?

A

Statut = la place occupée par l’individu au sein de la
structure sociale, à un moment donné.

Rôle = ensemble d’attitudes, de valeurs, de comportements que la société attend de la part de l’individu.

20
Q

Selon le type de société (solidarité mécanique ou organique), il convient de distinguer entre deux “types” de statut. Quels sont-ils et à quoi correspondent-ils ?

A
  • Le statut assigné : qui est l’apanage des sociétés traditionnelles
  • Le statut acquis : qui procède des attentes et des projets de l’individu, qui tendent à devenir prééminents dans les sociétés industrialisées.
21
Q

La pluralité des rôles et des statuts est une potentielle source de quoi ?

A

De tensions et de conflits.

22
Q

Quelles est la thèse (résumée) de l’approche fonctionnaliste de la socialisation ?

A

Les sociétés contemporaines sont caractérisées par la pluralité des rôles et des statuts, et plutôt des statuts acquis.

23
Q

Comment Bourdieu définit-il l’habitus ?

A

Comme le principe générateur des pratiques et de représentations d’un individu ou d’une classe d’individus.

“L’habitus est constitué par l’incorporation des conditions sociales et des expériences passées, notamment enfantines.

24
Q

On retrouve chez Bourdieu, une idée auparavant développée par Durkheim, selon laquelle :

A

La socialisation passe par une incorporation largement inconsciente des structures du monde social.

25
Q

Un exemple de la théorie de l’habitus ?

A

L’apprentissage de la masculinité et de la féminité tend à inscrire la différence entre les sexes dans les corps sous la forme de manières de marcher, de s’habiller, de parler, de se tenir, de s’asseoir, etc.

26
Q

Dans la socialisation, pour Bourdieu, on incorpore :

A

Des catégories de pensées et une certaine “vision du monde”.

-> Tout ce qui constitue les lunettes à partir des quelles nous envisageons le monde social… prêts à être activés par des situations et des expériences.

27
Q

Quelles sont les catégories de pensée que nous incorporons au cours de la socialisation ?

A
  • Les “structures cognitives”
  • Les schèmes de perception et d’appréciation
  • Les principes de division (ce qui est jugé “bien” ou “mal”.
28
Q

La socialisation de classes construit…

A

Des habitus de classes …ce qui produit à la fois des pratiques objectivement classables et des systèmes de classements de ces pratiques.

29
Q

A qwuoi correspondrait l’habitus, dans le cas d’un ouvrier qui mange, qui fait du sport, qui a des opinions politiques ?

A

l’habitus correspondrait à :

  • sa manière de manger et à ce qu’il mange.
  • sa manière de pratiquer le sport.
  • sa façon d’exprimer ses opinions politiques.
30
Q

Quels sont les effets de l’habitus entre les différentes classes sociales ?

A

Les différentes classes sociales font des différences entre ce qui, pour eux, est bien ou mal, entre ce qui est distingué et ce qui est vulgaire, etc.

Ainsi, le même comportement d’un individu peut apparaître distingué pour une certain classe et vulgaire pour l’autre.

31
Q

Exemple de socialisation sexuée :

A

Les jouets perçus comme masculins auront plutôt tendance à favoriser le goût pour l’aventure, la mécanique, la mobilité, l’invention…

Les jouets perçus comme féminins auront développer un certain intérêt porté à soi et aux autres, dans la mise en avant de la séduction et de la maternité.

32
Q

A quoi correspondent les schèmes de perception ? Qu’est-ce qu’il produisent ?

A

Ils produisent des goûts, des préférences, des désirs qui sont accordés aux conditions matérielles de l’
existence.

33
Q

Quelle pourrait être une critique de la théorie de l’habitus ?

A

Dans les sociétés contemporaines, la famille n’est plus le seul lieu d’exercice de la socialisation primaire. Les médias entrent en jeu, les réseaux sociaux, l’école…

34
Q

Quel personnage adopte une approche dispositionnelle de la socialisation ?

A

Bernard Lahire.

35
Q

Dans l’approche dispositionnelle de Bernard Lahire, les individus envisagent le monde sociale grâce/avec quoi ?

A

Grâce/avec ce qu’il appelle des “dispositions”. Elles sont semblables (il y a des nuances de tailles entre les deux) à l’héritage de Bourdieu.

36
Q

Pour Lahire, ces dispositions sont situées par rapport à :

A

… leur contexte d’intériosation.

37
Q

Pour Bernard Lahire, les dispositions peuvent être transférables de (…?) à (…?).

A

…d’un domaine à un autre.

38
Q

Comment apparaît l’habitus chez Lahire ?

A

Comme un cas particulier qui réclame des conditions particulières d’intériorisation.

39
Q

Pour Lahire, les individus sont porteurs d’une pluralité de dispositions, donc selon la situation dans laquelle ils se trouvent ces dispositions seront :

A
  • inhibées
    ou
  • activées
40
Q

Que permet l’approche en terme d’“emboitements des socialisations” potentiellement hétérogènes et divergentes ? (Bernard Lahire)

A

De rendre compte des “destins improbables” ou des pratiques sociales atypiques au regard de la norme statistique.

41
Q

La socialisation résumée en trois points :

A

Le processus par lequel :

  • les individus sont intégrés dans la société
  • les normes et les valeurs sociales s’imposent aux individus
  • les croyances, pratiques, normes, etc. associées à un environnement social particulier prennent l’apparence de la normalité et de la nécessité.