Max Weber - Ethique protestante et esprit du Capitalisme Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui est au centre du questionnement sur la modernité de Max Weber ?

A

La question religieuse.

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2
Q

Quelle approche sociologique Max Weber adopte-t-il ?

A

Une approche compréhensive. Il veut comprendre le sens que les individus donnent à leur pratique. On ne se limite pas à des régularités statistiques, à des éléments extérieurs à la consciences humaine.

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3
Q

Qu’est-ce que l’imputation causale ?

A

Une part de l’interrogation contre-factuelle. On se demande ce qui serait arrivé si un évènement ou une décision n’avait pas eu lieu.

Selon Weber, cela permet de savoir quelle signification causale nous devons attribuer à une dimension de l’analyse au sein de la totalité des éléments causaux. La dlmarche contrefactuelle permet dedéterminer la signification historique d’un évènement.

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4
Q

Avec Max Weber, sur quoi est-ce que l’on se centre, sur les structures sociales/le système ou sur l’acteur ?

A

On se centre sur l’acteur, on part des individus. On ne considère pas les individus comme ayant porteur de fausses consciences ou d’habitus. On les considère avant tout comme des êtres rationnels qui s’oriente de telle ou telle manière en fonction du contexte.

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5
Q

Quels sont les deux types d’actions sociales que Max Weber distingue ?

A

L’activité communautaire et l’activité sociétaire.

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6
Q

Si pour Weber, il n’existe pas de forme pure de communauté ou de société, qu’est-ce qui caractérise une forme de communauté et une forme de société ?

A

Ce sont des relations sociales mettant en jeu des tendances à la communalisation ou à la sociation.

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7
Q

Par quoi se caractérisent les relations sociales tendant vers la communalisation, et d’autre par vers la sociation.

A

Ce qui caractérise les relations qui tendent vers la communalisation sont : les fonctionnements affectifs, émotionnels et/ou traditionnels. Une relation sociale basée sur le sentiment subjectif d’appartenir à un groupe.

Les relations qui tendent vers la sociation sont marquées par un processus d’organisation, de discussion rationnelle entre les acteurs (éventuellement dans un but commun.) Les relations se basent sur une certaine entente, où chacun estime tirer profit de la situation d’une manière ou d’une autre. Il peut aussi s’agir de compromis.

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8
Q

Qu’est-ce qui, dans un collision entre deux cyclistes (qui n’est pas une activité communautaire en soi), correspondrait à une activité communautaire ?

A

La tentative des deux individus de s’éviter, ou encore la discussion ultérieure à l’accident.

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9
Q

Qu’est-ce qui, pour Weber, caractérise le fait social ?

A

La dimension relationnelle.

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10
Q

Qu’est-ce qui est l’objet primaire d’une sociologie compréhensive ? Selon Max Weber

A

L’activité communautaire.

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11
Q

Qu’est-ce qu’un idéal type ?

A
  • En bref, un idéal-type est un type abstrait, une catégorie, qui aide à comprendre ou théoriser certains phénomènes, sans prétendre que les caractéristiques de ce type se retrouvent toujours et parfaitement dans les phénomènes observés.
    Un idéal-type vise ainsi à bâtir un modèle d’un phénomène social et reflète donc aussi une perspective liée au but de ce modèle.
  • Un concept, un modèle qui aide à penser la réalité d’un phénomène en dressant ses caractéristiques principales…
  • Un outil qui permet de définir un phénomène social par ses caractères les plus généraux observables dans toutes sociétés.
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12
Q

Quels sont les 4 types d’action sociale que Weber identifie ?

A

1) L’action/activité rationnelle en finalité
2) L’action rationnelle en valeur
3) L’action traditionnelle
4) L’action affective

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13
Q

Qu’est-ce que l’action rationnelle en finalité, qu’est-ce qui la caractérise ?

A

Dans l’action rationnelle en finalité, l’acteur détermine à la fois les moyens et les buts de son action.

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14
Q

Qu’est-ce que l’action rationnelle en valeur ?

A

C’est une action fondée sur des valeurs, qui ne tient pas compte des avantages ou des inconvénients qu’elle peut procurer.

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15
Q

Qu’est-ce que l’action traditionnelle ?

A

C’est une action qui est le produit d’une habitude ou d’une coutume.

ex. Dire “santé” lorsqu’on éternue.

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16
Q

Qu’est-ce que l’action affective ?

A

C’est un acte commis ou un comportement adopté sous le coup d’une émotion. Elle correspond à une réaction instinctive.

ex. Crier lorsqu’on a mal. / Donner une gifle sous le coup de la colère.

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17
Q

Qu’est-ce qui distingue Weber de Comte ?

A

Weber ne cherche pas à définir des lois sociales universelles, tandis que Comte si.

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18
Q

A quoi pourrait-on résumer la problématique de l’ouvrage de Max Weber “L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme” ?

A

” En quoi les conceptions religieuses ont-elles ou influencer les comportements économiques des diverses sociétés? “

-> Comprendre comment les styles de vie caractéristiques, issus des grandes religions, ont favorisé ou non l’émergence de la modernité.

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19
Q

Quels sont les 3 temps de la démonstration de Max Weber ?

A

1) Il construit l’idéal-type du capitalisme
2) Il isole les traits caractéristiques du protestantisme qui apparaissent en phase avec le comportement du capitaliste moderne.
3) Il met en avant les affinités électives qu’il existe entre les deux types.

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20
Q

Quelles sont les caractéristique principales du capitalisme moderne ?

A
  • Rationalisation de la recherche de profit
  • Satisfaction des besoins par le biais du marché (plutôt que dans l’économie domestique)
  • Rationalisation du calcul du capital
  • Organisation du travail salarié formellement libre
  • Sobriété par rapport aux plaisir de la vie (Refus de la dépennse inutile)
  • Le développement de l’épargne en vue de l’accumulation de capital et de l’investissement
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21
Q

Que permet l’interrogation contrefactuelle ? (Weber)

A

De déterminer la signification historique d’un

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22
Q

Quand intervient la démarche contrefactuelle ?

A

Quand le chercheur doit prouver une relation causale parmis les causes qu’il a lui même sélectionnées et les effets constatés par l’historien.

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23
Q

Comment résumer en bref l’activité sociale ?

A

” Toute action qui a un sens pour l’acteur et qui se règle sur la conduite d’autrui.”

“L’action dénuée de sens pour l’acteur ne peut s’intéresser à la sociologie.”

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24
Q

Que fait Weber de ses observations, contrairement à Durkheim et Comte ?

A

Il généralise des observations qui ont une validité située de manière socio-historique, situées dans un contexte donné.

Ses explications causales ont donc une prétention moins universelles que celles de Durkheim ou Comte

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25
Q

Qu’est-ce que la rationalité ? (Weber)

A

Le moteur des actions individuelles et collectives.

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26
Q

Quelles sont les traits du protestantisme en phase avec le comportement du capitalisme moderne, que Max Weber identifie ?

A

Le calvinisme.

27
Q

Qu’est-ce que le calvinisme ?

A

Le noyau de la doctrine calviniste est le dogme de la prédestination : dès sa naissance l’homme voit sort, le salut ou la damnation éternelle, scellé par Dieu. Les élus sont prédestinés, et la confession ne peuvent les racheter… Les individus se retrouvent dans un état de solitude puisque personne ne peut être aidé.

Les individus vivent donc dans un anxiété permanente : ils se demandent s’ils sont les élus.

28
Q

Que recommandent les pasteurs calvinistes à leur fidèles ?

A

Ils recommandent à leurs fidèles de se considérer comme élus et préconisent un travail sans relâche qui peut agir à la fois comme dérivatif de l’angoisse et comme moyen de réussite professionnelle. (La réussite professionnelle peut être considérée comme un signe d’élection divine.)

29
Q

Quelles sont les affinités électives (renforcement) entre les deux types de mentalités (protestante et capitaliste) ?

A

Les prescriptions calvinistes :

  • incitent au travail -> productivité
  • incitent à la modération -> propice à l’épargne et à l’investissement

Les prescriptions calvinistes sont favorables au développement du capitalisme.

30
Q

Avec quoi coïncide l’émergence de l’éthique puritaine (respect des principes moraux) ?

A

Avec le développement d’un mode de vie proprice à l’épanouissement du capitalisme moderne.

31
Q

Quels sont les pays où cette éthique (puritaine) est la mieux représentée ?

A

Les Pays-Bas et les Etats-Unis. Ce sont des pionniers en matière de capitalisme.

32
Q

Comment peut-on résumer ce qu’est une “affinité élective” ?

A

Comme une circonstance favorable, et non une cause suffisante et nécessaire.

En l’occurence, le protestantisme est une circonstance favorable au développement du capitalisme, et non une cause suffisante.

33
Q

Quels sont les facteurs non-spécifiquement occidentaux favorables au développement du capitalisme ?

A

Guerres, conquêtes coloniales, afflux de métaux précieux, positions géographiques favorables, etc.

34
Q

Quelles sont les conditions spécifiquement occidentales favorables au développement du capitalisme ?

A
  • Des conditions de nature culturelle et institutionnelle : influence de l’éthique économique d’origine religieuse sur la formation de l’entreprenarialité, la ville occidentale, l’Etat rationnel, la science rationnelle.
35
Q

De quelles manières la religion influence-t-elle le capitalisme moderne ? (Deux éléments de réponse)

A

De manière :

  • directe : formation de l’éthique économique
  • indirecte : en influençant le contexte insitutionnel favorable au capitalisme : La ville, l’état et la science.
36
Q

Qu’essaie Max Weber de comprendre, en faisant une sociologie historique de la religion ?

A

Il essaie de comprendre le processus de rationnalisation (évacuation de la magie) qui va favoriser le développement du capitalisme.

Le processus de rationnalisation a été graduel, et le protestantisme n’en est que la dernière étape.

37
Q

Avant les grandes religions…

A

Il n’y avait pas de séparation entre le naturel et le surnaturel. Le vent ou le soleil sont l’expression d’un Dieu… -> Le monde est donc magique.

38
Q

Qu’introduisent les grandes religions ?

A

Elles introduisent une séparation entre le naturel et le surnaturel. Le monde divin est ailleurs que celui des hommes. La magie est brisée au profit d’une rationnalisation de la conduite de vie…

39
Q

Comment s’opère ce processus de rationnalisation de la conduite de vie ?

A

Par les grandes prophéties rationnelles. Les figures comme Mahomet ou Jesus ont des qualités exceptionnelles et annoncent la nécessité d’obéir à des commandements divins…

40
Q

Quelles sont les conséquences de la nécessité d’obéir à des commandements, par des figures comme Jesus ou Mahomet ?

A

Il y a une réduction de l’influence de la magie. Ce ne sont plus des divinités qui animent directement le monde.

41
Q

Que va permettre la réduction de l’influence de la magie dans le monde ?

A

Une explication rationnelle du monde sur laquelle la science et la technique va pouvoir croître.

42
Q

En quoi les grandes religions se distinguent-elles des “religions primitives” ?

A

Elles ont une prétention plus universaliste. -> Ce qui permet potentiellement d’élargir le champ de la solidarité sociale, basée sur l’appartenance commune.

43
Q

Que permettent les grandes religions ?

A

Le dépassement du dualisme éthique. (certaines d’entre elles le permettent, pas toutes)

44
Q

Dans les sociétés pré-capitalistes, il y a dualisme éthique. Comment peut-on le définir ?

A

C’est une différenciation des codes de conduite selon qu’ils s’appliquent à la communauté d’appartenance religieuse ou aux personnes extérieurs à cette communauté.

45
Q

A quoi s’applique l’éthique interne ? Sur quoi se fonde-t-elle ?

A

Elle s’applique à la famille, à la tribu, aux individus unis par une appartenance religieuse. Elle se fonde sur la réciprocité, l’aide fraternel et l’aide gratuit, et exclut la recherche de profit.

46
Q

A quoi s’applique l’éthique externe ? Sur quoi se fonde-t-elle ?

A

L’éthique externe prévoit la possibilité de rechercher le profit dans les transactions économiques, sans aucune obligation morale. (Pour ceux qui sont étrangers à la solidarité primaire.)

47
Q

Pour Weber, le capitalisme ne peut pas apparaître dans le contexte du dualisme éthique. Pour apparaître il a besoin dépasser : (2 éléments de réponse)

A
  • le dualisme éthique
  • le monde de la magie

(Toutes les grandes religions ne permettent pas ce dépassement)

48
Q

Que permet le dépassement du dualisme éthique ?

A

L’extension de la logique de profit.

49
Q

A quoi correspond le dépassement du monde de la magie ?

A

Au processus de rationnalisation.

50
Q

Les religions introduisent deux types de prophétie qui laissent une place différente à la magie. Quels sont-ils ?

A
  • La prophétie exemplaire

- La prophétie éthique

51
Q

Qu’est-ce que la prophétie exemplaire ?

A

Une prophétie dans laquelle le dieu montre la voie du salut sans prétendre à l’obéissance du peuple. Il n’y a pas d’obligation, le consentement est libre. (ex. Bouddhisme)

Le peuple reste donc attaché à la magie et au traditionalisme.

52
Q

Qu’est-ce que la prophétie éthique ?

A

Dans la prophétie éthique, le prophète se présente comme mandaté par dieu et prêche des commandements qui sont exigés par tous. L’obéissance est un devoir moral pour accéder au salut dans l’au-delà. La magie est donc davantage dépassée dans ce type de prophétie. (Il y a une plus grande rationnalisation des comportements et plus grande élimination de la magie.)

53
Q

Pour quelles raisons le Catholicisme ne dépasse pas totalement la magie ?

A

A travers la confession et la communion, l’administration catholique atténue la responsabilité individuelle et la rationnalisation de la conduite.

54
Q

Pour quelles raisons le Catholicisme n’éradique pas totalement le dualisme éthique ?

A

L’église conserve une différenciation entre éthique des vertueux et éthique des masses, qui garde une forme atténuée du dualisme moral. Au Moyen-Âge, il y a une distinction claire entre les moines et le restant des fidèles. Les moines incarnent l’éthique des vertueux, qui représente un idéal de vie.

55
Q

Le judaïsme permet, selon Max Weber, un dépassement de la magie du monde, mais en son sein persiste un dualisme éthique, pour quelles raisons ?

A

Après leur dispersion, les Juifs étaient un peuple paria (rejeté/méprisé), écarté de la communauté politique. Cette exclusion les pousse vers les activités économiques, mais sur des bases traditionalistes (communautarisme) qui excluent la formation de l’esprit du capitalisme moderne.

Le Judaïsme pose les bases de la prophétie éthique sur laquelle le Christianisme va se greffer. Jésus se bat contre le clergé hébraïque aux intérêts politiques et économiques particuliers, et prêche la fraternité universelle.

56
Q

Ce n’est qu’avec (…?) que les limites du dualisme éthique et de la magie du monde sont dépassées.

A

La Réforme.

57
Q

Pour quelles raisons est-ce qu’avec la Réforme, les limites du dualisme éthique et de la magie du monde sont-elles effacées ?

A

Les moyens magiques pour l’accès à la grâce -les sacrements (rite dans lequel Dieu donne sa grâce) - sont éliminés par le Calvinisme. Individualisation, et rationalisation (responsabilisation individuelle) de la conduite. La distinction résiduelle entre éthique des vertueux et celle des masses disparaît. C’est la fin du dualisme éthique.

58
Q

Quels sont les 5 points résumant la doctrine sur laquelle l’éthique protestante repose ? (Selon Weber toujours)

A

1) Il existe un Dieu transcendant qui gouverne le monde.
2) Ce Dieu a prédestiné chacun au salut ou à la damnation.
3) Dieu crée le monde pour sa propre gloire.
4) L’Homme doit travailler à la gloire de dieu en développant les activités humaines dans la société.
5) Les choses terrestres, en particulier le plaisir, appartiennent à l’ordre du péché.

59
Q

Comment résumer l’affinité entre l’esprit du capitalisme et l’éthique protestante ?

A

1) L’esprit du capitalisme se caractérise par la recherche rationnelle et systématique du profit par l’exercice d’une profession, ainsi que le réinvestissement de l’épargne.
2) L’éthique calviniste a engendré une morale individuelle favorable aux conduites rationnelles que doit tenir l’entrepreneur capitaliste.

60
Q

Pourquoi l’esprit du capitalisme se consolide comme une conséquence non-intentionnelle de la réforme ?

A

Car la Réforme protestante interdit aussi le luxe et les plaisirs, ce qui favorise l’épargne, et donc la formation du capital.

61
Q

Quelle est la conséquence de la rationnalisation ?

A

Le désenchantement du monde.

62
Q

Que signifie concrétement le désenchantement du monde ?

A

Que la magie et le surnaturel disparaissent progressivement comme moyens d’explication du monde. Peu à peu le science remplace la religion sous différentes formes comme moyens d’explication des phénomènes dont les hommes sont témoins.

63
Q

Qu’engendre le processus de désenchantement du monde ?

A

Des sentiments d’angoisse et d’insatisfaction. La science ne peut pas donner un sens à la vie en disant par quels principes les hommes doivent vivre, ce que fait la religion.