Les inégalités scolaires 1 Flashcards
Qu’est-ce qui a divisé les sociologues français dans les années 1960-1980 et influencé l’ensemble de la discipline ?
Le débat “école et égalité des chances”.
Pour Durkheim, que va susciter et développer l’éducation chez l’enfant ?
Un certain nombre d’états intellectuels, physiques et moraux que réclament de lui la société politique dans son ensemble et le milieu social dans auquel il est destiné.
Dans quoi Durkheim pense-t-il que l’école à un rôle à jouer ?
Dans le processus de socialisation et d’intégration sociale des jeunes générations.
Lors de sa période comme professeur des sciences de l’éducation entre 1899 et 1905, Durkheim donne une série de leçons sur quel sujet ?
Sur l’école comme “institution totale”.
De quelle question Durkheim se préoccupe-t-il tout particulièrement, au moment où il est professeur des sciences de l’éducation ?
De la question de ce qu’il appelle “l’éducation morale” des jeunes générations, et son objectif consiste à élaborer un diagnostic et des solutions à ce qu’il identifie comme un problème social majeur : L’intégration sociale des individus dans une société marquée par le relâchement des liens de proximité.
Pourquoi, pour Durkheim, l’éducation doit-elle être mise en relation avec le fait moral ?
Parce qu’elle partage avec lui les mêmes caractéristiques : la contrainte et la désirabilité.
“L’éducation est donc un élément essentiel de la
socialisation en inculquant à l’individu les règles par
lesquelles sa conduite sera adaptée à une vie sociale
éminemment désirable.”
A quoi renvoie la notion de désirabilité sociale ?
“Elle désigne l’adéquation de pensées (croyances, opinions, jugements, etc.) ou de comportements avec les normes sociales en vigueur dans un contexte social ou culturel donné.
Ainsi sont définis comme socialement désirables les pensées et comportements en accord avec ce que les individus doivent penser ou faire pour être appréciés par autrui dans un contexte social particulier.” Universalis
Qu’est-ce que la dualité de la nature humaine pour Durkheim ?
« Durkheim défend l’idée que, par nature, l’Homme [sic]
a des désirs égoïstes infinis et c’est l’éducation morale qui contient cet égoïsme pour amener l’individu à se dépasser en acquérant une nature sociale dont l’élément essentiel est fixé par l’idéal que présente la société aux individus. »
Que signifie la conception de l’éducation selon laquelle elle est un élément essentiel de la socialisation ?
Que les enseignents sont investis d’une autorité quasiment sacrée, qui renvoie directement à la conception durkheimienne de la dualité de la nature humaine.
Chez Durkheim, donc, l’éducation (laïque et républicaine) doit être fondée sur un triple objectif, le quel ?
- Développement de l’esprit de discipline des élèves et de l’autorité du «maître»
2.L’attachement de l’individu au collectif social, à la
«société politique»
3.Le respect de la science, de la raison et des valeurs morales démocratiques (ce qu’il appelle «l’intelligence de la morale») (Steiner, 2005: 93).
En quoi la première guerre mondiale marque-t-elle un tournant ?
Elle marque un tournant dans la mesure où la mobilisation militaire des hommes d’origines sociales et géographiques différentes constitue une «preuve empirique» des capacités intégratives de l’école en France.
> « socle de connaissances » partagé par tous les jeunes
scolarisés dans l’école de la République.
A quoi renvoie le terme de méritocratie ?
La méritocratie est un système politique, social et économique où les privilèges et le pouvoir sont obtenus par le mérite. Celui-ci est fondé sur la reconnaissance de la valeur par les diplômes, l’expérience, les qualités, les vertus… La méritocratie a pour fondement l’égalité des chances, la liberté individuelle et la reconnaissance de la “réussite”.
A partir des années 1960, que permet la mise en place d’outil statistiques de plus en plus sophistiqués ?
De mettre en rapport les positions sociales des parents et les parcours scolaires des enfants.
Un fait apparaît crûment: «la trajectoire scolaire des
jeunes est très liée à leur origine sociale»
(Derouet, 2003: 201).
A partir des années 1960-1980, quels sont les deux modèles interprétatifs principaux de la tradution des inégalités sociales en inégalités scolaires ?
- Le structuralisme génétique de Pierre Bourdieu
2. L’individualisme méthodologique de Raymond Boudon
Quel est le point de départ et constat empirique commun des deux approches ?
« les inégalités d’orientation entre les différents niveaux et les différentes filières de l’institution scolaire
» (Masson, 2008: 88).