Semaine 11 - Les ordres professionnels Flashcards
Quels 3 éléments découlent de toute intervention thérapeutique?
1 - Implique une relation de pouvoir
2- Induire un changement
3- Interrogation sur les bon et mauvais coup de l’intervention
Quelles sont les 3 niveaux de contraintes en lien avec les interventions?
- Judiciaire
- Institutionnelle
- Relationnelle
En quoi consiste la contrainte judiciaire en lien avec l’intervention?
- Le pouvoir est octroyé au tribunal. Au Canada, on ne peut pas obliger une contrevenant à suivre un traitement contre son gré.
En quoi consiste la contrainte relationnelle en lien avec l’intervention?
- Dans le cadre de l’environnement et de l’entourage de la personne. Cela joue sur la motivation à consulter et/ou à se faire traiter.
En quoi consiste la contrainte institutionnelle en lien avec l’intervention?
- Service de probation, hôpitaux pour services psychologiques,centre jeunesse pour les jeunes en détresse, etc.
Quels sont les 5 pièges à éviter en lien avec l’intervention?
ESSPF
- Essayer de transformer notre intervention en gestion institutionnelle
- Se cacher derrière le mandat institutionnel
- Se cacher derrière la légitimité scientifique
- Perdre de vue qu’on travaille avec des humains
- Faire de l’abus
Qu’est-ce qu’une enclave de non-directivité?
- S’assurer que le justiciable ait l’espace ou la possibilité d’expliquer lui-même ses problèmes et se besoins. Implique la notion de consentement. Nécessaire d’avoir un climat favorable au changement et former une bonne alliance thérapeutique.
4 moyens pour s’assurer d’une bonne alliance thérapeutique.
- Bien clarifier le rôle de l’intervenant. + important. Lors de l’entrée en contact avec la personne judiciarisé. On est là pour les aider, mais aussi un rôle de surveillance. Important de le mentionner, car le judiciarisé le sait déjà. Important de pas jouer la séduction, et arrondir les situations pour mieux paraître.
- Définir une résolution intéressante au problème du client. Tenter de savoir quels sont les besoins mais aussi avec tout ce qui gravite autour. Ex : Toxicomanie = violence. Adopter des comportements qui va l’éviter de faire face à la justice.
- Adopter une position de base. Éviter de vouloir plus que le justiciable lui-même. Intervention va devenir abusive et l’intervenant va être déçu si le justiciable n’est pas en moyen de changer autant.
- Tenir compte de l’opinion et de la perception du client.Prendre le temps d’aller vérifier avec la personne ce qu’elle en pense, si elle est positive face à ce cheminement.
Quelles sont les 4 dimensions de l’éthique?
- Action
- Connaissance
- Finalités
- Valeurs
Être en mesure d’expliquer les 3 dilemmes des dimensions éthiques.
1er dilemme : Poser des actions mais qui peuvent entrer en conflit avec des valeurs. Est-ce qu’on peut avoir recours au mensonge dans une intervention thérapeutique ? Dépendamment de la finalité, le mensonge peut être cependant justifié. Exemple : Jeune délinquant en intervention qui ne veut rien faire. On lui ment vis-à-vis ce que le plan d’intervention peut lui apporter, come retourner chez ses parents plus vite. Est-ce une intervention éthiquement correcte ? Dans une situation où on ment pour éviter qu’une personne se suicide, la finalité va passer au-dessus des valeurs de base, donc le mensonge est plus éthique.
2e dilemme : Jusqu’à quel point peut-on peut assurer la confidentialité d’une personne en intervention ? La personne brise une condition, mais l’intervenant est tenu de garder l’information de la personne. De plus, le justiciable fait des progrès. Il faut penser à la finalité qui fait en sorte qu’on garde une information pour nous ou pas. Ex : Quand ça met des personne en danger ou s’il a seulement fait une rechute de drogue.
3e dilemme : Comme intervenant, on arrive avec nos valeurs particulières. On nous demande d’arriver à une finalité d’intervention mais c’est parfois contre nos valeurs. Exemple : Est-ce qu’on peut intervenir pour aider une personne mais si elle-même ne le veut pas ?
Quelles sont les deux postures en lien avec le 3e dilemme, sur les interventions et les valeurs?
- Humaniste: Défend la liberté et la non-ingérence.
2. Paternaliste: Tout faire pour aider une personne.
Deux raisons pourquoi on ne peut pas obliger un individu à recevoir un traitement?
- Raison pratique et clinique: Inutile de le faire si la personne n’est pas motivé à la faire
- Raison juridique: TOUT citoyen a le droit de refuser un traitement
En quoi consiste la loi 4 sur le système correctionnel?
Le délinquant continue de jouir des droits et privilèges reconnus à tout citoyen, sauf de ceux dont la suppression ou restriction est une conséquence nécessaire de la peine qui lui est infligée.
Un détenu a le droit de refuser un traitement, et cela inclue une intervention en milieu correctionnel.
En quoi consiste la loi 88 (1) sur le système correctionnel?
L’administration de tout traitement est subordonnée au consentement libre et éclairé du détenu. Éclairé : a reçu toutes les informations concernant ce à quoi il consent.
En quoi consiste la loi 88 (2) sur le système correctionnel? (5 étapes du consentement éclairé)
Il y a consentement éclairé lorsque le détenu a reçu les informations suivantes :
- Chances et taux de succès du traitement ; S’assurer qu’on a bien dit au détenu que le programme n’est pas garanti qu’il va fonctionner à 100% et que le succès est garanti.
- Risques liés au traitement ; Mesure de le transmettre à la personne sur effet secondaires par exemple.
- Tout traitement de substitution convenable ; Y-a-t-il une autre intervention ou option possible ?
- Conséquences probables d’un refus d’y participer ; Qu’est-ce qui arrive s’il refuse le traitement ?
- Son droit à refuser en tout temps de suivre ou de poursuivre le traitement; Mention qu’il peut refuser le traitement durant tout son cheminement.