Section 3 - épidémiologie Flashcards

1
Q

nomme les types d’indicateurs en épidémiologie

A
  1. rapport (ratio) : relation entre 2 nombres dans un échantillon alors que le numérateur n’est pas inclus dans le dénominateur (ex : ratio homme/femme)
  2. proportion : relation entre 2 nombres alors que le numérateur est inclus dans le dénominateur (ex : 70 des étudiants de la classe sont des filles)
  3. taux : proportion qui mesure une vitesse d’apparition dans le temps (ex : 40 nouveaux cas de cancer du poumon pour 1000 fumeurs par année)
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2
Q

indicateurs de fréquence (ou incidence cumulée) est utilisé lorsque ? nomme les

A

on s’intéresse à la fréquence d’un phénomène

1) prévalence : nb de cas de maladie à un moment / nb de personnes dans la population à un moment

2) incidence cumulée : nb de nouveaux cas d’une maladie durant une période donnée / population à risque de développer la maladie durant la période
- utilise la population à risque –> personnes pouvant devenir de novueaux cas
- le dénominateur exclu les sujets ayant déjà la maladie ou ceux qui ne peuvent pas la développer
- on veut avoir des indices entiers (alors on multiplie par 100, 1000, 100 000)

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3
Q

576 980 900 cas actif de lombalgie en 2017 et 245 858 900 nouveaux cas en 2017 sur une population mondiale de 7,6 milliards, quelle est la prévalence et incidence cumulée

A

1) prévalence : 576 980 900 / 7 600 000 000 = 0,076 ou 7,6%
- en 2017, 7,6% de la population souffrait de lombalgie

2) incidence cumulée : 245 858 900 / 7 600 000 000 = 0,032 ou 3,2% nouveaux cas par année
- 3,2% de la population a développé une lombalgie OU en 2017 la probabilité de développer une lombalgie pendant l’année était de 3,2%

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4
Q

limites de l’incidence cumulée

A

l’incidence cumulée ne tient pas compte des pertes au suivi (prends pour acquis que tous les sujets ont été suivi sur toute la durée de l’étude, donc sous estime l’incidence réelle.

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5
Q

précisions sur l’incidence : comment tenir compte des pertes au suivi ?

A

calculer la durée réelle des observations en personnes-temps

additionner le vrai temps de suivi de chaque individu

–>2 cas / 26 mois (durée totale chez tous les personnes de l’étude) = taux d’incidence de 7,7%

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6
Q

formule du taux d’incidence

A

comme l’incidence cumuler, le numérateur est le nombre de nouveau cas d’une maladie dans une population pendant une période donnée

le dénominateur parcontre, est la durée totale des observations en personne-temps

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7
Q

avantages et désavantages :
1. incidence cumulée
2. taux d’incidence

A

1) A : facile à calculer / D : ne tient pas compte des pertes au suivi, donc s’il y en a la valeur est moins valide

2) A : plus valide que l’incidence cumulée et tient compte des pertes au suivi / D : calcul complexe qui requiert des données précises pendant une longue période de temps de suivi

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8
Q

types de devis en recherche : transverse

A

étude transversale : objectif d’étudier s’il y a des associations entre certains variables. Recueille au même moment des informations sur les facteurs de risque et sur la maladie
- enquête téléphonique, recensement
- la selection des sujets se fait sans tenir compte de l’exposition ou de la maladie
- permet de calculer la prévalence mais pas l’incidence (aucun incidence quand l’évènement survient)
- utilise un tableau de contingence

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9
Q

type de devis en épidémiologie : étude de cohorte

A

étude de cohorte : choisit les sujets selon leur exposition et on évalue les sujets développent la maladie dans le temps
- prospective : suit les sujets pendant plusieurs années
- temps de suivi dépend de la vitesse du développement de la maladie après l’exposition
- permet d’étudier l’exposition et apparition de la maladie dans l’ordre chronologique –> peut comparer l’incidence entre les groupes exposés et non exposés au facteurs de risque sur le développement de la maladie
- on peut étudier plusieurs expositions et définir plusieurs maladies

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10
Q

type de devis en recherche : étude de cas-témoins

A

étude cas-témoins : choisit les sujets selon la présence ou non de la maladie
- on remonte dans le temps pour évaluer rétrospectivement dans le temps s’ils ont été exposés ou non à des facteurs de risques (malade –> exposé ou non / non-maladie –> exposé ou non)
- ne calcule pas l’incidence
- pas besoin de suivre un nombre énorme de personne en attendant qu’une maladie se déclare
- 25 femmes avec le cancer de l’endomètre, on trouve une autre femme pour chaque cas avec le même sexe et IMC mais n’ayant pas la maladie

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11
Q

type de devis en recherche : étude expérimentale (essai clinique)

A

essai clinique : similaire aux études de cohorte, mais l’exposition nécessite une intervention planifiée de l’équipe de recherche
- peut calculer l’incidence dans les 2 groupes
- groupe exposé —-> changement / aucun changement
- groupe non-exposé —-> changement / aucun changement

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12
Q

choix des sujets et mesure selon les types de devis

A

1) transversale :
- choix des sujets au hasard (peuvent être exposés ou non, malade ou non)
- prévalence (présence) de la maladie et de l’exposition

2) cas-témoins :
- choix des sujets selon la maladie (malades et non-malades)
- prévalence (présence) de l’exposition selon la maladie

3) cohorte :
- choix des sujets selon leur exposition (exposés et non-exposés)
- incidence : apparition de la maladie selon l’exposition

4) expérimental :
- choix des sujets non exposés et non-malades : seront exposés par l’équipe de recherche
- incidence (apparition de la maladie selon l’exposition)

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13
Q

qu’est-ce que le RR / OR / RA

A

ce sont des mesures en épidémiologie, calculés à partir d’un tableau de contingence (l’exposition est toujours présentée en ligne et la maladie en colonne)

RR : risque relatif
OR : odds ratio
RA : risque attribuable

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14
Q

le risque relatif est ?

A

indique de combien de fois les personnes exposés à un facteur de risque sont plus à risque de développer une maladie vs ceux non exposés au même facteurs de risque

uniquement dans les études de cohorte et expérimentale car il est lié à l’incidence !

[incidence des exposés] / [incidence non-exposés]
RR = 1 = pas d’association entre exposition et incidence
RR > 1 = association positive entre exposition et incidence
RR < 1 = association négative entre exposition et incidence (effet protecteur)

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15
Q

sur 10 000 patients qui fument, 400 ont développés de l’emphysème. Sur 40 000 non fumeurs, 160 on développés de l’emphèsyme. Quel est le RR ?

A

incidence des fumeurs : 400 / 10 000 = 4%
incidence des non fumeurs : 0,4%

RR : 4 / 0,4 = 10 (le risque d’emphysème est 10x plus grand chez les fumeurs (4%) que chez les non fumeurs (0,4%)

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16
Q

sur 190 actifs, 10 personnes ont développé de l’HTA, alors que chez 260 inactifs, 140 ont développé une HTA. Quel est le RR ?

A

actifs : 10 / 190 = 5,3%
non actifs : 140 / 260 = 53%

RR : 5,3 / 53 = 0,1 (les patients non actifs sont 10x plus à risque de développer de l’HTA que les actifs)
- AP effet protecteur car RR < 1

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17
Q

le OR est ?

A

à quel point les malades ont été plus exposés que les non malades ?
- estimé du risque relatif pour des études sans incidence
- uniquement calculable dans les études transversales et cas-témoins (car il est lié à la prévalence)
- OR = [ratio exposé/non exposé chez les malades] / [ratio exposé/non exposé chez les non malades]

OR = 1 : pas d’association entre exposition et maladie
OR > 1 : association positive entre exposition et maladie
OR < 1 : association négative entre exposition et maladie

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18
Q

quel est le OR
- chez ceux ayant de l’Emphysème, 400 fument et 160 sont non fumeurs, alors que chez ceux sans emphysème, 9600 sont fumeurs et 39 840 ne fument pas.

A

[400/160] / [9600/39 840]
[2,5] / [0,24] = 10,375
OR : 10,375 = le rapport fumeur/non-fumeur est 10,375 fois plus élevé dans le groupe emphysème (2,5) que dans le groupe sans emphysème (0,24)

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19
Q

OR VS RR

A

OR : se calcule dans les études transversales et cas-témoins
- on a des malades et des non-malades, on cherche ceux ayant été exposés. on veut savoir s’il y a plus d’exposés chez les malades que les non malades
- le rapport exposé/non-exposé est [OR] x plus élevé chez les malades que les non-malades

RR : se calcule dans les études de cohorte et expérimentales
- on a des exposés et des non-exposés : on cherche ceux qui tombent malade (plus de malades chez les exposés ou non exposés ?)
- risque de maladie est [RR] fois plus grand chez les exposés que non exposés

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20
Q

dans quelle mesure le OR peut être une bonne alternative pour le RR?

A

le RR ne peut pas être utilisé dans des études cas-témoins, seulement le OR.

si la prévalence de la maladie est rare (prévalence < 5%), le OR est une bonne approximation du RR et peut être interprété comme un RR. Dans le cas des maladies rares, les OR et RR sont similaires.

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21
Q

formules du OR et RR

A

OR : (a/c) / (b/d)
RR : (a/a+b) / (c/c+d) –> ac + ad / ac + bc

  • dans les maladies rares, le A et C sont plus petits, donc le terme AC sera petit comparé au reste de l’équation.
22
Q

le OR est préféré dans les études cas-témoins car ?

A

peu importe le nombre de patients, le OR reste le même (quand la maladie est + fréquente, le OR ne change pas)

étude de cohorte –> prévalence de l’emphysème est + élevé que dans le scénario de départ, le RR serait très différent.

23
Q

le RA fait référence à

A

quelle partie de l’incidence chez les EXPOSÉS est attribuable à l’exposition ?
- juste étude de cohorte et expérimentale (car lié à l’incidence)
- RA = [incidence exposés] - [incidence non-exposés]
- RA = 0 : exposition n’affecte pas l’incidence
- RA > 0 : exposition augmente l’incidence (facteur de risque)
- RA < 0 : exposition diminue incidence (facteur de protection)

24
Q

400 ont développé de l’emphysème sur 10 000 fumeurs, alors que 160 en ont développé sur 40 000 non fumeurs, quel est le RA ?

A

incidence exposés : [400/10 000] = 4
incidence non exposés : [160/40 000] = 0,4

RA : 4 - 0,4 = 3,6
- le tabagisme est associé à une augmentation de l’emphysème de 0,4 à 4%, soit une augmentation absolue de 3,6
- l’incidence de 4% d’emphysème chez les fumeurs, est attribuable au tabagisme à 3,6%

25
Q

parmi 190 patients actifs, seulement 10 ont développé de l’HTA alors que chez les 260 non actifs, 140 l’ont développé. Quel est le RA ?

A

[10/190] - [140/260] : RA
5,3% - 53,8% : -48,5% (EFFET PROTECTEUR)

l’activité physique est associé à une diminution de l’incidence de l’HTA de 53,8% à 5,3%, soit une diminution absolue de 48,5%

26
Q

le RA et le RR se calculent dans ?

A

les études de cohorte et expérimentales

toutefois :
- le RA quantifie l’augmentation ABSOLUE du risque (4% vs 0,4% : augmentation absolue de 3,6% du risque
- le RR quantifie l’augmentation RELATIF du risque (4% vs 0,4% : 10x plus de risque)

27
Q

OR, RR et RA sont possible dans quels types de devis d’étude

A

transversale et cas-témoins : OR
cohorte et expérimentale : RR et RA

28
Q

hypothèse nulle et alternative selon le RA, RR ou OR

A

RA :
1) hypothèse nulle (H0) : RA = 0 (absence association)
2) hypothèse alternative (H1) : RA≠0 (ou RA<0 ou RA>0)

RR ou OR :
1) hypothèse nulle (H0) : RO ou RR = 1 (absence association)
2) hypothèse alternative (H1) : RA ou or≠1 (OR ou RA<1 ou RA ou OR >1)

29
Q

la régression logistique est ?

A

utilisée pour évaluer si un ou plusieurs facteurs peuvent prédire une issue dichotomique
- fournit un OR ou un RR avec un intervalle de confiance
- multivariée (avec plusieurs variables en même temps) permet de pondéré chaque facteur de risque sur la survenue d’une maladie en ajustant pour l’ensemble des autres facteurs dans le modèle.

30
Q

4 possibilités de résultat

A
  1. test positif
    - vrai positif : test positif à une condition présente
    - faux positif : test positif avec condition absente
  2. test négatif
    - vrai négatif
    - faux négatif : test négatif, mais condition présente
31
Q

3 indicateurs sur la précision statistique

A
  1. sensibilité/spécificité
  2. valeur prédictive positive ou négative (VPP/VPN)
  3. Likelihood ratio (LR+/LR-)
32
Q

la sensibilité est ?

A

sa capacité à identifier correctement dans une population ciblée, les personnes ayant la caractéristique recherchée (ex : les personnes malades)

  • capacité à détecter des maladies
33
Q

la spécificité est ?

A

la capacité d’un test à identifier, dans une population ciblée, les personnes n’ayant pas une caractéristique donnée

la spécificité se rapport à la capacité à discriminer ou éliminer les non-malades

34
Q

formule de sensibilité et spécificité

A

se fie seulement aux colonnes (malade vs non malade)

sensibilité : parmi les malades, combien testent positif (a / a+c)

spécificité : parmi les non-malades, combien testent négatif (b / b+d)

35
Q

que se passe-t-il si le seuil (ligne pointillé entre 2 courbes) est diminué en utilisant des taux marqueurs plus bas ?

A

il va y avoir un impact sur la sensibilité et spécificité

le test sera positif avec des taux plus faibles, on va attraper plus de gens (+ dépistage : vrai positif, mais on inclu aussi plus de non-malades : faux positifs)

36
Q

que se passe-t-il si le seuil (ligne pointillé entre 2 courbes) est augmenté en utilisant des taux marqueurs plus hauts ?

A

concrètement, on va attraper les personnes ayant des taux plus élevés (+ dépistage vrai positif, mais on échappe plus de malades avec des taux faibles : faux négatifs)

le test sera moins sensible et ne détectera pas les taux faibles ou des stades précliniques, mais plus spécifique car il élimine les négatifs en plus grand nombre.

37
Q

sensibilité élevé/faible vs spécificité élevé/faible

A

sensibilité élevée : permettra d’attraper presque tous les malades
- peu de faux négatifs / peu de spécificité, donc beaucoup de faux positifs

sensibilité faible : risque d’échapper beaucoup de malades
- beaucoup de faux négatifs, mais très spécifique donc peu de faux positifs

spécificité élevée : permettra d’éliminer presque tous les non malades
- cependant, possibilité d’échapper de faux négatifs

spécificité faible : risque d’attraper beaucoup de non-malades par erreur

38
Q

6 tests de provocation ont été étudiés pour identifier les patients avec une atteinte sacro-iliaque.
Quel devrait être le critère pour déterminer si un patient a une atteinte SI ou non ?

A

si le critère pour déterminer une atteinte est un test positif à un seul des 6 tests, il sera très sensible mais laisser passer beaucoup de faux positifs

si le critère pour déterminer une atteinte soit que les 6 tests sont positifs, il sera très spécifique mais laissera passer des faux négatifs

l’équilibre serait d’avoir 3 tests sur 6. On peut aussi administrer des tests en série (très sensible en premier à un test très spécifique)

39
Q

comment utilise-t-on les tests en séries

A

premier test très sensible : tous des vrais malades, mais des sujets sains auront aussi un test positif (faux-positif +)

deuxième test très spécifique ensuite : parmi les sujets positifs précédents, on fait ce 2ème test pour conserver les vrais positifs.

40
Q

si on a un test très sensible, peut-on conclure que les patients négatifs n’ont probablement pas la maladie ?

A

non –> si un test est très sensible, c’est peu probable qu’un patient test négatif, mais ça veut pas dire qu’on a peu de chance d’être malade (n’agit pas sur les conclusions à partir des résultats du test)

elle nous dit rien sur la probabilité qu’un test positif ou négatif soit malade ou non-malade

même avec une sensibilité et spécificité élevée, ça ne veut pas dire qu’un test négatif veut dire qu’il a peu de chance d’avoir la maladie.

41
Q

le VPP/VPN est ?

A

VPP : valeur prédictive positive
- probabilité qu’un patient qui test positif soit en effet malade (proportion de malade parmi les test positifs)
- a / a+b

VPN : valeur prédictive négative
- probabilité qu’un patient qui test négatif soit en effet sain (proportion de sains parmi les test négatifs)
- d / d+c

42
Q

si on augmente ou diminue la prévalence, que se passe-t-il au niveau de la VPP et VPN

A

1) prévalence augmente
VPP : augmente
VPN : diminue

2) prévalence diminue.
VPP : diminue
VPN : augmente

43
Q

peut-on conclure qu’un VPP de 69% sur notre échantillon signifie que n’importe quel patient avec un test positif a 69% de chances d’avoir réellement la maladie ?

A

non : la prévalence dans la population n’est pas la même que celle de l’échantillon de l’étude, si elle est moins grande, le VPP sera moindre et inversement.

44
Q

le Likelihood ratio (LR) d’un test est ?

A

la vraisemblance qu’un résultat de test x soit obtenu chez un sujet qui a la maladie, comparativement à la vraisemblance que le même résultat soit obtenu chez un sujet n’ayant pas la maladie

  • tien compte de la sensibilité et spécificité du test
  • évalue la qualité d’un test diagnostique
  • permet d’interpréter autant le test positif et négatif
  • tien compte des colonnes et des rangées
45
Q

le LR positif est utilisé lors ?

A

de l’interprétation d’un résultat positif
- LR+ = sensibilité / (1-spécificité)
- LR+ = % (+) chez les malades / % (+) chez les non malades

46
Q

le LR négatif est utilisé pour ?

A

lier l’interprétation d’un résultat négatif
- LR (-) = (1 - sensibilité) / spécificité)
- LR (-) = % (-) chez les malades / % (-) chez les non malades

47
Q

plus le LR+ est élevé confirme que ?

A

le test est meilleur pour confirmer un diagnostic (si la plupart des malades tests positifs et les non malades négatifs)
- le LR+ devrait être supérieur à 1
- élevé si le % de patients malades avec un résultat positif est élevé, et le résultat positif des non malade est faible.

48
Q

plus le LR- est petit :

A

meilleur est le test pour exclure une maladie
- devrait être inférieur à 1(LR < 1)
- les malades devraient avoir moins de chances de tester négatif que les non malades (si le test est bon)
- plus le LR- est petit, meilleur est le test pour exclure une maladie

le % de négatif chez les malades est petit ou si le % de négatif chez les non malades est grand

49
Q

2 contextes où le LR est utile

A
  1. choisir un test/évaluer sa validité
    - choisir lui avec le plus grand LR+ ou plus petit LR-
  2. savoir comment interpréter le résultat d’un test
    - si un patient test positif ou négatif, on regardera le LR+ (ou LR-) pour connaitre les chances que le résultat soit juste
50
Q

le LR permet d’interpréter ?

A

la probabilité qu’un patient air la maladie de X%

test (+) : probabilité d’avoir une maladie de X% + M%
- plus le LR+ est grand, plus un test positif augmente la probabilité que la maladie soit présente
- le LR+ nous permet de connaitre M
- probabilité qu’il ait la maladie augmente si le LR+ est grand (ex : je passe de 20% à 80% de chances d’avoir la covid si mon test covid est positif, possédant un grand LR+)

test (-) : probabilité d’avoir la maladie = X% - N%
- plus le LR- est petit, plus un test négatif diminue la probabilité que la maladie soit présente
- le LR- nous permet de connaitre N

51
Q

interprétation du LR

A

LR+ : entre 1 et infini
LR- : entre 0 et 1

il faut d’abord avoir un pretest probability avant d’interpréter, normalement environ de 50%