Séance 5 Flashcards

1
Q

Nommer les 4 étapes de l’AM/du PI

A
  1. Appropriation de l’information clinique
  2. Élaboration du PI
  3. La mise en oeuvre du PI
  4. Révision du PI
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2
Q

Expliquer le rôle de la personne autorisée, nommer et expliquer ses 3 responsabilités et ses 3 fonctions

A
  • La personne autorisée exerce les responsabilités indiquées par le DPJ lorsque celui-ci prendre la situation d’un enfant en charge, à la suite d’une déclaration de compromission.
  • Cette personne applique les mesures au nom du DPJ en planifiant une intervention afin de mettre fin à la situation de compromission, éviter qu’elle ne se reproduise et actualiser le projet de vie.

3 responsabilités :

  1. Mise en place de mesures de protection (volontaires ou ordonnées) – via le PI qui est élaboré, mis en œuvre révisé
  2. La communication avec l’enfant et ses parents et la vérification des conditions de vie de l’enfant)
  3. Le recours aux ressources du milieu (autres services requis, en plus de ceux qu’elle dispense)

3 fonctions :

  1. Aide, conseils et assistance (fonction prioritaire)
  2. Contrôle : Limiter certains comportements de l’enfant ou de ses parents en leur imposant certaines conditions
  3. Surveillance : Limiter certains comportements de l’enfant ou de ses parents en leur imposant certaines conditions
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3
Q

Expliquer, de façon générale, le projet de vie

A

Un projet de vie est planifié lorsque l’enfant est retiré de son milieu familial ou à risque de l’être :

But : Vivre dans un milieu
stable auprès d’une personne significative qui répond à ses besoins et avec qui il ou elle développe un lieu d’attachement permanent.

Le projet de vie doit toujours être entrepris en fonction des intérêts et besoins de l’enfant.

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4
Q

Lister le étapes à suivre pour décider du projet de vie (3)

A
  1. Clarifier le projet de vie selon:
  • Les besoins de l’enfant, les capacités et l’engagement des parents et les ressources pouvant aider l’enfant et ses parents.
  1. Déterminer et planifier le projet de vie.
  2. Actualiser le projet de vie
  • Le projet de vie est actualisé quand l’enfant vit dans un milieu stable de façon permanente, dans sa famille ou dans un autre milieu de vie
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5
Q

Distinguer les projets de vie privilégiés des projets de vie alternatifs

A

Projets de vie privilégiés :

  1. Maintien de l’enfant dans son milieu familial
  2. Retour de l’enfant dans son milieu familial

Projets de vie alternatifs :

  1. Placement de l’enfant jusqu’à sa majorité auprès d’une personne significative
  2. Adoption de l’enfant
  3. Tutelle à l’enfant en vertu de la LPJ
  4. Placement de l’enfant jusqu’à sa majorité dans une famille d’accueil
  5. Placement de l’enfant jusqu’à sa majorité dans une ressource offrant des services spécifiques
  6. Projet de vie axé sur l’autonomie du jeune
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6
Q

Expliquer, de façon générale, qu’est-ce qu’un PI

A

Le plan d’intervention…

  • Encadre et structure la démarche
  • Identifie les problèmes et les besoins
  • Détermine les objectifs poursuivis en intervention
  • Identifie les moyens à utiliser pour atteindre ces objectifs
  • Inclut un échéancier pour mettre fin à la situation de compromission et éviter qu’elle ne se reproduise
  • Suit l’évolution de la situation
  • Qui?Les intervenants, avec la participation de l’usager, de son.sa représentat.e ou d’un membre de sa famille.
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7
Q

Donne deux exemples d’objectif C-Smart

A

Que Paul participe activement à toutes les sessions de thérapie familiale pendant 3 mois, en exprimant ses émotions de manière respectueuse, sans violence.

Que Paul participe à au moins 3 activités de groupe par semaine pendant 2 mois, afin d’améliorer ses compétences sociales et ses interactions positives avec ses pairs.

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8
Q

Que signifie l’acronyme C-SMART? À quel moment l’utilisons nous?

A
  • Conjoints : Objectifs convenus avec enfants et parents
    Objectifs dont l’enfant et les parents sont d’accord = Plus ils seront portés à le mettre en application
  • Spécifiques : Objectifs doivent traduire les changements attendus
  • Mesurables : Objectifs permettent de porter un jugement objectif sur l’atteinte des résultats anticipés et fournissent un indicateur de mesure
  • Ajustés : Objectifs « taillés sur mesure » qui découlent de l’analyse clinique
  • Réalistes : objectifs atteignables avec les moyens disponibles à l’enfant et à ses parents
  • Temporels : Objectifs doivent être limités dans le temps

Utilisé afin d’élaborer des objectifs spécifiques dans le PI.

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9
Q

Pourquoi un programme socio-judiciaire en conflits sévères de séparation est-il important?

A

Les conflits sévères de séparation ont d’importants coûts sociaux et exercent des pressions sur le système de justice. De plus, ces conflits entraînent d’importantes conséquences sur le bien-être et le développement des enfants.

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10
Q

Quel est l’objectif principal du programme et qui est ciblé par celui-ci? (programme sociojudiciaire en conflits sévères de séparation)

A

L’objectif principal est de concerter l’intervention des directeurs de la protection de la jeunesse et le processus judiciaire, dans les cas de CSS, afin d’amener les parents à établir une coparentalité fonctionnelle permettant d’assurer la sécurité et le développement de leur enfant.

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11
Q

Quels thèmes/sujets sont abordés dans l’intervention? (programme sociojudiciaire en conflits sévères de séparation)

A

a. Volet psychosocial

b. Volet judiciaire

Cela assure la présence d’un juge sensibilisé à la problématique et disponible sur demande, procure une intervention intensive neutre et confidentielle visant la coparentalité et favorise la participation des deux parents et des jeunes aux interventions cliniques.

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12
Q

Quels sont les effets perçus du programme sociojudiciaire en conflits sévères de séparation sur la clientèle visée et les services?

A
  1. Effets perçus sur les familles :
  • Amélioration de la qualité des relations : Favorisation du développement d’un climat positif entre les professionnels et les parents
  • Réappropriation du rôle parental : travailler avec les parents à partir de leurs perceptions et de leurs forces, en favorisant leur participation active dans les décisions qui les concernent permet à ceux-ci de regagner confiance en leurs capacités coparentales.
  • La pertinence de l’intervention en coparentalité = possibilité de travailler sur les éléments sous-jacents la dynamique relationnelle des parents, les conflits et ce, à chaque semaine.
  1. Effets perçus sur les services
  • Un service spécialisé et soutenu à ces familles favorise une meilleure gestion des ressources qui leur sont allouées.
  • Les professionnels reconnaissent la plus-value d’inclure dans le processus, une personne spécialisée et dédiée à intervenir auprès de cette clientèle et estiment que celle-ci permet d’alléger leur emploi du temps, et d’enlever un poids de leurs épaules
  • Plusieurs professionnels relèvent qu’en centrant les discussions sur les besoins de l’enfant et grâce au travail clinique effectué en amont, le programme permet de diminuer les débats habituellement répétés entre les parents dans les salles de cour, et plus largement d’optimiser et de réduire le temps de cour dans la gestion de ces dossiers
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13
Q

Identifie les enjeux rencontrés dans l’application du programme sociojudiciaire en conflits sévères de séparation (3) + leurs recommandations

A

1) Les critères d’amissibilités des familles

Recommandation :

  • Évaluer avec rigueur les allégations formulées en début ou en cours d’intervention afin de s’assurer que les objectifs de celle-ci répondent aux besoins des familles.

2 ) La fin de l’intervention

Recommandations :

  • À ce sujet, des professionnels ont émis différentes recommandations : s’assurer de bien planifier la fin de l’intervention en préparant les parents à l’arrêt du suivi intensif en coparentalité; mettre à disposition des parents une liste de ressources disponibles en cas de besoin; assurer un suivi dans le réseau, particulièrement si la compromission est encore présente à la fin de la démarche.
  • D’autres suggèrent plutôt de planifier un suivi avec la même ICP qui pourrait demeurer disponible pendant cette période de transition et qui s’engagerait à recontacter les parents après quelques mois, pour s’assurer qu’ils poursuivent leurs acquis et que l’enfant se porte bien

3) La concertation des interventions cliniques et judiciaires

Recommandations :

  • Bonifier la formation continue
  • planifier des rencontres entre les professionnels pour s’entendre sur les méthodes de travail efficaces et harmonisées.
  • planifier des suivis plus fréquents pour rendre compte de l’état d’avancement de l’intervention
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14
Q

Quelle est la différence dans l’intervention de la DPJ dans les contextes autochtones vs allochtones?

A
  • Les intervenants doivent évaluer régulièrement la possibilité d’un retour dans son milieu de vie – vient en contradiction avec le principe de la LPJ selon laquelle nous considérons des projets de vie stables et permanents (ex : placement jusqu’à majorité = pas de retour en arrière). Selon la loi C-92 : il n’y a pas de projet de vie permanent, seulement réversible.
  • L’intérêt de l’enfant et le respect de ses besoins comprend l’intérêt de la famille, de la communauté et de la nation (autochtones).
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15
Q

Qu’est-ce que la loi C-92

A
  • Loi en vigueur depuis le 1er janvier 2020
  • Elle s’applique partout au Canada pour tous les enfants autochtones, peu importe leur lieu de résidence.

Deux composantes de la loi :

  1. Prévoit un ensemble de normes MINIMALES qui doivent être interprétées selon trois principes: intérêt de l’enfant, continuité culturelle (droit de conserver sa langue, culture, son patrimoine) et égalité réelle (prendre en considération les différentes caractéristiques et circonstance de chacune communauté et nations pour permettre une offre de serrvices qui est différente) (art. 9)
  2. Reconnaît la compétence des peuples autochtones à légiférer en matière de protection de la jeunesse
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