Séance 3 Flashcards
Quels sont les droits « en faveur » de la grève ?
le droit d’association et la liberté d’expression
Quels sont les droits qui viennent baliser le fait de faire grève ?
le devoir de diligence et de loyauté (salarié), droit de gérance et protection des citoyens et des citoyens
Droit de grève : qui est concerné ? Qui est exclu ?
- (Tous les) autres salariés syndiqués
- Services essentiels: un encadrement plus substantiel des grèves
- Négociation du nombre de salariés à maintenir lors d’une grève
- Pré-avis obligatoires
- Dans certains cas, obligation de médiation préalable
- Interdiction de grève (et de lock-out) : Policiers, pompiers, agents de la paix
Déclenchement d’une grève : qui peux le faire ? Comment ?
- Seul un syndicat accrédité peut déclencher légalement une grève
- Vote au scrutin secret obligatoire (majorité des votants ! )
- Période de grève : Interdite pendant la durée de la convention
- Possible uniquement pendant la phase de négociation collective
Motifs de la grève : les règles
- La grève doit porter sur des objets liés à la négociation collective des conditions de travail: interdiction des grèves politiques de solidarité, de reconnaissance syndicale
La grève : les balises
- Grèves du zèle, grève perlée… (MAIS grève surprise et expression du mécontentement = OK)
Zèle = suivre à la lettre les politiques de l’entreprise
Perlée = réduire le rythme de production
Encadrement jurisprudentiel du piquetage
- Informatif
- Sans menace, intimidation ou violence
- Aucun propos diffamatoire
- Ne pas avoir lieu sur la propriété de l’employeur
- Ne pas entraver l’accès à l’entreprise
Disposition anti-briseurs de grève : ça implique quoi?
- Au Québec, depuis 1977, l’employeur ne peut recourir à des travailleurs de remplacement
- L’employeur ne peut utiliser dans l’établissement touché par la grève que le service des employés cadres de cet établissement et des bénévoles
- L’employeur ne peut engager de personnel (cadre ou salarié) après le début de la phase de négociation
- Un salarié faisant partie de l’unité de négociation en grève ne peut décider volontairement de retourner au travail
Approches expliquant l’évolution des conflits de travail : nomme les 4 approches
- approche économique ; 2. Approche institutionnelle ; 3. approche économique critique ; 4. Approche sociologique
l’approche économique ça part sur quel principe ?
- suggère que le choix de recourir à la grève repose sur un calcul coûts-bénéfices fortement déterminé par des variables économique
- hypothèse principale veut que l’activité de grève tende à croître en période de croissance économique et à s’atténuer en contexte de récession
- soutien que la grève comporte des risques et des coûts que des acteurs rationnels devraient normalement chercher à éviter.
l’approche institutionnelle ça part sur quel principe ?
- suggère d’analyser la grève sous l’angle de la participation des syndicats aux instances institutionnelles et aux mécanismes de régulation des RT propres à chaque contexte national ou régional
- grève doit donc être appréhendée, notamment, en fonction des possibilités que les représentants syndicaux ont d’y recourir tout en respectant la réglementation relative au droit de grève et à la négociation collective particulière à chaque régime de relations de travail
- l’existence d’un contexte politique réceptif aux revendications syndicales peut avoir un effet modérateur sur l’activité de grève
Des règles restrictives + Des acteurs institutionnel œuvrant à la pacification + diffusion des nouvelles pratiques
l’approche économique critique ça part sur quel principe ?
Thèse de la pacification coercitive
Trajectoire néo-libérale des systèmes de RT (plein pouvoir aux employeurs) + fragmentatio des chaînes de valeurs (externalisation de l’emploi ; sous-traitance) + organisation d’une concurrence à l’échelle mondiale (délocalisation des entreprises ; salariés d’ici en concurrence avec ailleurs)
Employeur et gouvernement se sont mis d’accord pour « étouffer » les syndicats
l’approche sociologique part sur quel principe ?
- L’analyse de la pratique gréviste ne saurait être complète sans aborder ses dynamiques internes, c’est à-dire celles qui sont propres au mouvement syndical et aux salariés.
- Suggère qu’un mécontentement, même s’il est généralisé chez les salariés, ne se traduit pas automatiquement par une mobilisation collective plusieurs contraintes influent sur la mobilisation des travailleurs, dont l’implication dans un conflit suppose que plusieurs conditions sont satisfaites.
- Suggère que l’action collective découle largement du sentiment d’injustice que peut vivre un groupe de travailleurs
- indiquent que toute action collective implique un calcul coûts-bénéfices qui amène les acteurs à pondérer les risques qu’ils encourent et les gains qu’ils escomptent le déclenchement d’une grève résulte d’un « choix rationnel et stratégique » qui s’appuie sur une analyse prospective des gains ou des pertes susceptibles d’en découler pour les acteurs
- Il ne suffit pas juste d’un sentiment d’injustice pour passer à l’action, prend beaucoup plus d’ingrédients ;
Quelles sont les deux logiques de mobilisation des syndicats ?
(collectivistes / connectivistes)
comment résumer la logique de mobilisation collectiviste ?
la stratégie consiste principalement à planifier la mobilisation des travailleurs afin d’obtenir un pouvoir structurel en perturbant le processus de création de valeur
l’utilisation du pouvoir structurel des travailleurs pour forcer les employeurs à faire des concessions en affectant le processus de production, par exemple en bloquant la production à la suite de grèves générales
le syndicalisme d’action doit être structuré autour d’organisations hiérarchiques.
Les dirigeants syndicaux jouent un rôle central dans l’élaboration de ces cadres, car la perception commune de l’injustice n’émerge pas spontanément
Mise en place de coalitions formelles avec les partenaires afin d’accumuler les adhésions d’alliés
comment résumer la logique de mobilisation connectiviste ?
structurer les mouvements syndicaux de base émergents afin d’acquérir un pouvoir symbolique
Les spécialistes du connectivisme ont exhorté les syndicats à tirer parti de leur action en recourant à des formes de pouvoir plus symboliques.
le rôle de la direction du syndicat deviendrait celui d’un orchestrateur, dont les tâches consisteraient à « assurer une supervision stratégique, tout en permettant aux membres du réseau de partager rapidement et facilement des informations ».
Les chercheurs connectivistes invitent les syndicats à développer un processus d’encadrement beaucoup plus ouvert et pluraliste.
Expansion virale par le biais des réseaux interpersonnels
Analyse SWOT de la logique connectiviste de mobilisation syndicale : Quels sont les avantages de l’approche connectiviste ?
forces/avantage :
> potentiel de viralité
capacité adaptative de la mobilisation
attrait pour les participants : jeunes
capacité extension au dela des travailleurs