Santé mentale Flashcards
À quoi fait référence l’acronyme SADIFACES?
- S pour Sommeil (par exemple, insomnie, hypersomnie, réveil au petit matin)
- A pour Appétit (c’est-à-dire, augmentation ou diminution), perte de poids (plus de 5% ou gain de poids insuffisant chez l’enfant) ou prise de poids
- D pour humeur Dépressive (peut se traduire par de l’irritabilité chez l’enfant ou l’adolescent, notamment par des comportements agressifs ou antisociaux); généralement pire le matin
- I pour diminution de l’Intérêt (par exemple, apathie, ennui, baisse du rendement scolaire, repli sur soi)
- F pour Fatigue
- A pour Agitation ou ralentissement psychomoteur (modification du niveau d’énergie)
- C pour difficulté à se Concentrer ou indécision
- E pour Estime de soi diminuée ou culpabilité excessive (dévalorisation, désespoir)
- S pour idées Suicidaires/infanticidaires/meurtrières ou pensées de mort récurrentes (y comp
Outre les 9 critères du PHQ9 qu’on sait, quels est l’objet des critères B, C ?
B: Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.
Outre les 9 critères du PHQ9 qu’on sait, quels est l’objet des critères D, E ?
D- La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.
E-
Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque.
N.B. : Cette exclusion ne s’applique pas si tous les épisodes de type maniaque ou hypomaniaque sont imputables à des substances ou aux effets physiologiques d’une autre pathologie médicale.
traitement pharmacologique de la dépression?
- Meilleure efficacité pour cipralex, effexor et zoloft, duloxétine et remeron (prise poids)
- Antidépresseurs: Efficaces sur symptômes dépressifs et anxieux
- ISRS (citalopram pour ses vertus anxiolytiques)
- IRSN (venlafaxine)
- Mirtazapine,Trazodone au coucher pour ses vertus sédatives
- Surveillance: Qt, febrilité, diminution du sommeil, poids.
- Réponse au tx évalué avec PHQ-9
- Tjs penser au syndrome métabolique avec antipsychotique comme abilify, zyprexa et risperdal.
Traitement non pharmacologique dépression?
- Cessation tabagisme
- Activité physique
- Relaxation
- Cessation alcool et drogues
- Psychothérapie**
- Sommeil
- Réseau social
Quels sont les symptômes possible pour le trouble d’adaptation?
Anhédonie
Dysphorie
Colère
Dissociation
Anxiété
Dépression
Agressivité
Pour le trouble d’adaptation, quel est le critère A et C?
A- Survenue de symptômes émotionnels ou comportementaux en réponse à un ou plusieurs facteurs de stress identifiables dans les 3 mois suivant l’exposition au(x) facteur(s) de stress.
C-La perturbation causée par le facteur de stress ne répond pas aux critères d’un autre trouble mental et n’est pas simplement une exacerbation d’un trouble mental préexistant.
Pour le trouble d’adaptation, quel est le critère D et E?
D- Les symptômes ne sont pas ceux d’un deuil normal.
E- Une fois le facteur de stress ou ses conséquences sont terminés, les symptômes ne persistent pas au-delà̀ d’une période additionnelle de 6 mois.
Pour le trouble de l’adaptation, quel est le critère B qui contient 3 choses?
Ces symptômes ou comportements sont cliniquement significatifs, comme en témoigne un ou les deux éléments suivants :
- Détresse marquée hors de proportion par rapport à la gravité ou à l’intensité́ du facteur de stress, compte tenu du contexte externe et des facteurs culturels qui pourraient influencer la gravité des symptômes et la présentation. (on ne juge pas le stresseur)
- Altération significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Vous suspectez un trouble de l’adaptation chez votre patiente, quelle sera votre conduite en tant qu’IPSPL?
- Éliminer idéations suicidaires
- Bilans sanguins : FSC, TSH, glycémie, anti-transglutaminase
- Retirer du travail en disant sxs dépressifs, anxieux : on peut le prescrire 4 semaines maximum
- Référer à md partenaire d’ici 2 semaines
Quels seront les sx d’un état de stress aigu?
Palpitations cardiaques
Pression sanguine élevée
Tremblements
Douleurs thoraciques
Sensation d’être étouffé
Pour le trouble de stress aigu, quels sont les critères A?
Exposition à une mort réelle ou menacée, à des blessures graves ou à des violences sexuelles d’une (ou plusieurs) des manières suivantes :
- Expérience directe de l’événement ou des événements traumatisants.
- Témoigner, en personne, de l’événement ou des événements tels qu’ils sont survenus à d’autres personnes.
- Apprendre que le ou les événements sont arrivés à un membre de la famille ou à un ami proche. Note : En cas de décès réel ou de menace de décès d’un membre de la famille ou d’un ami, l’événement ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
- L’exposition répétée ou extrême à des détails aversifs de l’événement ou des événements traumatisants (par exemple, les premiers intervenants recueillant des restes humains, les agents de police exposés de façon répétée à des détails d’abus d’enfants).
Note : Ceci ne s’applique pas à l’exposition par les médias électroniques, la télévision, les films ou les images, à moins que cette exposition ne soit liée au travail.
Pour le trouble de stress aigu, quels sont les critères B ?
Présence de neuf (ou plus) des symptômes suivants dans l’une des cinq catégories d’intrusion, d’humeur négative, de dissociation, d’évitement et d’éveil, commençant ou s’aggravant après l’événement traumatique :
Symptômes d’intrusion
- Souvenirs récurrents, involontaires et intrusifs de l’événement ou des événements traumatisants. Note : Chez les enfants, il peut y avoir des jeux répétitifs dans lesquels des thèmes ou des aspects de l’événement traumatique sont exprimés.
- Rêves pénibles récurrents dans lesquels le contenu et/ou l’effet du rêve sont liés à l’événement (aux événements). Note : Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
- Réactions dissociatives (par exemple, flashbacks) dans lesquelles l’individu ressent ou agit comme si le ou les événements traumatisants étaient récurrents. (De telles réactions peuvent se produire sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une perte totale de conscience de l’environnement présent). Note : Chez les enfants, la reconstitution d’un traumatisme spécifique peut se faire par le jeu.
- Détresse psychologique intense ou prolongée ou réactions physiologiques marquées en réponse à des indices internes ou externes qui symbolisent ou ressemblent à un aspect du ou des événements traumatisants.
Humeur négative
- Incapacité persistante à éprouver des émotions positives (par exemple, incapacité à éprouver du bonheur, de la satisfaction ou des sentiments d’amour).
Symptômes dissociatifs
- Un sens altéré de la réalité de son environnement ou de soi-même (par exemple, se voir du point de vue d’un autre, être hébété, le temps ralentit).
- Incapacité à se souvenir d’un aspect important de l’événement ou des événements traumatisants (généralement due à une amnésie dissociative et non à d’autres facteurs tels qu’un traumatisme crânien, l’alcool ou la drogue).
Symptômes d’évitement
- Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments pénibles concernant le ou les événements traumatisants ou étroitement associés à ceux-ci.
- Efforts pour éviter les rappels externes (personnes, lieux, conversations, activités, objets, situations) qui suscitent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles à propos du ou des événements traumatisants ou étroitement associés à ceux-ci.
Symptômes d’éveil
- Perturbation du sommeil (par exemple, difficulté à s’endormir ou à rester endormi, sommeil agité).
- Comportement irritable et accès de colère (avec peu ou pas de provocation), généralement exprimés par une agression verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
L’hypervigilance.
- Problèmes de concentration.
- Réaction de sursaut exagérée.
Pour le trouble de stress aigu, quels sont les critères C ?
C- La durée de la perturbation (symptômes du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition au traumatisme.
Remarque : les symptômes commencent généralement immédiatement après le traumatisme, mais il faut qu’ils persistent pendant au moins 3 jours et jusqu’à un mois pour répondre aux critères du trouble.
Pour le trouble de stress aigu, quel est le critère D et E?
D Le trouble provoque une détresse ou une altération cliniquement significative dans le domaine social, professionnel ou dans d’autres domaines importants du fonctionnement.
E-La perturbation n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple, un médicament ou de l’alcool) ou à une autre condition médicale (par exemple, un traumatisme cérébral léger) et ne s’explique pas mieux par un trouble psychotique de courte durée.
Pour résumer les 5 catégories des critères du B pour le trouble de stress aigu:
Symptômes d’intrusion
Humeur négative
Symptômes dissociatifs
Symptômes d’évitement
Symptômes d’éveil
Hypervigilance
Ti tableau pour différencier le deuil et la dépression
Qu’est-ce que la dysphorie?
La dysphorie ou humeur dysphorique, généralement labile, désigne une perturbation de l’humeur caractérisée par un sentiment déplaisant et dérangeant d’inconfort émotionnel ou mental, symptôme de la tristesse, de l’anxiété, de l’insatisfaction, de la tension, de l’irritabilité, ou de l’indifférence.
Trouble d’accès hyperphagique , qu’est-ce qui caractérise le critère A ?
Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonnerie) (binge-eating). Un accès hyperphagique répond aux deux caractéristiques suivantes :
- Absorption, en une période de temps limitée (p. ex. moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances.
- Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (p. ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange).
Dans le trouble d’accès hyperphagique, quels sont les critères du B (5)?
Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) sont associés à au moins trois des caractéristiques suivantes :
3/5 critères
- Manger beaucoup plus rapidement que la normale.
- Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale.
- Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim.
- Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe.
- Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé.