Santé mentale Flashcards

1
Q

À quoi fait référence l’acronyme SADIFACES?

A
  • S pour Sommeil (par exemple, insomnie, hypersomnie, réveil au petit matin)
  • A pour Appétit (c’est-à-dire, augmentation ou diminution), perte de poids (plus de 5% ou gain de poids insuffisant chez l’enfant) ou prise de poids
  • D pour humeur Dépressive (peut se traduire par de l’irritabilité chez l’enfant ou l’adolescent, notamment par des comportements agressifs ou antisociaux); généralement pire le matin
  • I pour diminution de l’Intérêt (par exemple, apathie, ennui, baisse du rendement scolaire, repli sur soi)
  • F pour Fatigue
  • A pour Agitation ou ralentissement psychomoteur (modification du niveau d’énergie)
  • C pour difficulté à se Concentrer ou indécision
  • E pour Estime de soi diminuée ou culpabilité excessive (dévalorisation, désespoir)
  • S pour idées Suicidaires/infanticidaires/meurtrières ou pensées de mort récurrentes (y comp
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Outre les 9 critères du PHQ9 qu’on sait, quels est l’objet des critères B, C ?

A

B: Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Outre les 9 critères du PHQ9 qu’on sait, quels est l’objet des critères D, E ?

A

D- La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.

E-

Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque.

N.B. : Cette exclusion ne s’applique pas si tous les épisodes de type maniaque ou hypomaniaque sont imputables à des substances ou aux effets physiologiques d’une autre pathologie médicale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

traitement pharmacologique de la dépression?

A
  • Meilleure efficacité pour cipralex, effexor et zoloft, duloxétine et remeron (prise poids)
  • Antidépresseurs: Efficaces sur symptômes dépressifs et anxieux
    • ISRS (citalopram pour ses vertus anxiolytiques)
    • IRSN (venlafaxine)
  • Mirtazapine,Trazodone au coucher pour ses vertus sédatives
  • Surveillance: Qt, febrilité, diminution du sommeil, poids.
  • Réponse au tx évalué avec PHQ-9
  • Tjs penser au syndrome métabolique avec antipsychotique comme abilify, zyprexa et risperdal.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Traitement non pharmacologique dépression?

A
  • Cessation tabagisme
  • Activité physique
  • Relaxation
  • Cessation alcool et drogues
  • Psychothérapie**
  • Sommeil
  • Réseau social
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quels sont les symptômes possible pour le trouble d’adaptation?

A

Anhédonie

Dysphorie

Colère

Dissociation

Anxiété

Dépression

Agressivité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Pour le trouble d’adaptation, quel est le critère A et C?

A

A- Survenue de symptômes émotionnels ou comportementaux en réponse à un ou plusieurs facteurs de stress identifiables dans les 3 mois suivant l’exposition au(x) facteur(s) de stress.

C-La perturbation causée par le facteur de stress ne répond pas aux critères d’un autre trouble mental et n’est pas simplement une exacerbation d’un trouble mental préexistant.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Pour le trouble d’adaptation, quel est le critère D et E?

A

D- Les symptômes ne sont pas ceux d’un deuil normal.

E- Une fois le facteur de stress ou ses conséquences sont terminés, les symptômes ne persistent pas au-delà̀ d’une période additionnelle de 6 mois.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Pour le trouble de l’adaptation, quel est le critère B qui contient 3 choses?

A

Ces symptômes ou comportements sont cliniquement significatifs, comme en témoigne un ou les deux éléments suivants :

  1. Détresse marquée hors de proportion par rapport à la gravité ou à l’intensité́ du facteur de stress, compte tenu du contexte externe et des facteurs culturels qui pourraient influencer la gravité des symptômes et la présentation. (on ne juge pas le stresseur)
  2. Altération significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Vous suspectez un trouble de l’adaptation chez votre patiente, quelle sera votre conduite en tant qu’IPSPL?

A
  • Éliminer idéations suicidaires
  • Bilans sanguins : FSC, TSH, glycémie, anti-transglutaminase
  • Retirer du travail en disant sxs dépressifs, anxieux : on peut le prescrire 4 semaines maximum
  • Référer à md partenaire d’ici 2 semaines
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quels seront les sx d’un état de stress aigu?

A

Palpitations cardiaques

Pression sanguine élevée

Tremblements

Douleurs thoraciques

Sensation d’être étouffé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Pour le trouble de stress aigu, quels sont les critères A?

A

Exposition à une mort réelle ou menacée, à des blessures graves ou à des violences sexuelles d’une (ou plusieurs) des manières suivantes :

  1. Expérience directe de l’événement ou des événements traumatisants.
  2. Témoigner, en personne, de l’événement ou des événements tels qu’ils sont survenus à d’autres personnes.
  3. Apprendre que le ou les événements sont arrivés à un membre de la famille ou à un ami proche. Note : En cas de décès réel ou de menace de décès d’un membre de la famille ou d’un ami, l’événement ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
  4. L’exposition répétée ou extrême à des détails aversifs de l’événement ou des événements traumatisants (par exemple, les premiers intervenants recueillant des restes humains, les agents de police exposés de façon répétée à des détails d’abus d’enfants).

Note : Ceci ne s’applique pas à l’exposition par les médias électroniques, la télévision, les films ou les images, à moins que cette exposition ne soit liée au travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Pour le trouble de stress aigu, quels sont les critères B ?

A

Présence de neuf (ou plus) des symptômes suivants dans l’une des cinq catégories d’intrusion, d’humeur négative, de dissociation, d’évitement et d’éveil, commençant ou s’aggravant après l’événement traumatique :

Symptômes d’intrusion

  1. Souvenirs récurrents, involontaires et intrusifs de l’événement ou des événements traumatisants. Note : Chez les enfants, il peut y avoir des jeux répétitifs dans lesquels des thèmes ou des aspects de l’événement traumatique sont exprimés.
  2. Rêves pénibles récurrents dans lesquels le contenu et/ou l’effet du rêve sont liés à l’événement (aux événements). Note : Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
  3. Réactions dissociatives (par exemple, flashbacks) dans lesquelles l’individu ressent ou agit comme si le ou les événements traumatisants étaient récurrents. (De telles réactions peuvent se produire sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une perte totale de conscience de l’environnement présent). Note : Chez les enfants, la reconstitution d’un traumatisme spécifique peut se faire par le jeu.
  4. Détresse psychologique intense ou prolongée ou réactions physiologiques marquées en réponse à des indices internes ou externes qui symbolisent ou ressemblent à un aspect du ou des événements traumatisants.

Humeur négative

  1. Incapacité persistante à éprouver des émotions positives (par exemple, incapacité à éprouver du bonheur, de la satisfaction ou des sentiments d’amour).

Symptômes dissociatifs

  1. Un sens altéré de la réalité de son environnement ou de soi-même (par exemple, se voir du point de vue d’un autre, être hébété, le temps ralentit).
  2. Incapacité à se souvenir d’un aspect important de l’événement ou des événements traumatisants (généralement due à une amnésie dissociative et non à d’autres facteurs tels qu’un traumatisme crânien, l’alcool ou la drogue).

Symptômes d’évitement

  1. Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments pénibles concernant le ou les événements traumatisants ou étroitement associés à ceux-ci.
  2. Efforts pour éviter les rappels externes (personnes, lieux, conversations, activités, objets, situations) qui suscitent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles à propos du ou des événements traumatisants ou étroitement associés à ceux-ci.

Symptômes d’éveil

  1. Perturbation du sommeil (par exemple, difficulté à s’endormir ou à rester endormi, sommeil agité).
  2. Comportement irritable et accès de colère (avec peu ou pas de provocation), généralement exprimés par une agression verbale ou physique envers des personnes ou des objets.

L’hypervigilance.

  1. Problèmes de concentration.
  2. Réaction de sursaut exagérée.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Pour le trouble de stress aigu, quels sont les critères C ?

A

C- La durée de la perturbation (symptômes du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition au traumatisme.

Remarque : les symptômes commencent généralement immédiatement après le traumatisme, mais il faut qu’ils persistent pendant au moins 3 jours et jusqu’à un mois pour répondre aux critères du trouble.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Pour le trouble de stress aigu, quel est le critère D et E?

A

D Le trouble provoque une détresse ou une altération cliniquement significative dans le domaine social, professionnel ou dans d’autres domaines importants du fonctionnement.

E-La perturbation n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple, un médicament ou de l’alcool) ou à une autre condition médicale (par exemple, un traumatisme cérébral léger) et ne s’explique pas mieux par un trouble psychotique de courte durée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Pour résumer les 5 catégories des critères du B pour le trouble de stress aigu:

A

Symptômes d’intrusion

Humeur négative

Symptômes dissociatifs

Symptômes d’évitement

Symptômes d’éveil

Hypervigilance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Ti tableau pour différencier le deuil et la dépression

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Qu’est-ce que la dysphorie?

A

La dysphorie ou humeur dysphorique, généralement labile, désigne une perturbation de l’humeur caractérisée par un sentiment déplaisant et dérangeant d’inconfort émotionnel ou mental, symptôme de la tristesse, de l’anxiété, de l’insatisfaction, de la tension, de l’irritabilité, ou de l’indifférence.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Trouble d’accès hyperphagique , qu’est-ce qui caractérise le critère A ?

A

Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonnerie) (binge-eating). Un accès hyperphagique répond aux deux caractéristiques suivantes :

  1. Absorption, en une période de temps limitée (p. ex. moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances.
  2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (p. ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Dans le trouble d’accès hyperphagique, quels sont les critères du B (5)?

A

Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) sont associés à au moins trois des caractéristiques suivantes :

3/5 critères

  1. Manger beaucoup plus rapidement que la normale.
  2. Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale.
  3. Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim.
  4. Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe.
  5. Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Dans le trouble d’accès hyperphagique, quels sont les critères du C?

A

Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) entraînent une détresse marquée.

22
Q

Dans le trouble d’accès hyperphagique, quels sont les critères du D?

A

Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) surviennent, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant 3 mois.

23
Q

Dans le trouble d’accès hyperphagique, quels sont les critères du E?

A

Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) ne sont pas associés au recours régulier à des comportements compensatoires inappropriés comme dans la boulimie, et ne surviennent pas exclusivement au cours de la boulimie ou de l’anorexie mentale.

24
Q

Définition trouble bipolaire I

A

Accès maniaques caractérisés et épisodes dépressifs ou subdépressifs. Le diagnostic se pose principalement à partir d’épisode maniaque

25
Q

Définition trouble bipolaire II

A

Épisodes hypomaniaques et épisodes dépressifs majeurs. Le troubles dépressif est au 1er plan. L’hypomanie peut être insidieuse et avoir un retentissement sur le fonctionnement global.

26
Q

Différencier la manie de l’hypomanie?

****

A

L’hypomanie c’est comme 4 jours consécutifs au lieu d’une semaine.

27
Q

Différence entre type 1 et type 2 MTB?

A

Critère E : Sévérité. Quelqu’un en hypomanie aura son fonctionnement moins altéré. Ne sera pas hospitalisée, va être fonctionnelle, va travailler, mais toujours un peu high pour les autres.

Type 2 c’est une alternance entre des épisodes d’hypomanie et de dépression, ce qu’on a pas dans le trouble bipolaire type 1 qui lui est associé à des périodes de manie.

Aucuns épisodes maniaques dans le type 2.

28
Q

Quels sont les critères d’un épisode de manie?

A

A.Une période nettement délimitée d’au moins 1 semaine (ou n’importe quelle durée si une hospitalisation est nécessaire) d’humeur anormalement élevée, expansive ou irritable et d’augmentation anormale de l’activité ou de l’énergie dirigée vers un but, de façon persistant e, la plus grande partie de la journée, presque tous les jours.

B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’énergie ou d’activité accrue, 3 (ou plus) des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents à un niveau significatif et représentent un changement notable par rapport au comportement habituel :

1.Estime de soi exagérée ou idées de grandeur.

2.Besoin réduit de sommeil (p. ex., se sentir reposé après seulement 3 heures de sommeil).

3.Plus grande loquacité que d’habitude ou désir de parler constamment.

4.Fuite des idées ou expérience subjective que les pensées s’emballent.

5.Distractibilité rapportée ou observée (p. ex., l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou insignifiants).

6.Augmentation de l’activité orientée vers un but (sociale, professionnelle, scolaire ou sexuelle) ou agitation psychomotrice (activité sans but).

7.Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex., s’engager dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).

C. Perturbation de l’humeur est suffisamment sévère pour entraîner une altération marquée du fonctionnement social ou professionnel ou pour nécessiter une hospitalisation (afin d’éviter de se nuire à soi-même ou aux autres), ou il y a présence de caractéristiques psychotiques (idées délirantes, hallucinations et trouble de la pensée formelle).

D. L’épisode n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament ou autre traitement) ou d’une affection médicale générale.

29
Q

Que voudrez-vous évaluer pour questionner votre patient sur la présence d’un épisode de manie?

A

1.Estime de soi exagérée ou idées de grandeur.

2.Besoin réduit de sommeil (p. ex., se sentir reposé après seulement 3 heures de sommeil).

3.Plus grande loquacité que d’habitude ou désir de parler constamment.

4.Fuite des idées ou expérience subjective que les pensées s’emballent.

5.Distractibilité rapportée ou observée (p. ex., l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou insignifiants).

6.Augmentation de l’activité orientée vers un but (sociale, professionnelle, scolaire ou sexuelle) ou agitation psychomotrice (activité sans but).

7.Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex., s’engager dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).

30
Q

Que voudrez-vous évaluer pour questionner votre patient sur la présence d’un épisode de d’hypomanie?

A

1.Estime de soi exagérée ou idées de grandeur.

2.Besoin réduit de sommeil (p. ex., se sentir reposé après seulement 3 heures de sommeil).

3.Plus grande loquacité que d’habitude ou désir de parler constamment.

4.Fuite des idées ou expérience subjective que les pensées s’emballent.

5.Distractibilité rapportée ou observée (p. ex., l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou insignifiants).

6.Augmentation de l’activité orientée vers un but (sociale, professionnelle, scolaire ou sexuelle) ou agitation psychomotrice (activité́ sans but).

7.Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex., s’engager dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).

31
Q

Quels sont les critères dx pour un épisode d’hypomanie?

A

A.Une période nettement délimitée, d’au moins 4 jours consécutifs, d’humeur anormalement élevée, expansive ou irritable, et d’augmentation anormale de l’activité ou de l’énergie, de persistante, la plus grande partie de la journée, presque tous les jours.

B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’énergie ou d’activité accrue, 3 (ou plus) des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) ont persisté, ont représenté un changement notable par rapport au comportement habituel et ont été présents à un niveau significatif :

1.Estime de soi exagérée ou idées de grandeur.

2.Besoin réduit de sommeil (p. ex., se sentir reposé après seulement 3 heures de sommeil).

3.Plus grande loquacité que d’habitude ou désir de parler constamment.

4.Fuite des idées ou expérience subjective que les pensées s’emballent.

5.Distractibilité rapportée ou observée (p. ex., l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou insignifiants).

6.Augmentation de l’activité orientée vers un but (sociale, professionnelle, scolaire ou sexuelle) ou agitation psychomotrice (activité́ sans but).

7.Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex., s’engager dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).

C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui différent de celui de la personne hors période symptomatique.

D. La perturbation de l’humeur et le changement dans le fonctionnement sont manifestes pour les autres.

E. La sévérité́ de l’épisode n’est pas suffisante pour entrainer une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter une hospitalisation. S’il y a des caractéristiques psychotiques, l’épisode est, par définition, maniaque (et non hypomaniaque).

F. L’épisode n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une substance (drogue prêtant à abus, médicament, ou autre traitement) ou d’une affection médicale générale.

***Un épisode hypomaniaque qui apparaît au cours d’un traitement antidépresseur, mais persiste, à un niveau qui rencontre les critères, au-delà de l’effet physiologique de ce traitement est considéré comme un épisode hypomaniaque.

32
Q

Critères du MTB1 ?

A

A.Les critères d’au moins un épisode de manie doivent être rencontrés.

B. La survenue d’épisode(s) de manie et de dépression majeure n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie,
un trouble schizophréniforme, un trouble délirant, ou un autre trouble du spectre schizophrénique et un autre trouble psychotique.

33
Q

Critères du MTB2 ?

A

A-Les critères d’au moins un épisode d’hypomanie ET d’au moins un épisode de dépression majeure, actuels ou passés, sont rencontrés.

B-Il n’y a jamais eu d’épisode de manie.

C-La survenue des épisode(s) d’hypomanie et de dépression majeure n’est pas mieux expliquée par un trouble socioaffectif, une schizophrénie,un trouble schizophréniforme, un trouble délirant, ou un autre trouble du spectre schizophrénique et un autre trouble psychotique.

D-Les symptômes de dépression ou l’imprévisibilité́ causée par la fréquente alternance entre périodes de dépression et d’hypomanie provoquent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans les domaines sociaux ou professionnels ou d’autres domaines importants.

34
Q

Prise en charge maladie bipolaire?

A

La triade : stabilisateur de l’humeur, hygiène de vie (routine) et travail personnel (psychoéducation) sont généralement le chemin vers la stabilité.RX abilify, zyprexa, lithium, épival, lamictal, acide valproique, tegretol, seroquel, risperdal, Le trouble bipolaire est une maladie multisystématique à évolution chronique qui nécessite tx intégré

35
Q

A. Son état s’est détérioré. Elle est de plus en plus ralentie, elle passe la journée au lit. Elle a eu une attaque de panique et a consulté à l’urgence, on lui a prescrit de l’ativan qu’elle a pris quotidiennement TID depuis 5 jours. Elle dit que pour ne plus sentir sa peine, elle préfère dormir. Elle pleure et vous dit que ces enfants méritent une meilleure mère qu’elle. Elle est convaincue que son conjoint va la laisser car elle ne réussit pas à être à la hauteur. Elle a annulé toutes les rencontres prévues pour le temps des fêtes car elle ne veut voir personne. Elle vous dit sur un ton défiant qu’elle a manqué son RDV avec la psychologue cette semaine, «de toute façon ça ne donne plus rien ».

A

Impression : Dépression avec détresse anxieuse léger isolé

Interventions, collaboration interprofessionnelle : Évaluation du risque suicidaire. Traitement pharmacologique d’antidépresseur. Faire préciser dx par médecin partenaire. Résolution de problèmes et fonctionnement social avec T.S, ensuite retour psychothérapie individuelle avec psychologue. Risque infancitaires à évaluer.

36
Q

Comment écrirais-tu un dx de dépression dans un monde ou les IPS ont le droit de poser des dx au Québec?

A

Dépression avec détresse anxieuse léger isolé en rémission, mettons.

Lorsqu’on enregistre le nom d’un diagnostic, les termes doivent être listés dans l’ordre suivant : trouble bipolaire I, type de l’épisode actuel ou le plus récent, spécifications concernant sévérité/psychotique/en rémission, puis toutes les spécifications non codées qui s’appliquent à l’épisode actuel ou le plus récent.

37
Q

Votre patiente en dépression semble vivre de la violence psychologique de la part de son conjoint. Il trouve qu’elle est lâche et qu’elle ne prend plus assez soin d’elle. Il ne comprend pas pourquoi elle va porter les enfants à la garderie alors qu’elle est en arrêt de travail. Que pourriez-vous faire?

A
  • Si c’est de la violence psychologique avec conjoint R/A son incompréhension de la maladie. L’inclure dans les prochaines rencontres.
  • Filet de sécurité, enfants en sécurité.
  • PHQ9. Aborder la relation de couple et la communication, reflet, lui demander si elle trouve ça normal?
  • Référer T.S ou organismes qu’on peut l’aider.
38
Q

Traitement de l’hyperphagie boulimique?

A

Vyvanse hautes doses genre 70mg die a l’indication de traitement de l’hyperphagie boulimique.

39
Q

Risque d’introduire un psychostimulants chez les patients psy?

A

Augmenter un trait d’anxiété déjà présent.

40
Q

Avant de prescrire un antidépresseur, surtout à un jeune, qu’est-ce que vous vouler écarter et qu’allez vous demander?

A

Écarter maladie trouble bipolaire. Un antidépresseur pourrait induire un virage en manie.

A t-il eu des péridoes d’achats impulsifs ou insensés?

Période ou il parlait beaucoup et difficile de se retenir?

Eu une période avec une réduction des heures de sommeil, en consacrant son temps vers un but?

Passer du rire aux larmes facilement?

Amaigrissement attribué à une période d’hyperactivité?

41
Q

Que pourriez-vous prescrire pour aider votre patiente à dormir apport un benzo?

Avantage?

A
  • Seroquel 25mg ½ à 1 co DIE HS PRN si insomnie
  • Éviter de prendre du pamplemousse ou du jus de pamplemousse, car va modifier l’effet du Seroquel. Attention si conduite dans le jour, peut causer des somnolences.
  • Antipsychotique bébé dose avantage: Effet additif de l’humeur, moins de risques de dépendance . Safe en grossesse. Effet sérotonine et effet anticholinergique en petite dose. Peut être prit en PRN au lieu de régulier long terme. Aide à maintenir le sommeil plutôt que de l’induire. À bb dose on aura pas de prise de poids.
42
Q

Votre patiente vient d’avoir un trouble d,adaptation, qu’est-ce que vous pourriez lui recommander?

A
  • Encouragée à améliorer hygiène de vie : exercice die, ne pas s’isoler, faire des activités qu’elle aime, s’accorder du temps pour elle.
  • Avisée de consulter rapidement ou appeler 811 si idées suicidaires de novo ou dégradation de son état.

*****

Symptômes anxiodépressif r/a stresseurs aigus surajoutés à stresseurs chroniques
Ø signes de dangerosité

43
Q

Comment rédigerez vous un AT ?

A

À qui de droit, la personne mentionnée ci haut sera en arrêt de travail

du 26 novembre 2020 au 10 décembre 2020 inclusivement pour des raisons de santé.

Elle sera réévaluée dans 2 semaines, merci de votre collaboration.

44
Q

Cueillette de données côté ‘‘ample’’ version santé mentale

A
  • Nom, âge, RC
  • AMPLE ciblé (psychiatrique) :
  • ATCD pers psychiatriques ATCD fam psychiatriques
  • Allergies, médicaments
  • Consommation alcool-drogues-excitants (si problématique, devrait se retrouver dans HMA)
  • Travail :
  • Famille :
45
Q

Question pour la cueillette de données de l’HMA ?

A

HMA : Déclencheurs (travail/famille/couple/fertilité)

Impact des sx

Stratégies de coping

Réseau soutien

Attentes RDS ciblée des dd physiques pouvant causer épuisement

« RDS ciblée » :

  • questionnaire dépression et autres dd
  • -tristesse
  • -anhédonie
  • -énergie-fatigue
  • -alimentation-poids
  • sommeil
  • -culpabilité, estime personnelle
  • -agitation ou ralentissement psychomoteur
  • -mémoire/attention/concentration
  • -idées suicidaires/homicidaires
  • -dd (hallucinations/attaques de panique/phobies/manies)
46
Q

Structure de l’examen mental:

A
  • E/M :
  • Apparence générale
  • Attitude
  • Communication
  • Humeur/affect
  • Pensées : cours/forme/contenu
  • Perceptions
  • Contact avec la réalité (surtout jugement, attention, concentration)
  • Contrôle pulsionnel
  • Autocritique et introspection
  • Fiabilité (surtout si faible) Impr dx
  • Prise en charge
  • Signature
47
Q

DDX fatigue en RC?

A
  • anémie
  • mononucléose
  • hypothyroïdie
  • trouble d’adaptatioN
  • dépression majeure
  • apnée du sommeil
  • insomnie
  • néo
  • IC
  • malabsorption
  • débalancement ionique (CA, mg)
  • fibromyalgie, syndrome fatigue chronique
  • sopk
  • grossesse
  • abus de substance
  • ménopause
  • tumeurs
  • MPOC
48
Q

ddx en S.M

A

Schizophrénie: hallucination A + V

Dépression: PHQ9 Tristesse. Anhédonie. Fatigue, peu d’énergie. Prise poids ou perte. Sommeil. Ø ▲ psychomoteur ralenti ou augmenté. Concentration difficile au travail? Oublis Ø Idées suicidaires ou hétéroagressives.

Symptômes manie: Idées de grandeur, nécessite peu de sommeil, surmotivation, parler avec débit accéléré, idées plein la tête, quantité de mot ++, plein de projets dans la tête, gens te trouvent weird par apport à tes habitudes.

Troubles anxieux: Attaque de paniques? Phobie sociale TOC?

Questionner longitudinalement : dans votre enfance étiez vous anxieux?

49
Q

Dans le même genre que faire un COQ, qu’est-ce qu’on voudrait absolument pas oublier dans une évaluation psy?

A

Risque infancidaire à écarter lors de situations qui s’appliquent. En plus des idées hétéroagressives.

+ filet sécurité: Consulter si idées suicidaires

50
Q

Humeur vs affect? Comment les différencier?

A

Affect c’est ce qu’on peut objectiver, quand les émotions du patient concordent avec son faciès. Humeur c’est + suggestif, ce que la personne nous dit, dans l’histoire ce qu’elle nous décrit à moins qu’on puisse l’observer au quotidien.

Humeur : + au long cours, dernières semaines, derniers mois. Difficile de dire si c’est mobilisable car c’est elle qui le rapporte. C’est auto rapporté de la personne. Humeur labile?

Affect* pouvons inscrire ‘’quelques périodes de pleurs lorsqu’elle discute de sa relation de couple. Quels sont les sujets qui l’ont fait pleurer.

51
Q

Dans l’évaluation d’une patiente avec symptômes dépressifs, appart faire un COQ pis écarter le risque infancidaire et les idées hétéroagressives. Quel élément doit-on voir dans le discour d’une personne?

A

Que l’espoir est présent, s’il n’est pas présent c’est un drapeau rouge. Risque de suicide, de dépression sévère, mettre beaucoup de filet de sécurité et agir + agressivement.

52
Q

Capacité d’autocritique et introspection, comment on différencie ça?

A
  • Autocritique :* capable de dire j’ai un problème j’ai besoin d’aidé je consulte. Introspection : plus j’ai un problème, d’où il vient. Faire un recul sur son comportement et l’analyser.
  • Introspection* : Se questionner sur son comportement. Pourrait nous montrer que la personne est capable de faire des analyses. Comparer avec son fonctionnement habituel, ses capacités. Se mettre ou mettre les autres dans une situation dangereuse? Qu’est-ce qui se passe dans votre tête quand ça arrive, qu’est-ce qui fait que ça se déclenche? Pas capable de se contrôler en dedans de vous? Des éléments déclencheurs? Lui donner une chance d’expliquer ses comportements, ça pourrait nous dire si la personne est capable de faire des analyses. Mais notre patiente était capable de se comparer au travail.