Rhumato Flashcards
Réalisation d’une densitometrie osseuse
1er examen si: signes d’ostéoporose, de pathologie, de traitement inducteur (corticothérapie >7,5mg/j >3mois)
Chez les femmes ménopausées si: ATCD familiaux de FESF, IMC<19, ménopause <40ans ou un ATCD de traitement inducteur
2ème examen si: arrêt traitement ou femme ménopausée sans traitement suite au 1er examen
Examens complémentaires dans l’osteoporose
Imagerie: Rx, TDM ou IRM
Bilan bio: hémogramme, EPS, CRP, calcémie, phosphatemie, creatininemie, 25-(OH)-D3, calciurie, creatininurie
Marqueurs bio du remodelage: estimation risque fracturaire et suivi
Biopsie avec double marquage à la tétracycline : si DMO peu abaissée, pas de cause retrouvée, jeune, incertitude diagnostic, suspicion osteomalacie
Traitement de l’ostéoporose
Non médicamenteux: Apport calcique de 1g/j, taux vitamine D >30g/mL, supplementation médicamenteuse en calcium et vitamine D, régime hypocholesterolemiant ou hypocalorique, eau minérale fortement minéralisé, activité physique
Médical:
- inhibition de la résorption :TTT hormonal de la ménopause (risque cancer du sein et CV), raloxifene (60mg/j, CI: thromboembolique, non efficace en périphérie), biphosphonate (alendronate, risedronate, ibandronate, zoledronate: risque d’oestonecrose mandibulaire), denosumab (60mg/6mois, risque d’osteonecrose mandibulaire, CI: hypocalcémie)
- stimulation de la formation: teriparatide
Indications: fracture sévère ou périphérique avec Tscore
Causes d’osteomalacie
Carence en vitamine D
Fuite de phosphate
Défaut primaire de minéralisation (aluminium, fluor, etidronate, hypophosphatasie)
Traitement d’une fracture périphérique sévère osteoporotique
Biphosphonate: zoledronate, alendronate, risedronate
Denosumab
Traitement fracture vertébrale sévère osteoporotique / fracture non sévère avec Tscore
Biphosphonate: zoledronate, alendronate, risedronate, ibandronate
Denosumab
Raloxifene
Teriparatide: >2 fractures vertébrales
Patient entre 40-75ans, surtout des femmes
Douleur du pli de l’aine
Irradiation :à la face antérieure de cuisse, face externe en regard du trochanter, face postérieure (fesse)
Peut projeter au genou
Brutale et rapidement régressive lors du changement de position
Mécanique +/- raideur matinale
Boiterie d’esquive de Trendelenburg avec bascule de l’épaule homolaterale
Coxarthrose
Examens complémentaires dans la coxarthrose
Radio de face en RI de 20´, faux profil de Lequesne : pincement de l’interligne, ostéophytes, osteosclerose condensante, géode
Bio: pas de syndrome inflammatoire
Coxometrie
Angle VCE >25’
Angle HTE <10’
Angle CCD <135’
Angle VCA >25’
Coxarthrose destructrice rapide
Pincement >50% ou 2mm en 1an
Douleur intense à recrudescence nocturne
Plutôt chez une femme >65ans, obèse avec surmenage physique
Risque d’osteolyse de la tête fémorale
Différentes formes de coxarthrose
Dysplasie superoexterne (coxa valga) Dysplasie interne ou protrusion acetabulaire Coxa plana (osteochrondite dans l’enfance: maladie de Leggs, Perthres, Calvé) Coxa retorsa (epiphysiolyse de l’ado Secondaires: fracture, osteonecrose, coxite, maladie de Paget, inégalité de taille >3cm
Traitement de la coxarthrose
Antalgique ou AINS lors des poussées
Antiarthrosique a action lente
Injection d’acide hyaluronique (viscosupplementation)
Chirurgie conservatrice: ostéotomie de varisation, butée cotyloidienne, ostéotomie de Chiari
PTH: >60ans
Patient de 40-75ans, surtout des femmes
Douleur diffuse et globale du compartiment interne du genou surtout
Mécanique avec poussées congestives (recrudescence nocturne et épanchement)
Raideur
Craquement audible et palpable
Gonarthrose femorotibiale
Examens complémentaires dans la gonarthrose femorotibiale
Radio bipodale de profil, 30’ de flexion et en schuss
Bio: VS et CRP augmentées lors des poussées
Traitement de la gonarthrose femorotibiale
Antalgique, AINS, antiarthrosique, infiltration, injection d’acide hyaluronique, orthèse de décharge, crénothérapie
Ostéotomie de reaxation: avant 65ans, pas de laxité
Prothèse totale ou unicompartimentale (si pas de défaut d’axe, pas d’hyperlaxité, pas d’atteinte sévère)
Stade IV ou V: prothèse (peu contrainte ou contrainte)
Femme de plus de 40ans
Douleur face antérieure de genou: descente des escaliers, agenouillement, assis
Signe d’accrochage à la marche
Épanchement lors des poussées
Douleur à l’extension de jambe, à la pression de rotule jambe fléchie, à la manœuvre de rabot ou de Zohlen
Gonarthrose femoropatellaire
Examens complémentaires dans la gonarthrose femoropatellaire
Radio axiale a 30-60’, face et profil , genou en charge
Traitement de la gonarthrose femoropatellaire
Infiltration lors des poussées
Chirurgie avec transposition de tubérosité tibiale, reaxation de rotule / patellectomie / arthroplastie totale de rotule
Patient de plus de 55ans
Tuméfaction nodulaire +/- douloureuse de l’IPD ou de la base du pouce
Déformation importante (nodule d’Heberden en distale ou de Bouchard en proximal)
Arthrose digitale: pas de radio si clinique typique
Diminution des douleurs mais augmentation des nodules
Douleur à la racine du pouce et la partie externe du poignet
Mobilisation du trapezometacarpien douloureuse
Articulation hypertrophiée avec épanchement
Voire pouce adductus et amyotrophie de la loge thénar
Rhizarthrose
Traitement de l’arthrose digitale
Antalgique, AINS ou colchicine lors des poussées
Antiarthrosique, orthese, infiltrations
Chirurgie par reaxation, arthrose ou prothèse (trapezectomie dans la rhizarthrose)
Stades d’Ahlback
Dans la gonarthrose femorotibiale:
Stade I: pincement <50%
Stade II: pincement entre 50-100%
Stade III: pincement complet sans usure osseuse
Stade IV: pincement complet avec usure osseuse mais sans decoaptation externe
Stade V: usure osseuse, decoaptation latérale et subluxation posterolaterale
Umarthrose
Atteinte de la scapulohumérale surtout
Ostéophyte en battant de cloche
Traitement par prothèse inversée de Granmont ou PTE
Arthrose de la cheville
Souvent secondaire
Douleur en orthostatisme ou à la marche
Déficit en extension
Traitement par arthrodèse ou PTC
Douleur cervicale et raideur brutale le matin
Irradiation vers l’occiput, l’épaule et en interscapulovertebral avec recrudescence nocturne
Points douloureux à la palpation
Contracture modérée au niveau paravertebral
Limitation modérée
Craquement à la mobilisation
Syndrome cervical
Examens complémentaires dans le syndrome cervical
Pour le diagnostic différentiel (arthrose)
Radio de face, profil, 3/4 +/- dynamique
Étiologie d’une cervicalgie
Névralgie cervicobrachiale
Myelopathie cervicoarthrosique
Insuffisance vertebrobasilaire (Dopple et ARM)
Traitement cervicalgie
Aigu: repos, antalgique, AINS
Chronique: antalgique, AINS, repos relatif, massage, rééducation, crénothérapie
Chirurgie pour l’insuffisance vertebrobasilaire
Examens complémentaires dans les dorsalgies
Radio
Bilan bio inflammatoire
Types de dorsalgies
Statique: indolore, surtout chez l’ado, due aux lésions dégénératives, mécaniques avec poussées rythmées par le sport
Fonctionnelle: fréquente, femme jeune surtout, activités professionnelles contraignantes
Traitement des dorsalgies
Psychologique
Rééducation
Ergonomie au travail
Antalgique lors des poussées
Caractéristiques du lumbago
Lombalgie aiguë avec douleur basse, brutale à l’effort, avec sensation de blocage et une impotence fonctionnelle majeure
Attitude antalgique
Lasegue +
Pas d’examens avant 7semaines (sauf fracture ou autres)
Régression en quelques jours
Traitement: pas de repos, antalgique, AINS, myorelaxant, manipulation vertébrale (après radio), infiltration, orthese, ceinture de soutien
Caractéristiques de la lombalgie chronique
Supérieure à 3mois Rare Douleur mécanique qui irradie dans les fesses avec limitation modérée Points douloureux électifs Lasegue + Radio et bilan bio (si doute) Évolution favorable Traitement: antalgique de classe I, AINS, myorelaxant, infiltrations, pas de corticothérapie , ATD tricycliques, relaxation, repos limite, TCC, reeducation, arthrodèse rare
Caractéristiques du syndrome trophostatique post menaupose
D’origine articulaire postérieure
Excès pondéral, hypercyphose dorsal, hyperlordose lombaire, douleur irradiant les fesses, cuisses et jambes (insidieux)
Brûlure
Augmentation avec les contraintes ou le décubitus dorsal
Syndrome cellulomyalgique
Radio face et profil: pseudospondylolisthesis L4-L5 ou L3-L4
Traitement: antalgique, TCC, thermocoagulation articulaire postérieure (rare)
Début progressif sans facteur déclenchant
Douleur lombaire haute étendue et nocturne
Pas d’ATCD de lombalgie
Raideur globale et intense
Lombalgie symptomatique
Faire radio et bilan bio
Lombosciatique
L4-L5 ou L5-S1
Irradiation sous le genou
Signe de gravité: déficit moteur et trouble vesicosphincterien (syndrome de la queue de Cheval)
Début brutal, d’emblée maximale, après un effort, rend à s’attenuer
Attitude antalgique, Lasegue +
Examen inutile avant un traitement de 6-8semaines (sauf complications): TDM ou IRM voire sacroradiculographie
Traitement: repos, antalgique, AINS, myorelaxant, infiltration, orthese, rééducation voire nucléonique au laser
Lombocruralgie
50-60ans
Atteinte L3 ou L4
Douleur brutale intense avec dysesthesie
Recrudescence nocturne
Signe de Leri
Amyotrophie rapide
Faire bilan bio inflammatoire, TDM ou IRM
Canal lombaire rétréci arthrosique
Homme de 60ans surtout
Paresthésie souvent bilatérale pluriradiculaire, hypoesthésie, fatigabilité, troubles vesicosphincteriens
Signe du caddie
Faire radio, TDM, sacroradiculographie ou IRM
Traitement: infiltration, rééducation, chirurgie
Névralgie cervicobrachiale
C5-C8-T1
Syndrome cervical, trajet douloureux radiculaire, limitation modérée et élective, infiltration cellulalgie dans le dos
Traitement: repos, collier d’immobilisation, AINS, corticothérapie, traction axiale, infiltration voire chirurgie (résection ostéophytes et arthrodèse : rare)
Syndrome de canal carpien
Paresthésie qui disparaît lorsqu’on secoue la main ou qu’on la met dans l’eau chaud
Faire radio et EMG
Traitement: attelle nocturne de repos, infiltration, chirurgie (neurolyse après section du ligament annulaire antérieur du carpe)
Syndrome de la loge de Guyon
Nerf cubital au poignet
Paresthésie et douleur du 5e doigt, surtout à la percussion du pisciforme
Traitements: infiltration, liberation chirurgicale
Syndrome canalaire du membre inférieur
Meralgie: nerf cutané latéral (femorocutané)
Syndrome du canal tarsien: nerf tibial postérieur
Syndrome de Morton: nerf digital dans le tunnel intermetatarsien
Syndrome d’Alcock: nerf pudendal
Syndrome canalaire du membre supérieur
Compression nerf radial sous le court supinateur
Syndrome de la traversée thoracobrachiale: C8-T1
Syndrome du nerf supra scapulaire: amyotrophie de la loge sus épineuse
Douleur majeure mono articulaire brutale Impotence fonctionnelle totale Œdème et rougeur Fièvre Adénopathie satellite douloureuse Attitude antalgique en flessum
Arthrite septique
Examens complémentaires dans l’arthrite septique
Bilan bio: hyperleucocytose a PNN
Ponction articulaire (indispensable avant toute ATB): liquide trouble ou puriforme, hypercellularite (>2000/mm3)
Examen bactériologique de la ponction articulaire et dès hémogramme
Pas de sérologie bactérienne
Imagerie (atteinte profonde): radio (pincement, érosion), écho (épanchement, abcès)
Agents infectieux dans l’arthrite septique
S aureus ou epidermidis: 60-80% (directe)
BG-: 20% (urinaire ou digestive)
Streptocoque bêta hémolytique: 10% (dentaire ou digestive)
Gonocoque, Yersinia, Haemophilus, mycobacterie …
Traitement de l’arthrite septique
Bi-ATB en IV à large spectre: pénicilline M et aminoglycoside (septicémie) / rifampicine et fluoroquinolone / antiSARM
Relai par voire orale, durée de 4-6semaines
Repos sans immobilisation
Rééducation
Lavage articulaire sous arthroscopie
Arthrotie ou synovectomie si échec ATB
Douleur osseuse localisée Signes inflammatoires locaux Fièvre et AEG Os douloureux à la pression \+/- abcès des parties molles
Ostéite
Enfant +/- drepanocytaire
Douleurs intenses pseudo fracturaires proches des cartilages de croissance (genou++)
Impotence fonctionnelle majeure
Fièvre élevée
Ostéomyélite : ostéite par voie hematogene
Agents infectieux des ostéites
S aureus 60%
Streptocoque, BG-, anaerobies, BK
Pas de germes
Examens complémentaires dans une ostéite
Bilan bio: hyperleucocytose inconstante, VS et CRP augmentée
Imagerie: radio (a la 3-4e semaine, ostéolyse, condensation, appositions plurilamellaires, abcès de Brodie intraosseux), scintigraphie (hyper fixation intense), TDM, IRM (référence, inflammation précoce)
Biopsie osseuse ++
Bactériologie et histologie (diagnostic différentiel: ostéosarcome)
Ponction de l’abcès ou de l’épanchement articulaire
Hémocultures, ECBU, prélèvement porte d’entrée ou fistule
Traitement de l’ostéite
Bi-ATB a diffusion osseuse: fluoroquinolone (pas chez l’enfant), lincosamide, rifampicine, acide fusidique, cotrimoxazole, fosfomycine, cycline, pristinamycine
Pendant 3mois
Chirurgie: drainage de l’abcès, ablation facteurs déclenchants
Traitement de l’osteite infectieuse sur pied diabétique
Éducation du patient Contrôle glycemique Mis en décharge du pied Soins locaux Bi-ATB a diffusion osseuse de 6-12 semaines Vérification vaccination tétanos Podologique
Agents infectieux dans l’arthrite ou l’ostéite sur matériel
Germes à croissance lente, difficile à identifier: S epidermidis ou Propionibacterium acnés
Examens complémentaires dans l’arthrite et l’ostéite sur matériel
Pas de bilan bio: syndrome inflammatoire modéré voir absent
Hemocultures a répéter
Imagerie: radio (retardée), échec scintigraphie et TEP, IRM et TDM (artefacts +++)
Traitement de l’arthrite ou de l’ostéite sur matériel
Arthrotomie et lavage pour les infections récentes (<1mois)
Changement de prothèse pour les infections tardives ou les greffes hematogenes
Si risques opératoires: ATB prolongée
Rachialgies inflammatoires brutales
Voire douleurs radiculaires ou irritation médullaire
Raideur vertébrale majeure et globale
Syndrome infectieux +/- présent
Spondylodiscite
Agents infectieux dans la spondylodiscite
S aureus ou epidermidis (50%)
BG-, streptocoque, brucellose, tuberculose (mal de Pott), Candida albicans
Examens complémentaires dans la spondylodiscite
Bilan bio: hyperleucocytose à PNN inconstante, syndrome inflammatoire modéré
Hémocultures répétées lors des pics fébriles et après ponction biopsique
Écho transoesophagienne si suspicion d’endocardite
Imagerie: radio (retardée), TDM, IRM (référence), scintigraphie et TEP, ponction biopsie
Traitement de la spondylodiscite
Bi-ATB à large spectre par voie veineuse puis relais per os (6-8semaines)
Immobilisation <15jours
Rééducation
Chirurgie si complications neuro
Patient de moins de 60ans (surtout les femmes)
Douleur inflammatoire bilatérale au niveau des poignets, MCP, IPP (voire MTP, genoux, épaule, cheville, hanche)
Raideur matinale
S’étend progressivement
Articulations gonflées, chaudes, rouges et enraidies
Squeeze test + et choc rotulien ponctionnable
Syndrome inflammatoire
Polyarthrite rhumatoïde
Formes de polyarthrite rhumatoïde plus rares
PR aiguë fébrile: AEG et fièvre >38,5’
Rhizomelique: ceinture scapulaire et bassin, >65ans
Monoathrite du poignet ou du genou
Rhumatisme intermittent avec poussée monoarticulaire: spontanément régressif, très inflammatoire
Examens complémentaires dans la polyarthrite rhumatoïde
Radio, écho, IRM
Bilan bio
Ponction synoviale
Complications dans la polyarthrite rhumatoïde
Articulaire AEG Nodosité sous cutanées Adénopathie Vascularite Syndrome sec Atteinte cardiaque, rénale, pulmonaire, œil, hématologique
Surveillance de la polyarthrite rhumatoïde
Tous les 3mois au début puis tous les 6mois-1an si contrôlée
Bilan bio et radio tous les 6mois la 1ère année puis tous les ans pendant 3ans et tous les 2-4ans
Traitement de la polyarthrite rhumatoïde
Symptomatique: repos, antalgique, AINS, corticoïdes, ponction évacuatrice et infiltrations, orthese, physiothérapie et rééducation
Fond: methotrexate 10-20mg/semaine +/- associé à de l’acide folique 10mg 48h après
(Arrêt traitement 3 mois avant de procréer ou poursuite de contraception un mois après l’arrêt) / leflunomide / antiTNF alpha / hydroxychloroquine …
Homme de moins de 40ans
Dorsolombalgie depuis plus de 3mois, inflammatoire
Raideur et ankylose rachidienne
Disparition de la lordose lombaire
Pygalgie qui irradie sous le pli fessier, déclenchée par des manœuvres de cisaillement
Syndrome pelvirachidien dans la spondylarthrite inflammatoire
Oligoarthrite des membres inférieurs: genou, coxofemoral, IPD ou dactylite
Syndrome articulaire périphérique dans la spondyloarthrite inflammatoire
Enthesite du membre inférieur avec douleur à la palpation, bilatérale ou à bascule
Dactylite (tuméfaction globale)
Atteinte paroi thoracique antérieure
Enthesopathie périphérique dans la spondylarthrite inflammatoire
Signes extra-articulaires dans la spondylarthrite inflammatoire
Uvéite antérieure aiguë
Enterocolopathie inflammatoire
Psoriasis
Atteinte cardiaque: valvulopathie ou trouble du rythme
Atteinte axiale avec syndrome pelvirachidien prédominant
Sacroiliite de stade 2 bilatéral ou 3
Ankylose rachidienne complète par ossification des entheses
Spondylarthrite ankylosante
Spondylarthrite inflammatoire associée à une conjonctivite, une urétrite ou cervicite, quelques semaines après une infection génitale ou digestive (syndrome de Fiessinger Leroy Reiter)
Arthrite réactionnelles aseptique
Examens complémentaires dans les spondylarthrites inflammatoires
Radio: stade 0 (pas de signe, inflammation entorse), 1 (érosion et irrégularités, osteopenie), 2 (apposition periostee), 3 (enthesophyte), charnière thoracolombaire (colonne en rail de chemin de fer par ossification du ligament intervertébral)
IRM, Doppler, scintigraphie, CRP-VS, HLAB27, EFR, ECG
Types de spondylarthrites inflammatoires
Spondylarthrite ankylosante Rhumatisme psoriasique Arthrite réactionnelle Enterocolopathie inflammatoire chronique Spondylarthrite indifférenciée
Traitement des spondylarthrites inflammatoires
AINS (pas de diclofenac : risque CV)
Antalgique et myorelaxant
Infiltrations, synoviorthrese, physiothérapie
Fond (échec autres traitements): sulfasalazine (périphérique, uvéite récidivante) / methotrexate (RP, mauvaise tolérance hépatique) / leflunomide (RP) / anti TNFalpha ( etanercept, infliximab)
Chirurgie: prothèse, liberation articulaire, ostéotomie de correction de cyphose majeure
Suivi tous les 3-6mois et radio tous les 2-3ans
Chez un homme de plus de 35ans ou une femme ménopausée
Prise de diurétiques au long cours/ transplantation / alcool/ alimentation calorique riche en protéines animales
Accès goûteux a partir du pied puis membre supérieur
Arthropathie chronique avec douleur mécanique, tophus
Lithique urique radio transparente
Colique néphrétique
Anurie calculeuse
Insuffisance rénale chronique
Goutte
Examens complémentaires dans la goutte
Ponction articulaire: microcristaux d’urate de sodium (aiguilles effilées à forte biréfringence)
Hyperuricemie chronique >420micromol/L (70mg/L)
Radio (tardif): géode, conservation de l’interligne, ostéophytes
Écho (si radio N): double contour, tophus
Sensibilité à la colchicine
Étiologie: creatininemie, NFS, plaquettes
Traitement de la goutte
Repos
Hygiène-diététique
Ponction évacuatrice
Glaçage
Colchicine (<2mg le 1er jour puis réduction): surdosage = diarrhée; nombreuses interactions
AINS <2semaines: CI chez les IR, transplanté rénal ou personne âgée
Glucocorticoides: si CI AINS et colchicine
Hypouricemiant (pas lors de la première crise, objectif: 360micromol/L): inhibiteur de synthèse de la xanthine oxydase (allopurinol: 100mg/j, adapter à la fonction rénale, risque d’allergie grave; febuxostat: 80-120mg/jour, creatinine >30ml/min) / uricosurique ( si échec, uricurie <600mg/24h, probenecide ou benzbromarone)
Étiologies de la goutte
Purinosynthese de novo par le foie
Catabolisme des acides nucléiques (chimio ou alimentation)
Défaut d’élimination (rénale ou intestinale)
Médicaments hyperuricemiants: ciclosporine, tacrolimus, aspirine, antituberculeux
Adulte de plus de 65ans
Arthrite aiguë des genoux et poignets, récidivante
Polyarthrite subaiguë ou chronique
Arthrose secondaire (hanche, genou, poignet, MCP, cheville, épaule)
Destruction os sous chondral (genou>hanche>épaule>poignet)
Calcification discale
Chondrocalcinose
Examens complémentaires dans la chondrocalcinose
Ponction articulaire: cristaux de PPC (cartilage hyalin et fibrocartilage) parallélépipèdes, faiblement biréfringents
Radio: opacités linéaires (genou, poignet, symphyse pubienne)
Écho: bande hyperechogene, points scintillants
Étiologies de la chondrocalcinose
Primitive surtout Hemochromatose (2-3e MCP) Hyperparathyroidie Hypomagnesemie (syndrome de Gitelman) Alcaptonurie (ochronose) Hypophosphatasie
Traitement de la chondrocalcinose
Repos Ponction évacuatrice Glaçage Colchicine AINS Glucocorticoides
Femme jeune
Douleur épaule (supraepineux) ou hanche (trochanter et paraacetabulaire): tendon et bourse
Crises récidivantes
Rhumatisme apatitique
Traitement rhumatisme apatitique
Pas de traitement de fond
Colchicine ou AINS
Douleur continue
Hyperalgesie et allodynie
Enraidissement
Troubles vasomoteurs (hypersudation, œdème, troubles de la coloration)
Algodystrophie = syndrome douloureux régional complexe
Examens complémentaires dans l’algodystrophie
Bilan bio: pas d’anomalie
Radio: déminéralisation retardée
Scintigraphie: hyperfixation / hypofixation chez les enfants ou ado (forme froide d’emblée)
IRM (référence): œdème osteomedullaire ou normal si d’emblée froid
Douleur profonde à l’épaule puis à la main
Irradiant dans le membre supérieur et le cou
ATCD de pathologie thoracique, de prise de barbiturique ou traumatisme
Capsulaire rétractile (syndrome épaule main)
Traitement de l’algodystrophie
Repos
Kinésithérapie
Rééducation
Antalgique, AINS ou corticoïdes (peu efficace)
Neuro stimulation électrique transcutanee
Biphosphonate en IV dans les cas sévères
Norme de la calcémie
2,2-2,6 mmol/L
Calcium ionisé: 1,15-1,3 mmol/L
Signes d’hypercalcemie
Asymptomatique 40%
Anorexie, vomissement, nausée, douleur épigastrique, constipation
Céphalées, asthénie, confusion, somnolence
Syndrome polyuropolydipsique
IR, HTA
Raccourcissement ST et QT
Trouble du rythme
Amaigrissement, déshydratation, fièvre
Si >3,5: alcalose métabolique, hypochlorure, hypokaliemie
Traitement d’urgence d’une hypercalcemie
Arrêt digitalique, alcalin, calcium, vitamine D, diurétique et hypokaliemiant
Perfusion de sérum salé isotonique
Furosemide si insuffisance cardiaque ou rénale
Blocage résorption osseuse par biphosphonate
Voire épuration extratenale par dialyse
Examens complémentaires dans l’hypercalcemie
Taux sérique de calcium, phosphate, NFS, plaquette, VS-CRP, iono, creatinine, EPS, PTH, vitamine D
Taux urinaire de calcium, phosphates, creatinine
Radio thorax, ECG voire radio osseuse et scintigraphie
Étiologies d’une hypercalcemie
Neoplasie Hyperparathyroidie primitive Médicamenteuse Granulomateuse Syndrome du lait et des alcalins Immobilisation Endocrinienne Insuffisance rénale chronique
Hyperparathyroidie primitive
Hypercalcemie Hypercalciurie Hypophosphatemie Hyperchloremie Acidose métabolique
Étiologies: adénome, hyperplasie, carcinome
Faire écho, scintigraphie MIBI, TDM, IRM cervical
Traitement: cervicotomie exploratrice / cinacalcet / biphosphonate et apport calcique
Caractéristiques d’une tumeur osseuse maligne
Douleur inflammatoire croissante AEG Syndrome inflammatoire Hypercalcemie Vertèbre borgne Atteinte mur posterieur Fracture au dessus de T5
Types de tumeurs osseuses primitives bénignes metaphysaire
Fibrome non ossifiant: enfant et adulte jeune, liseré condensant
Exostose = osteochondrome: asymptomatique, tumeur perpendiculaire à la métaphyse
Enchondrome: au centre de l’os
Osteome-osteoide (métaphyse ou diaphyse): nidus central +/- calcifié avec sclérose réactionnelle, douleur nocturne calmée par l’aspirine
Pseudotumorale: dysplasie fibreuse, col fémoral ou côtes, en verre dépoli avec condensation périphérique
Types de tumeurs osseuses primitives bénignes epiphysaires
Chondroblastome: kystes avec calcifications
Tumeur à cellules géantes: envahissement partie molle, métastase (bénigne histologiquelent)
Prise en charge des tumeurs osseuses primitives bénignes
Surveillance enchodrome, chondroblastome et tumeurs à cellules géantes
Ablation osteome-osteoide
Types de tumeurs osseuses malignes primitives chez les adolescents ou adulte jeune
Ostéosarcome: genou surtout, feu d’herbe, exérèse+polychimio (methotrexate), 75% de survie a 5ans
Sarcome d’Ewing (a petite cellule neuroectodermique): ostéolyse avec réaction periostee en bulbe d’oignon, chimio+chirurgie+radio=60% de guérison
Types de tumeurs osseuses malignes primitives chez l’adulte
Chondrosarcome: lyse, calcification, extension aux parties molles, insensible à la chimio ou radio, faire exérèse large
Lymphome osseux primitif: ostéolyse irrégulière, radio et chimio
Plasmocytome solitaire: lacune soufflée, pic monoclonal sérique, pas d’infiltrat monoculaire, chirurgie ou radio, évolution vers un myélome dans 50% des cas en 3ans
Cancers metastasant dans l’os
Sein Prostate Poumon Rein Thyroïde
Homme de plus de 50ans Douleur osseuse Fracture Radiculalgie Compression médullaire Syndrome de la queue de cheval Anémie Pancytopenie IRA Infections récurrentes Hypercalcemie VS augmentée Anomalie EPS AEG
Myélome multiple des os (maladie de Kahler)
Normes EPS
Albumine: 40-45g/L Alpha1globuline: 2-4g/L Alpha2globuline: 4,5-7g/L Betaglobuline: 7-13g/L Gammaglobuline: 5-15g/L Fibrinogene: 2-4g/L Protéine totale: 50-95g/L
Anomalie EPS
Hypoalbuminemie : hémodilution, dénutrition, infection chronique, myélome
Hyperalpha2: inflammation
Bloc beta-gamma: cirrhose
Hypogamma: déficit immunitaire B primitif ou secondaire (myélome), carences nutritionnelles, pertes, immunosuppresseurs
Hypergamma: affection hépatique chronique, infections, maladie auto-immune, tumeur, médicament, diabète
Pic monoclonal: Ig augmentée, augmentation de la viscosité sanguine, précipitation à froid, gammapathie
Hémopathie a l’origine d’une gammapathie
Myélome
Maladie de Waldenström: hypertrophie splénique, hépatique et ganglionnaire, signes généraux, anémie, hyperviscosité, céphalées, vertiges, autoimmunité
Leucémie lymphoïde chronique: syndrome tumoral, anémie ou thrombopénie, hyperlymphocytose
Lymphome malin non hodgkinien B ou une amylose
Examens complémentaires dans le myélome
EPS: gammapathie monoclonale
Myélogramme: prolifération plasmocytaire
Bilan bio sanguin et urinaire
Radio axial
Complications du myélome
Insuffisance médullaire
Fractures
Infections récidivantes
Atteinte rénale : NTI, syndrome de Fanconi (tubulopathie proximale), dépôts d’Ig (amylose ou syndrome de Randall)
Traitement du myélome
Antitumoral: alkylant, melphalen, autogreffe de CSH, thalidomide, bortezomib, lenalidomide, chimio, allogreffe
Biphosphonate, radio, chirurgie
Antalgique, EPO, perfusion d’Ig polyvalent
CI: AINS, produits iodés
Polyneuropathie périphérique sensitivomotrice Organomegalie Endocrinopathie Gammapathie monoclonale Atteinte cutanée Chez un homme de plus de 50ans
Syndrome de POEMS