Psy Flashcards

1
Q

Définition de l’agitation

A

Activité motrice excessive associée à un état de tension intérieure
Activité improductive et stéréotypée

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2
Q

Prise en charge de l’agitation

A
Hospitalisation en urgence
Traitement anxiolytique (benzodiazepine à demi vie courte ou hydroxyzine): pas de benzodiazepines ou de cyamemazine en IM
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3
Q

Définition du délire aigu

A

Croyance erronée fondée sur une déduction incorrecte, fermement soutenue
Depuis moins d’un mois
Adhesion totale

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4
Q

Prise en charge du délire aigu

A

Hospitalisation

Traitement par benzodiazepines ou antipsychotique

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5
Q

Sémiologie de l’attaque de panique

A

Début brutal avec intensité maximale en quelques minutes
Durée de 20-30min
Décroissance progressive avec asthénie postcritique
Dyspnee avec blocage et hyperpnee
Tachycardie, palpitation voire oppression thoracique
Sueur, tremblement, pâleur, engourdissement, vertige
Douleur abdo et nausée voire diarrhée
Pensée catastrophique
Dépersonnalisation ou déréalisation
Agitation ou inhibition
Risque de passage à l’acte auto agressif

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6
Q

Prise en charge d’une attaque de panique

A

Calme, réassurance, contrôle de la respiration
Anxiolytique si prolongée (benzodiazepines)
Hospitalisation si risque suicidaire important

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7
Q

Définition d’une crise suicidaire

A

Crise psychique dans un contexte de vulnérabilité avec expression d’idées suicidaires
État réversible et temporaire
Ressources adaptatives épuisées
Signes dépressifs ou anxieux avec prise de risque
Accalmie: syndrome presuicidaire de Ringel

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8
Q

Crises suicidaires chez un enfant

A

Des 5-6ans
Par pendaison, strangulation ou défenestration
Plainte physique, isolement, encopresie ou énurésie, blessure à répétition, préoccupation exagérée pour la mort, souffre douleur, impulsivité, bouleversement familial ou social, maltraitance, négligence grave

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9
Q

Évaluation de la crise suicidaire

A

Risque: ATCD, situation
Urgence: scénario établi, intention communiquée
Dangerosité: létalité et accessibilité du moyen considéré

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10
Q

Prise en charge d’une crise suicidaire

A
Aborder les idées suicidaires
Faire examen médical
Hospitalisation si risque imminent
Traitement par anxiolytique si agitation ou anxiété 
Suivi à 48h avec psychothérapie
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11
Q

Médicaments et grossesse

A

Psychotropes: risque de malformation au 1er trimestre, augmentation des doses (hemodilution)
Anxiolytique: éviter benzodiazepines
ATD: plutôt IRS ou IRS-Na, éviter la paroxetine au 1er trimestre, ISRS possible pendant l’allaitement
Antipsychotique: haluperodol et olanzapine possible
Thymoregulateur: olanzapine et lamotrigine possible, lithium tératogène au 1er trimestre
ECT: possible à partir de la 24e SA

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12
Q

Baby blues

A

Pas pathologique
Pic au 3e jour
Anxiété, irritabilité, labilité émotionnelle, trouble du sommeil, fatigue, plainte physique

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13
Q

Épisode dépressif caractérisé du post partum

A

15%
Pic à 3-6semaines
Humeur triste, forte culpabilité, plaintes physiques, anxiété, +/- signes hypomaniaque
Psychothérapie individuelle et mère-Bebe
ATD / thymoregulateur si épisode mixte / antipsychotique / ECT si mélancolie / hospitalisation si sévère

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14
Q

Épisode maniaque du post partum

A

1/1000
Brutal après quelques semaines
Baby blues sévère, confusion, bizarrerie prodromique
Risque de récidive (50%)
Hospitalisation en urgence, thymoregulateur +/- antipsychotique de 2ème génération (pas d’allaitement) voire ECT

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15
Q

Épisode psychotique bref du post partum

A

1-2/1000
Brutal dans le premier mois (pic à 10j)
Syndrome délirant polymorphe, labilité, symptômes confusionnels
Diagnostic différentiel: thrombophlébite cérébrale, rétention placentaire
Hospitalisation en urgence et antipsychotique de 2 génération voire ECT

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16
Q

Schizophrénie tardive

A

Surtout chez les femmes
Plus d’hallucinations et d’idées délirantes de persecution
Moins de symptômes de désorganisation et négatifs
Plus de déficit sensoriel

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17
Q

Sémiologie de la schizophrenie

A

Idées délirantes: peu systématisées, incohérentes
Hallucinations: auditive surtout et intrapsychique (pensée imposée)
Émoussement des affects
Pauvreté du discours voire alogie
Apragmatisme, clinophilie voire incurie
Aboulie (incapacité à maintenir une action)
Syndrome de désorganisation: cognitives (troubles de la mémoire épisodique), affectives, comportementales (maniérisme, parakinesie, syndrome catatonique: catalepsie, négativisme, stéréotypie, impulsion, écholalie, echopraxie)

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18
Q

Diagnostic de la schizophrenie

A

Association d’au moins 2 syndrome dans le mois (positif, négatif ou de desorganisation)
Évolution depuis plus de 6mois

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19
Q

Schizophrenie a début aigu

A

Épisode psychotique aigu précède d’un sentiment de malaise, fatigue, difficulté de concentration, angoissée déréalisation ou dépersonnalisation +/- idées suicidaires
+/- événement stressant déclencheur
Syndrome positif et de désorganisation (négatif tardif)
Trouble de l’humeur atypique et du comportement

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20
Q

Prise en charge de la schizophrenie

A

Hospitalisation si risque suicidaire ou heteroagressif
Monotherapie d’anti psychotique de 2ème generation
Si échec de 2 ATP: clozapine
Pendant 2 ans après remission totale si ATCD d’un épisode unique / 5ans si récidive
Diminution progressive avec suivi pendant 12-24mois
TCC, remediation cognitive…

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21
Q

Sémiologie du trouble délirant persistant

A

Perte de contact avec la réalité
Conviction inébranlable et inaccessible au raisonnemen
Évidence interne
Pas d’hallucination
Bien systématisé avec adhésion complète
Idées depuis plus d’un mois
Pas de syndrome de désorganisation ni négatif

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22
Q

Formes de troubles délirants persistants

A
Érotomaniaque
Megalomaniaque
De jalousie
De persecution
Somatique (ex. Syndrome d’Ekbom)
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23
Q

Prise en charge d’un trouble délirant persistant

A

Hospitalisation
Antipsychotique (moins efficace que dans la schizophrenie)
Psychothérapie individuelle, de soutien ou TCC

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24
Q

Sémiologie du trouble dépressif

A

Tristesse de l’humeur le matin au réveil
Baisse d’énergie
Anhedonie, culpabilité, dévalorisation, incurabilité
Ralentissement psychomoteur ou agitation
Rumination et monoïdéisme
Altérations cognitives
Perturbation du sommeil, alimentaire et sexuelle
Pendant plus de 15jours

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25
Q

Prise en charge d’un trouble dépressif

A

Hospitalisation si risque suicidaire élevé
ATD (ISRS avec un délai d’action de quelques semaines +/- associé à des benzodiazepines au début)
Arrêt du traitement si rémission après 6mois-1an après une 1er épisode / 18mois-2ans si récidive
Psychothérapie voire ECT

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26
Q

Sémiologie du trouble bipolaire

A

Syndrome maniaque = augmentation de l’humeur et de l’énergie pendant plus d’une semaine avec altération du sommeil, perturbation psychoaffective, psychomotrice et physiologique, comportement à risque +/- signes psychotiques
Syndrome hypomaniaque = augmentation moins importante pendant au moins 4jours
Syndrome dépressif
Depuis plus de 7jours
+/- saisonnier: >2 en 2ans sans épisode non saisonnier
+/- cycle rapide: >4/an

Type I: épisodes maniaques / II: épisodes hypomaniaques et EDC (jamais maniaque)

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27
Q

Prise en charge des troubles bipolaires

A

Aigu: maniaque (arrêt ATD, thymoregulateur: lithium, valproate, antipsychotique de 2ème génération), EDC (thymoregulateur, ISRS)
Attaque: maniaque (lithium, valproate, ATP), EDC (lithium, lamotrigine, quetiapine, ISRS)
Consolidation: maniaque (arrêt anxiolytique et hypnotique), EDC (idem)
ECT, psychothérapie

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28
Q

Sémiologie du trouble anxieux généralisé

A

Appréhension continue
Inquiétudes et ruminations diverses
Anxiété excessive injustifiée et non contrôlable
Trouble de la concentration et du sommeil
Au moins 2 thèmes différents
Hyper vigilance
Myalgie, céphalées, signes digestifs, asthénie, irritabilité

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29
Q

Prise en charge d’un trouble anxieux généralisé

A
Éducation thérapeutique
Règle hygieno-dietetique
Psychothérapie
ISRS pendant 6-12mois +/- IRSNa
Ponctuellement: benzodiazepines ou hydroxyzine
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30
Q

Sémiologie du trouble de panique

A

Attaque de panique spontanées imprévisibles au début puis anxiété anticipatoire
Palpitation, vertige et agoraphobie

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31
Q

Prise en charge d’un trouble de panique

A

Éducation thérapeutique et psychothérapie
ISRS pendant 6-12mois ou IRSNa
Ponctuellement: benzodiazepines ou hydroxyzine

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32
Q

Prise en charge des troubles phobiques

A

TCC: exposition, désensibilisation, restructuration

Pas de médicaments efficaces : +/- anxiolytique

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33
Q

Sémiologie des troubles obsessionnels compulsifs

A

Obsessions: irruption de pensées récurrentes, persistantes, intrusives, inappropriées, source d’anxiété et d’inconfort
Compulsions et rituels: comportement répétitif en réponse à une obsession pour soulager l’angoisse (rituel: stéréotypé)
+/- insight
Évitement
A thème de contamination, d’erreur ou de pensées interdites
>1h/jour

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34
Q

Prise en charge des troubles obsessionnels compulsifs

A

Éducation thérapeutique et psychothérapie
ISRS a dose élevée à maintenir pendant 1-2ans avant une décroissance
Clomimramine (ATD tricyclique): plus efficace mais EI important (en cas d’échec de 2-3 ISRS)
Association ATP-ATD ou stimulation cérébrale profonde
Ponctuellement: anxiolytique

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35
Q

Sémiologie du stress post traumatique

A
Syndrome de répétition: reviviscence vivace penible et répétitive, cauchemar, flashback, réactivité physiologique
Syndrome d’évitement 
Hyper activation neurovégétative 
Distorsion cognitive persistante
Diminution des intérêts 
Évolution >1mois
36
Q

Prise en charge d’un état de stress post traumatique

A

Immédiate: defusing et débriefing psychologique après 72h
Psychothérapie: TCC, exposition prolongée, EMDR, groupe de parole
ISRS si sévère ou chronique
Anxiolytique en symptomatique
Éviter les benzodiazepines

37
Q

Sémiologie du trouble de l’adaptation

A

Facteur de stress identifiable
Symptômes présents dans les 3mois après l’apparition du facteur et disparaissent dans les 6mois après sa disparition
Dépression, anxiété, perturbation des conduites et des émotions

38
Q

Prise en charge d’un trouble de l’adaptation

A

Psychothérapie
Benzodiazepines ou hydroxyzine
Hospitalisation si risque suicidaire ou environnement négatif
Hypnotique (zolpidem ou zopliane) si insomnie

39
Q

Les troubles de la personnalité psychotique

A

Paranoïaque: méfiance, hypertrophie du moi, altération du jugement, rigidité, peu d’emotion exprimée
Schizoïde: isolement, peu d’intérêt, froideur
Schizotypique: compétence sociale altérée, vie psychique riche, champ d’intérêt particulier, tendance à la solitude, discours flou, affect pauvre, distorsion cognitive

40
Q

Les troubles de la personnalité émotionnelle

A

Antisociale: impulsivité, tendance au passage à l’acte, pas de culpabilite, manipulation, instabilité
Borderline: instabilité affective, hypersensibilité avec peur de l’abandon, trouble du comportement et impulsivité, dépersonnalisation et déréalisation +/- hallucination
Histrionique: labilité émotionnelle, quête affective excessive, hyperexpressivite, théâtralisme
Narcissique: sens grandiose de sa personne, dévalorise les autres, manque d’empathie, estime d’eux fragile

41
Q

Troubles de la personnalité anxieuse

A

Évitante: inhibition relationnelle et sociale, mésestime de soi, sensibilité au jugement
Dépendante: besoins excessifs d’être pris en charge, relation sociale déséquilibrée
Obsessionnelle-compulsive: méticulosité, perfectionnisme, procrastination, expression des émotions contrôlée

42
Q

Sémiologie des troubles somatoformes

A

Pas de lésion organique identifiée
Focalisation excessive
Attribution d’une signification
Syndrome de Briquet: multiples plaintes durables
Signes influencés par la suggestion
Associé à une maladie neuro (trouble de conversion)
Trouble de somatisation: >3domaines

43
Q

Prise en charge des troubles somatoformes

A
Hospitalisation chez l’enfant pour une evaluation pluridisciplinaire
Traitement des comorbidites 
Éducation thérapeutique
Donne le nom du trouble 
Psychothérapie
44
Q

Sémiologie de la fibromyalgie

A
Douleur diffuse
Fatigabilité musculaire
Trouble du sommeil
Asthénie
Difficultés cognitives
Examen clinique normal
45
Q

Prise un charge des troubles du comportement de l’adolescent

A

Éducation thérapeutique
Psychothérapie
Remediation cognitive et rééducation
Aménagement scolaire
Aides socio-éducatives
En 2ème intention: risperidone pendant 6semaines ou cyamemazine
Pour le TDAH: methylphenidate en 2ème intention

46
Q

Hospitalisation dans l’anorexie mentale

A

Si perte de poids >20% en 3mois avec malaise, vomissement incoercible, échec de renutrition
Si idéations obsédantes avec incapacité de contrôle, amyotrophie et hypotonie, déshydratation, hypothermie, hypotension, bradycardie
Anomalie ECG ou autres
TS ou automutilation
Comorbidite sévère

47
Q

Prise en charge de la boulimie

A

Hospitalisation si signes de gravité
Psychothérapie
ISRS a dose élevée

48
Q

Pica

A

Ingestion répétée de substances non nutritives pendant au moins 1 mois

49
Q

Merycisme

A

Régurgitations répétées pendant au moins 1 mois

50
Q

CIM-10 en addictologie

A
Au moins 3 dans l’année:
Désir puissant ou compulsif
Difficulté à contrôler l’usage
Syndrome de sevrage
Tolérance
Abandon progressif d’autres intérêts
Poursuite malgré la survenue de conséquences négatives
51
Q

Jeu pathologique DSM-5

A

Au moins 4 dans l’année:
Besoin de jouer avec sommes croissantes
Agitation ou irritabilité lors de la réduction
Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter
Préoccupation par le jeu
Échapper aux difficultés ou soulager une humeur dysphorique
Tenter de recouvrer ses pertes
Ment
Met en danger ou perte d’une relation ou un emploi
Compte sur les autres pour obtenir de l’argent

52
Q

Critères d’Aviel Goodman (sexe, achat, jeux vidéo, sport)

A
Impossibilité de résister
Tension croissante
Plaisir ou soulagement lors de l’action
Perte de contrôle
Préoccupation
Engagement plus intense et plus long que prévu 
Effort pour arrêter
Temps considérable
Réduction des activités 
Ne remplit plus ses obligations
Poursuite malgré les problèmes 
Tolérance
Agitation ou irritabilité 
Supérieur à 1mois
53
Q

Sevrage tabac

A

Substituts nicotiniques (transdermique ou oral): EI céphalées, palpitation, dysgueusie, hoquet, nausées, dyspepsie, douleur, paresthésie de la bouche, stomatite, hypersécrétion salivaire, brûlure des lèvres et sécheresse buccale

Varenicline (agoniste partiel des Rnicotiniques): pendant 12semaines, diminue le manque et le plaisir, CI grossesse, allaitement et IR sévère, EI trouble du sommeil, nausées, constipation, céphalées, EDC, risque suicidaire

Bupropion (inhibiteur de la recapture de Na et dopa): diminue les signes de sevrage, pendant 7-9semaines, CI nombreuses, EI bouche sèche, nausées, allergie, insomnie, vertige, céphalées

54
Q

Sémiologie du syndrome de sevrage alcoolique

A

Anxiété, insomnie, cauchemar, irritabilité, agitation, sueurs, tremblement, tachycardie, HTA, vomissement, nausées, anorexie, diarrhée
Risque de crise généralisée tonicoclonique
Risque de delirium tremens: syndrome confusionnel, agitation, propos incohérent, délire onirique, inversion du cycle nycthéméral, hallucination avec zoopsie
Risque d’encéphalopathie de Gayet Wernicke par carence en vitamine B1: signes oculomoteurs, syndrome cerebelleux statique, hypertonie oppositionnelle (évolution vers la démence de Korsakoff)

55
Q

Intérêt des marqueurs dans l’addiction à l’alcool

A

Lorsque le patient nie sa consommation, pour le suivi, à visée éducative
Tardif
Alcoolémie et GGT: se normalisent en 4-10semaines
VGM: se normalise en 3mois, peu de FP
CDT: très spécifique

56
Q

Prise en charge d’une addiction à l’alcool

A

Benzodiazepines à demi vue longue (diazepam) décroissant: diminue le syndrome de sevrage, pas plus de 7-10jours, CI insuffisance hepatocellulaire ou respiratoire
DT: hospitalisation, re hydratation et vitamine B1 à forte dose
Aide au maintien: acamprosate (diminue la reprise), naltrexone (diminue le plaisir et la reprise), disulfirame (effet antabuse, pas en première intention), nalmefene (diminue la consommation), baclofene (RTU)

57
Q

Syndrome de sevrage des benzodiazepines

A

Lié à la rapidité de sevrage, la dose élevée, la demi vie courte, anxiété, EDC ou coaddiction
Tremblement, anxiété, insomnie, céphalées, confusion, hallucination, trouble de la vigilance, convulsions, incoordination motrice voire coma

58
Q

Prise en charge d’une addiction aux benzodiazepines

A

Prévention: prévoir l’arrêt des l’initiation du traitement, pas plus de 12semaines, pas d’association entre 2 psychotropes
Sevrage sur plusieurs semaines voire mois
Suivi ambulatoire régulier au début

59
Q

Syndrome de sevrage du cannabis

A

Irritabilité, agressivité, anxiété, nervosité, impatience, humeur dépressive, troubles du sommeil, diminution de l’appétit, douleur abdo, tremblement, sudation, fièvre, céphalées
24-72h après l’arrêt et pendant 1-2semaines

60
Q

Prise en charge d’une addiction au cannabis

A

Psychothérapie
Sevrage tabac
Anxiolytique: hydroxyzine si angoisse majeure
Traitement symptomatique du syndrome de sevrage

61
Q

Addiction à la cocaine

A

Intoxication aiguë suivie d’une phase de descente (dysrégulation hedonique)

Syndrome de sevrage: humeur dysphorique, asthénie, trouble du sommeil (hypersomnie), augmentation de l’appétit, ralentissement psychomoteur, agitation

Prise en charge: pas d’antidote au surdosage, éviter les benzodiazepines, pas de traitement spécifique efficace

62
Q

Signes d’usage d’amphétamines

A

Euphorie, bien être, augmentation de la confiance en soi, augmentation de l’attention et de la concentration, accélération de la pensée, augmentation du désir sexuel, augmentation de la pression sanguine et du rythme cardiaque, dilatation des bronches et augmentation de la fréquence cardiaque

Methamphetamine: effet plus puissant et durable
Ecstasy et MDMA: effet empathogene ou entactogene

63
Q

Intoxication aiguë aux amphétamines

A

Urgence
Hyperthermie maligne, syndrome serotoninergique (hyperthermie, agitation, confusion, crise d’épilepsie, coma, mydriase réactive, sueurs, tachycardie, HTA, pâleur, rhabdomyolyse, nausées, vomissement)

64
Q

Intoxication chronique aux amphétamines

A

Tolérance, perte de poids, affaiblissement du système immunitaire, œdème pulmonaire, lésion d’organe, assèchement buccale, trouble grave du sommeil, dyssomnie, anxiosite, dépression, symptômes psychotiques transitoires

65
Q

Syndrome de sevrage des amphétamines

A

Dysphorie, asthénie intense, anhedonie, trouble du sommeil et de la concentration +/- EDC

66
Q

Prise en charge d’une addiction aux amphétamines

A

Neuroleptiques sédatif ou antipsychotique pour le syndrome de sevrage
Éviter les benzodiazepines

67
Q

Usages des opiacés

A

Intoxication aiguë: flash (bien être intense et immédiat de 30min), somnolence, apathie pendant 2-5h, anxiété et troubles cognitifs

Overdose: dépression respiratoire (Cheynes Stockes), myosis serré, hypothermie, coma stuporeux, hypotonie areflexique, troubles cardiaques et digestifs, prurit

68
Q

Syndrome de sevrage des opiacés

A

Syndrome pseudo grippal, bâillement, larmoiement, rhinorhee, mydriase, tachycardie, HTA, anxiété avec attaque de panique, irritabilité, agressivité, craving, insomnie, hyperleucocytose et hyperglycemie
Jusqu’à 3 semaines

69
Q

Complication chronique d’une addiction aux opiacés

A
Amaigrissement
Lésion dentaire
Aménorrhée +/- infertilité 
Retard de croissance intra utérin 
Fausse couche
Syndrome de sevrage chez le nouveau né
70
Q

Prise en charge d’une addiction aux opiacés

A

Traitement de substitution en urgence lors d’une grossesse (pas de sevrage: risque de fausse couche)

Overdose: Naloxone 0,4-0,8mg/20min (Max 24mg/12h), ventilation, diazepam en IM si convulsions

71
Q

Traitement de substitution des opiacés

A

Chlorhydrate de méthadone: agoniste des R
Prescription limitée
En sirop ou en gélule: 20-30mg puis augmentation de 10mg/semaine jusqu’a 60-100mg/j en une prise
Durée maximale de 14j en sirop, 28j en gélule

Buprenorphine (Subutex): agoniste partiel des R
En comprimé sublingual: 0,8-4mg/j puis augmentation de 1-2mg/j jusqu’à 16mg/j
Durée maximale de 28j

Buprenorphine + naloxone (Suboxone): comprimé sublingual: 2-4mg/j puis augmentation de 2mg/j jusqu’à 24mg/j
Durée maximale de 28j

72
Q

Intoxication aiguë aux nouveaux produits de synthèse

A

Cannabinoide: euphorie, sociabilité, anxiolyse, relaxation, stimulation, tachycardie, hyperhermie conjonctivale, xerostomie, altération des perceptions et de l’humeur, ralentissement du temps, hallucinations

Cathinone de synthèse (Khat): sociabilité, empathie, euphorie, performance sexuelle, augmentation de la capacité de travail

73
Q

Syndrome de sevrage aux nouveaux produits de synthèse

A

Cannabinoide: tension intérieure, cauchemar, sueurs, céphalées, nausées, tremblement

Cathinone: humeur triste, anxiété, trouble du sommeil, anhedonie, anergie, trouble de la concentration, palpitation, céphalées, craving
Slam: abcès, atteinte veineuse, coagulation, infectieux

74
Q

Intoxication aiguë au GHB/GBL

A

Euphorie, desinhibition, aphrodisiaque, altération de la conscience, perte de contrôle, relaxation, sommeil, nausée, vomissement, sensation ébrieuse, difficultés d’élocution, hyperthermie

Overdose: bradypnee voire apnée, vertige, ataxie, asthénie, diplopie, mydriase

75
Q

Intoxication aiguë à la ketamine

A

Dépersonnalisation, déréalisation, expérience de mort clinique, flashbacks, desinhibition, anxiolytique, Khole ( trou noir avec trouble cognitif, hallucination et cauchemar), dépression respiratoire modérée, retard du réveil, attaque de panique

76
Q

Substances dopantes

A

Cannabinoide: amélioration du relâchement musculaire, sommeil et diminution anxiété
Glucocorticoides: psychostimulant, augmentation des performances en endurance, tolérance à la douleur
Agent anabolisant (hormone de croissance, stéroïde): augmentation de la masse musculaire, résistance à la fatigue, augmentation des performances
Stimulants: diminution de la fatigue, du temps de réaction et augmentation de la concentration
Diurétique: masque les autres produits
Bêta 2agoniste: augmentation de la fréquence respiratoire, des capacités d’effort et de résistance
EPO: amélioration de l’endurance
Opiacé: diminution de la douleur et sédatif
Modulateurs hormonaux, substances non approuvées pour usage thérapeutique, alcool

77
Q

Soins psychiatriques sans consentement

A

SPDT classique: 2 certificats
SPDT urgente: 1 certificat
SPPI (péril imminent): 1 certificat hors établissement
SPDRE: 1 certificat hors établissement ou un avis médical si urgent

2 examens psy et un non psy en 24h
2 certificats à 24 et 72h
Saisi dans un délai de 8j, contrôle à 12j

1 certificat/mois
Collège de 3 membres de l’établissement si >1an

Contrôle judiciaire avant 12 jours et tous les 6 mois

78
Q

Anxiolytique non benzodiazepinique

A

Antihistaminique H1: hydroxyzine
Bêta bloquant: propanolol
Buspirone
Etifoxine

79
Q

Hypnotiques

A

Benzodiazepines : lormetazepam, loprazolem

Zolpidem ou zopidone (plus spécifique)

80
Q

Psychostimulants

A

Methylphenidate

Modafinil

81
Q

Handicap psychique

A

Secondaire à un trouble psychiatrique
Évolutif
Débute à l’adolescence ou chez l’adulte jeune
Soins médicaux indispensables

Différent de l’handicap mental (des la naissance, peu de soins, stable)

82
Q

Syndrome confusionnel

A
Désorientation 
Trouble de la mémoire
Comportement anormal
Fluctuation des troubles
Trouble de la vigilance 
Hallucination
83
Q

Automatisme mental

A

Devinement des pensées
Pensées imposées
Hallucination intrapsychique

84
Q

Syndrome d’influence

A

Hallucination acoustico-verbale

Sentiment d’être dirigé

85
Q

Antipsychotique de 2ème génération

A

Plus efficace sur les syndromes positifs que négatifs (hallucination plus qu’idée délirante)
Moins d’EI neurologiques que la 1ère génération
Souvent thymoregulateur
Faire ECG, glycémie et NFS avant l’initiation
Surveiller le bilan lipidique, la glycémie, le poids
EI: syndrome parkinsonien, hyperkinetique, dyskinésie tardive, crise d’épilepsie, prise de poids, diabète, augmentation du QT, syndrome malin des neuroleptiques…

86
Q

Syndrome malin des neuroleptiques

A
Hyper ou hypothermie
Rigidité extra pyramidale
Sueurs
Tachycardie
Hypotension
Trouble de la vigilance
Trouble cardiorespiratoire 
Convulsions
Hyperleucocytose 
Trismus
Insuffisance rénale
Rhabdomyolyse
Réanimation
Arrêt traitement