Psy Flashcards
Définition de l’agitation
Activité motrice excessive associée à un état de tension intérieure
Activité improductive et stéréotypée
Prise en charge de l’agitation
Hospitalisation en urgence Traitement anxiolytique (benzodiazepine à demi vie courte ou hydroxyzine): pas de benzodiazepines ou de cyamemazine en IM
Définition du délire aigu
Croyance erronée fondée sur une déduction incorrecte, fermement soutenue
Depuis moins d’un mois
Adhesion totale
Prise en charge du délire aigu
Hospitalisation
Traitement par benzodiazepines ou antipsychotique
Sémiologie de l’attaque de panique
Début brutal avec intensité maximale en quelques minutes
Durée de 20-30min
Décroissance progressive avec asthénie postcritique
Dyspnee avec blocage et hyperpnee
Tachycardie, palpitation voire oppression thoracique
Sueur, tremblement, pâleur, engourdissement, vertige
Douleur abdo et nausée voire diarrhée
Pensée catastrophique
Dépersonnalisation ou déréalisation
Agitation ou inhibition
Risque de passage à l’acte auto agressif
Prise en charge d’une attaque de panique
Calme, réassurance, contrôle de la respiration
Anxiolytique si prolongée (benzodiazepines)
Hospitalisation si risque suicidaire important
Définition d’une crise suicidaire
Crise psychique dans un contexte de vulnérabilité avec expression d’idées suicidaires
État réversible et temporaire
Ressources adaptatives épuisées
Signes dépressifs ou anxieux avec prise de risque
Accalmie: syndrome presuicidaire de Ringel
Crises suicidaires chez un enfant
Des 5-6ans
Par pendaison, strangulation ou défenestration
Plainte physique, isolement, encopresie ou énurésie, blessure à répétition, préoccupation exagérée pour la mort, souffre douleur, impulsivité, bouleversement familial ou social, maltraitance, négligence grave
Évaluation de la crise suicidaire
Risque: ATCD, situation
Urgence: scénario établi, intention communiquée
Dangerosité: létalité et accessibilité du moyen considéré
Prise en charge d’une crise suicidaire
Aborder les idées suicidaires Faire examen médical Hospitalisation si risque imminent Traitement par anxiolytique si agitation ou anxiété Suivi à 48h avec psychothérapie
Médicaments et grossesse
Psychotropes: risque de malformation au 1er trimestre, augmentation des doses (hemodilution)
Anxiolytique: éviter benzodiazepines
ATD: plutôt IRS ou IRS-Na, éviter la paroxetine au 1er trimestre, ISRS possible pendant l’allaitement
Antipsychotique: haluperodol et olanzapine possible
Thymoregulateur: olanzapine et lamotrigine possible, lithium tératogène au 1er trimestre
ECT: possible à partir de la 24e SA
Baby blues
Pas pathologique
Pic au 3e jour
Anxiété, irritabilité, labilité émotionnelle, trouble du sommeil, fatigue, plainte physique
Épisode dépressif caractérisé du post partum
15%
Pic à 3-6semaines
Humeur triste, forte culpabilité, plaintes physiques, anxiété, +/- signes hypomaniaque
Psychothérapie individuelle et mère-Bebe
ATD / thymoregulateur si épisode mixte / antipsychotique / ECT si mélancolie / hospitalisation si sévère
Épisode maniaque du post partum
1/1000
Brutal après quelques semaines
Baby blues sévère, confusion, bizarrerie prodromique
Risque de récidive (50%)
Hospitalisation en urgence, thymoregulateur +/- antipsychotique de 2ème génération (pas d’allaitement) voire ECT
Épisode psychotique bref du post partum
1-2/1000
Brutal dans le premier mois (pic à 10j)
Syndrome délirant polymorphe, labilité, symptômes confusionnels
Diagnostic différentiel: thrombophlébite cérébrale, rétention placentaire
Hospitalisation en urgence et antipsychotique de 2 génération voire ECT
Schizophrénie tardive
Surtout chez les femmes
Plus d’hallucinations et d’idées délirantes de persecution
Moins de symptômes de désorganisation et négatifs
Plus de déficit sensoriel
Sémiologie de la schizophrenie
Idées délirantes: peu systématisées, incohérentes
Hallucinations: auditive surtout et intrapsychique (pensée imposée)
Émoussement des affects
Pauvreté du discours voire alogie
Apragmatisme, clinophilie voire incurie
Aboulie (incapacité à maintenir une action)
Syndrome de désorganisation: cognitives (troubles de la mémoire épisodique), affectives, comportementales (maniérisme, parakinesie, syndrome catatonique: catalepsie, négativisme, stéréotypie, impulsion, écholalie, echopraxie)
Diagnostic de la schizophrenie
Association d’au moins 2 syndrome dans le mois (positif, négatif ou de desorganisation)
Évolution depuis plus de 6mois
Schizophrenie a début aigu
Épisode psychotique aigu précède d’un sentiment de malaise, fatigue, difficulté de concentration, angoissée déréalisation ou dépersonnalisation +/- idées suicidaires
+/- événement stressant déclencheur
Syndrome positif et de désorganisation (négatif tardif)
Trouble de l’humeur atypique et du comportement
Prise en charge de la schizophrenie
Hospitalisation si risque suicidaire ou heteroagressif
Monotherapie d’anti psychotique de 2ème generation
Si échec de 2 ATP: clozapine
Pendant 2 ans après remission totale si ATCD d’un épisode unique / 5ans si récidive
Diminution progressive avec suivi pendant 12-24mois
TCC, remediation cognitive…
Sémiologie du trouble délirant persistant
Perte de contact avec la réalité
Conviction inébranlable et inaccessible au raisonnemen
Évidence interne
Pas d’hallucination
Bien systématisé avec adhésion complète
Idées depuis plus d’un mois
Pas de syndrome de désorganisation ni négatif
Formes de troubles délirants persistants
Érotomaniaque Megalomaniaque De jalousie De persecution Somatique (ex. Syndrome d’Ekbom)
Prise en charge d’un trouble délirant persistant
Hospitalisation
Antipsychotique (moins efficace que dans la schizophrenie)
Psychothérapie individuelle, de soutien ou TCC
Sémiologie du trouble dépressif
Tristesse de l’humeur le matin au réveil
Baisse d’énergie
Anhedonie, culpabilité, dévalorisation, incurabilité
Ralentissement psychomoteur ou agitation
Rumination et monoïdéisme
Altérations cognitives
Perturbation du sommeil, alimentaire et sexuelle
Pendant plus de 15jours
Prise en charge d’un trouble dépressif
Hospitalisation si risque suicidaire élevé
ATD (ISRS avec un délai d’action de quelques semaines +/- associé à des benzodiazepines au début)
Arrêt du traitement si rémission après 6mois-1an après une 1er épisode / 18mois-2ans si récidive
Psychothérapie voire ECT
Sémiologie du trouble bipolaire
Syndrome maniaque = augmentation de l’humeur et de l’énergie pendant plus d’une semaine avec altération du sommeil, perturbation psychoaffective, psychomotrice et physiologique, comportement à risque +/- signes psychotiques
Syndrome hypomaniaque = augmentation moins importante pendant au moins 4jours
Syndrome dépressif
Depuis plus de 7jours
+/- saisonnier: >2 en 2ans sans épisode non saisonnier
+/- cycle rapide: >4/an
Type I: épisodes maniaques / II: épisodes hypomaniaques et EDC (jamais maniaque)
Prise en charge des troubles bipolaires
Aigu: maniaque (arrêt ATD, thymoregulateur: lithium, valproate, antipsychotique de 2ème génération), EDC (thymoregulateur, ISRS)
Attaque: maniaque (lithium, valproate, ATP), EDC (lithium, lamotrigine, quetiapine, ISRS)
Consolidation: maniaque (arrêt anxiolytique et hypnotique), EDC (idem)
ECT, psychothérapie
Sémiologie du trouble anxieux généralisé
Appréhension continue
Inquiétudes et ruminations diverses
Anxiété excessive injustifiée et non contrôlable
Trouble de la concentration et du sommeil
Au moins 2 thèmes différents
Hyper vigilance
Myalgie, céphalées, signes digestifs, asthénie, irritabilité
Prise en charge d’un trouble anxieux généralisé
Éducation thérapeutique Règle hygieno-dietetique Psychothérapie ISRS pendant 6-12mois +/- IRSNa Ponctuellement: benzodiazepines ou hydroxyzine
Sémiologie du trouble de panique
Attaque de panique spontanées imprévisibles au début puis anxiété anticipatoire
Palpitation, vertige et agoraphobie
Prise en charge d’un trouble de panique
Éducation thérapeutique et psychothérapie
ISRS pendant 6-12mois ou IRSNa
Ponctuellement: benzodiazepines ou hydroxyzine
Prise en charge des troubles phobiques
TCC: exposition, désensibilisation, restructuration
Pas de médicaments efficaces : +/- anxiolytique
Sémiologie des troubles obsessionnels compulsifs
Obsessions: irruption de pensées récurrentes, persistantes, intrusives, inappropriées, source d’anxiété et d’inconfort
Compulsions et rituels: comportement répétitif en réponse à une obsession pour soulager l’angoisse (rituel: stéréotypé)
+/- insight
Évitement
A thème de contamination, d’erreur ou de pensées interdites
>1h/jour
Prise en charge des troubles obsessionnels compulsifs
Éducation thérapeutique et psychothérapie
ISRS a dose élevée à maintenir pendant 1-2ans avant une décroissance
Clomimramine (ATD tricyclique): plus efficace mais EI important (en cas d’échec de 2-3 ISRS)
Association ATP-ATD ou stimulation cérébrale profonde
Ponctuellement: anxiolytique
Sémiologie du stress post traumatique
Syndrome de répétition: reviviscence vivace penible et répétitive, cauchemar, flashback, réactivité physiologique Syndrome d’évitement Hyper activation neurovégétative Distorsion cognitive persistante Diminution des intérêts Évolution >1mois
Prise en charge d’un état de stress post traumatique
Immédiate: defusing et débriefing psychologique après 72h
Psychothérapie: TCC, exposition prolongée, EMDR, groupe de parole
ISRS si sévère ou chronique
Anxiolytique en symptomatique
Éviter les benzodiazepines
Sémiologie du trouble de l’adaptation
Facteur de stress identifiable
Symptômes présents dans les 3mois après l’apparition du facteur et disparaissent dans les 6mois après sa disparition
Dépression, anxiété, perturbation des conduites et des émotions
Prise en charge d’un trouble de l’adaptation
Psychothérapie
Benzodiazepines ou hydroxyzine
Hospitalisation si risque suicidaire ou environnement négatif
Hypnotique (zolpidem ou zopliane) si insomnie
Les troubles de la personnalité psychotique
Paranoïaque: méfiance, hypertrophie du moi, altération du jugement, rigidité, peu d’emotion exprimée
Schizoïde: isolement, peu d’intérêt, froideur
Schizotypique: compétence sociale altérée, vie psychique riche, champ d’intérêt particulier, tendance à la solitude, discours flou, affect pauvre, distorsion cognitive
Les troubles de la personnalité émotionnelle
Antisociale: impulsivité, tendance au passage à l’acte, pas de culpabilite, manipulation, instabilité
Borderline: instabilité affective, hypersensibilité avec peur de l’abandon, trouble du comportement et impulsivité, dépersonnalisation et déréalisation +/- hallucination
Histrionique: labilité émotionnelle, quête affective excessive, hyperexpressivite, théâtralisme
Narcissique: sens grandiose de sa personne, dévalorise les autres, manque d’empathie, estime d’eux fragile
Troubles de la personnalité anxieuse
Évitante: inhibition relationnelle et sociale, mésestime de soi, sensibilité au jugement
Dépendante: besoins excessifs d’être pris en charge, relation sociale déséquilibrée
Obsessionnelle-compulsive: méticulosité, perfectionnisme, procrastination, expression des émotions contrôlée
Sémiologie des troubles somatoformes
Pas de lésion organique identifiée
Focalisation excessive
Attribution d’une signification
Syndrome de Briquet: multiples plaintes durables
Signes influencés par la suggestion
Associé à une maladie neuro (trouble de conversion)
Trouble de somatisation: >3domaines
Prise en charge des troubles somatoformes
Hospitalisation chez l’enfant pour une evaluation pluridisciplinaire Traitement des comorbidites Éducation thérapeutique Donne le nom du trouble Psychothérapie
Sémiologie de la fibromyalgie
Douleur diffuse Fatigabilité musculaire Trouble du sommeil Asthénie Difficultés cognitives Examen clinique normal
Prise un charge des troubles du comportement de l’adolescent
Éducation thérapeutique
Psychothérapie
Remediation cognitive et rééducation
Aménagement scolaire
Aides socio-éducatives
En 2ème intention: risperidone pendant 6semaines ou cyamemazine
Pour le TDAH: methylphenidate en 2ème intention
Hospitalisation dans l’anorexie mentale
Si perte de poids >20% en 3mois avec malaise, vomissement incoercible, échec de renutrition
Si idéations obsédantes avec incapacité de contrôle, amyotrophie et hypotonie, déshydratation, hypothermie, hypotension, bradycardie
Anomalie ECG ou autres
TS ou automutilation
Comorbidite sévère
Prise en charge de la boulimie
Hospitalisation si signes de gravité
Psychothérapie
ISRS a dose élevée
Pica
Ingestion répétée de substances non nutritives pendant au moins 1 mois
Merycisme
Régurgitations répétées pendant au moins 1 mois
CIM-10 en addictologie
Au moins 3 dans l’année: Désir puissant ou compulsif Difficulté à contrôler l’usage Syndrome de sevrage Tolérance Abandon progressif d’autres intérêts Poursuite malgré la survenue de conséquences négatives
Jeu pathologique DSM-5
Au moins 4 dans l’année:
Besoin de jouer avec sommes croissantes
Agitation ou irritabilité lors de la réduction
Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter
Préoccupation par le jeu
Échapper aux difficultés ou soulager une humeur dysphorique
Tenter de recouvrer ses pertes
Ment
Met en danger ou perte d’une relation ou un emploi
Compte sur les autres pour obtenir de l’argent
Critères d’Aviel Goodman (sexe, achat, jeux vidéo, sport)
Impossibilité de résister Tension croissante Plaisir ou soulagement lors de l’action Perte de contrôle Préoccupation Engagement plus intense et plus long que prévu Effort pour arrêter Temps considérable Réduction des activités Ne remplit plus ses obligations Poursuite malgré les problèmes Tolérance Agitation ou irritabilité Supérieur à 1mois
Sevrage tabac
Substituts nicotiniques (transdermique ou oral): EI céphalées, palpitation, dysgueusie, hoquet, nausées, dyspepsie, douleur, paresthésie de la bouche, stomatite, hypersécrétion salivaire, brûlure des lèvres et sécheresse buccale
Varenicline (agoniste partiel des Rnicotiniques): pendant 12semaines, diminue le manque et le plaisir, CI grossesse, allaitement et IR sévère, EI trouble du sommeil, nausées, constipation, céphalées, EDC, risque suicidaire
Bupropion (inhibiteur de la recapture de Na et dopa): diminue les signes de sevrage, pendant 7-9semaines, CI nombreuses, EI bouche sèche, nausées, allergie, insomnie, vertige, céphalées
Sémiologie du syndrome de sevrage alcoolique
Anxiété, insomnie, cauchemar, irritabilité, agitation, sueurs, tremblement, tachycardie, HTA, vomissement, nausées, anorexie, diarrhée
Risque de crise généralisée tonicoclonique
Risque de delirium tremens: syndrome confusionnel, agitation, propos incohérent, délire onirique, inversion du cycle nycthéméral, hallucination avec zoopsie
Risque d’encéphalopathie de Gayet Wernicke par carence en vitamine B1: signes oculomoteurs, syndrome cerebelleux statique, hypertonie oppositionnelle (évolution vers la démence de Korsakoff)
Intérêt des marqueurs dans l’addiction à l’alcool
Lorsque le patient nie sa consommation, pour le suivi, à visée éducative
Tardif
Alcoolémie et GGT: se normalisent en 4-10semaines
VGM: se normalise en 3mois, peu de FP
CDT: très spécifique
Prise en charge d’une addiction à l’alcool
Benzodiazepines à demi vue longue (diazepam) décroissant: diminue le syndrome de sevrage, pas plus de 7-10jours, CI insuffisance hepatocellulaire ou respiratoire
DT: hospitalisation, re hydratation et vitamine B1 à forte dose
Aide au maintien: acamprosate (diminue la reprise), naltrexone (diminue le plaisir et la reprise), disulfirame (effet antabuse, pas en première intention), nalmefene (diminue la consommation), baclofene (RTU)
Syndrome de sevrage des benzodiazepines
Lié à la rapidité de sevrage, la dose élevée, la demi vie courte, anxiété, EDC ou coaddiction
Tremblement, anxiété, insomnie, céphalées, confusion, hallucination, trouble de la vigilance, convulsions, incoordination motrice voire coma
Prise en charge d’une addiction aux benzodiazepines
Prévention: prévoir l’arrêt des l’initiation du traitement, pas plus de 12semaines, pas d’association entre 2 psychotropes
Sevrage sur plusieurs semaines voire mois
Suivi ambulatoire régulier au début
Syndrome de sevrage du cannabis
Irritabilité, agressivité, anxiété, nervosité, impatience, humeur dépressive, troubles du sommeil, diminution de l’appétit, douleur abdo, tremblement, sudation, fièvre, céphalées
24-72h après l’arrêt et pendant 1-2semaines
Prise en charge d’une addiction au cannabis
Psychothérapie
Sevrage tabac
Anxiolytique: hydroxyzine si angoisse majeure
Traitement symptomatique du syndrome de sevrage
Addiction à la cocaine
Intoxication aiguë suivie d’une phase de descente (dysrégulation hedonique)
Syndrome de sevrage: humeur dysphorique, asthénie, trouble du sommeil (hypersomnie), augmentation de l’appétit, ralentissement psychomoteur, agitation
Prise en charge: pas d’antidote au surdosage, éviter les benzodiazepines, pas de traitement spécifique efficace
Signes d’usage d’amphétamines
Euphorie, bien être, augmentation de la confiance en soi, augmentation de l’attention et de la concentration, accélération de la pensée, augmentation du désir sexuel, augmentation de la pression sanguine et du rythme cardiaque, dilatation des bronches et augmentation de la fréquence cardiaque
Methamphetamine: effet plus puissant et durable
Ecstasy et MDMA: effet empathogene ou entactogene
Intoxication aiguë aux amphétamines
Urgence
Hyperthermie maligne, syndrome serotoninergique (hyperthermie, agitation, confusion, crise d’épilepsie, coma, mydriase réactive, sueurs, tachycardie, HTA, pâleur, rhabdomyolyse, nausées, vomissement)
Intoxication chronique aux amphétamines
Tolérance, perte de poids, affaiblissement du système immunitaire, œdème pulmonaire, lésion d’organe, assèchement buccale, trouble grave du sommeil, dyssomnie, anxiosite, dépression, symptômes psychotiques transitoires
Syndrome de sevrage des amphétamines
Dysphorie, asthénie intense, anhedonie, trouble du sommeil et de la concentration +/- EDC
Prise en charge d’une addiction aux amphétamines
Neuroleptiques sédatif ou antipsychotique pour le syndrome de sevrage
Éviter les benzodiazepines
Usages des opiacés
Intoxication aiguë: flash (bien être intense et immédiat de 30min), somnolence, apathie pendant 2-5h, anxiété et troubles cognitifs
Overdose: dépression respiratoire (Cheynes Stockes), myosis serré, hypothermie, coma stuporeux, hypotonie areflexique, troubles cardiaques et digestifs, prurit
Syndrome de sevrage des opiacés
Syndrome pseudo grippal, bâillement, larmoiement, rhinorhee, mydriase, tachycardie, HTA, anxiété avec attaque de panique, irritabilité, agressivité, craving, insomnie, hyperleucocytose et hyperglycemie
Jusqu’à 3 semaines
Complication chronique d’une addiction aux opiacés
Amaigrissement Lésion dentaire Aménorrhée +/- infertilité Retard de croissance intra utérin Fausse couche Syndrome de sevrage chez le nouveau né
Prise en charge d’une addiction aux opiacés
Traitement de substitution en urgence lors d’une grossesse (pas de sevrage: risque de fausse couche)
Overdose: Naloxone 0,4-0,8mg/20min (Max 24mg/12h), ventilation, diazepam en IM si convulsions
Traitement de substitution des opiacés
Chlorhydrate de méthadone: agoniste des R
Prescription limitée
En sirop ou en gélule: 20-30mg puis augmentation de 10mg/semaine jusqu’a 60-100mg/j en une prise
Durée maximale de 14j en sirop, 28j en gélule
Buprenorphine (Subutex): agoniste partiel des R
En comprimé sublingual: 0,8-4mg/j puis augmentation de 1-2mg/j jusqu’à 16mg/j
Durée maximale de 28j
Buprenorphine + naloxone (Suboxone): comprimé sublingual: 2-4mg/j puis augmentation de 2mg/j jusqu’à 24mg/j
Durée maximale de 28j
Intoxication aiguë aux nouveaux produits de synthèse
Cannabinoide: euphorie, sociabilité, anxiolyse, relaxation, stimulation, tachycardie, hyperhermie conjonctivale, xerostomie, altération des perceptions et de l’humeur, ralentissement du temps, hallucinations
Cathinone de synthèse (Khat): sociabilité, empathie, euphorie, performance sexuelle, augmentation de la capacité de travail
Syndrome de sevrage aux nouveaux produits de synthèse
Cannabinoide: tension intérieure, cauchemar, sueurs, céphalées, nausées, tremblement
Cathinone: humeur triste, anxiété, trouble du sommeil, anhedonie, anergie, trouble de la concentration, palpitation, céphalées, craving
Slam: abcès, atteinte veineuse, coagulation, infectieux
Intoxication aiguë au GHB/GBL
Euphorie, desinhibition, aphrodisiaque, altération de la conscience, perte de contrôle, relaxation, sommeil, nausée, vomissement, sensation ébrieuse, difficultés d’élocution, hyperthermie
Overdose: bradypnee voire apnée, vertige, ataxie, asthénie, diplopie, mydriase
Intoxication aiguë à la ketamine
Dépersonnalisation, déréalisation, expérience de mort clinique, flashbacks, desinhibition, anxiolytique, Khole ( trou noir avec trouble cognitif, hallucination et cauchemar), dépression respiratoire modérée, retard du réveil, attaque de panique
Substances dopantes
Cannabinoide: amélioration du relâchement musculaire, sommeil et diminution anxiété
Glucocorticoides: psychostimulant, augmentation des performances en endurance, tolérance à la douleur
Agent anabolisant (hormone de croissance, stéroïde): augmentation de la masse musculaire, résistance à la fatigue, augmentation des performances
Stimulants: diminution de la fatigue, du temps de réaction et augmentation de la concentration
Diurétique: masque les autres produits
Bêta 2agoniste: augmentation de la fréquence respiratoire, des capacités d’effort et de résistance
EPO: amélioration de l’endurance
Opiacé: diminution de la douleur et sédatif
Modulateurs hormonaux, substances non approuvées pour usage thérapeutique, alcool
Soins psychiatriques sans consentement
SPDT classique: 2 certificats
SPDT urgente: 1 certificat
SPPI (péril imminent): 1 certificat hors établissement
SPDRE: 1 certificat hors établissement ou un avis médical si urgent
2 examens psy et un non psy en 24h
2 certificats à 24 et 72h
Saisi dans un délai de 8j, contrôle à 12j
1 certificat/mois
Collège de 3 membres de l’établissement si >1an
Contrôle judiciaire avant 12 jours et tous les 6 mois
Anxiolytique non benzodiazepinique
Antihistaminique H1: hydroxyzine
Bêta bloquant: propanolol
Buspirone
Etifoxine
Hypnotiques
Benzodiazepines : lormetazepam, loprazolem
Zolpidem ou zopidone (plus spécifique)
Psychostimulants
Methylphenidate
Modafinil
Handicap psychique
Secondaire à un trouble psychiatrique
Évolutif
Débute à l’adolescence ou chez l’adulte jeune
Soins médicaux indispensables
Différent de l’handicap mental (des la naissance, peu de soins, stable)
Syndrome confusionnel
Désorientation Trouble de la mémoire Comportement anormal Fluctuation des troubles Trouble de la vigilance Hallucination
Automatisme mental
Devinement des pensées
Pensées imposées
Hallucination intrapsychique
Syndrome d’influence
Hallucination acoustico-verbale
Sentiment d’être dirigé
Antipsychotique de 2ème génération
Plus efficace sur les syndromes positifs que négatifs (hallucination plus qu’idée délirante)
Moins d’EI neurologiques que la 1ère génération
Souvent thymoregulateur
Faire ECG, glycémie et NFS avant l’initiation
Surveiller le bilan lipidique, la glycémie, le poids
EI: syndrome parkinsonien, hyperkinetique, dyskinésie tardive, crise d’épilepsie, prise de poids, diabète, augmentation du QT, syndrome malin des neuroleptiques…
Syndrome malin des neuroleptiques
Hyper ou hypothermie Rigidité extra pyramidale Sueurs Tachycardie Hypotension Trouble de la vigilance Trouble cardiorespiratoire Convulsions Hyperleucocytose Trismus Insuffisance rénale Rhabdomyolyse Réanimation Arrêt traitement