Rétroaction physiologique Flashcards
1) Qu’est-ce que la rétroaction biologique?
2) Qu’est-ce que cette information procure?
1) C’est le retour quasi instantané de l’information à une personne sur des fonctions biologiques dont elle n’est pas consciente
2) Un potentiel de contrôle amélioré sur la fonction faisant l’objet de rétroaction
1) Sur quelle commande peut-on avoir une rétroaction?
2) Comment fonctionne-t-elle?
1) Commande motrice
2)
- Fonction ; Ex. : flexion du coude
- Résultat fonctionnel
- Évaluation du résultat par le cerveau
- Si le mvt est erroné : adaptation
- Nouvelle commande motrice à l’organe/tissu récepteur
1) vrai ou faux : une perturbation de courte durée n’apporte pas de dysfonction
2) Qu’est-ce qui peut mener à une dysfonction?
3) Quels types de dysfonctions cela peut-il amener?
1) Faux : une perturbation, même de courte durée, peut amener à une dysfonction
2) traumatisme, chirurgie, processus pathologique, immobilisation +/- prolongée
3)
- Mauvais recrutement des UM d’un muscle/groupe musculaire
- Mauvaise synchronisation musculaire
- Mauvaise période de relâchement du muscle/groupe musculaire
- Mauvaise sensibilité
- Mauvaise proprioception
Quels sont les différents types de rétroactions?
- Rétroaction positionnelle : électrogoniomètre, jauge à pression, balance, Biodex
- Rétroaction EMG : capte en surface l’activité électrique musculaire
- Échographie musculaire : permet de localiser et comparer des tissus MSK et également de vérifier la cinématique de certains groupes musculaires
- Rétroaction cutanée ou transdermale : mesure la résistance de la peau pour trouver un point d’acupuncture, avec certains courants d’électro
Quelles sont les rétroactions utilisées pour le diagnostic médical?
- Rétroaction vasculaire ou thermo-biofeedback : capte la chaleur à la surface de la peau, pour rééduquer dans certains problèmes circulatoires
- Rétroaction encéphalographique : utilise les ondes alpha du cerveau pour vérifier l’utilisation de certaines aires du cerveau
En clinique, qu’est-ce que la rétroaction musculaire nous permet?
- Démontrer au sujet le rôle de la posture
- Activer cet autocontrôle de l’activité musculaire dont nous avons perdu l’automatisme naturel => intégrer au patron moteur
- Relâchement musculaire
- Renforcement musculaire
Quels sont les problèmes pouvant bénéficier de la rétroaction à l’épaule?
- Aug. de la tension musculaire du trapèze supérieur, de l’élévateur de la scapula, tension générale suite au stress
- Dim. contrôle des stabilisateurs de la scapula : trapèze inférieur ou moyen
- Dim. contrôle de l’infra-épineux
- Neuro : pied tombant*, dlr épaule (paraplégique), hémiplégie-gastrocs
- si pas d’activité neurale, on ne peut pas utiliser la rétroaction
Comment est-il possible de l’utiliser aux régions crâniale et cervicale?
Relâchement musculaire :
- Lors d’aug. de la tension musculaire des sous-occipitaux (mais difficile de placer les électrodes en raison du cuir chevelu)
- Aug. tension musculaire du trapèze supérieur, de l’élévateur de la scapula, tension générale suite au stress
- Migraine, stress
- Problèmes temporo-mandibulaire et douleurs myofasciales (70 à 90% de ces patients ont des dysfonctions musculaires primaires ou secondaires)
Comment peut-on l’utiliser à la région lombaire?
- Aug. tension musculaire des paravertébraux lombaires –>relâchement
- Sur-utilisation des paravertébraux lors de fonctions avec les MS
- Dim. contrôle des abdominaux : transverses –> renforcement
- Dim. contrôle de la bascule du bassin en position debout statique ou dynamique –> renforcement
De quoi dépend le recrutement des UM?
- Propriétés du motoneurone
- Force de contraction exigée
- Vitesse de contraction exigée
1) Quelles sont les motoneurones recrutés en premier?
2) Si l’effort exigé est + important, quelles motoneurones seront recrutés?
3) Qu’est-ce que l’augmentation de la vitesse de contraction va obliger?
1) Les + petits : vont stimuler muscles à fibres de types lentes (type I) ; mais génèrent une quantité limitée de tension (rôle des stabilisateurs)
2) Les motoneurones de + gros calibres stimuleront les muscles à fibres + rapides (type II, blanches) et + puissante
3) Le recrutement des motoneurones + rapides et + gros
Caractéristiques de l’appareil
1) Y a-t-il induction de courant ou non?
2) Peut-il être portatif?
3) Par quelles intermédiaires peut se faire la rétroaction?
4) Quels types d’électrodes sont utilisés?
1) Non : on ne fait que capter le mouvement
2) Oui
3) Signal lumineux, son, graphique, animation
4) Électrodes autocollantes ou avec gelée (appareil combiné)
1) À partir de quoi est établi le seuii?
2) Dans quelle situation on utilise un objectif sous le seuil?
3) Dans quelle situation on utilise un objectif au-dessus du seuil?
1) Seuil que le patient a réussi à atteindre au début de la séance ; cela peut être le seuil de contraction maximale (renforcement) ou minimale (relâchement
2) Pour relaxer ;
3) Pour activer
Lors des exercices de relaxation musculaire, si la personne est capable d’atteindre son seuil minimal fréquemment, que pourrait-on faire?
On pourrait programmer son objectif au-dessus du seuil. Ainsi, le bip est émis seulement lorsque qu’il ne réussit pas à rester sous le seuil désiré
Que fait-on lorsqu’un muscle est très faible ou a une importante perte de contrôle musculaire? Pourquoi?
- Lorsque la force d’un muscle est à < 4/5 : SNM serait + bénéfique que la rétroaction
- Avant de contrôler un mouvement, il faut être capable de recruter ses UM pour réussir une contraction musculaire efficace
- Il est possible d’intercaler une stimulation électrique entre les contractions avec rétroaction
1) Que faut-il absolument faire à la fin de la séance?
Pourquoi?
2) Combien de séances maximales sont recommandées?
1) Il faut toujours faire un minimum d’une série de contractions, SANS rétroaction musculaire, pour maintenir le contrôle moteur acquis lors de la séance
2) 4-6 séances
Pourquoi aucun effet physiologique direct ne peut être observé avec la rétroaction musculaire?
Les appareils ne fournissent aucune énergie