Respi Anat Flashcards
De quoi est composé l’appareil respiratoire ?
- Voies aériennes
- Poumons et plèvres
- Circulation pulmonaire (fait parti de l’hématome)
- Muscles respirateurs de la paroi thoracique
Quels sont les étages des voies aériennes et par quoi sont ils délimités ?
2 étages séparés par la glotte (partie du larynx la plus rétrécie)
Voies aériennes sup (dans la tête et le cou) : comprennent 2 cavités nasales, les sinus paranasaux, le pharynx (croisement voies aériennes et diegstives), le larynx (continent la glotte, est recouvert d’un épithélium respiratoire cilié sécrétant le mucus)
Voies aériennes inf (dans le cou et thorax) : comprennent la trachée (se divise en 2 bronches), l’arbre bronchique
Quelles sont les limites de l’orifice inférieur du thorax ?
Communication entre thorax et abdomen
Processus xiphoïde
Cartilage commun côtes 7 à 9
Pointes cartilagineuses côtes 11 et 12
Ligaments arqués accessoires entre ces 2 côtes
12e côte
Corps vertébral T12
Diaphragme : limite entre le thorax et l’abdomen
Limites de l’orifice supérieur du thorax ?
Communication entre cou et thorax
Corps vertébral de la première vertèbre
Première côte
Incisure jugulaire du sternum
De quoi est constitué le nez ?
Partie externe avec les narines
Portion nasale interne
Cavités nasales séparées par un septum médian ostéo-cartilagineux
Orifice piriforme au niveau de la tête osseuse
Orifice postérieur : choane
Que sont et quels sont les sinus paranasaux ?
Sinus : cavité osseuse pneumatisée (avec un trou) qui constitue un orifice d’entrée ou de sortie de la cavité crânienne
2 sinus maxillaires
2 sinus ethmoïdaux
2 sinus frontaux
1 sinus sphénoïdal (médian)
cf : schéma cours 1
Qu’est ce que le pharynx ?
Conduit musculo-membraneux qui se divise en 3 portions :
- nasopharynx ou rhinopharynx (derrière fosses nasales)
- oropharynx (derrière cavité orale)
- laryngopharynx (derrière le larynx)
A quoi sert le larynx ? Qu’elle est sa composition
L’air passe par le larynx avant de rejoindre la trachée ce qui engendre la vibration des cordes vocales.
Il existe un mécanisme anti-fausse route permis par la déglutition. (c’est pourquoi il est impossible de respirer tout en déglutissant)
Structures cartilagineuses du larynx :
- cartilage thyroïde (ant)
- cartilage cricoïde
- cartilage epiglotique (s’insère sur le cartilage thyroïde)
Qu’est ce que la trachée ?
- Conduit aérifère (=amène l’air aux poumons) constitué d’une quinzaine d’anneaux cartilagineux semi-rigides
- Naît au niv de C6, fait suite au larynx
- Se divise au niv de T5 en 2 bronches principales droite et gauche
- Présente une double obliquité en bas et en arrière
- Délimitée par le bas du cartilage cricoïde du larynx et la bifurcation
- Définit la limite entre le médiastin antérieur et postérieur
- Principalement tapissée d’un épithélium cilié de type respiratoire
Qu’est ce que la carène trachéale ?
Aussi appelée crête endotrachéale sagittale
Saillie ou élévation de la paroi interne de la trachée qui sépare les 2 bronches principales (bronche gauche et droite)
- Sur une vue supérieure de la trachée on peut observer un éperon saillant qui divise la trachée en 2 bronches principales (=la carène)
- la carène est asymétrique : la bronche principale droite est plus verticale que la bronche principale gauche
Anatomie du sternum :
Manubrium entre T2 et T4
Corps du sternum entre T4 et T9
Processus xiphoïde niv T9-T10
Forme oblique en bas et en avant
Surmonté d’une incisure jugulaire
Côte type :
Os plats très allongés, courbes en forme d’arcs aplatis
Chaque côte est composée d’une portion osseuse longue et d’une portion cartilagineuse courte.
La portion osseuse a une tête (insertion col vertébral), un col et un tubercule (s’insère sur le processus transverse)
Composée de 2 courbes : courbe d’enroulement, courbe de torsion
Classification des côtes :
- côtes sternales (vraies) : 1 à 7
- côtes asternales (fausses) : 8 à 10
- côtes asternales dites flottantes : 11 et 12
Donner les 3 articulations des côtes et les axes de rotation
Costo-transversaire : entre tubercule côte N et Pr. transverse de la vertèbre de la côte N
Costo-corporéale : entre tête de la côte N et le cps vertébral des vertèbres N et N-1 (sus-jacente)
Coste-chondrale (ou costo-sternale) : à l’autre extrémité, le cps se fixe au sternum grâce au cartilage costal
(Côte 1 : art costo-corporéale avec seul le cps vertébral au même niveau, idem pour costo-transversaire)
Axe costo-vertébral : allongement thoracique antéro-post et élévation et poussée en avant du sternum
Axe sterno-vertébral : élévation costale et élargissement thoracique
De quoi sont formés les espaces intercostaux ?
- Pédicule intercostal :
structure vasculo-nerveuse formé par 3 éléments : artères intercostales, veines intercostales, nerf intercostal (branche ventrale nerf spinal) - Fascia endothoracique
- Muscles intercostaux : 3 couches, externe, interne, intime
Qu’est ce que le système azygos ?
Naît à l’étage abdominal puis remonte par le médiastin postérieur par l’intermédiaire de l’orifice diaphragmatique principal (niv T11).
La veine azygos naît de 2 racines : latérale (fusion veine lombaire ascendante droite et 12e veine intercostale), racine médiale
Expliquer l’asymétrie du système azygos
Droite : veine azygos unique, se jette dans la veine cave sup niv T4 et continue sa seule affluence.
Elle récolte tout le long les veines intercostales à droite et la veine intercostale sup droite
Gauche : 2 voire 3 veines du système azygos
Veine hémi-azygos inf (franchit la ligne médiane en T8 après avoir récolté les veines intercostales gauches)
Veine hémi-azygos sup (franchit la ligne niv T6)
Veine hémi-azygos accessoire (entre les 2)
Ce système est plaqué en arrière sur la colonne vertébrale, en arrière de l’aorte.
Que dire sur l’innervation au niveau de la cage thoracique ?
Nerf vague : rôle parasympathique
Structures veineuses latéro-vertébrales : rôle sympathique, chaine collée sur les vertèbres. Présente un ganglion alimenté par de petits rameaux communicants, pour le système végétatif
Ces ganglions partent des petits rameaux nerveux qui vont former des nerf pour les viscères : nerf splanchniques thoraciques, puis lombaires (innervation plexus végétatifs, notamment plexus bronchiques qui s’entremêlent aux nerfs parasympathiques issus du nerf vague). Les nerfs splanchniques à destination du ventre devront traverser le diaphragme
Donner les généralités du diaphragme ? Quelles structures laisse-t-il passer ?
Principal muscle de la respiration
Cloison fibro-musculaire séparant le thorax et l’abdomen
Possède un centre tendineux et des insertions tendineuses à ses 2 extrémités
Formé de 2 hémi-coupoles asymétriques perforées de plusieurs orifices de communication (ostiums), qui laissent passer différentes structures :
- structures montant de l’abdomen vers le thorax (ex : veine cave inf, veines azygos…)
- structures descendantes du thorax vers l’abdomen (ex : tube digestif, nerf vague, aorte…)
- branche sensitive du nerf phrénique droit pour le péritoine (niv T9)
- oesophage et nerfs vagues niv T10 : hiatus oesophagien (musculr)
- aorte et conduit thoracique niv T12 : hiatus aortique (tendineux)
Quels sont les rapports du diaphragme ?
2 nerfs phréniques, droit et gauche, ont pour origine le nerf spinal : nerf sensitivo moteur (sensitif des sereuses thoraciques et un peu abdominales)(moteur : diaphragme)
Remarque : il y a 4 séreuses dans le corps (plèvre, péricarde, péritoine et vaginale testiculaire). Elles ont toujours un feuillet pariétal et un feuillet viscéral.
ATTENTION : DEUX NERFS !
Qu’est ce que l’hile pulmonaire ?
Wiki : Point où les vaisseaux pulmonaires, les bronches, les vaisseaux lymphatiques et les nerfs entrent ou sortent des poumons
Les éléments du pédicule pulmonaire forment le hile pulmonaire :
- éléments nourriciers
- éléments fonctionnels
Toutes les séreuses se réfléchissent au niveau du hile pulmonaire
Donner les insertions du diaphragme
Insertions ligamentaires :
- L. arqué médian
- L. arqués médiaux
- L. arqués latéraux
- L. accessoires
Insertions sternales :
- niv extrémité xiphoïde
Insertions sternales lombaires :
- Correspondent aux piliers diaphragmatiques
Insertions chondro-costales :
- face médiale des 2 dernières côtes
- côtes 6 à 10
Donner les ostiums diaphragmatiques pairs
Hiatus principal : T11, laisse passer nerfs grand splanchnique et racine médiale veine azygos (droite) et veine hémi-azygos inf (gauche)
Hiatus accessoire : laisse passer nerf petit splanchnique
Fente rétro-sternale : laisse passer artère thoracique interne qui devient artère épigastrique sup
Entre les digitations chondro-sternales : laisse passer nerf intercostaux 6 à 11
Hiatus (ou Trigone) costo-lombal : entre fibres costables au dessus du L. arqué latéral, permet communication de l’espace sous pleural et de l’espace para-rénal
Par quoi est vascularisé le diaphragme ?
Artères thoraciques internes
Artères phréniques inférieures
Artères intercostales
Qu’est ce que la médecine nucléaire ? Et qu’elles sont les différences avec la radiographie ?
Imagerie fonctionnelle, essentiellement diagnostique.
Injection d’un produit radiopharmaceutique (marqueur radioactif), associé à un vecteur (molécule ou cellule)
Différences :
- quantité de rayons plus faible en imagerie nucléaire (examen plus long: 15-20 min contre <1sec)
- visualiser à quel endroit la molécule va être concentrée (imagerie nucléaire), en radio on regarde la forme
Qu’est ce que l’embolie pulmonaire ?
Que voit-on sur scintigraphie ?
Caillot qui se bloque dans les capillaires pulmonaires
Symptômes niv poumon : douleur, tachypnée (accélération anormale de la fr respi), dyspnée aigüe, hémoptysie, tachycardie, perte de connaissance
Terrain du patient : maladie thrombolytique (présence 1 ou plsr caillots dans la circulation sanguine), prédisposition familiale, phlébite
Scintigraphie : caillot crée un blocage de la circulation = impact sur le territoire du poumon => absence de perfusion systématisée sur le territoire (ventilation normale et perfusion altérée)
Donner les techniques d’exploration de l’embolie pulmonaire par imagerie nucléaire
Perfusion : injection de micro particules d’albumine, se bloquent dans les capillaires pulmonaires, manœuvre non dangereuse
Ventilation : 2 techniques
- Technegaz : aérosol respiré par le patient qui se dépose au niveau des alvéoles (inconvénient : aérosol suceptible de se déposer également dans certaines zones de turbulence en amont comme la trachée)
- Krypton : gaz radioactif, période très courte (13 sec)
Gamma caméra
Quel est le diagnostic de l’embolie pulmonaire ?
Scintigraphie : interruption du débit sanguin, puis comparaison avec ventilation qui permet d’améliorer la spécificité du diagnostic
Hypoventilation = vasoconstriction reflexe + hypoperfusion (< débit sanguin)
Donner la systématisation pulmonaire (la théorie)
Anatomie : poumon droit = 3 lobes et poumon gauche = 2 lobes
Radiologie : poumon droit = 3 lobes et poumon gauche = 3 lobes (lingula = scissure) (en gros, 1 des lobes gauches en anatomie (lingula) est divisé en 2 en radio)
Critères d’interprétation en scintigraphie planaire :
- pas d’embolie pulmonaire récente (perfusion normale ou concordante avec ventilation ou prédominant en ventilation)
- embolie pulmonaire (au moins 1 segment présentant une perfusion atteinte/ventilation normale)
- examen non diagnostic (anomalies multiples sans spécificités ne permettant pas de conclure)
Qu’est ce que la tomographie SPECT/TEMP ? Et quels sont les avantages de la tomographie avec repérage scanner, SPECT-TDM ?
“Faire une SPECT” = faire une scintigraphie (TEMP c’est en français)
Tomographie : technique d’imagerie qui produit des coupes transversales d’un organe ou d’une région du corps, améliore la qualité de l’examen
TDM : Tomodensitométrie, type de tomographie
Révolution qui permet :
- augmentation de la sensibilité
- augmentation de la spécificité
- augmentation de l’accord inter-observateur (interprétés de la même manière et facilement, pas le cas des imageries planaires)
- quasi disparition d’examen non-diagnostique
Dans quels cas la scintigraphie est justifiée ?
Allergie à l’iode
Echec ou insuffisance de l’angioscanner (discordance entre clinique et examen complémentaire)
Femme jeune, femme enceinte
Insuffisance reinale
Bilan initial pour suivi évolutif
Gammapathie monoclonale (état précancéreux)
Qu’est ce que l’HTAP post-embolique chronique ?
HyperTension Artérielle Pulmonaire post-embolique chronique, touche entre 0.5 et 5% des patients qui font une embolie pulmonaire aigüe
Qu’est ce que le Schunt droit-gauche ?
Indication rare, retrouvée chez les patients cirrhotiques (maladie du foie) avec un syndrome hépato-pulmonaire (faible t oxygène dans le sang chez patients atteint maladie hépatique, foie)
Provoque hypoxie (diminution concentration oxygène dans sang) et dilatation progressive des capillaires pulmonaires
Qu’est ce que la scintigraphie osseuse ? Que voit-on en cas de métastases osseuses ? En cas de métastases osseuses multiples ? Qu’est ce que la radiothérapie métabolique ?
Scintigraphie osseuse : visualisation du fonctionnement normal de l’os
Métastases osseuses peuvent engendrer des destructions de l’os, l’os fait une hyperfixation (=> hyper-ostéoblastose périphérique)
Métastases osseuses multiples : hyperfixation des métastases, squelette noirci
Radiothérapie métabolique :
- diagnostic des métastases via traceur avec vecteur gamma (non irradiant)
- ttt avec le même traceur mais vecteurs alpha et beta très irradiant (ttt douleur avant tout)
Qu’est ce que la TEP au FDG ? Que permet la TEP ? Qu’est ce qui justifie une TEP ? En quoi son rôle est fondamental ?
TEP : Tomographie par Emission de Position
TEP au FDG :
- utilise un facteur radioactif (FDG ou Glc)
- permet de détecter les zones hypermétaboliques dans les cellules cancéreuses (500 fois + que dans les cellules normales)
La TEP permet de définir si un nodule est bénin ou malin
Justifié : en cas de lésion pulmonaire tissulaire isolée, sans critère définitif de bénignité en imagerie
Rôle fondamental pour :
- diagnostic initial
- stadification du cancer
- mesure de la réponse thérapeutique
- recherche de récidives
Complémentarité du TEP et la TDM
Expliquer les faux négatifs et faux positifs lors des TEP-Scan
Faux négatifs : pas d’hyperfixation si :
- métabolisme glucidique en faible augmentation (carcinome bronchio alvéolaire, tumeur carcinoïde, chimiothérapie, hyperglycémie majeure)
- petit nombre de cellules hypermétaboliques (taille petite, nodule kystique)
Faux positifs : si captation du GCL augmenté en cas de certaines lésions :
- inflammation post thérapeutique
- infection (tuberculose)
- granulomatoses
- tumeurs bégnines avec activité métabolique
Expliquer la réalisation pratique de la TEP-Scan
Patient avec une glycémie normale, pas en hyper-insulinémie
Avant l’examen :
- patient a jeun depuis au moins 6h
- bien boire pendant les heures précédant l’examen
pas d’efforts physiques et pas de conduite
Préparation :
- pose perf non Glc
- repos allongé sans parler
- injection ?
- repos strict de 45-60 min
- vidange viscérale
Acquisition :
- bras levés et respiration régulière
- images TDM en 2 min, TEP en 15-20 min sans bouger
Donner les rapports anatomiques de la trachée
- Rapports anatomiques :
cervicaux : glande thyroïde (ant), oesophage (post), lobes thyroïdiens, artères carotides communes, nerfs récurrents (lat)
thoraciques : arc aortiques, tronc supra-aortiques, nerfs vagues (ant et lat), oesophage (post), crosse veine azygos, Veine cave sup (lat droit)
Décrivez l’arbre bronchique droit et gauche
Poumons -> lobes -> segments bronchopulmonaires (ventilés par les bronches)
Les bronches principales droites et gauches se divisent petit à petit:
- bronches lobaires
- bronches segmentaires
- bronches sous segmentaires
- …
- bronchioles terminales (puis conduits alvéolaires et alvéoles)
Asymétrie de l’arbre bronchique
- droit : 3 lobes, 10 segments
- gauche : 2 lobes, 10 segments
Expliquer la ventilation par les bronches lobaires droites et gauches
Droite : 3 lobes, 3 bronches lobaires droites
- bronche lobaire supérieure droite : ventile le lobe supérieur droit
- bronche lobaire moyenne : ventile lobe moyen droit
- bronche lobaire inférieure droite : ventile lobe inférieur droit
A droite il y a un segment qui relie la bronche lobaire moyenne et la bronche lobaire inférieure droite : la bronche intermédiaire
Gauche : 2 lobes, 2 bronches lobaires gauches
- bronche lobaire supérieure gauche : ventile lobe supérieur gauche
- bronche lobaire inférieur gauche : ventile lobe inférieur gauche
La bronche lobaire supérieure gauche se divise elle même en 2 : bronche culminale (équivalente a bronche lobaire supérieure droite) et la bronche lingulaire (équivalente à la bronche lobaire moyenne à droite)
Chaque arbre bronchique se divise en 10 bronches segmentaires
Décrire les poumons, généralement
Ils sont pairs en forme de pyramides à base inférieure. Le sommet se situe dans la région subclavière.
Le poumon épouse la forme de toutes les structures qui le touche, notamment en médial.
Chaque poumon à 3 faces : latérale (pariétale ou costale, convexe), médiale (médiastinale avec le hile pulmonaire), inférieure (diaphragmatique, concave)
Décrire le poumon droit
3 lobes, 2 scissures (horizontale entre lobe sup et moyen, inf; oblique entre moyen et inf)
Numéros segments de 1 à 10 :
Le lobe sup se divise en 3 segments : apical, post et ant
Le lobe moyen en 2 segments : latéral et médial
Le lobe inf en 5 segments : apical, paracardiaque, ant, lat et post
Au niveau du hile pulmonaire on observe : bronche principale droite qui se divise en bronche lobaire droite et bronche intermédiaire
Présence éléments fonctionnels (artère pulmonaire droite et veines pulmonaires) et éléments nourriciers (artères bronchiques, veines bronchiques, nerfs bronchiques, vaisseaux lymphatiques)
Décrire le poumon gauche
2 lobes, 1 scissure (scissure pulmonaire gauche)
Mêmes segments que dans le droit, même ordre mais 5 dans le lobe supérieur et 5 dans le lobe inférieur :
- Sup : apical, post, ant, lat, med
- Inf : apical, paracardiaque, ant, lat, post
On peut voire le hile pulmonaire en vue médiale
Que retrouve-t-on dans le pédicule pulmonaire droit et gauche ?
Pédicule = contenu du hile
Pédicule : Structure nourricière, bronche pulmonaire, veines pulmonaires, artères pulmonaires, lympho-noeuds, nerfs bronchiques
A droite : la bronche principale se divise en 2 bronches lobaires
A gauche : la bronche pulmonaire se divise plus tardivement et l’artère pulmonaire est au dessus
Qu’est ce que la plèvre ? Qu’est ce que les cavités pleurales ?
Cavité séreuse virtuelle qui enveloppe chaque poumon
Composée de 2 feuillets (pariétal et viscéral), en continuité au niveau du point de réflexion.
La plèvre pariétale va jusqu’au hile pulmonaire et s’ensuit par la plèvre viscérale
Les cavités pleurales sont de chaque côté du médiastin, chacune est entourée par la plèvre
Décrire le lobules pulmonaires
Il existe une vingtaine de divisions depuis les bronches principales pour arriver jusqu’aux lobules pulmonaires. Il y a une bronchiole terminale pour chaque lobule pulmonaire. Il se divise lui même jusqu’aux alvéoles
Lobule pulmonaire = unité fonctionnelle du poumon, permet les échanges gazeux
Forme de pyramide
200 alvéoles pulmonaires par lobule (lieu maximum d’échanges gazeux)
Décrire la vascularisation pulmonaire (nourricière et fonctionnelle)
Fonctionnelle : artères et veines pulmonaires, permet échanges gazeux
Artères :
- gauche : position postérieure
- droite : position antérieure, se divise en une branche vers la bronche supérieure droite et une autre vers les bronches lobaires moyenne et inf
Veines : 4 veines pulmonaires (2 de chaque côté) qui se jettent dans l’atrium gauche. Dans le médiastin, post en bas, ant en haut
Nourricière : artères et veines bronchiques, approvisionne le tissu pulmonaire en nutriments
Artères :
- gauche : en avant de ka bronche principale gauche
- droite : en arrière de la bronche principale droite, se divise
Veines : se drainent dans le réseau azygos, mais certaines se déversent directement dans l’atrium gauche
Décrire l’innervation pulmonaire
Nerfs vagues :
- gauche passe en avant de l’œsophage, droit passe en arrière
- donnent des fibres pour le plexus cardiaque et le plexus bronchique
Chaine ganglionnaire sympathique et plexus thoraciques :
- chaine ganglionnaire sympathique : positionnée le long de la colonne vertébrale
- innerve également les bronches