Regl bancaire et financière Flashcards
Quels sont les deux types de contrôle réalisés par l’ACPR sur les établissements supervisés ?
L’ACPR réalise deux types de contrôle complémentaires : un contrôle permanent sur pièces et un contrôle sur place.
Quel est le rôle du Collège de l’ACPR dans l’organisation des contrôles ?
Le Collège de l’ACPR définit
- les priorités du contrôle
- et établit une politique de contrôle
pour guider le secrétaire général de l’ACPR dans l’organisation des contrôles sur pièces et sur place.
En quoi consiste le contrôle permanent sur pièces réalisé par l’ACPR ?
Le contrôle permanent sur pièces consiste en l’analyse des documents communiqués par les établissements supervisés (états comptables, reportings standardisés, rapports annuels de contrôle interne, etc.), visant à s’assurer de leur conformité aux dispositions légales et réglementaires.
Quelles sont les garanties procédurales accordées aux établissements au cours de la phase de contrôle par l’ACPR ?
Les garanties procédurales au cours de la phase de contrôle incluent principalement la mise en place d’une procédure contradictoire lors de l’élaboration du rapport de contrôle. Les dirigeants de la personne contrôlée peuvent faire part de leurs observations sur un projet de rapport, qui seront prises en compte dans le rapport définitif.
Quelle est la différence entre le contrôle sur place et le contrôle permanent sur pièces ?
Le contrôle sur place implique une vérification exhaustive de la situation intrinsèque des établissements supervisés, y compris le respect des règles destinées à assurer la protection de la clientèle, et se complète par des visites dans les locaux des établissements. En revanche, le contrôle permanent sur pièces se base sur l’analyse des documents communiqués par les établissements.
Comment l’ACPR s’assure-t-elle de l’efficacité de son action de supervision ?
L’ACPR s’assure de l’efficacité de son action en combinant le contrôle permanent sur pièces et le contrôle sur place, afin d’avoir une connaissance exhaustive des activités des établissements supervisés et de s’assurer du respect des règles légales et réglementaires.
Qu’envoient les banques à l’ACPR au mois de mars chaque année ?
Deux rapports. L’un portant sur le contrôle interne, l’autre portant spécifiquement sur LBC-FT.
Comment se passe le contrôle interne LBC-FT ?
Les établissements envoient des déclarations de soupçon à Tracfin. La réglementation prévoit un délai court : 60 jours pour LBC ; 7 à 10 jours pour FT.
De manière générale, le CI est déclaratif.
Quels types de missions l’ACPR peut-elle mener ?
Elle peut mener des missions totales (regarde tout).
Ou à thème (anti-blanchiment / inclusion financière / contrôle des SI).
Sur quoi peut porter une mission de contrôle des SI ?
- Sur la politique interne de lutte contre le risque cyber
- L’ACPR peut demander toute la documentation de l’établissement sur le sujet
- Elle peut vérifier si les procédures SI sont bien paramétrées, de façon à les clients bénéficient d’un service conforme à la réglementation (ex : est-ce que le SI rémunère bien TOUS les livrets A à 3% / Est-ce que les frais de gestion sont correctement prélevés ?).
- Peut porter sur le respect du RGPD
Donner un exemple de ce que peut demander l’ACPR lors d’un contrôle sur place.
De façon générale, l’action de l’ACPR est de vérifier que les procédures menées par l’établissement pour se conformer à la réglementation sont adéquates.
Exemple : la protection de la clientèle.
L’ACPR peut demander :
- toutes les procédures internes de protection des clients fragiles
- tous les rapports internes sur la question
- tous les avis des comités de conformité et de gestion des risques
- les tarifications des prestations
En somme l’établissement doit être en mesure de démontrer que toutes les procédures ont été respectées.
En dehors du contrôle, à quoi les superviseurs sont-ils attentifs ?
A la capacité des établissements à mettre en œuvre les nouvelles mesures réglementaires.
Qu’est-ce que c’est Bâle III ?
Réforme présentée en 2010 par la Comité de Bâle
Pose de nouvelles exigences en termes de : Capital, Liquidité et Grands Risques
Identifie les établissements bancaires d’importance systémique mondiale. Doivent disposer d’une plus grande capacité d’absorption des pertes.
Capital
Pilier 1 : Fonds propres – couverture des risques – maitrise de l’effet de levier
Pilier 2 : Gestion et surveillance des risques
Pilier 3 : Discipline de marché
Liquidité
LCR
NSFR
Grands Risques
atténuer les risques systémiques liés à l’interdépendance des établissements
Pourquoi les réformes de 2017 sont-elles nécessaires ?
Les réformes de 2017 remédient aux faiblesses mises au jour par la crise financière mondiale.
- Crédibilité du dispositif : différentes études ont révélé un degré de variation excessif des RWA à travers les banques, que ne pouvaient expliquer à elles seules les disparités de risque à travers les portefeuilles des banques. Cette variabilité indésirable complique la comparaison des ratios de fonds propres d’une banque à l’autre et nuit à la confiance dans ces ratios.
- Modèles internes : les modèles internes devraient permettre une mesure du risque plus précise que les approches standards conçues par les autorités de contrôle. Néanmoins, il existe des incitations à minimiser les pondérations des risques lorsque les modèles internes servent à établir des exigences minimales de fonds propres. En outre, certains types d’actifs, comme les expositions à faible risque de défaut, ne peuvent pas être modélisés de manière fiable ou robuste. Les réformes imposent des contraintes aux estimations que les banques effectuent lorsqu’elles utilisent leurs modèles internes aux fins des fonds propres réglementaires ; dans certains cas, elles suppriment l’usage des modèles internes.
Quelles échéances de la mise en œuvre de Bâle III arrivent en 2023 ?
Entre autres :
- cadre révisé du risque de crédit
- cadre révisé du risque opérationnel
- cadre révisé du risque de marché
- Output floor = 50%
- EBISm : définition révisée des expositions pour le ratio de levier.