Random Flashcards

1
Q

Une psychologue clinicienne a adapté en français un instrument de mesure de l’anxiété couramment utilisé aux États-Unis. L’instrument l’aidera à diagnostiquer les troubles de l’anxiété. Dans l’étude de validation, l’alpha de Cronbach de l’instrument est de 0,69. Que pouvez-vous dire?

* La consistance interne de son instrument est inacceptable.
* La stabilité temporelle de son instrument est inacceptable.
* En fonction du contexte, la fiabilité de son instrument peut être qualifiée d’acceptable.
* En fonction du contexte, la validité de son instrument peut être qualifiée d’acceptable.
A
  • La consistance interne de son instrument est inacceptable.

Car 0,69 c’est inacceptable en recherche pour quelque chose de si important (diagnostique de l’anxiété)

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2
Q

Un étudiant au doctorat désire documenter la validité de construit d’un instrument de mesure des pratiques parentales soutenant l’autonomie des enfants. Laquelle des techniques statistiques suivantes est-elle la moins appropriée pour vérifier la structure dimensionnelle de l’instrument?
* Les équations structurelles.
* L’analyse de la matrice interitems.
* L’analyse factorielle.
* La technique par corrélations croisées.

A
  • La technique par corrélations croisées.

A = très structuré
B= préalable à l’analyse factorielle
C = super bonne manière aussi
D = pas rapport

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3
Q

Laquelle des conclusions suivantes est-elle la plus juste au sujet de la validité critériée de cet instrument ?
* L’instrument n’est pas valide parce que sa fiabilité est inacceptable.
* L’instrument semble valide puisque 2 hypothèses sont confirmées, aux deux temps de mesure, et une hypothèse est partiellement confirmée.
* Cet instrument ne semble pas valide puisqu’une hypothèse est confirmée, une est partiellement confirmée et une n’est pas confirmée du tout.
* Les corrélations qu’entretient le critère 1 avec les deux autres critères sont non significatives, ce qui porte à croire que les critères ont de mauvaises qualités psychométriques.

A

A: la fiabilité = 0,72 significative = acceptable
B: faux car -.29 = confirmé, ??
C: 1 confirmé, une partiellement et une rejeté (on ne connais pas les hypothèse, mais on s’est que critère divergent moyenne…)
D: on ne sait pas les critères ni les hypothèses donc on ne peut pas poser les conclusions (on prend juste le premier temps de mesure lorsqu’on annalyse en plus)

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4
Q

Laquelle de ces questions n’est pas pertinente lors de l’étape de l’usage recommandé ?
* Dans quel contexte mon instrument est-il le plus approprié ?
* Quel est le degré de certitude associé aux conclusions tirées de mon instrument ?
* Le but de l’instrument est-il toujours pertinent ?
* Aucune de ces réponses.

A

Aucune de ces réponses

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5
Q

Laquelle de ces affirmations est fausse concernant le Strong?
a. 5 types de scores sont générés
b. Globalement le Strong est valide
c. Il y a peu de normes
d. Les items sont à degré absolu

A

Réponse:
C: Il y a peu de norme
Beaucoup de norme dans le strong

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6
Q

Vous avez posé votre candidature pour obtenir un poste de représentant(e) au service à la clientèle dans une grande institution financière du Canada. Lors de l’évaluation menée pour des fins de sélection de personnel, une conseillère en ressources humaines, faisant partie de l’ordre des conseillers(ères) en ressources humaines agréés du Québec, vous a administré un inventaire de personnalité, sans vous demander votre autorisation par écrit. Elle a interprété les résultats, mais ne vous les a jamais transmis. L’instrument utilisé était le PERSON+, un instrument ancré dans la théorie des Big Five. La norme de qualification des utilisateurs de cet instrument est de niveau C. Laquelle des affirmations suivantes est vraie?

* La conseillère n’aurait pas dû administrer cet instrument parce que l’évaluation de la personnalité est une activité réservée notamment aux psychologues et aux conseillers d’orientation, mais pas aux conseillers en ressources humaines.
* L’utilisation qu’a fait la conseillère du PERSON+ est illégale, puisqu’il s’agit d’un instrument de niveau C.
* Pour vous administrer l’instrument, la conseillère aurait dû vous demander votre autorisation par écrit d’abord.
* Aucune de ces affirmations n’est vraie.
A

A: pas acte réservé
B: pas un acte réservé
C: 3 contextes où on n’a pas besoins de demander le consentement: embauche
D: bonne réponse

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7
Q

Vous êtes les concepteurs d’un test mesurant la prise de décision lors de travail d’équipe pour les étudiants universitaires. À l’étape de vérification de la fiabilité de votre instrument, vous constatez que celui-ci, de même que les critères utilisés, ont une fiabilité adéquate (alpha = 0,86).
Que pouvez-vous conclure sur la validité avec les résultats ci-dessous?

A

Que peut-on dire sur H1:
a) Confirmé
b) Partiellement confirmée
c) Infirmé

Que peut-on dire sur H2:
a) Confirmé
b) Partiellement confirmée
c) Infirmé

Que peut-on dire sur H3:
a) Confirmé
b) Partiellement confirmée
c) Infirmé

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8
Q

l’impression qu’il existe énormément de tests psychologiques:

A

En réalité, cette impression d’abondance est en bonne partie fausse puisqu’un certain nombre de ces tests ne répondent pas aux critères scientifiques requis à la création de tels outils.

la très grande majorité des nouveaux outils n’a pas été standardisée sur la population québécoise, ce qui donne lieu à des traductions libres ou à des adaptations-maisons de tests dont la validité et la fidélité se trouvent ainsi affectées.

Il y a également une accélération du rythme de production ou de révision des tests, comme ceux servant à évaluer le QI, ce qui entraîne pour les utilisateurs des coûts importants associés à l’achat du matériel ou à l’engagement dans les activités de formation ou de mise à jour que cela implique. Devant cela, certains pourraient être tentés d’utiliser du matériel pourtant désuets.

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9
Q

En ce qui touche la désuétude possible de certains tests, il y a quelques indices qui devraient mettre la puce à l’oreille aux éventuels utilisateurs. Il y a, entre autres :

A

– l’année de mise en circulation du test ;

– l’existence possible d’une version plus récente ;

– la parution prochaine d’une nouvelle version ;

– la présence, dans certaines épreuves du test, d’un contexte ou de situations en référence qui n’ont plus cours actuellement et qui collent mal au quotidien des personnes ciblées.

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10
Q

Quand un utilisateur de tests envisage d’effectuer un changement autorisé dans la présentation matérielle d’un test, dans son mode d’administration, dans les directives à transmettre ou dans la langue utilisée, il devrait :

A

disposer de justifications solides lui permettant de conclure que la validité, la fidélité et la justesse des normes ne seront pas compromises par ce ou ces changements.

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11
Q

Trudeau a prévu notamment de réserver aux psychologues …

A
  • l’évaluation des troubles mentaux
  • l’évaluation du retard mental
  • l’évaluation des troubles neuropsychologiques

ce qui implique que d’autres professionnels non psychologues, à qui ces activités n’auraient pas été réservées, ne pourraient pas utiliser des tests aux fins de ces évaluations.

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12
Q

système classant les tests par niveau :

A

– les tests de niveau A sont ceux pouvant être administrés et interprétés par des non-psychologues (ne nécessitant aucune qualification particulière) ;

– les tests de niveau B sont ceux pouvant être administrés et interprétés par ceux détenant certaines connaissances en psychométrie et en psychologie (conception et utilisation des tests, statistiques, différences individuelles, adaptation, orientation et autres) ;

– les tests de niveau C regroupent notamment les tests d’intelligence, les tests de personnalité et les épreuves projectives devant tous être administrés individuellement et dont l’usage devait être limité aux personnes détenant une maîtrise en psychologie et ayant été supervisées durant au moins un (1) an par un psychologue d’expérience.

Il faut noter à cet égard que la limitation de la vente et de la distribution des tests à des usagers reconnus compétents ne permet d’assurer qu’une qualification minimale, puisque les mesures prises ne garantissent pas que l’usager soit formé et préparé pour utiliser adéquatement un test donné dans tous ses aspects et à chacune des étapes.

De plus, ce système ne peut contrer la reproduction illicite ou le piratage du matériel.

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13
Q

La démonstration de l’utilité des tests n’est plus à faire. Parmi les conclusions de nombreuses recherches sur le sujet, elles ont fait ressortir notamment que …

A

la validité des tests psychologiques est effectivement très forte et tout à fait comparable à la validité des tests médicaux (rayons X, imagerie par résonance magnétique et autres) et qu’ils permettent de colliger des informations permettant aux psychologues de mieux comprendre les problématiques qui leur sont soumises. Il serait déplorable que les psychologues, les formateurs, les superviseurs ou les maisons d’enseignement délaissent ou négligent ce qui historiquement a toujours été au cœur de la pratique des psychologues et leur a valu une notoriété certaine, pour ne pas dire enviée. Reconnaissons à la psychométrie les lettres de noblesse qui lui sont bien acquises.

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14
Q

L’évaluation psychologique repose d’abord et avant tout sur …

A

l’entretien clinique

Contrairement aux questionnaires validés, d’usage courant, il n’est généralement pas requis d’utiliser une batterie de tests psychométriques; les entretiens menés dans un climat de conance seront susants pour que le clinicien dispose des informations nécessaires pour formuler une compréhension clinique.

En revanche, dans certains cas, l’utilisation des tests comporte des avantages considérables. C’est le cas par exemple lorsqu’un diagnostic diérentiel est requis, dans les situations d’impasses thérapeutiques, dans divers contextes psycholégaux, etc. Les tests peuvent permettre d’obtenir des informations qui ne peuvent être observées ou faire l’objet de questions directes lors des entretiens. En revanche, l’usage des tests est susceptible de mobiliser des ressources considérables; ils doivent donc être utilisés avec parcimonie.

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15
Q

le contexte de pratique, la clientèle et le type de problématiques rencontrées dictent généralement le choix de se former à certains tests.
L’idéalisation que certains cliniciens entretiennent envers leurs tests fétiches, conjuguée au manque de connaissance véritable à propos des autres tests, contribue probablement à …

A

perpétuer un cloisonnement des approches en évaluation par les tests

il n’est généralement pas souhaitable dans le contexte d’une évaluation exhaustive d’utiliser seulement un test, ou un seul type de test

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16
Q

en l’absence de standardisation et de validation empiriques, le clinicien qui se base uniquement sur un procédé d’analyse qualitative risque à son insu de …

A

sélectionner seuls les résultats qui valident son hypothèse initiale (biais de confirmation). Il existe aussi dans un tel cas un risque plus grand de dérive vers des interprétations conjecturales qui vont à l’encontre des principes scientiques et empiriques reconnus. Le meilleur compromis est probablement de structurer les hypothèses cliniques à partir des données quantitatives et de les enrichir secondairement avec les interprétations qualitatives.

17
Q

Les tests de type autorapportés

A

ils utilisent la perception que le client a de lui-même.

Certains tests autorapportés comportent des échelles de validité inestimables pour comprendre les processus psychologiques du client relativement à l’image de lui-même qu’il cherche à présenter (p. ex. MMPI-2).

En conjuguant diérents types de tests (de performance, autorapportés), on obtient un portrait plus nuancé; autrement dit, l’évaluation par les tests a intérêt à toujours respecter le principe de convergence des indices.

Les résultats en provenance de sources diérentes sont mis en contraste avec les données des entretiens cliniques et des autres sources d’information (p. ex. les rapports antérieurs, les rencontres avec les tiers, les bulletins scolaires, etc.).

18
Q

résultats interprétées
3 chose à faire

A

Ces résultats – qui ne sont plus des données brutes, mais des données interprétées – ne font néanmoins pas encore partie d’un modèle clinique clairement articulé.

Ainsi, il incombe au clinicien :

1) de sélectionner les résultats pertinents,

2) d’en faire une synthèse,

3) de les intégrer dans un modèle psychologique selon une orientation théorique donnée et d’élaborer une compréhension clinique cohérente.

19
Q

En psychologie clinique, il peut par exemple être utile de regrouper dans un premier temps les résultats obtenus selon cinq grands domaines du fonctionnement :

A

1) symptomatologie et stress transitoire,

2) fonctionnement affectif et autorégulation,

3) fonctionnement cognitif et troubles de la pensée,

4) relations interpersonnelles,

5) identité et perception de soi.

Ces dimensions générales du fonctionnement psychologique peuvent être présentées de manière descriptive et aisément comprises par tous, y compris par le client. Ce n’est qu’à l’étape suivante, celle de la compréhension clinique, que le clinicien fera l’intégration de ces données dans un modèle psychologique cohérent permettant l’élaboration subséquente d’un plan d’intervention

20
Q

Si la codification de la plupart des tests peut être faite sans que le clinicien connaisse le client, il en va tout autrement de l’interprétation.

A

l’interprétation des tests ne devrait jamais être effectuée à l’aveugle.

Plus le clinicien possède d’informations sur son client (motif de consultation, histoire personnelle, antécédents, etc.), plus l’interprétation des résultats aux tests sera pertinente.

On peut faire ressortir des tests une foule de données; certains résultats sont centraux à la compréhension de la problématique, d’autres sont plus périphériques. Le clinicien doit donc toujours exercer son jugement clinique.

Trois cas de gure peuvent alors se présenter :

1) les résultats aux différents tests sont convergents,

2) les résultats sont complémentaires,

3) les résultats sont divergents.

21
Q

quoi faire lorsque contradiction entre les tests

A

Lorsque les résultats semblent contradictoires, le clinicien doit exercer son jugement clinique et déterminer quels résultats semblent pertinents. Pour résoudre ce problème, le clinicien peut notamment se poser les questions suivantes :

  1. Y a-t-il des erreurs de codification ? La codification a-t-elle été vérifiée par ordinateur ?
  2. Le client a-t-il été bien préparé et a-t-il bien collaboré à l’évaluation ? Avait-il donné un consentement éclairé ?
  3. Si le test comporte plusieurs groupes normatifs (p. ex. normes américaines vs canadiennes, sujets cliniques vs non cliniques, etc.), le clinicien a- t-il choisi les normes les plus appropriées ? A-t-il tenu compte des artéfacts statistiques pouvant affecter certains résultats (p. ex. distributions non normales de variables rares, résultats à plus de trois écarts-types de la moyenne, etc.).
  4. Dans quel ordre les tests ont-ils été faits ? Les passations ont-elles été interrompues (p. ex. fatigue, désorganisation du client) ? Est-ce que plusieurs tests ont été faits consécutivement le même jour ? Si oui, cela était-il susceptible d’avoir un impact sur leurs résultats ?
  5. Le client présente-t-il des troubles d’apprentissage ou une scolarité en deçà de ce qui est requis pour l’administration d’un test donné (p. ex. niveau de lecture insufisant) ?
  6. Le client était-il en état d’eectuer la passation du test ce jour-là ? Était-il fatigué, trop anxieux ou méant ? Était-il potentiellement intoxiqué ? Présentait-il des symptômes importants (p. ex. ralentissement psychomoteur, hallucinations, etc.) ?
  7. Y a-t-il une possibilité que le client ait exagéré (voire simulé) ou minimisé ses dicultés ? Les tests sélectionnés permettent-ils une détection de ces problématiques ?

Le clinicien devrait toujours être en mesure d’expliquer les contradictions observées et justier le choix de conserver ou d’éliminer un résultat qui peut a priori sembler probant.

22
Q

L’utilisation des rapports informatisés.

A

L’interprétation des tests assistée par ordinateur est d’une grande utilité, puisqu’elle permet dans certains cas d’éviter les erreurs de calcul et certaines erreurs de codication tout en assurant de faire ressortir les principaux résultats.

Toutefois, il est fréquent d’oublier que les paragraphes d’interprétation issus des rapports informatisés sont présentés en fonction d’un arbre décisionnel standardisé basé sur des limites d’inclusion (cut-o points) statistiquement déterminées. Ces limites d’inclusion sont établies pour maximiser à la fois la sensibilité du test (c. à-d. bien détecter un phénomène ou bien classer le client dans un groupe clinique et éviter ainsi les erreurs de type 2 – faux négatifs) et sa spécicité (c.-à-d. ne classer que les sujets présentant une caractéristique donnée dans le groupe cible ou le groupe clinique et donc éviter les erreurs de type 1 – faux positifs).

Par exemple, au test de Rorschach (système intégré), la constellation suicidaire (S-CON) permet de prédire avec une grande abilité, dans une population psychiatrique, le risque de passage à l’acte suicidaire dans un intervalle de six mois.

Le rapport informatisé fera ressortir comme résultat un risque élevé de passage à l’acte suicidaire si le client a obtenu un score de 8 sur 12 à cette constellation.

Qu’en est-il alors du client qui obtient un score de sept ? Est-il alors raisonnable de porter une attention clinique particulière au risque suicidaire ? Probablement. Si le clinicien ne se e qu’au rapport informatisé, il risque en revanche d’occulter un résultat critique.

En outre, les rapports informatisés manquent souvent de nuance et ne considèrent généralement que l’interprétation la plus probable en fonction du résultat obtenu, et non les cas d’exception.

Par exemple, au MMPI-2, si un client qui obtient un score très élevé à l’échelle FP (Infrequency–Psychopathology), cela signie qu’il a endossé un nombre anormalement élevé de symptômes qui sont rarement retrouvés chez les sujets
présentant des psychopathologies sévères. Cela suggère que le client aurait pu vouloir exagérer ses symptômes, voire simuler une psychopathologie.

Le rapport informatisé conclura donc qu’il est probable que le prol soit invalide en raison de cette tendance à l’exagération. Pourtant, dans une population psychiatrique, près de 20 % des gens peuvent présenter une élévation très importante à cette échelle.

Le clinicien qui travaille avec une telle clientèle pourrait conclure, en exerçant son jugement clinique et compte tenu des autres résultats du prol, que celui-ci est valide en dépit de ce qu’en dit le rapport informatisé.

Autrement dit, le rapport informatisé est une lame à double tranchant. Il peut s’avérer extrêmement utile, souvent nécessaire, mais il est aussi susceptible de créer un faux sentiment de sécurité. Il s’avère plus prudent de considérer ces résultats comme une étape intermédiaire ou un support à l’interprétation, et non comme l’interprétation dénitive du test.

23
Q

Le clinicien qui fait l’usage de tests psychométriques devrait attendre d’avoir en mains …

A

l’ensemble des résultats avant de confirmer ou d’infirmer ses hypothèses cliniques.

Le principal dé auquel est confronté le clinicien ne relève pas de l’utilisation des tests en elle-même, mais de l’intégration et de la synthèse clinique qui en résulte.

La formation du clinicien ne peut donc se limiter aux tests eux-mêmes, elle doit porter sur la démarche d’évaluation dans son ensemble, incluant les domaines connexes trop souvent négligés comme la psychopathologie, la psychométrie et les statistiques.