Cours 5 Flashcards

1
Q

LA PERSONNALITÉ

A

Les caractéristiques de la personne qui permettent d’expliquer les patrons de comportements, de pensées et d’affects qui sont persistants, récurrents.

La personnalité est généralement stable, mais peut changer si des évènements particuliers

Patron de personnalités

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2
Q

LES TESTS OBJECTIFS

A

Types d’items: courts, clairs et simples

Types de réponses: fermées

Types d’échelles: vrai/faux, likert, choix forcés

Correction (cotation) : rapide et ne nécessite aucun jugement

Tout le monde a été corrigé de la même façon

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3
Q

EXEMPLES items « OBJECTIFS»

A

Items:
- J’aime la plupart des gens.
- Je perds rarement patience.
- La plupart des gens travaillent fort.
- J’entends des voix.
- Je me fâche facilement.
- La vie est pleine de problèmes.
- Des choses étranges se passent dans ma tête.

Échelles:
- Vrai – Faux
- Vrai – Faux – Incertain
- En accord – En désaccord
- Très en accord – En accord – En désaccord – Très en désaccord
- Choix forcés (Quel énoncé vous décrit le mieux?)
Tant que c’est des choix de réponse = tests objectifs

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4
Q

À quoi servent les tests objectifs de personnalité?

A

Usage:
• Évaluation normative de la personnalité

• Documenter les changements suite à une thérapie

• Choix de carrière

• Recherche fondamentale: la nature et la structure de la personnalité

• Facteur explicatif pour d’autres variables

Exemple: rendement scolaire, performance au travail, etc

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5
Q

Contexte d’utilisation des tests objectifs

A

• Thérapie individuelle

• Thérapie de couple

• Thérapie familiale

• Sélection du personnel

• Coaching

• Orientation

• Recherche

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6
Q

COUVERTURE DES CONSTRUITS

A

Spécifique
- Mesure 1 construit.
- Génère un seul score.

  • Peu d’items.
  • Environ 10 minutes.
  • Cible souvent une population précise et limitée.
  • Les groupes normatifs sont souvent des échantillons de convenance.
  • Facile à compiler et à interpréter.

Large spectre:
- Mesure plusieurs construits.
- Génère plusieurs scores.
§ Aucun score global.
§ Certaines échelles sont courtes (effet négatif sur la fiabilité).

  • Beaucoup d’items.
  • Environ 45 minutes
  • Plusieurs applications.
  • Grands groupes normatifs. (Homme/femme, âge)
  • Émergence de rapports narratifs. (Rapport créer direct avec les résultats)

Choisir entre spécifique ou large spectre: dépend de notre objectif

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7
Q

ORIENTATION

A

Normale:
- «Performance typique» (comment la personne est dans la vie de tous les jours)

  • Principalement utilisés en sélection, coaching, orientation de carrière et en recherche

Anormale:
- Caractéristiques anormales

  • Pathologies
  • Problèmes
  • Principalement utilisés dans un contexte clinique et en recherche
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8
Q

DES EXEMPLES DE TESTS OBJECTIFS

A

Spécifique normale:
§ La plupart de vos travaux de session
§ Échelle d’introversion/extraversion

Spécifique anormale:
§ Inventaire d’anxiété situationnelle et de trait (STAI)
§ Beck Depression Inventory (BDI)
§ Beck Anxiety Inventory (BAI)

Large spectre normale:
§ NEO-PI-R
§ Personality Research Form (PRF)
§ Jackson Personality Inventory (JPI)
§ 16-PF

Large spectre anormale:
§ Minnesota Multiphasic Personality Inventory (MMPI-2)
§ Inventaire clinique multiaxial de Million (MCMI)

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9
Q

PRINCIPAUX PROBLÈMES : Les patrons de réponses

A

Patrons de réponses
Tendance consciente ou inconsciente à répondre d’une certaine manière «en dehors» (indépendant a comment la personne se sent et comment elle est) du but de l’instrument

(C.-à-d. indépendamment de comment la personne se sent ou est vraiment).

Acquiescement/désapprobation: tendance consciente ou inconsciente à répondre principalement oui ou non

Réponse aléatoire: par fatigue, désintérêts, manque de crédibilité du test

Gestion des impressions: tendance conscience visant à répondre d’une certaine manière.
Gestion favorable des impressions.
Gestion défavorables des impressions.

Désirabilité sociale: tendance à répondre ce que socialement acceptable

Les catégories ne sont pas exclusives (ce n’est pas parce que tu en a un que tu as l’autre)
Gestion des impressions: psycho légale = répondre plus souffrant afin d’alléger la sentence (objectif personnel)

Désirabilité sociale: objectif de société

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10
Q

DÉTECTER ET RÉSOUDRE LES PROBLÈMES
4

A
  1. Fréquences empiriques extrêmes
  2. Constance dans les réponses à des items similaires
  3. Équilibre dans la direction des items
  4. Contrôle du niveau de désirabilité sociale des items
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11
Q

Fréquences empiriques extrêmes
DÉTECTER ET RÉSOUDRE LES PROBLÈMES

A

§ Établissement d’un taux au-delà duquel certains patrons de réponses sont «anormaux» ou «étranges». (Si le taux est dépassé = réponses anormales)

§ Nécessite un échantillon de participants représentant la population normale. Ces participants n’ont aucune raison de fournir autre chose que des réponses honnêtes.

§ Si personne de l’échantillon ne répond «J’ai des amis dans la plupart des grandes villes canadiennes», on pourrait conclure qu’une personne à qui on administre l’instrument par la suite et qui répond «oui» affiche une tendance à la désirabilité sociale ou à la gestion favorable des impressions.

§Plusieurs de ces items sont «dissimulés» dans l’instrument.

«Les journaux ne rapportent qu’un tissu de mensonges»
« Je cours le 100 mètres en moins de 11 secondes »
« J’aime tout le monde »

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12
Q

Constance dans les réponses à des items similaires
DÉTECTER ET RÉSOUDRE LES PROBLÈMES

A

§ Si une personne «laisse parler sa personnalité», elle devrait répondre de manière constante à des items similaires.

Le manque de constance (souvent déterminé empiriquement) peut être un signe d’un problème

§ Item 1 : J’aime être avec d’autres personnes.
§ Item 39: J’aime les activités de groupe.
§ Item 129: J’aime être avec d’autres personnes

Réponse aléatoire souvent ou acquiescement/désapprobation

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13
Q

Équilibre dans la direction des items
DÉTECTER ET RÉSOUDRE LES PROBLÈMES

A

Le fait de faire varier systématiquement la direction logique des items et des réponses permet de détecter la tendance à l’acquiescement ou à la désapprobation ou encore, l’effort conscient de répondre au hasard.

On inverse les items afin de mesurer les inverses aussi

§ Item 1: J’aime être avec d’autres personnes.
§ Item 39 : J’aime les activités de groupe.
§ Item 129: Je n’aime pas être avec d’autres personnes.
§ Item 4422: Je n’ai pas de plaisir lors des activités de groupe

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14
Q

Contrôle du niveau de désirabilité sociale des items
DÉTECTER ET RÉSOUDRE LES PROBLÈMES

A

Dans le cas des tests à choix forcés exclusivement:
§ Des experts agissent comme juges et déterminent le niveau de désirabilité sociale de chacun des items.

§ Les items égaux au niveau de la désirabilité sociale sont ensuite placés en paires.

§ Il n’en résulte qu’aucun des items n’est plus tentant du point de vue de la désirabilité sociale.

§ Seule la personnalité devrait être la «cause» de la réponse choisie.
Aucun des items devrait être plus tentant que d’autre sur le niveau de désirabilité sociale
La seule façon de discriminer entre les items est vraiment la personnalité de la personne

Ex: je préfère me faire cracher au visage ou m’oublier pour toujours
Ex: lutter pour une lutte sociale ou lutter pour ses proches

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15
Q

INTERPRÉTER LES PATRONS DE RÉPONSES
Les indices de « validité » de réponses des participants

A

Est-ce que je peux me fier aux résultats: j’utilise des indices de validité du participant (pas du test), c’est vraiment la validité des réponses

§ Les scores évaluant ces problématiques sont des indices de validité

§ Ils ne parlent pas du test, mais des réponses d’un participant

§ Du degré de confiance envers les résultats obtenus de CE participant

§ Si un problème est détecté, cela peut nécessiter des ajustements au score ou mener à l’invalidation des résultats de ce participant

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16
Q
  1. MÉTHODE PAR LE CONTENU
    DÉVELOPPEMENT DES TESTS OBJECTIFS
A

Il s’agit d’une approche logique, rationnelle, où la construction des items se fait en fonction de la compréhension de ce qu’on cherche à mesurer.
En fonction de nos connaissances

Avantages
- Simple
- Facile, particulièrement lorsqu’on comprend le construit
- Bonne validité d’apparence

Inconvénients
- Fortement dépendant de la compréhension du construit
- Sensible à la désirabilité sociale et aux patrons de réponses (facile de baiser nos réponses) ex: question d’entrevue qu’on connait genre dit-moi ton plus grand défaut; je pouvais m’attendre à qu’on me demande ça

Exemple : MMPI-2 / i02 : Je mange avec appétit (Dépression-faux)

17
Q
  1. MÉTHODE PAR CRITÈRE EMPIRIQUE
    DÉVELOPPEMENT DES TESTS OBJECTIFS
A

Choix d’items qui distinguent les personnes «normales» de celles faisant partie d’un groupe spécifique.
On s’attend à des réponses très distincte entre les deux groupes

Avantages
- Directe et simple
- Met l’accent sur ce qui compte sur le plan pratique (permet de distinguer les participants: même si l’item n’a pas rapport avec ce qu’on mesure; si celui-ci permet de distinguer on le prend [ex: Civic])

Inconvénients
- Approche essentiellement athéorique qui limite les instruments à la détection
- Nécessite de très bien identifier les participants du groupe spécifique
- Sensible au problème de chevauchement des distributions

Exemple : MMPI-2 / i01 : J’aime lire les revues de mécanique (Répression-faux)

18
Q
  1. ANALYSE FACTORIELLE
    DÉVELOPPEMENT DES TESTS OBJECTIFS
A

À partir d’une grande banque d’items, cette méthode statistique permet d’identifier les dimensions sous-jacentes aux items, selon les réponses fournies.

Avantages
- Regroupe les items
- Il est possible de trouver (créer) ou de confirmer les dimensions

Inconvénients
- Les résultats dépendent de la qualité et de la quantité des items
- Méthodologie complexe nécessitant beaucoup d’interprétation et de jugement ; souvent l’objet de débats d’experts
- Donne l’impression que les résultats sont définitifs, mais ce n’est pas le cas

19
Q
  1. APPROCHE THÉORIQUE
    DÉVELOPPEMENT DES TESTS OBJECTIFS
A

Les items sont générés selon une ou des théories existantes (ce qu’on a fait dans le jalon)

Avantages
- Permet une définition opérationnelle des items, des dimensions et des construits en général
- Facilite l’avancement des connaissances

Inconvénients
- L’instrument est bon et utile si la théorie est vraie
- Il est fort complexe de faire un instrument qui couvre 100% de la théorie (mesurer 100% du construit)

20
Q
  1. APPROCHE COMBINÉE
    DÉVELOPPEMENT DES TESTS OBJECTIFs
A

Dans la réalité:

  • Pour dresser la première liste d’items, généralement approche par contenu.
  • La compréhension de la personnalité est influencée par les théories.
  • L’approche par critère empirique est souvent utilisée.
  • Des analyses factorielles sont toujours effectuées. (Afin de développer un bon instrument)
    Méthode combiner afin d’obtenir un test optimal
21
Q

TESTS PAR ORDINATEUR
(Méthode afin d’administrer les tests objectifs)

A

Avantages
• Réponses + honnêtes dans certains cas
• Une réaction + positive
• Moins de papier!
• Moins de risques de se tromper en comptabilisant les scores
• Peut générer un rapport narratif (descriptif ou «consultatif»)

Inconvénients
• Doit aussi être validé? (Voir les notes à qqun)
• La qualité du test est sujette au «biais du programme» (est-ce qu’il y a des erreurs)
• Impression de précision scientifique (à cause que c’est fait par un ordi = pas la perfection)

22
Q

RAPPORT NARRATIF AUTOMATIQUE

A

Un programme informatisé interprète les résultats d’un test et rédige un rapport automatisé

Exemple de rapport narratif automatique: voir notes
Score à l’une des compétences du Rapport sur les compétences du SuccessFinder

23
Q

VALIDATION DES RAPPORTS NARRATIFS
2 méthodes

A

Méthode 1
§ Comparer les similitudes des rapports «automatisés» à des rapports faits par des cliniciens/experts

§ Méthode limitée par la «validité» d’interprétation du clinicien et des critères d’évaluations

Méthode 2
§ Les patients comparent leur rapport à un «faux» rapport et disent dans lequel ils se reconnaissent

§ Problème au niveau de l’effet Barnum

24
Q

EFFET BARNUM
(«effet de validation subjective» ou «biais de validation personnelle»)

A
  • Aussi appelé «effet de validation subjective» ou «biais de validation personnelle».
  • Processus qui fait qu’un individu se reconnaît dans ce qu’il croit être la description globale ou générale de lui-même.
  • Un énoncé Barnum est un énoncé spécifique au sujet de la personnalité d’un individu, tellement général que la majorité des individus se reconnait dans celui-ci.
  • L’effet Barnum apparaît surtout lorsque les descriptions sont flatteuses ou positives.
25
Q

LES RAPPORTS NARRATIFS

A
  • L’information au sujet de la validation de rapport narratif est relativement rare.
  • Les quelques études de validation démontrent que les rapports automatisés sont adéquats soit de manière globale OU pour la plupart de leurs parties

o Toutefois, l’effet Barnum pose problème et vient modérer cette conclusion.

  • Habituellement, un psychologue doit signer ses rapports d’évaluation.

o Dans le cas d’un rapport automatisé, ce n’est pas clair qui est responsable de l’interprétation (des résultats) ou de ses conséquences (du rapport chez l’individu) …

Il devrait avoir une prise en charge de l’individu et un suivi, mais pas lorsque rapport automatisé

26
Q

TECHNIQUES PROJECTIVES
Caractéristiques principales

A
  • Stimuli au sens ambigu
  • Réponse construite
  • Cotation : longue et nécessite beaucoup le jugement
  • La plupart des tests projectifs ne requièrent pas d’habiletés de lecture (car c’est des images)
  • Les tests projectifs sont moins sensibles à la gestion des impressions

Fondées sur…
L’hypothèse projective
« Si le stimulus d’un item est ambigu, la réponse du sujet sera déterminée par la dynamique de la personnalité»

NB. Connexion historique (mais pas nécessairement) avec l’approche psychanalytique

27
Q

À QUOI SERVENT LES TESTS PROJECTIFS ?

A

Usage
Clinique:

  • Évaluation dans un contexte clinique et scolaire
  • Source d’information pour les hypothèses cliniques
  • Beaucoup de sondages confirment l’usage fréquent de ces tests

Recherche:

  • Nombreuses recherches sur leurs caractéristiques psychométriques
  • Les tests projectifs servent souvent de critère dans des études sur des dimensions de la personnalité et du fonctionnement intellectuel (quel type de critère représenterai le Rorschach pour le MMPI: un autre test qui mesure le même construit = critère réaliste externe)

Exemples:
- Rorschach Inkblot Test (super beaucoup utilisé)
- Thematic Apperception Test (TAT)
-Rotter Incomplete Sentence Blank (RISB)

28
Q

RORSCHACH

A

But
- Évaluer le fonctionnement psychique d’une personne, le degré d’intégration de son identité, ses mécanismes de défense et sa tolérance au stress

Acteurs-clés
- Administrateur - exige une formation très approfondie

  • Utilisateur – exige une formation très approfondie
  • Concepteur – Hermann Rorschach était un psychiatre suisse

Conditions d’administration
- Durée généralement entre 45 et 90 minutes

Définition
• Le fonctionnement psychique d’une personne inclut 7 dimensions :

  1. Perception interpersonnelle
  2. Perception de soi
  3. Capacité de contrôle et de tolérance au stress
  4. Affects
  5. Traitement de l’information
  6. Médiation cognitive
  7. Idéations

Théorie
- Influences psychanalytiques

Critères choisis
- Autres tests de personnalité

Type de test
• Performance
• Individuel
• Normé

Type d’items
• 10 planches de carton rigide
• Taches d’encres bilatéralement symétriques
• Numérotées de I à X, à administrer dans l’ordre
• 5 achromatiques, 2 en noir, gris et rouge et 3 en couleurs

Administration
Deux stades:
1. Stade des réponses :
«Qu’est-ce que ça pourrait être?»
«Faites comme vous voulez.»
«La plupart des gens voient plus d’une chose.»
Il faut être le moins directif possible
La personne fait ce qu’elle veut

  1. Stade d’enquête :
    «Montrez-moi où vous avez vu_______»
    Un peu plus directif de la part de l’administrateur
  • L’administrateur et le répondant sont assis côte à côte
  • L’administrateur note tout le verbatim à la main
  • L’administrateur note à la main toutes les réactions du répondant (intonations, sens de la carte, soupirs, réactions particulières, temps de réponses)
  • Matériel : Feuilles blanches, plusieurs crayons et feuilles de localisation

Exemple fictif de planche
1. «Je vais vous montrer des cartes sur lesquelles il y a des taches d’encre et je vous demande de me dire qu’est-ce que ça pourrait être»

  1. «Maintenant que nous avons terminé la première partie du test, je veux être certain.e de bien voir ce que vous m’avez nommé, comme vous les voyez. Donc je vais relire chacune de vos réponses et vous allez pouvoir me dire qu’est-ce qui fait que ça ressemble à ça.»

Cotation
- Cinq systèmes différents créés entre 1937 et 1946: Beck, Klopfer, Hertz, Rapaport et Piotrowski

  • Chaque système a ses propres procédures d’administration et de cotation
    o Certains systèmes sont contradictoires, d’autres parallèles
  • Ces procédures ne sont plus utilisées aujourd’hui, mais ont permis de créer un sixième système, le système intégré Exner, en 2003.
    o John Exner a incorporé les caractéristiques les plus défendables et les plus fructueuses des cinq systèmes précédents
29
Q

Cotation Exner

A

Approche normative et standardisée
• N’est donc pas «projective» à proprement parler, car permet d’inférer des informations sur la personnalité du client grâce aux tendances retrouvées dans la population

Addition, pourcentages et ratios de réponses codées
• Normalisés à partir d’échantillons cliniques et non-cliniques (on créer des normes avec les échantillons)

À la main ou à l’ordinateur
• (Bonne chance pour faire la cotation à la main!)

Nombre de réponses
• Protocole court : Au moins 14 réponses pour être interprétable

• Protocole long : 5 réponses par planche (10 planches donc 50 réponses)

30
Q

Rapport Exner
Les choses qu’il faut regarder dans le rapport:

A
  1. Perception interpersonnelle
  • Comment la personne s’identifie aux autres
  • Niveau d’interactions avec les autres
  • Niveau d’intimité et de sécurité
  • Collaboration VS compétition
  1. Perception de soi
  • Estime personnelle
  • Attention sur soi
  1. Capacité de contrôle et de tolérance au stress
  • Ressources et habilités pour gérer son anxiété
  • Stratégies de «coping»
  1. Affects
  • Comment la personne gère les expériences émotionnelles
  1. Traitement de l’information
  • Comment les personnes «focussent» leur attention
  • Organisation des perceptions
  • Ouverture à l’expérience
  1. Médiation cognitive
  • Perception de soi et du monde de manière réaliste
  1. Idéations
  • Comment les personnes pensent à leurs expériences
  • Logique? Cohérente? Flexible?
31
Q

Cotation qualitative

A

Une cotation «qualitative» est également possible
- 4 grandes approches qualitatives

o Basées sur des éléments tels que le symbolisme, les types de personnages, d’animaux, d’objets, la rotation de la carte, la manipulation de la carte, les commentaires, le langage utilisé, la projection, la séquence, etc.

  • Moins longue et donc largement utilisée en évaluation clinique
  • Utilisation des thématiques selon les cartes
    o Planche(s) associée(s) à l’agressivité

o Planche(s) associée(s) à la sexualité

o Planche(s) associée(s) à la féminité/maternité

o Planche(s) associée(s) à la dépression

  • Il faut différencier entre :
    o Ce qui est sollicité par la carte

o Ce qui est projeté par le sujet

32
Q

Fiabilité (vert et étape 4) et Validité (bleu et étape 5)

A

Controverses: des preuves de fiabilité et de validité allant dans tous les sens

Semblerait montrer de bons résultats lorsqu’utilisé avec le système d’EXNER

Fiabilité (ou validité ?) suffisante afin d’être utilisé
Beaucoup de chicane entre expert

33
Q

Utilité: La cotation EXNER

A

La cotation EXNER est très complexe, prend énormément de temps et requière de longues formations
L’administration standardisée est peu utilisée.

Plus utiliser en début de clinique afin d’obtenir un portrait

34
Q

TAT : THEMATIC APPERCEPTION TEST

A

But
- Cerner les besoins
o Mieux comprendre, à travers la création d’histoires, comment une personne se perçoit et perçoit les autres.
o Comprendre la représentation des figures significatives, les liens familiaux et l’intégration de la personnalité.

Acteurs-clés
- Administrateur - exige une formation très approfondie
- Utilisateur – exige une formation très approfondie
- Bénéficiaire : 10 ans et +
o Une version existe pour les enfants : Children Apperception Test (CAT)
§ Personnages humains remplacés par des animaux

Définition
Apperception = Interprétation que le sujet donne de sa perception en fonction de son vécu personnel
Besoins : reconnaissance, affiliation, accomplissement, autonomie, domination/soumission, compréhension/intellection, exhibition, agression, acquisition, ordre, jeu

Théorie
- Racines dans la théorie des besoins de Murray et al. (1938)
o Par exemple, le besoin d’affiliation
- Encore plus psychanalytique que le Rorschach

Critères choisis
- Autres tests de personnalité

Administration
- 30 planches
o 29 avec une image ambiguë et 1 sans image
§ On y retrouve des personnages d’âges et de sexes différents dans des situations ambiguës
- Planches pour des sous-groupes (par sexe et âge)
- En général, on en choisit 12 à 16 (marche à suivre officiel = 20 planches en deux heures)
o Pas de planche obligatoire, mais certaines traditionnellement plus utilisées
o Choix selon les enjeux que le thérapeute veut approfondir
- Il y a des thématiques spécifiques pour chaque carte/image (p. ex. agressivité, besoin maternel). Ces thématiques ont été déterminées par des recherches cliniques

Exemple de planche:
Jeune femme et vielle femme derriere un peu dans l’ombre

  • Verbatim des réponses
  • Encourager au début (mais pas tout le long)
  • Non-verbal du client ou de la cliente est également important

Cotation
Grille de Morval en deux étapes
- Analyse horizontale
o 8 rubriques
o Chaque planche est composée d’un contenu latent (chose pas nécessairement visible mais qui ressorte lors de l’histoire= plus une histoire ou ce qu’on peut imaginer ce passer) et d’un contenu manifeste (on regarde les personnages, le sexe l’âge)

  • Analyse verticale
    o Pour faciliter la synthèse générale qui suivra
    o On dégage ce qui est redondant pour chaque rubrique dans l’analyse horizontale
  • Synthèse générale
    o On fait un résumé de ce qu’on a compris de la personne
    o On essaie de comprendre les perceptions de la personne
    o Important de tenir compte des spécificités du client et de son vécu.

Cotation horizontale et verticale (voir notes)

Fiabilité
- Gros problème: manque de consensus sur l’administration et le «scoring» du système
o Laisse beaucoup de place à la subjectivité

Validité
- Quelques résultats positifs avec des construits bien définis
o Par ex.: affiliation, agression, désir de réussir
o Mais pour d’autre construit = pas bon

  • Plusieurs évaluations négatives

Bref fiabilité et validité = pas très bon

Utilité
- Très utilisé, deuxième après le Rorschach
o Déclin les dernières années
o A déjà été plus utilisé que le Rorschach

35
Q

LES TESTS PROJECTIFS

A

Ce serait faux de croire que l’ambiguïté porte automatiquement atteinte à la standardisation, la fiabilité et la validité. Il n’y a pas de réelle ambiguïté…

… dans la tâche :
- On peut simplement dire que certaines tâches apparaissent habituelles alors que d’autres sont peu habituelles.

… dans les stimuli :
- On devrait dire des tests objectifs qu’ils ont des stimuli concrets alors qu’ils tendent à être plus abstraits dans les tests projectifs.

… dans la forme des réponses :
- Les tests objectifs imposent plutôt de fortes contraintes sur le format des réponses alors que les tests projectifs n’imposent que de faibles contraintes.

… dans la manière de faire la cotation :
- La cotation est soit standardisée ou peu standardisée et cette standardisation est appliquée adéquatement ou mal appliquée.

Continuum des pratiques:
Informelles: aucune approche aux procédures établies

Holistiques: impression générale fondé sur certaines procédure

Formelle règles clairement dicter et suivi

36
Q

Conclusion:

A

§ Tous les tests comportent de l’erreur de mesure, principalement ceux dont l’administration et la cotation ne sont pas standardisés

§ Lorsque des tests ne génèrent pas de scores clairs, la fiabilité est nécessairement affaiblie et difficile à évaluer

§ Sur le plan de la validité, il faut se demander :
o Les inférences cliniques sont-elles effectuées à partir d’études de validité fondées sur la méthode «critère empirique» où les réponses données par des personnes «normales» sont comparées à d’autres provenant de populations «cliniques» ?

§ Dans les milieux publics principalement, peu de temps pour faire la cotation complète des tests projectifs. Souvent, on va seulement en tirer les grandes lignes de manière qualitative.
o Ces tests ont une grande utilité clinique et donnent beaucoup d’informations au sujet des clients

Pour être «objectif» face aux tests objectifs et projectifs
Le manque de rigueur concernant l’usage des tests projectif crée plusieurs problèmes psychométriques <—> Les tests projectif font l’objet de préjugé défavorable (comparativement aux autres objectifs).

37
Q

L’AVENIR DES TESTS PROJECTIFS

A

§ Les tests projectifs sont enseignés dans la plupart des programmes et sont donc populaires
- Il faut insister sur la rigueur nécessaire à l’application des principes de la Théorie classique (fiabilité et validité)

§ Déplacement important des «impressions holistiques» et des administrations informelles vers l’administration objective, et une cotation stricte