Raisonnement Flashcards

1
Q

Quelle est l’approche des behavioristes sur la résolution de problème ?

A

La résolution de problème est le moyen de sélectionner dans un ensemble de comportements ceux qui sont le plus adaptés

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2
Q

Quelle est l’approche des gestaltistes sur la résolution de problème ?

A

proposent de mettre l’accent sur les capacités de l’individu à créer de nouvelles solutions

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3
Q

Quel est l’exemple typique de la résolution de problème dans l’approche behavioriste ?

A

la boîte-problème de Thorndike, 1911

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4
Q

Quels sont les deux concepts fondamentaux sur lesquels repose l’approche behavioriste de la résolution de problème

A
  • la motivation : le besoin ou le désir

- le renforcement

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5
Q

Quelles questions l’approche behavioriste soulève-t-elle ?

A
  • le rôle des habitudes dans la résolution de problèmes et la difficulté à s’adapter à des situations nouvelles
  • la nature de la motivation
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6
Q

Qu’est-ce que “le problème de Duncker ?” 1954

A
  • deux ficelles pendent du plafond, inatteignables en même temps, tâche de les attacher ensemble
  • la solution ne peut pas venir de la répétition des essais mais d’un changement de point de vue sur la situation (arrêter de penser qu’il faut attrapper les deux en même temps mais faire venir la ficelle par un mouvement de balancier à l’aide d’un pinceau)
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7
Q

Comment pourrait-on traduire insight ?

A

compréhension soudaine

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8
Q

Quelle est la question non résolue par les gestaltistes ?

A

cet insight vient-il d’une simple perception ou d’un ensemble de mécanismes de résolution ?

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9
Q

Quelles sont les manières de classifier les types de problèmes ?

A
  • par le type d’objets manipulés : problèmes concrets vs problèmes abstraits
  • par le type de situations : situations dynamiques vs situations statiques
  • par la précision de l’information dont l’individu dispose sur la situation : problèmes bien définis vs problèmes mal définis
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10
Q

Qu’est-ce que la classification de Greeno (1978) ?

A

tentative de classification des problèmes par leur nature, suivant 3 catégories de problèmes :

  • le réarrangement
  • les transformations
  • les problèmes d’induction de structure
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11
Q

Que sont les problèmes de réarrangement ?

A
  • les éléments de la situation doivent être réorganisés pour satisfaire à un ou plusieurs critères.
  • ex : anagrammes
  • requièrent la capacité à produire des solutions alternatives et aux mécanismes contraignant la recherche de ces différentes solutions
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12
Q

Que sont les problèmes de transformation ?

A
  • ils consistent à appliquer une série de modifications à une situation jusqu’à ce qu’elle corresponde à l’état visé
  • ex programmer son magnétoscope ou casse-tête, cf tour de Hanoi
  • requièrent des capacités de planification fondées sur des heuristiques
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13
Q

Différences entre problèmes de réarrangement et problèmes de transformation

A
  • Dans les problèmes de transformation, le résultat attendu est fourni, alors que ce n’est pas le cas dans le réarrangement
  • les contraintes concernent surtout les actions possibles pour parvenir au but
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14
Q

Que sont les problèmes d’induction de structure ?

A
  • situations où le sujet doit identifier la structure des relations qu’un ensemble d’éléments entretiennent
  • ex : diagnostics ou détection de pannes
  • requièrent la capacité à faire des inférences et des mises en relation
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15
Q

Quelle est l’idée apportée par Newell et Simon en 1972 ?

A

la recherche de solution dans une situation problème peut être vue comme un déplacement dans un espace de recherche. L’espace problème est la représentation du problème, de la cible et des combinatoires par le sujet, par opposition à l’espace recherche qui est la totalité des possibles. L’écart entre les deux permet au psychologue de comprendre la logique du patient

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16
Q

Deux problèmes posés dans une structure formelle identique, c’est-à-dire un espace recherche identique sont dits

A

isomorphes

17
Q

3 cas typiques d’interprétation d’une situation problème

A
  • l’assimilation à une situation connue
  • la particularisation d’un schéma
  • la construction d’une interprétation
18
Q

Comment s’appelle l’application de la procédure de la situation connue à la situation à résoudre ?

A

le transfert analogique

19
Q

Quelle expérience montre que nous appliquons le transfert analogique, qui demande un effort cognitif minimal, le plus souvent possible même s’il existe un autre mode de résolution plus simple ?

A

Le problème des jarres, Luchins (1942)

20
Q

L’analogie ne relève cependant pas toujours d’un processus automatique. Elle peut être le résultat d’une recherche volontaire de relations entre deux situations. On parlera alors de

A

raisonnement analogique

21
Q

Qu’appelle-t-on la particularisation d’un schéma ?

A

Lorsque la situation problème n’évoque pas de situation connue permettant la récupération d’une procédure par analogie
Il s’agit d’appliquer les données aux variables d’un schéma de façon à rendre applicable les procédures qui lui sont associées

22
Q

Quand recourrons-nous à la construction d’une interprétation ?

A

Lorsqu’il n’est pas possible de ramener la situation problème à une situation connue ou de l’associer à un schéma

23
Q

En dehors de l’analogie et de la particularisation d’un schéma, quels sont les grands types de mécanismes de résolution ?

A
  • la simplification du problème
  • l’utilisation des heuristiques
  • les inférences
24
Q

Quels sont les deux exemples donnés montrant l’efficacité de la réduction du problème en un problème qu’on peut résoudre ?

A
  • la diligence et la mouche

- l’échiquier tronqué / le plan de table

25
Q

Que sont les heuristiques en matière de résolution de problème ?

A

des règles générales d’action, applicables à une grande diversité de situations

26
Q

Quels sont les différents types d’heuristiques utiles en résolution de problème ?

A
  • heuristiques de production de sous-buts
  • heuristiques d’exploration de l’espace-problème
  • heuristique de gestion des actions
27
Q

Citer 2 heuristiques de production de sous-buts

A
  • l’heuristique d’essais et tests

- l’heuristique des fins et moyens

28
Q

Quelles sont les différentes finalités possibles de la production d’inférences ?

A
  • appliquer des connaissances à la situation
  • produire des sous-buts
  • découvrir les actions et les gérer
29
Q

Qu’est-ce que l’espace de recherche ?

A

la totalité des possibles

30
Q

Qu’est-ce que l’espace problème ?

A

L’espace problème est la représentation du problème, de la cible et des combinatoires par le sujet

31
Q

Quels sont les modèles de résolution de problème exposés dans le cours ?

A
  • modèle probabiliste
  • modèles à base de règles
  • modèle des contraintes
32
Q

Qu’est-ce que le modèle ACT-R (Anderson, 1993)?

A

un modèle à base de règles
un modèle général de la cognition et pas seulement un modèle de résolution de problème
3 types de mémoires y sont distinguées : mémoire déclarative, mémoire procédurale, mémoire de travail

33
Q

Qu’est-ce que la mémoire déclarative ?

A

mémoire à long terme regroupant les mémoires sémantique et épisodique

34
Q

Qu’est-ce que la mémoire procédurale ?

A

ensemble de règles de production permettant la coordination des informations activées en mémoire déclarative et les informations de l’environnement

35
Q

Qu’ont proposé Richard, Poitrenaud et Tijus (1993) ?

A

de voir le processus de résolution de problème comme un processus de gestion de contraintes

36
Q

Qu’est-ce qu’une contrainte ?

A

Une contrainte est une restriction sur un ensemble d’actions