Compréhension Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que comprendre ?

A

construire une interprétation d’une situation ou d’un texte

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2
Q

De quoi dépend la nature de la représentation qui résulte de la lecture d’un texte ?

A
  • la finalité de la lecture

- les connaissances du sujet

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3
Q

Quelles sont les 3 grandes catégories de mécanismes à l’œuvre dans la construction de la représentation d’un texte ?

A
  • la particularisation d’un schéma
  • la construction d’une structure conceptuelle d’interprétation
  • la particularisation de la représentation d’une situation à l’aide d’un modèle situationnel
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4
Q

Qui est le premier à avoir exploré l’idée d’une structure générale du récit ?

A

Bartlett, 1932

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5
Q

En quoi consiste l’expérience de Sulin et Dooling ?

A
  • même récit proposé en deux versions : un individu fictif vs Hitler
  • tâche de reconnaissance (d’une phrase) à intervalle croissant
  • les connaissances du sujet influencent la représentation qui est construite, mais certaines informations sont mieux retenues que d’autres, il existerait donc une hiérarchie des propositions dans un texte
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6
Q

Dans la théorie de la grammaire des récits, quels sont les éléments composant le schéma général représentant la structure générique du récit ?

A
  • 1 : l’exposition, présentant les personnages, le lieu, le temps du récit et les circonstances
  • 2 : le thème, relatant le but des personnages et éventuellement les évènements ou états qui fondent ce but
  • 3 : l’intrigue : composée d’un ou plusieurs épisodes
  • 4 : le résultat : consiste en un évènement ou un état correspondant à l’atteinte ou non du but initial
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7
Q

Qu’est-ce qui pourrait expliquer la différence de rappel de récits suivant qu’ils suivent la structure générique du récit ou non ?

A

La charge mentale

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8
Q

A un niveau plus fin, la représentation d’un texte fait également appel à des structures génériques d’actions ou d’évènement, appelés

A

scripts

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9
Q

La réalité psychologique des scripts est étayée par 3 types d’arguments

A
  • les éléments les plus importants des scripts sont effectivement rappelés plus fréquemment (montrant leur préexistence en mémoire)
  • les éléments appartenant au script mais absents du récit sont plus fréquemment ““reconnus”” comme appartenant au récit
  • les éléments déviant de la trame banale du script deviennent saillants et sont donc mieux retenus
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10
Q

Dans le modèle de Kintsch, l’unité de sens est

A

la proposition

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11
Q

une proposition est

A

PREDICAT (argument)

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12
Q

Dans le modèle de Kintsch, le processus de construction de la représentation d’un texte se fait à 3 niveaux :

A
  • 1: le niveau lexico-prédicatif
  • 2 : niveau de la cohérence locale
  • 3 : construction de la représentation globale du texte
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13
Q

Le résultat du premier niveau est

A

la construction de la base propositionnelle, ou microstructure, c’est-à-dire la liste des propositions composant une phrase

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14
Q

Le niveau 2 est celui de

A

la mise en relation des propositions entre elles

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15
Q

Le résultat du niveau 2 est

A

la construction d’un réseau propositionnel

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16
Q

Dans un texte long, le lecteur ne garde pas toutes les propositions en mémoire, comment fait-il ?

A

la lecture s’organise par cycles de traitement.
A chaque cycle sont traitées une 10ne de propositions (1 ou 2 phrases)
A la fin de chaque cycle, seules les propositions les plus importantes sont conservées en mémoire de travail pour être intégrées à la base propositionnelle du cycle suivant

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17
Q

Dans le 3e niveau, on trouve 3 mécanismes d’organisation et de réduction de l’information

A
  • la suppression des propositions qui ne sont pas nécessaires à l’interprétation d’une autre proposition
  • la généralisation d’un ensemble de propositions en une proposition globale qui les représente
  • la construction d’une nouvelle proposition dénotant un fait global dont les propositions du texte ont des conditions, des constituants ou des conséquences habituels
18
Q

Quel est le résultat du niveau 3

A

la construction d’un réseau propositionnel exprimant les relations entre les propositions les plus importantes et les plus générales du texte, appelé macrostructure

19
Q

Comment tester la validité psychologique de la macrostructure ?

A

on demande aux sujets de résumer une histoire plutôt que de la rappeler. On compare les propositions présentes dans le résumé et le rappel. On montre que la probabilité qu’une proposition fasse partie du résumé dépend de son niveau hiérarchique.

20
Q

A quel moment est élaborée la macrostructure ?

A

en cours de lecture, comme le montre une expérience comparant le temps de rédaction de résumé d’un texte dans l’ordre vs texte avec paragraphes dans le désordre. Le temps de lecture du texte dans le désordre est plus long mais le temps de rédaction du résumé est identique, montrant que la macrostructure s’élabore bien au cours de la lecture

21
Q

Pourquoi la théorie propositionnelle de Kintsch a du être complétée aboutissant au concept de modèle de situation ?

A
  • certains cas échappent à une approche de la compréhension en termes de calcul propositionnel :
  • la composante imagée peut revêtir une importance capitale dans la construction de la représentation du texte
  • des bases propositionnelles très proches conduisent à des représentations très différentes
  • > ces résultats suggèrent que la construction de l’interprétation d’un texte s’appuie également sur d’autres connaissances du sujet
22
Q

Distinction entre macrostructure et modèle de situation

A

La macrostructure correspond à la représentation globale des données textuelles
le modèle de situation correspond à l’intégration des connaissances du sujet à la représentation fournie par la macrostructure

23
Q

Que sait-on des relations spatiales dans les modèles de situation ?

A

étude de Morow, Greenspan et Bower (1989), avec la technique du mot sonde permettant d’explorer la représentation construite à différents moments de la lecture : a montré que le temps de réponse est plus court lorsque l’objet est dans la même pièce ou même l’objet de l’action

24
Q

Comment fonctionne la mise à jour du modèle situationnel ?

A
  • une caractéristique importante des modèles situationnels est qu’ils consistent en une représentation dynamique de la situation.
  • la processus de mise à jour n’est pas automatique
  • le modèle dépend fortement du but de lecture, cf expérience de Richard et Verstiggel (1990) montrant une lecture plus longue sur certaines phrases entre un groupe devant résumer et un groupe devant jouer le même texte
25
Q

on oppose inférences automatiques à

A

inférences contrôlées

26
Q

on oppose inférences “retour” à

A

inférences anticipatrices

27
Q

3 manières de classer les inférences

A
  • inférences automatiques vs inférences contrôlées
  • inférences ““retour”” vs inférences anticipatrices
  • suivant le niveau de compréhension auxquelles elles interviennent : niveau local vs niveau global
28
Q

comment s’appelle la théorie opposant inférences contrôlées et inférences automatiques ?

A

la théorie minimaliste de Mc Koon et Ratcliff

29
Q

comment s’appelle la théorie classant les inférences en fonction du niveau de compréhension ?

A

le modèle de construction-intégration de Kintsch

30
Q

comment s’appelle la théorie classant les inférences en fonction de l’orientation du processus (vers des informations fournies précédemment ou à venir) ?

A

Le modèle “causal inference maker” de Van de Broeck

31
Q

Dans la théorie minimaliste de mc Koon et Ratcliff, quelles sont les conditions de déclenchement des inférences ?

A
  • disponibilité de l’information en mémoire à court terme
  • proximité des informations dans le texte
  • appartenance au thème général
  • portant sur des informations saillantes ou importantes du texte
32
Q

Qu’est-ce qu’une inférence anaphorique ?

A

Une anaphore est un mot ou un groupe de mots qui reprend le contenu sémantique d’un autre mot ou groupe de mots appelé antécédent

33
Q

Qu’est-ce que la technique du mot sonde ?

A

consiste à faire lire un texte à un sujet et en cours de lecture à proposer une tâche de reconnaissance sur un mot

34
Q

Dans le modèle construction-intégration de Kintsch, il propose d’analyser les inférences suivant 3 axes, lesquels ?

A
  • le caractère automatique ou contrôlé de l’inférence
  • le résultat de l’inférence : accroissement ou réduction de l’information
  • la nature du processus : récupération en mémoire ou production d’informations nouvelles
35
Q

Qu’est-ce que la stratégie du bord d’attaque selon Kintsch ?

A

Le mécanisme de sélection des propositions d’un réseau propositionnel (d’une phrase) pour la suite de la lecture. Consiste à partir de la dernière proposition (donc la plus récente en mémoire de travail) et à remonter au niveau le plus élevé (donc vers les propositions les plus importantes)

36
Q

Sous quelle forme se construit un texte selon le modèle Causal Inference Maker de Broek, Fletcher et Risdden ?

A

sous la forme d’un réseau de causalité

37
Q

Quels sont les 4 principes guidant la recherche des relations causales suivant le modèle de Van den Broeck et al ?

A
  • le principe de priorité temporelle
  • le principe d’opérativité
  • le principe de nécessité circonstancielle
  • le principe de suffisance
38
Q

3 catégories d’inférences retour sont distinguées, lesquelles ?

A
  • les inférences de liaison (mise en relation avec une information encore présente en mémoire de travail)
  • les inférences de rétablissement : l’information n’est plus disponible en mémoire donc fait appel à la représentation déjà construite du texte
  • les élaborations retour : le lecteur doit faire appel à ses connaissances pour établir la connectivité causale
39
Q

2 types d’inférences anticipatrices, lesquelles ?

A
  • les prédictions

- les anticipations causales

40
Q

microscructure =

A

base propositionnelle