Jeux et expériences Flashcards

1
Q

Du point de vue des types de traitement de l’information, on peut distinguer 3 grandes catégories d’activités mentales

A
  • la compréhension qui consiste à se construire une interprétation de la situation cohérente avec la tâche courante
  • le raisonnement qui consiste à élaborer de nouvelles informations
  • les mécanismes de contrôle de l’activité
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2
Q

Qu’est-ce que la particularisation d’un schéma ?

A

C’est l’un des mécanismes à l’oeuvre dans la construction de la représentation d’un texte
Elle fait appel à des structures de connaissances de type schématique dans lesquelles un certain nombre de variables vont être instanciées

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3
Q

Quelle est l’une des 1ères expériences sur la particularisation d’un schéma ?

A

Bartlett, 1932
Il propose la notion de schéma pour désigner cette structure canonique du récit et qui constituerait une trame sur laquelle un sujet s’appuie implicitement pour comprendre un récit.
Pour tester cette idée, il fait lire à des sujets “la guerre des fantômes” puis les soumet à des tâches de rappel à intervalles réguliers.
conclusion : la reconstruction du récit par les sujets tend à suivre une trame générale

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4
Q

Expérience de Sulin et Doolin sur la particularisation d’un schéma (1974)

A

Suite aux travaux de Bartlett
Se demandent si la trame d’un récit résulte de l’expérience passée du lecteur ou d’une organisation générale du récit
Ils proposent un texte en 2 versions : une avec un nom inconnu et l’autre, identique à l’exception du nom du héros qui devient Hitler
épreuve de reconnaissance de phrases
-> les connaissances des sujets influencent la représentation qui est construite à partir du texte et certains propositions sont supprimées, ajoutées, ou profondément modifiées

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5
Q

Modèle de Kintsch, ou théorie propositionnelle de Kintsch

A
  • modèle sur la construction d’une structure conceptuelle qui résume les idées principales du texte et leurs relations lorsque la compréhension d’un texte ne peut se faire par l’instanciation des variables d’un schéma.
  • l’unité de sens est la proposition : PREDICAT(argument)
  • le processus de construction se fait à 3 nieaux : lexico-prédicatif, de la cohérence locale, de la construction de la représentation globale du texte (macrostructure)
  • la compréhension est conçue sous la forme de cycles de traitement. A chaque cycle est traité une 10ne de propositions, soient 1 ou 2 phrases.
  • Pour les textes longs, 3 mécanismes permettent d’organiser et de réduire l’information : la suppression, la généralisation d’un ensemble de propositions en une proposition globale qui les représente, la construction d’une nouvelle proposition dénotant un fait global avec des liens avec les autres propositions
  • interviennent également les connaissances du sujet, notamment concernant la structure canonique des textes en fonction de leur type
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6
Q

Quelles sont les différences entre le modèle de Kintsch et les modèles suivants ?

A
  • Le modèle de Kintsch traduit l’élaboration d’un récit par la construction d’une macrostructure par cycles de lecture, en tenant compte des connaissances préalables des sujets.
  • Les modèles situationnels proposent une représentation extrêmement détaillée, de nature imagée, tenant compte des buts de la lecture, et une réflexion plus avancée sur les mécanismes d’inférences en cours de lecture
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7
Q

Quelles sont les 3 théories sur la classification des inférences en cours de lecture ?

A
  • inférences automatiques / inférences contrôlées : théorie “minimaliste” de Mc Koon et Ratcliff
  • classement en fonction du niveau de compréhension (niveau local vs niveau global) : modèle de construction-intégration de Kintsch
  • classement en fonction de l’orientation du processus (forward/backward) : causal inference maker de Van de Broek
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8
Q

Théorie minimaliste de Mc Koon et Ratcliff

A
  • les lecteurs ne font automatiquement que les inférences ayant un faible coût cognitif
  • les inférences automatiques : leur déclenchement ne dépend pas des buts du sujet, essentiellement des inférences de liaison (ex : inférence anaphorique)
  • les inférences stratégiques : contrôlées par les buts du sujet
  • conditions de déclenchement des inférences :
  • information disponible en mémoire à court terme
  • proximité de l’information
  • appartenance au thème général
  • portent sur des informations saillantes
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9
Q

Modèle de construction-intégration de Kintsch

A

3 dimensions dans les inférences en cours de lecture :

  • automatique / contrôlé
  • le résultat de l’inférence : accroissement ou réduction de l’information
  • nature du processus : récupération en mémoire ou production d’informations nouvelles

Pour passer dans le 2nd cycle, 4 inférences sont sélectionnées, limites de la mémoire de travail. Sélection par la “stratégie du bord d’attaque”

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10
Q

Modèle Causal Inference Maker de Van den Broek, Fletcher et Risdden

A
  • la représentation d’un texte se fait sous la forme d’un réseau de causalité
  • 4 principes dans la recherche des relations causales :
  • priorité temporelle
  • opérativité
  • nécessité circonstancielle
  • suffisance
  • distinction inférences retour / inférences anticipatrices
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11
Q

Classification de Greeno avec exemples

A
  • problèmes de réarrangement : lié à la capacité à produire des solutions alternatives et aux mécanismes contraignant la recherche de ces différentes solutions
    ex : anagrammes, sudoku
  • problèmes de transformation : appliquer une série de modifications à une situation jusqu’à ce qu’elle corresponde à l’état visé. Le résultat final est fourni. Les contraintes concernent surtout le actions licites qui permettent de parvenir au but. Requièrent des capacités de planification fondées sur des heuristiques
    ex : programmer son magnétoscope, jeux type casse-tête tel que tour de Hanoi, missionnaires et cannibales
  • problèmes d’induction de structure : le sujet doit identifier la structure des relations qu’un ensemble d’éléments entretiennent
    ex : diagnostic, détection de panne
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12
Q

Tour de Hanoï à 3 disques

A

tâche : faire passer les 3 disques sur l’emplacement de droite en respectant 3 règles :

  • déplacer un seul disque à la fois
  • ne prendre que les disques qui sont sur le dessus de la pile
  • ne pas déposer un grand disque sur un plus petit
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13
Q

Situation des ascenseurs

A
  • 3 personnages de tailles différentes doivent emprunter un ascenseur pour se rendre à un étage différent dans une maison à 3 étages
  • l’état visé est indiqué
  • l’ascenseur ne peut admettre qu’une personne à la fois
  • un personnage ne peut pas descendre ou monter dans l’ascenseur si une personne de plus petite taille se trouve au même étage
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14
Q

Problème des jarres de Luchins

A
  • il s’agit d’obtenir une quantité d’eau en ayant à sa disposition comme instrument de mesure 3 jarres de contenance variée
  • dans l’expérience de Luchins 8 exercices sont proposés, les 7 premiers peuvent être résolus de la même manière
  • le problème 7 est un problème test, il peut également être résolu plus simplement en additionnant les jarres 1 et C
  • le problème 8 est un problème critique puisqu’aucune des solutions précédentes ne peut lui être appliquée.
  • > les sujets utilisent très majoritairement la première procédure pour résoudre le problème 7 et le nombre d’échecs au problème 8 est très important
  • > montre la préférence à l’utilisation d’une procédure connue : automatisation de la pensée
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15
Q

En quoi consiste l’heuristique d’essais et tests ?

A
  • c’est une heuristique de production de sous-buts
  • qui consiste dans chaque état à sélectionner l’action qui mène à l’état semblant se rapprocher le plus du but
  • si l’action n’aboutit pas à l’effet souhaité, on revient en arrière et on tente une autre action
  • l’efficacité de cette heuristique dépend du critère d’évaluation et suppose que le sujet mémorise les essais tentés et le résultat des tests
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16
Q

En quoi consiste l’heuristique de fins et moyens ?

A
  • c’est une heuristique de production de sous-buts
  • qui consiste à comparer l’état initial et le but, à noter les différences, à les ordonner et à chercher pour chacune d’entre elles un moyen de les faire disparaître
17
Q

Il n’est pas toujours possible de ramener la situation problème à une situation connue ou de l’associer à un schéma. Il est alors nécessaire de construire une interprétation de la situation à partir du contenu de l’énoncé. Le modèle de Hayes et Simon prévoit 5 étapes de construction de l’interprétation de l’énoncé d’un problème

A
  1. l’analyse syntaxique de l’énoncé
  2. l’identification des objets et de leurs attributs pertinents
  3. le choix d’une représentation décrivant la situation
  4. l’identification de l’opérateur
  5. l’interprétation des conditions d’application