questions sur les lectures Flashcards

1
Q

Pourquoi l’approche intuitive utilisée par la plupart des gens pour expliquer le comportement social est-elle incomplète ?

A

Parce que cette approche n’est pas scientifique

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Q

Nommez les caractéristiques de la psychologie sociale

A
  1. scientifique
  2. elle a pour but de comprendre les causes du comportement social
  3. S’intéresse au comportement de l’individu en contexte social
  4. vise à fournir un cadre intégratif modéré
  5. Offre un cadre d’analyse varié
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3
Q

Qui a réalisé la première étude expérimentale en psychologie sociale et sur quel phénomène portait-elle ?

A

Triplett, elle portait sur le phénomène de la facilitation sociale

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4
Q

Qui considère-t-on comme le père de la psychologie sociale ? Donnez au moins deux raisons qui justifient cette appellation

A

Lewin.

  1. Il fut l’un des premiers à utiliser le laboratoire pour étudier des hypothèses
  2. Un des premiers à recommander que les hypothèses soient clairement formulées et qu’elles soient fondes sur des théories
  3. Il a recommandé que l’on étudie les phénomènes appliqués en s’appuyant sur une théorie
  4. Il a formé un grand nombre de chercheurs qui ont adopté et défendu sa conception de la psychologie social
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Q

Nommez trois nouvelles tendances que l’on observe actuellement en psychologie sociale

A

Les cognitions sociales inconscientes, les facteurs biologiques et la culture dans l’étude du comportement social

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6
Q

Nommez au moins deux fonctions des théories

A

Permettre de regrouper les connaissances acquises dans un secteur donné et permettre de formuler des hypothèses novatrices et, ainsi, d’agrandir le champ du savoir

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7
Q

Nommez les trois grands types de théories que l’on retrouve en psychologie sociale

A

Les théories des rôles, la théorie du renforcement et la théorie cognitive

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8
Q

Nommez les principaux milieux de travail des psychologues sociaux

A

Les universités et les organismes gouvernementaux

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9
Q

Définissez les notions de validité et de fidélité, et mettez-le en parallèle

A

validité : degré de confiance que l’on a dans les résultats obtenus. L’effet de confusion indique l’on ne peut pas avoir confiance dans les résultats du fait que d’autres facteurs que ceux qui sont manipulés ou contrôlés par le chercheur ont été introduits dans l’étude.
fidélité : réfère au degré de fidélité dans la reproductibilité d’une mesure utilisée.

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10
Q

Qu’est-ce qui distingue le devis quasi expérimental du devis expérimental ?

A

L’affectation aléatoire des participants aux différentes conditions expérimentales

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11
Q

Quels sont les trois principaux types de mesure utilisées en psychologie sociale ?

A

Les mesures verbales (auto-rapport), implicites et comportementales

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12
Q

Nommez deux types d’analyses statistiques sophistiqués, et dites à quoi ils servent

A

analyse multidimensionnelle : permet d’inférer les dimensions cognitives sous-jacentes au comportement social
analyse par équations structurales : sert à vérifier un modèle postulant un ensemble de relations entre les variables d’un modèle

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13
Q

En quoi l’interprétation des résultats est-elle importante ?

A

Elle permet de faire le point sur les résultats de l’étude et sur ce que l’on peut en tirer

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14
Q

Quels sont les principaux biais que l’on rencontre en recherche ?

A

Les biais sont dus à l’utilisation des participants volontaires, les biais dus au contexte expérimental et les biais dus au comportement de l’expérimentateur

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15
Q

Comment en vient-on à définir notre soi ?

A

l’observation que nous faisons de notre comportement, de nos pensées et de nos émotions, l’évaluation objective et de comparaison sociale, le feedback que l’on reçoit des autres ainsi que le contexte social et culturel dans lequel on évolue

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16
Q

Quelles sont les principales influences cognitives du soi ?

A

Le soi nous amène à traiter plus rapidement l’information qui nous concerne et à nous rappeler de façon sélective les choses qui nous sont arrivées

17
Q

Quels sont les principaux processus par lesquels le soi influence les émotions et l’ajustement psychologique ?

A

La conscience de soi, les structures de soi et les processus d’autorégulation

18
Q

Nommez certaines conséquences interpersonnelles du soi

A

Notre soi influe sur une foule de phénomènes interpersonnels. Nous percevons les autres à la lumière de notre soi, nous nous présenterons aux autres aussi différemment en fonction de nos buts et objectifs, nous choisirons d’investir dans diverses situations sociales plutôt que d’autres

19
Q

Quels sont les principaux éléments qui distinguent la perception d’un objet et la perception d’une personne ?

A
  1. Une personne peut changer après avoir été la cible d’une perception. Étant sensible à l’évaluation d’autrui, les cibles de nos perceptions peuvent se modifier d’une situation à l’autre de façon à apparaitre encore mieux aux yeux du percevant.
  2. Les gens changent avec le temps et les circonstances beaucoup plus que les objets peuvent le faire. Les cibles peuvent influencer de façon intentionnelle l’environnement en essayant de contrôler ce dernier, et elles peuvent ainsi manipuler nos perceptions. Les cibles de nos perceptions sociales sont simultanément des percevant de nous-même
20
Q

Expliquez pourquoi le phénomène de la corrélation illusoire rend compte de la persistance d’un stéréotype culturel

A

parce que les membres d’un groupe minoritaire sont des individus distinct et parce que, par le fait même, ils sont plus facilement identifiables, la fréquence de leurs actions est plus facilement surestimée. Lorsqu’un stéréotype culturel est en place, les gens ont donc plus tendance à surestimer les situations qui soutiennent des éléments du stéréotype, ce qui favorise le maintien de croyances stéréotypées

21
Q

Quels sont les différents types de schémas que nous utilisons ?

A

Les schémas sur le soi, sur les personnes, les rôles ou groupes sociaux (stéréotypes), les événements (script, les représentations sociales et les événements personnels)

22
Q

En quoi nos schémas influent-ils sur le traitement de l’information sociale et sur notre perception des autres ?

A

Les schémas guident notre attention lors des situations sociales. Ils facilitent l’emmagasinement de l’information dans la mémoire. Ils favorisent le rappel d’informations spécifiques. Ils nous incitent à avoir des hypothèses spécifiques sur la cible, et ces hypothèses influent sur notre jugement et elles nous incitent à interagir avec la cible de façon à confirmer nos croyances

23
Q

Quels sont les facteurs qui nous incitent à traiter l’information détaillée sur une cible ?

A

Le percevant n’est pas déjà occupé sur le plan cognitif, il a comme objectif d’avoir une perception précise. Lorsqu’une perception erronée de la cible peut entrainer des couts pour le percevant, les conséquences associées à la situation sociale sont dépendantes de la cible. Le percevant doit justifier sa perception, sa décision au sujet de la cible ou son jugement sur la cible. Il y a des conséquences négatives pour le percevant s’il commet une erreur. la cible n’agit pas de facon conforme aux attentes du percevant

24
Q

Expliquez les diverses façons dont la culture influe sur les perceptions sociales

A

La culture favorise le développement de schémas sur les groupes (stéréotypes) qui ont pour but de faciliter la perception des individus appartenant à ces groupes. La culture représente aussi une source d.influence à l’origine de systèmes de pensée qui influent sur l’analyse et le traitement de l’information sociale

25
Q

La cible peut influencer la façon dont elle est perçue, Quels sont les moyens concrets qu’elle utilise pour influencer la perception du percevant ?

A

elle peut utiliser certains indices (cmpt, attitude, habillement) qui correspondent à l’image qu’elle veut donner. Si le percevant a une impression erronée de la cible, celle-ci peut adopter des stratégies afin d’inciter le percevant à modifier sa perception. La cible peut aussi choisir d’intéragir ou d’entretenir des relations avec les percevants qui ont une impression qui correspond à l’image que la cible a d’elle-même

26
Q

Quel effet ironique résulte-t-il du fait de s’efforcer de ne pas penser à un stéréotype quand on est en présence d’une cible appartenant à un groupe culturel déterminé ? comment peut-on l’expliquer ?

A

Cela crée un effet de rebond qui nous incite à penser au stéréotype ou qui rend celui-ci plus accessible.
(soit parce que pour chasser l’idée ca prend des ressources et de l’énergie ou parce que on cherche la pensée qui est à supprimer)

27
Q

La vérification confirmative d’informations sur une cible peut mener à une prophétie qui s’auto-réalise. Expliquez comment

A

Lorsque nous avons des croyances au sujet d’une cible et que nous tentons de vérifier si elles sont vraies, nous avons tendance à agir en accord avec elles. Nos actions influent sur la cible, et celle-ci adopte des comportements qui correspondent à nos croyances, ce qui confirme ces dernières

28
Q

Quelle distinction faites-vous entre une prophétie qui s’autoréalise et une confirmation béhavioriste ?

A

Les deux phénomènes mènent à une confirmation d’une croyance mais la prophétie qui s’autoréalise n’implique pas nécessairement une croyance et une interaction avec un autre individu. La confirmation béhavioriste implique une croyance au sujet d’une cible qui nous incite à agir de facon spécifique avec elle. Nos actions ont pour effet d’inciter la cible à agir de facon à confirmer nos croyances

29
Q

La cible ne répond pas toujours aux attentes du percevant. Indiquez une situation où cela se produit

A

La cible a une image stable d’elle-même ou elle est certaine de ses propres caractéristiques. Elle est prête à repousser les attentes du percevant parce qu’elle sait que la perception que celui-ci a d’elle est erronée

30
Q

Qu’est-ce que le biais attributionnel acteur-observateur ?

A

c’est le fait que l’observateur attribue le comportement de l’acteur à des causes internes à l’acteur et que ce dernier attribue son comportement à des causes situationnelles ou extérieures à lui-même

31
Q

Quelle est la séquence de la théorie attributionnelle des conduites sociales de Weiner (1986) ?

A

L’observateur émet une attribution pour expliquer la demande (ou le comportement) de l’acteur. Cette attribution mène à une perception de la responsabilité e3 l’acteur pour sa condition, et cette responsabilité entraine des émotions de colère et de perte de sympathie qui influent sur le comportement de l’observateur envers l’acteur

32
Q

Qu’est-ce que la réattribution?

A

C’est le processus par lequel on amène une personne à remplacer son patron attributionnel non adaptatif par des attributions plus adaptatives. Par ex, si un étudiant émet des attributions internes, stables et incontrôlables pour expliquer ses échecs scolaires (manque d’intelligence), une rétribution de ses échecs à des causes externes, stables et contrôlables (utilisation de bonnes stratégies d’étude)devrait lui permettre de conserver sa motivation et éventuellement de mieux réussir ses études