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Psychologie sociale > cours 3 > Flashcards

cours 3 Flashcards

1
Q

Comment le modèle de la perte d’énergie du soi explique-t-il une diminution de la performance?

A

L’énergie du soi est une ressource limitée. L’exécution de la première tâche demandant beaucoup d’efforts (contrôle personnel), l’énergie pour effectuer la tâche suivante est limitée (moins), on a la réussit donc moins bien

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2
Q

Décrivez la tâche de Baumeister et al. (1998) concernant l’énergie du soi ainsi que les conclusions apportées par celle-ci

A

On convoque 67 participants qui doivent se présenter à 11:45 am / à jeun à partir de 8:30 et auxquels on leur attribut une des 3 conditions:
1.Se retenir de manger des biscuits au chocolat
2.Se retenir de manger des radis
3. Ne pas être exposé à de la nourriture
Conclusion : différence significative entre condition 1 vs 2 et 3 : les participants qui devaient se retenir de manger des biscuits réussissaient moins bien la tâche de résolution d’anagrammes mathématiques (ils persistaient moins longtemps)

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3
Q

Comment peut-on décrire le phénomène de la suppression de pensée ? Illustrez ce concept à l’aide de la tâche de (Muraven et al., 1998)

A

Plus nous essayons de supprimer une pensée, moins nous sommes susceptibles d’y arriver. Plus on essaye de ne pas y penser, plus on y pense (exige du contrôle personnel et de l’énergie)
ex: 58 participants, 3 conditions :
1. penser autant à l’ours que l’on veut
2. Ne pas penser à l’ours
3. Aucune instruction concernant les pensées
Conclusion : les participants qui ne devaient pas penser à l’ours on persisté moins longtemps à une tâche de résolution d’anagrammes

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4
Q

Quels sont les résultats qu’il est possible de tirer du vidéo : Je vois ce que je crois (ou les effets
de la catégorisation) ?

A

On peut influencer le jugement des autres en leur donnant des informations contextuelles (ex: ici dire que la dame est une travailleuse sociale ou une amie) qui vont activer certains schémas qu’ils possèdent déjà

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5
Q

Qu’est-ce qu’un percevant ? Et une cible ?

A

Percevant : celui/celle qui perçoit les autres

Cible : celui/celle qui est perçu par les autres

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6
Q

Comment peut-on définir l’étude des perceptions et des cognitions sociales ?

A

Examiner comment les individus pensent et se sentent lorsqu’ils perçoivent et traitent l’information circulant dans leur monde social

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7
Q

Qu’est-ce qu’une perception sociale ?

A

processus perceptuels qui produisent et maintiennent nos conceptions des autres personnes

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8
Q

Qu’est-ce qu’une cognition sociale ?

A

ensemble des processus utilisés pour interpréter, analyser, se rappeler et utiliser l’info provenant du monde social et émettre un jugement/ perception sociale

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9
Q

Quelle relation existe-t-il entre les perceptions et les cognitions sociales ?

A

Une cognition sociale est le fait d’interpréter, analyser, se rappeler et utiliser l’info. provenant du monde social (caméra) tandis qu’une perception sociale est le fait d’émettre un jugement ou une perception sociale (photo)

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10
Q

Quels sont les quatre buts des perceptions sociales ?

A
  1. Comprendre les autres
  2. Prédire et contrôler nos interactions avec les autres
  3. Déterminer comment agir avec les autres
  4. faire confiance aux autres
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11
Q

Quelles sont les trois caractéristiques des perceptions sociales ?

A
  1. Déterminées par la réalité subjective du percevant
  2. Sélectionner l’info compatible avec ses attentes et ses motivations
  3. Facile de ne pas percevoir l’info qui est incompatible avec nos attentes
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12
Q

Jusqu’à quel point l’information que nous retenons est-elle influencée par nos attentes ? Expliquez ce concept à l’aide du vidéo du gorille

A

Nous sommes tellement concentrées sur les joueurs de Basketball et leur nombre de passes que nous n’apercevons même pas le gorille qui passe en arrière scène

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13
Q

Les perceptions sociales sont influencées par deux facteurs, lesquels ?

A
  1. La cible : on adopte un comportement spécifique pour faire une bonne impression sur le percevant
  2. Le temps dont le percevant dispose pour se former une impression :
    - on tient rarement compte de toute l’information disponible pour former une première impression
    - la première impression est stable et difficile à modifier parce que l’on a tendance à classer les gens dans des catégories stables
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14
Q

Les cognition sociales sont les processus par lesquels nous traitons l’information à l’aide de schémas. Quels sont les rôles de ces schémas ?

A
  1. Attention
  2. Entreposage
  3. Rappel
  4. Jugement
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15
Q

Qu’est-ce qu’un schémas ?

A

Les schémas sont des structures mentales mutuellement dépendantes permettant d’organiser efficacement une grande quantité d’info.

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16
Q

Pourquoi dit-on qu’un schémas est à la fois structure et processus ?

A

Parce qu’il permet d’emmagasiner l’information (structure) et de recevoir et traiter l’information (processus)

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17
Q

Les schémas permettent de faciliter le traitement de l’information de 3 façons. Lesquelles ?

A
  1. Oriente l’attention
  2. Facilite l’emmagasinage, l’orientation et la rétention de l’information
  3. Traiter l’information rapidement
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18
Q

Quelle sont les sept émotions primaires universelles ?

A
  1. haine/colère
  2. peur
  3. dégoût
  4. mépris
  5. surprise
  6. joie
  7. tristesse
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19
Q

Les schémas sont à la fois structure et processus. Comment peut-on définir cette structure en ce qui a trait aux sept expressions faciales primaires?

A

classer ces expressions dans certaines catégories
d’individus (en colère, joyeux, triste, etc.) selon
les connaissances issues de votre expérience passée (déjà en mémoire) : schémas sur les expressions faciales des autres et leur signification

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20
Q

Les schémas sont à la fois structure et processus. Comment peut-on définir ce processus en ce qui a trait aux sept expressions faciales primaires?

A

traiter l’info associée à ces expressions et y réagir rapidement : ex : colère : danger, être prudent dans l’interaction avec la personne

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21
Q

Quels sont les deux inconvénients des schémas ?

A
  1. Il ne faut pas confondre efficacité de traitement de l’information et exactitude du traitement de l’information (négliger les différences individuelles, généralisation abusive)
  2. Avoir tendance à émettre des stéréotypes sur une personne ou un groupe de personnes (ex: les québécois parlent mal et mangent de la poutine)
22
Q

L’attention est l’information que nous notons, sur laquelle on s’attarde. Qu’arrive-t-il lorsque l’information que nous retenons ne correspond pas aux composantes de nos schémas ?

A

Cette information est souvent écartée ou rejetée

23
Q

Quel type d’information percevons-nous plus facilement ?

A

L’information qui est cohérente avec nos schémas

24
Q

Complétez la phrase suivante :

Les schémas déteignent sur notre perception de la réalité, surtout quand______________________

A

la situation est ambiguë ou lorsque nous connaissons peu la personne (ex: on décrit le professeur remplaçant aux étudiants avant qu’il n’entre en classe puis suite à une discussion de 20 minutes, on lui donne une évaluation + ou - )

25
Q

Vrai ou faux ?

De ce que nous percevons, seulement un certain % est emmagasiné en mémoire

A

Vrai, cet énoncé correspond au concept de l’entreposage

26
Q

Selon le concept de l’entreposage, quand est-ce que l’information est plus facilement organisée en mémoire ? Qu’arrive-t-il lorsqu’on ne possède pas déjà de schémas ?

A

l’information est plus facilement organisée lorsque on possède déjà un schéma bien organisé et l’information est difficilement emmagasinée en mémoire lorsqu’on ne possède pas déjà de schémas

27
Q

Selon le concept de l’entreposage, les informations sur les autres sont emmagasinées de 2 façons distinctes. Lesquelles ?

A
  1. L’information initiale (comportement, traits, etc)

2. Évaluation initiale/la première impression

28
Q

Vrai ou faux ?

Le rappel de l’évaluation initiale est économe et efficace

A

Vrai, puisque la première impression est difficile à changer

29
Q

L’information qui est cohérente avec nos schémas est plus facilement accessible (meilleur rappel). Qu’en est-il des informations non-cohérentes avec nos schémas ? (2 options)

A
  1. Vouloir former une impression précise de la personne et avoir le temps de le faire
    ou
  2. Conserver quand même nos schémas initiaux et se rappeler seulement de l’information cohérente avec nos schémas
30
Q

Qu’arrive-t-il lorsque nous décidons de conserver quand-même nos schémas initiaux / se rappeler seulement de l’info. cohérente avec nos schémas?

A
  1. L’information contradictoire nous force d’abord à nous rappeler de l’information cohérente avec nos schémas
  2. Nous oublions l’information contradictoire et il y a renforcement de l’information cohérente
31
Q

Quelles sont les 4 étapes pour émettre un jugement ?

A
  1. Interpréter les comportements de la cible : utiliser nos attentes et nos schémas pour se former une 1ere impression
  2. former une première impression générale de la cible : former sa propre idée après avoir observé ses comportements
  3. Interpréter les autres comportements de la cible en fonction de sa 1ère impression
  4. Rechercher en mémoire la 1ère appréciation générale de la cible pour porter un nouveau jugement (réutiliser sa 1ere impression et la remettre en question si elle ne s’applique plus)
32
Q

Est-ce le comportement positif (socialement acceptable) ou négatif (socialement inacceptable) qui aura le plus d’impact sur notre première impression d’une autre personne?

A

C’est le comportement négatif ou socialement inacceptable qui aura le plus d’impact

33
Q

Comment la fréquence d’un comportement observé (typique ou atypique) influence-t-elle la réévaluation (ou le changement) de notre première impression d’une autre personne?

A

le comportement atypique ou le moins fréquent, est plus susceptible d’amener une personne à modifier sa première impression

34
Q

Pour que vous changiez votre 1ère impression négative d’une autre personne, il faudrait qu’elle adopte un comportement positif et _______ ?

A

il faudrait qu’elle adopte un comportement positif et atypique (hors du commun, remarquable)

35
Q

Quels facteurs peuvent influencer le schéma qui sera activé lors d’une perception sociale?

A
  1. Caractéristiques du contexte
  2. Caractéristiques de la cible
  3. Caractéristiques du percevant
36
Q

L’amorçage (priming) est une caractéristique du contexte qui peut influencé quel schéma sera activé lors d’une perception sociale. Comment peut-on définir ce concept ? Donnez un exemple

A

Le priming/amorcage est l’influence de la présentation d’un événement ou d’un stimulus (amorce) sur le traitement d’un événement consécutif (cible) (ex: manipuler de l’$ avant de plonger sa main dans l’eau donne l’impression de se sentir plus puissant, dominant et résistant à la douleur)

37
Q

Quels énoncés suivant sont faux concernant les caractéristiques de la cible qui influencent quel schéma sera activé lors d’une perception sociale ?

  1. Les belles personnes sont jugées de façon plus favorables (gentilles, sociables)
  2. Une tenue conforme aux normes sociales reflète une mauvaise impression
  3. Un sourire et une ouverture amène une impression d’intérêt pour l’autre interlocuteur
A
  1. Vrai
  2. Faux, c’est le contraire, ça reflète une meilleure impression
  3. Vrai
38
Q

La cible détient un rôle actif dans l’activation de nos schémas en situation d’une perception sociale. Quel est ce rôle ? Pour ce faire, quelles sont les stratégies qu’elle utilise?

A

La cible agit pour s’assurer qu’elle est perçue comme elle se perçoit. Pour ce faire, la cible se fie aux indices correspondants à l’image qu’elle veut projeter (apparence physique, cmpt). Elle utilise aussi des stratégies pour modifier l’image que le percevant a d’elle (ex: exagérer une caractéristique pour modifier une perception erronée)

39
Q

Lors d’une négociation entre la cible et le percevant, qui va réussir à changer la perception de l’autre?

A
  1. Perceptions sur elle-même : être certain de ses caractéristiques/capacités et défendre ce que l’on est + confirmer ses propres perceptions
  2. Motivation à repousser les attentes du percevant : plus facile de renverser une impression quand on connait les attentes du percevant à notre égard (ex: être plus gentil pcq on sait que l’autre personne nous trouve bête)
40
Q

Quelles sont les deux caractéristiques du percevant ?

A
  1. Niveau d’occupation cognitive

2. Niveau de motivation

41
Q

Sur le plan du niveau de l’occupation cognitive, quelles sont les caractéristiques d’un percevant actif ou occupé ?

A
  1. Son attention porte sur plusieurs tâches à la fois
  2. Utilisation de structures cognitives déjà organisées (schémas)
  3. Ne tient pas compte des informations supplémentaires apportées par le contexte ou la cible
42
Q

Sur le plan du niveau de l’occupation cognitive, quelles sont les caractéristiques d’un percevant peu actif ou peu occupé ?

A
  1. Son attention porte uniquement sur l’interaction avec l’autre personne
  2. Tient compte des informations supplémentaires apportées par le contexte ou la cible
43
Q

Quelles sont les conséquences importantes pour le percevant dans la perception et l’évaluation de la cible ?

A

Il doivent accorder plus d’attention à la cible et tenir compte de l’information qui ne concorde pas avec leurs schémas

44
Q

Vrai ou faux ?
Le percevant doit justifier son jugement, préoccupé par la crainte d’une erreur. Il doit être prudent dans ses perceptions

A

Vrai, c’est ce qu’illustre la caractéristique du percevant au niveau de la motivation

45
Q

Quels sont les raccourcis utilisés dans les

perceptions et les cognitions sociales ?

A
  1. Heuristiques mentales (influencer notre perception des autres)
  2. Prophétie qui s’autoréalise (influencer notre comportement envers les autres)
46
Q

Comment peut-on définir les heuristiques mentales ?

A

C’est un taitement rapide et sans effort de l’info (jugement simple vs complexe. Les heuristiques peuvent conduire à une approximation efficace mais
aussi à des croyances erronés et à des décisions non-optimales

47
Q

Quels sont les trois types d’heuristiques mentales utilisées dans les perceptions et les cognitions sociales ?

A
  1. Heuristique de représentativité
  2. Heuristique de disponibilité
  3. Heuristique d’ancrage
48
Q

Comment peut-on définir un heuristique de représentativité ?

A

C’est le fait d’évaluer la probabilité d’un événement en se basant sur le degré avec lequel il est typique ou représentatif de nos schémas
(est-ce que l’info de l’environnement social peut être associée à un schéma déjà existant? Oui: utiliser ce schéma pour se former une impression) ex: dire que Paul est bibliothécaire pcq il est renfermé)

49
Q

Comment peut-on définir un heuristique de disponibilité?

A

C’est le fait d’évaluer la fréquence / probabilité d’un événement en se basant sur la facilité avec laquelle des exemples peuvent être récupérés en mémoire. Cet heuristique suppose que les évènements plus fréquents sont plus facilement accessibles en mémoire

50
Q

Comment peut-on définir un heuristique d’ancrage?

A

C’est le fait de se servir d’un événement similaire (point d’ancrage) comme référence pour arriver à une estimation en ajustant sa réponse.

51
Q

Dites à quel type d’heuristiques les situations suivantes font référence :

  1. Vous êtes très surprise d’apprendre que le grand jeune homme sportif et bâti avec qui vous discutez est hygiéniste dentaire… Vous auriez cru qu’il était policier<
  2. Vous avez l’impression qu’en Israël, il est plus probable de mourir dans un attentat terroriste que de mourir des suites d’une maladie
  3. On vous demande quelle est la population du Manitoba. Pour l’estimer, vous divisez la population du QC par 4 (Selon vous, la pop. d’une province des Prairies doit représenter le quart de celle du QC
A
  1. Disponibilité
  2. Représentativité
  3. Ancrage

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