Problème 01 - Troubles reliés au stress Flashcards
Qu’est-ce que le stress?
Le stress est perçu comme étant une situation psychologiquement agressive (agression) ayant un contrecoup endocrinien (réaction) pouvant entraîner toute une variété d’affects.
Comment l’organisme fait-il pour s’adapter et rétablir sa normalité en situation de stress?
Il donne une double réponse : spécifique et non spécifique.
- Réponse spécifique : tous les agents de stress provoquent une réponse qui leur est propre
- Réponse non-spécifique : ces agents de stress provoquent aussi dans l’organisme une autre réponse biologique (hormonale, immunitaire et cellulaire) commune à tous
Comment fait-on la distinction entre stress normal et stress pathologique?
Dépend de l’efficacité de la phase d’adaptation.
- Stress normal : l’organisme module une réponse adaptée au stress
- Stress pathologique : les capacités d’adaptation sont dépassées et deviennent inopérantes, ce qui provoque des troubles d’adaptation ou des maladies
Les réactions au stress sont-elles universelles ou propres à chacun? Donnez quelques exemples.
Les réactions au stress sont propres à chacun (facteurs biologiques et psychologiques). Elles peuvent inclure :
- acné
- allergies
- céphalées
- côlon irritable
- hyperthyroïdie
- maladie coronarienne
- dysménorrhée
- tachycardie
- vomissements
… et bien d’autres.
Qu’est-ce que la résilience?
Capacité de rebondir après avoir subi un stress psychologique, dépendant de plusieurs facteurs personnels et biologiques.
Quelles sont les trois phases du syndrome d’adaptation au stress?
Réaction d’alarme : ensemble des phénomènes non spécifiques provoqués par l’exposition soudaine de l’organisme à un agent de stress.
- Phase de choc : symptômes d’altération passive de l’équilibre fonctionnel (par ex. tachycardie, ulcérations gastro-intestinales, hémoconcentration, hypotension, hypothermie, acidose).
- Phase de contre-choc : l’organisme met en jeu ses moyens de défenses (par ex. cortex surrénal augmente de volume, dilution et augmentation du volume plasmatique, augmentation de la diurèse, élévation de la température).
Phase de résistance : l’organisme …
- commence à s’adapter à l’agent stressant, ce qui cause la prolongation des réactions non spécifiques amorcées au cours de la phase de contre-choc.
- devient plus sensible à l’influence d’autres facteurs de stress.
Phase d’épuisement :
- constitue l’ensemble des réactions non-spécifiques qui caractérisent le moment où l’organisme cesse de pouvoir s’adapter au stimulus auquel il est soumis.
- les phénomènes passifs d’épuisement peuvent entraîner la mort.
Quels sont les neurotransmetteurs qui permettent …
- Une réponse immédiate au stress?
- Une réponse prolongée au stress?
- Réponse immédiate au stress : adrénaline et noradrénaline.
- Réponse prolongée au stress : minéralocorticoïdes et glucocorticoïdes.
Discuter des mécanismes neuroendocriniens (axe hypothalamo-hypophysosurrénalien) de la réponse au stress.
Étape hypophysaire : le stress cause l’hypertrophie du lobe antérieur et la sécrétion massive de …
- Corticotrophine (ACTH)
- Somatotrophine (STH) ou hormone de croissance (GH)
Étape surrénale : le stress cause l’hyperplasie du cortex surrénal (partie des glandes surrénales) qui sécrètent, après influence hypophysaire …
- Sous l’influence de la STH : minéralo-corticoïdes
- Sous l’influence de l’ACTH : glucocoticoïdes (cortisone)
*C’est l’hypothalamus qui contrôle la sécrétion de ces hormones.
Quels sont les effets de ces substances, si elles sont en excès dans l’organisme?
- Minéralocorticoïdes
- Glucocorticoïdes
Minéralocorticoïdes en excès causent :
- Action défavorable sur le tissu conjonctif
- Hypertension
- Lésions articulaires de type rhumatismales
Glucocorticoïdes en excès causent :
- Baisse des éosinophiles et lymphocytes
- Augmentation de la phagocytose
- Action antiallergique et antihistaminique
- Néoglycogénèse
Il faut donc veiller à la conservation de l’équilibre entre les deux hormones.
Discuter des mécanismes physiologiques (SNA) de la réponse au stress.
Hypothalamus envoie des influx nerveux sympathiques à la médullosurrénale (partie des glandes surrénales), qui sécrète :
- Adrénaline
- Noradrénaline
Ce qui cause :
- Augmentation du rythme cardiaque
- Augmentation de la pression artérielle
- Conversion du glycogène en glucose dans le foie pour libérer du glucose dans le sang
- Dilatation des bronchioles
- Diminution de l’activité du système digestif
Qu’est-ce que l’empathie?
Capacité à comprendre ce que l’autre ressent, sans nécessairement avoir vécu la même situation.
Qu’est-ce que la sympathie?
Faculté de participer aux peines et aux joies des autres ; on ne fait pas que comprendre l’émotion d’autrui, on la ressent également.
Qu’est-ce que le transfert?
Ensemble d’émotions, d’attentes et de croyances que le patient amène à la relation patient-médecin ; c’est le report, sur l’analyste, de sentiments, de désirs, de mode de relation organisés ou éprouvés dans le passé.
- Transfert positif : se compose de sentiments amicaux et tendres qui permettent au patient de se sentir en confiance et de parler.
- Transfert négatif : concerne l’agressivité, la méfiance, l’hostilité, l’excès de l’investissement.
Qu’est-ce que le contre-transfert?
C’est la somme des affects (réactions affectives conscientes ou inconscientes) que le patient suscite au médecin.
Le contre-transfert peut être positif ou négatif et peut nuire à la relation thérapeutique.
Qu’est-ce que l’inconscient selon Freud?
Constitué par tout ce qui échappe au champ de la conscience même si la personne s’efforce de se remémorer le fait ou l’événement avec toute son attention.
Qu’est-ce que le conscient selon Freud?
Correspond à ce qui est immédiatement présent dans le champ de la connaissance.
Qu’est-ce que le Ça selon Freud?
Contient toutes les pulsions biologiques ou acquises refoulées par l’instance du surmoi. Principale réserve d’énergie psychique, c’est le centre de motivation et de désir de l’individu et il obéit aux principes du plaisir.
Qu’est-ce que le Surmoi selon Freud?
Constitue le juge, le censeur, l’interdicteur : cette instance est le véhicule des valeurs du milieu. Il se constitue par l’assimilation des exigences et des interdits de la société transmis par les parents d’abord, puis par toutes les personnes significatives.
Qu’est-ce que le Moi selon Freud?
Correspond à l’instance médiatrice chargée de la totalité des intérêts de la personne. Le Moi est donc en relation constante avec les pulsions du Ça (principe de plaisir) et les exigences du Surmoi et de la réalité (principe de réalité et d’éducation) et doit trouver un compromis valable entre les deux.
Quels sont les critères diagnostiques pour le trouble de stress post-traumatique?
Exposition à la mort, à des blessures sérieuses ou à de la violence sexuelle d’une des façons suivantes :
- Expérience directe de l’un de ces événements traumatiques.
- Être le témoin d’un de ces événements.
- Apprendre que l’un de ces événements s’est produit à un proche (l’événement doit avoir été violent ou accidentel).
- Exposition répétée ou extrême (pas par l’intermédiaire d’un média électronique) aux détails morbides de l’événement traumatique.
Présence d’un (ou de plusieurs) des symptômes intrusifs suivants, qui ont commencé après que l’événement traumatique se soit produit :
- Souvenirs involontaires et pénibles de l’événement traumatique.
- Rêves récurrents et pénibles reliés à l’événement traumatique.
- Réactions dissociatives (flashbacks) dans lesquelles l’individu se sent ou agit comme si l’événement traumatique était en train de se produire.
- Détresse psychologique à l’exposition à des signes externes ou internes qui symbolisent l’événement traumatique.
- Réactions psychologiques marquées aux signes internes et externes qui symbolisent l’événement traumatique.
Évitement persistant des stimuli associés à l’événement traumatique, mis en évidence par l’un des signes suivants :
- Évitement des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles reliés à l’événement traumatique.
- Évitement des rappels externes (personnes, lieux) qui provoquent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles reliés à l’événement traumatique.
Perturbations négatives dans les fonctions cognitives et l’humeur, associées à l’événement traumatique et qui se manifeste par (deux ou plus) :
- Incapacité à se rappeler d’un aspect important de l’événement traumatique (amnésie dissociative).
- Croyances ou attentes négatives et exagérées à propos des autres, de soi ou du monde (par exemple, « je suis mauvaise »).
- Connaissances déformées et persistantes à propos de la cause ou des conséquences de l’événement traumatiques, qui mènent l’individu à se blâmer lui-même ou à blâmer les autres.
- État émotionnel négatif et persistant (peur, horreur, colère, culpabilité, honte).
- Diminution significative de l’intérêt ou de la participation à des activités.
- Sentiment de détachement ou d’éloignement des autres.
- Incapacité persistante à expérimenter des émotions positives (incapacité à être heureux).
Perturbations marquées dans l’éveil et la réactivité, associées avec l’événement traumatique et qui se manifestent par (deux ou plus) :
- Comportement irritable et explosions coléreuses (avec peu ou pas de provocation)
- Comportement téméraire ou autodestructeur.
- Hyper-vigilance.
- Réaction de surprise (ou de peur) exagérée.
- Problèmes de concentration.
- Perturbations dans le sommeil (par exemple, difficultés à s’endormir).
Les symptômes durent depuis plus d’un mois.
Lors du diagnostic, il faut spécifier si le trouble de stress post-traumatique s’accompagne de …?
- Symptômes dissociatifs : dépersonnalisation (sentiment de détachement de son propre corps ou esprit), déréalisation (l’environnement dans lequel évolue l’individu semble irréel).
- Expression retardée : si les critères diagnostiques sont atteints seulement six mois ou plus après l’événement traumatique.
Discuter de l’épidémiologie des troubles de stress post-traumatique.
Prévalence d’environ 7% dans la population générale. Peut survenir à n’importe quel âge.
Discuter de l’étiologie du trouble de stress post-traumatique.
Le facteur étiologique majeur qui mène à ce trouble est un événement traumatique sévère.
- Hommes : guerre ou combat
- Femmes : agression physique ou sexuelle
Théorie du conditionnement :
- Les réactions de peur sont associées à des stimuli intéroceptifs (palpitations cardiaques, tension musculaire, étourdissements) et externes (lieu, odeurs, sons) de l’expérience traumatique.
- Ces stimuli provoqueront d’eux-mêmes une nouvelle réaction émotionnelle : c’est « l’alarme apprise ».
Discuter de l’évolution des troubles de stress post-traumatique.
Le trouble de stress post-traumatique commence généralement rapidement après la survenue de l’événement traumatique, mais il peut aussi débuter des mois ou des années après. Le trouble est chronique, mais les symptômes fluctuent et peuvent empirer dans les périodes de stress.
Discuter du pronostic du trouble de stress post-traumatique.
Il est bon si :
- Début rapide des symptômes
- Bon fonctionnement antérieur
- Bon support social
- Absence de comorbidités psychiatriques ou médicales