Problème 01 - Troubles reliés au stress Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le stress?

A

Le stress est perçu comme étant une situation psychologiquement agressive (agression) ayant un contrecoup endocrinien (réaction) pouvant entraîner toute une variété d’affects.

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2
Q

Comment l’organisme fait-il pour s’adapter et rétablir sa normalité en situation de stress?

A

Il donne une double réponse : spécifique et non spécifique.

  • Réponse spécifique : tous les agents de stress provoquent une réponse qui leur est propre
  • Réponse non-spécifique : ces agents de stress provoquent aussi dans l’organisme une autre réponse biologique (hormonale, immunitaire et cellulaire) commune à tous
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3
Q

Comment fait-on la distinction entre stress normal et stress pathologique?

A

Dépend de l’efficacité de la phase d’adaptation.

  • Stress normal : l’organisme module une réponse adaptée au stress
  • Stress pathologique : les capacités d’adaptation sont dépassées et deviennent inopérantes, ce qui provoque des troubles d’adaptation ou des maladies
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4
Q

Les réactions au stress sont-elles universelles ou propres à chacun? Donnez quelques exemples.

A

Les réactions au stress sont propres à chacun (facteurs biologiques et psychologiques). Elles peuvent inclure :

  • acné
  • allergies
  • céphalées
  • côlon irritable
  • hyperthyroïdie
  • maladie coronarienne
  • dysménorrhée
  • tachycardie
  • vomissements

… et bien d’autres.

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5
Q

Qu’est-ce que la résilience?

A

Capacité de rebondir après avoir subi un stress psychologique, dépendant de plusieurs facteurs personnels et biologiques.

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6
Q

Quelles sont les trois phases du syndrome d’adaptation au stress?

A

Réaction d’alarme : ensemble des phénomènes non spécifiques provoqués par l’exposition soudaine de l’organisme à un agent de stress.

  • Phase de choc : symptômes d’altération passive de l’équilibre fonctionnel (par ex. tachycardie, ulcérations gastro-intestinales, hémoconcentration, hypotension, hypothermie, acidose).
  • Phase de contre-choc : l’organisme met en jeu ses moyens de défenses (par ex. cortex surrénal augmente de volume, dilution et augmentation du volume plasmatique, augmentation de la diurèse, élévation de la température).

Phase de résistance : l’organisme …

  • commence à s’adapter à l’agent stressant, ce qui cause la prolongation des réactions non spécifiques amorcées au cours de la phase de contre-choc.
  • devient plus sensible à l’influence d’autres facteurs de stress.

Phase d’épuisement :

  • constitue l’ensemble des réactions non-spécifiques qui caractérisent le moment où l’organisme cesse de pouvoir s’adapter au stimulus auquel il est soumis.
  • les phénomènes passifs d’épuisement peuvent entraîner la mort.
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7
Q

Quels sont les neurotransmetteurs qui permettent …

  • Une réponse immédiate au stress?
  • Une réponse prolongée au stress?
A
  • Réponse immédiate au stress : adrénaline et noradrénaline.
  • Réponse prolongée au stress : minéralocorticoïdes et glucocorticoïdes.
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8
Q

Discuter des mécanismes neuroendocriniens (axe hypothalamo-hypophysosurrénalien) de la réponse au stress.

A

Étape hypophysaire : le stress cause l’hypertrophie du lobe antérieur et la sécrétion massive de …

  • Corticotrophine (ACTH)
  • Somatotrophine (STH) ou hormone de croissance (GH)

Étape surrénale : le stress cause l’hyperplasie du cortex surrénal (partie des glandes surrénales) qui sécrètent, après influence hypophysaire …

  • Sous l’influence de la STH : minéralo-corticoïdes
  • Sous l’influence de l’ACTH : glucocoticoïdes (cortisone)

*C’est l’hypothalamus qui contrôle la sécrétion de ces hormones.

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9
Q

Quels sont les effets de ces substances, si elles sont en excès dans l’organisme?

  • Minéralocorticoïdes
  • Glucocorticoïdes
A

Minéralocorticoïdes en excès causent :

  • Action défavorable sur le tissu conjonctif
  • Hypertension
  • Lésions articulaires de type rhumatismales

Glucocorticoïdes en excès causent :

  • Baisse des éosinophiles et lymphocytes
  • Augmentation de la phagocytose
  • Action antiallergique et antihistaminique
  • Néoglycogénèse

Il faut donc veiller à la conservation de l’équilibre entre les deux hormones.

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10
Q

Discuter des mécanismes physiologiques (SNA) de la réponse au stress.

A

Hypothalamus envoie des influx nerveux sympathiques à la médullosurrénale (partie des glandes surrénales), qui sécrète :

  • Adrénaline
  • Noradrénaline

Ce qui cause :

  • Augmentation du rythme cardiaque
  • Augmentation de la pression artérielle
  • Conversion du glycogène en glucose dans le foie pour libérer du glucose dans le sang
  • Dilatation des bronchioles
  • Diminution de l’activité du système digestif
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11
Q

Qu’est-ce que l’empathie?

A

Capacité à comprendre ce que l’autre ressent, sans nécessairement avoir vécu la même situation.

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12
Q

Qu’est-ce que la sympathie?

A

Faculté de participer aux peines et aux joies des autres ; on ne fait pas que comprendre l’émotion d’autrui, on la ressent également.

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13
Q

Qu’est-ce que le transfert?

A

Ensemble d’émotions, d’attentes et de croyances que le patient amène à la relation patient-médecin ; c’est le report, sur l’analyste, de sentiments, de désirs, de mode de relation organisés ou éprouvés dans le passé.

  • Transfert positif : se compose de sentiments amicaux et tendres qui permettent au patient de se sentir en confiance et de parler.
  • Transfert négatif : concerne l’agressivité, la méfiance, l’hostilité, l’excès de l’investissement.
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14
Q

Qu’est-ce que le contre-transfert?

A

C’est la somme des affects (réactions affectives conscientes ou inconscientes) que le patient suscite au médecin.

Le contre-transfert peut être positif ou négatif et peut nuire à la relation thérapeutique.

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15
Q

Qu’est-ce que l’inconscient selon Freud?

A

Constitué par tout ce qui échappe au champ de la conscience même si la personne s’efforce de se remémorer le fait ou l’événement avec toute son attention.

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16
Q

Qu’est-ce que le conscient selon Freud?

A

Correspond à ce qui est immédiatement présent dans le champ de la connaissance.

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17
Q

Qu’est-ce que le Ça selon Freud?

A

Contient toutes les pulsions biologiques ou acquises refoulées par l’instance du surmoi. Principale réserve d’énergie psychique, c’est le centre de motivation et de désir de l’individu et il obéit aux principes du plaisir.

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18
Q

Qu’est-ce que le Surmoi selon Freud?

A

Constitue le juge, le censeur, l’interdicteur : cette instance est le véhicule des valeurs du milieu. Il se constitue par l’assimilation des exigences et des interdits de la société transmis par les parents d’abord, puis par toutes les personnes significatives.

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19
Q

Qu’est-ce que le Moi selon Freud?

A

Correspond à l’instance médiatrice chargée de la totalité des intérêts de la personne. Le Moi est donc en relation constante avec les pulsions du Ça (principe de plaisir) et les exigences du Surmoi et de la réalité (principe de réalité et d’éducation) et doit trouver un compromis valable entre les deux.

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20
Q

Quels sont les critères diagnostiques pour le trouble de stress post-traumatique?

A

Exposition à la mort, à des blessures sérieuses ou à de la violence sexuelle d’une des façons suivantes :

  1. Expérience directe de l’un de ces événements traumatiques.
  2. Être le témoin d’un de ces événements.
  3. Apprendre que l’un de ces événements s’est produit à un proche (l’événement doit avoir été violent ou accidentel).
  4. Exposition répétée ou extrême (pas par l’intermédiaire d’un média électronique) aux détails morbides de l’événement traumatique.

Présence d’un (ou de plusieurs) des symptômes intrusifs suivants, qui ont commencé après que l’événement traumatique se soit produit :

  1. Souvenirs involontaires et pénibles de l’événement traumatique.
  2. Rêves récurrents et pénibles reliés à l’événement traumatique.
  3. Réactions dissociatives (flashbacks) dans lesquelles l’individu se sent ou agit comme si l’événement traumatique était en train de se produire.
  4. Détresse psychologique à l’exposition à des signes externes ou internes qui symbolisent l’événement traumatique.
  5. Réactions psychologiques marquées aux signes internes et externes qui symbolisent l’événement traumatique.

Évitement persistant des stimuli associés à l’événement traumatique, mis en évidence par l’un des signes suivants :

  1. Évitement des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles reliés à l’événement traumatique.
  2. Évitement des rappels externes (personnes, lieux) qui provoquent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles reliés à l’événement traumatique.

Perturbations négatives dans les fonctions cognitives et l’humeur, associées à l’événement traumatique et qui se manifeste par (deux ou plus) :

  1. Incapacité à se rappeler d’un aspect important de l’événement traumatique (amnésie dissociative).
  2. Croyances ou attentes négatives et exagérées à propos des autres, de soi ou du monde (par exemple, « je suis mauvaise »).
  3. Connaissances déformées et persistantes à propos de la cause ou des conséquences de l’événement traumatiques, qui mènent l’individu à se blâmer lui-même ou à blâmer les autres.
  4. État émotionnel négatif et persistant (peur, horreur, colère, culpabilité, honte).
  5. Diminution significative de l’intérêt ou de la participation à des activités.
  6. Sentiment de détachement ou d’éloignement des autres.
  7. Incapacité persistante à expérimenter des émotions positives (incapacité à être heureux).

Perturbations marquées dans l’éveil et la réactivité, associées avec l’événement traumatique et qui se manifestent par (deux ou plus) :

  1. Comportement irritable et explosions coléreuses (avec peu ou pas de provocation)
  2. Comportement téméraire ou autodestructeur.
  3. Hyper-vigilance.
  4. Réaction de surprise (ou de peur) exagérée.
  5. Problèmes de concentration.
  6. Perturbations dans le sommeil (par exemple, difficultés à s’endormir).

Les symptômes durent depuis plus d’un mois.

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21
Q

Lors du diagnostic, il faut spécifier si le trouble de stress post-traumatique s’accompagne de …?

A
  • Symptômes dissociatifs : dépersonnalisation (sentiment de détachement de son propre corps ou esprit), déréalisation (l’environnement dans lequel évolue l’individu semble irréel).
  • Expression retardée : si les critères diagnostiques sont atteints seulement six mois ou plus après l’événement traumatique.
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22
Q

Discuter de l’épidémiologie des troubles de stress post-traumatique.

A

Prévalence d’environ 7% dans la population générale. Peut survenir à n’importe quel âge.

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23
Q

Discuter de l’étiologie du trouble de stress post-traumatique.

A

Le facteur étiologique majeur qui mène à ce trouble est un événement traumatique sévère.

  • Hommes : guerre ou combat
  • Femmes : agression physique ou sexuelle

Théorie du conditionnement :

  • Les réactions de peur sont associées à des stimuli intéroceptifs (palpitations cardiaques, tension musculaire, étourdissements) et externes (lieu, odeurs, sons) de l’expérience traumatique.
  • Ces stimuli provoqueront d’eux-mêmes une nouvelle réaction émotionnelle : c’est « l’alarme apprise ».
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24
Q

Discuter de l’évolution des troubles de stress post-traumatique.

A

Le trouble de stress post-traumatique commence généralement rapidement après la survenue de l’événement traumatique, mais il peut aussi débuter des mois ou des années après. Le trouble est chronique, mais les symptômes fluctuent et peuvent empirer dans les périodes de stress.

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25
Q

Discuter du pronostic du trouble de stress post-traumatique.

A

Il est bon si :

  • Début rapide des symptômes
  • Bon fonctionnement antérieur
  • Bon support social
  • Absence de comorbidités psychiatriques ou médicales
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26
Q

Quelles sont les comorbidités qui peuvent survenir avec le trouble de stress post-traumatique?

A

Plusieurs patients développent des troubles
psychiatriques comme :

  • une dépression majeure
  • des troubles d’anxiété
  • un abus de drogues ou d’alcool
27
Q

Nommer quelques troubles qui sont inclus dans le diagnostic différentiel du trouble de stress post-traumatique.

A
  • Dépression majeure
  • Trouble d’adaptation
  • Trouble de la panique
  • Trouble de l’anxiété généralisé
  • Trouble de stress aigu
  • Trouble obsessif-compulsif
  • Trouble de dépersonnalisation ou de déréalisation
  • Trouble factice
  • Simulation
28
Q

Qu’est-ce que le trouble de stress aigu en bref?

A

Le trouble de stress aigu se produit chez certains individus après une expérience traumatique et est considéré comme un précurseur du trouble de stress post-traumatique.

29
Q

Nommer les critères diagnostiques du trouble de stress aigu.

A

Exposition à la mort, à des blessures sérieuses ou à de la violence sexuelle d’une des façons suivantes :

  1. Expérience directe de l’un de ces événements traumatiques.
  2. Être le témoin d’un de ces événements.
  3. Apprendre que l’un de ces événements s’est produit à un proche (l’événement doit avoir été violent ou accidentel).
  4. Exposition répétée ou extrême (pas par l’intermédiaire d’un média électronique) aux détails morbides de l’événement traumatique.

Présence de neuf des symptômes suivants, appartenant à n’importe laquelle des catégories d’intrusion, d’humeur négative, de dissociation, d’évitement et d’éveil.

Symptômes d’intrusion :

  • Souvenirs récurrents et pénibles de l’événement traumatique.
  • Rêves récurrents et pénibles dans lesquels le contenu est relié à l’événement traumatique.
  • Réactions dissociatives (flashbacks) dans lesquels l’individu se sent ou agit comme si l’événement traumatique était en train de se produire.
  • Détresse psychologique à l’exposition à des signes externes ou internes qui symbolisent un aspect de l’événement traumatique.

Humeur négative :

  • Incapacité à expérimenter des émotions positives (incapacité à être heureux).

Symptômes dissociatifs :

  • Sens altéré de la réalité et du corps.
  • Incapacité à se rappeler d’un aspect important de l’événement traumatique (amnésie dissociative).

Symptômes d’évitement :

  • Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments pénibles reliés à l’événement traumatique.
  • Efforts pour éviter les rappels externes (personnes, lieux) qui provoquent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles reliés à l’événement traumatique.

Symptômes d’éveil :

  • Perturbations du sommeil (par exemple, difficultés à s’endormir).
  • Comportement irritable et explosions coléreuses (avec peu ou pas de provocation).
  • Hyper-vigilance.
  • Réaction de surprise (ou de peur) exagérée.
  • Problèmes de concentration.

La durée des symptômes est de trois jours à un mois après l’événement traumatique.

30
Q

Discuter de l’épidémiologie et de l’étiologie des troubles de stress aigu.

A

Le trouble de stress aigu se produit dans moins de 20% des cas qui suivent un événement traumatique.

Le facteur étiologique principal est évidemment un événement traumatique sévère, surtout dans les cas de :

  • agressions
  • viols
  • témoins de meurtres de masse (tireur dans une école)
31
Q

Nommer quelques troubles qui sont inclus dans le diagnostic différentiel des troubles de stress aigu.

A
  • Trouble de stress post-traumatique
  • Épisode psychotique bref
  • Trouble dissociatif
  • Trouble d’adaptation
32
Q

Discuter du pronostic du trouble de stress aigu.

A

Généralement bon. La victime a davantage de chances de développer un trouble de stress post-traumatique lorsque les symptômes de dissociation ou autres se produisent immédiatement après l’événement traumatique.

33
Q

Qu’est-ce que le trouble d’adaptation en bref?

A

Ce sont des gens qui vivent des événements stressants de la vie quotidienne et qui n’arrivent pas à faire face à ce stress et développent en conséquence des symptômes de détresse émotionnelle, comme la dépression, l’anxiété ou l’incapacité de travailler.

34
Q

Nommer les critères diagnostiques pour le trouble d’adaptation.

A

Développement de symptômes émotionnels et comportementaux en réaction à un ou plusieurs facteurs de stress identifiables, dans les trois mois suivant leur survenue.

Ces symptômes ou comportements doivent être cliniquement significatifs :

  1. Détresse marquée qui est disproportionnée par rapport à la sévérité de l’élément de stress.
  2. Dysfonctionnement significatif dans une aire importante pour le fonctionnement.

Les symptômes ne sont pas l’expression normale d’un deuil.

Symptômes ne persistent pas au-delà de six mois après que le facteur de stress soit disparu.

35
Q

Qu’est-ce qu’il faut spécifier lorsqu’on pose un diagnostic de trouble d’adaptation?

A

Symptôme prédominant en réponse au stress :

  • Humeur dépressive
  • Anxiété
  • Anxiété et humeur dépressive
  • Perturbation de la conduite
  • Perturbation des émotions (anxiété, dépression) et de la conduite
  • Non spécifié : pour les réactions qui n’entrent dans aucune des catégories ci-dessus
36
Q

Discuter de l’épidémiologie des troubles d’adaptation.

A

La fréquence de ces troubles dans les cliniques psychiatriques et les hôpitaux varie de 5 à 20 %. Ils peuvent survenir à n’importe quel âge.

Ils sont plus fréquents chez :

  • femmes
  • gens pas mariés
  • jeunes (milieu de la vingtaine à début de la trentaine)

Et aussi chez les individus qui sont à la base vulnérables au niveau psychologique.

37
Q

Discuter de l’étiologie des troubles d’adaptation.

  • Chez les adolescents
  • Chez les adultes
A

Chez les adolescents, les éléments les plus susceptibles de causer un trouble d’adaptation sont :

  • Problèmes scolaires
  • Rejet parental
  • Problèmes d’alcool et / ou de drogues
  • Séparation parentale ou divorce
  • Problèmes dans les relations amoureuses

Symptôme commun : changements comportementaux.

Chez les adultes, les éléments les plus susceptibles de causer un trouble d’adaptation sont :

  • Problèmes conjugaux
  • Séparation ou divorce
  • Déménagement
  • Problèmes financiers
  • Problèmes scolaires

Symptôme commun : en rapport avec l’humeur.

38
Q

Discuter de l‘évolution des troubles d’adaptation.

A
  • Trouble transitoire, qui se compte en nombre de jours ou semaines.
  • Peut parfois être chronique si l’élément de stress est omniprésent.
39
Q

Discuter du pronostic du trouble d’adaptation.

A
  • Adultes : bon pronostic (s’en remette dans les mois suivants la thérapie).
  • Adolescents : pronostic relativement bon, mais ont tendance à avoir plus de maladies psychiatriques sous-jacentes.
40
Q

Nommer des troubles qui pourraient faire partie du diagnostic différentiel du trouble d’adaptation.

A
  • Troubles de l’humeur (comme une dépression majeure)
  • Troubles de l’anxiété (trouble de la panique ou trouble d’anxiété généralisée)
  • Troubles du comportement chez l’enfant ou l’adolescent
  • Troubles de la personnalité
  • Troubles psychotiques
  • Trouble de stress aigu ou post-traumatique
41
Q

Qu’est-ce que le trouble réactionnel de l’attachement en bref?

A

Les gens atteints du trouble réactionnel de l’attachement (plutôt rare) souffrent d’un attachement qui est soit absent, soit sous-développé. Il peut être associé à des signes de négligence (malnutrition, hygiène pauvre) et peut être accompagné de délais dans la parole et le développement cognitif.

42
Q

Nommer les critères diagnostiques pour le trouble réactionnel de l’attachement.

A

Modèle de comportements où l’enfant est renfermé face à l’adulte qui en prend soin. Se manifeste dans les deux situations suivantes :

  1. L’enfant ne va pas ou peu chercher de réconfort lorsqu’il est triste.
  2. Il répond peu ou pas au réconfort qui lui est apporté.

Perturbation émotionnelle et sociale manifestée dans au moins deux des situations suivantes :

  1. Réactivité minimale aux autres.
  2. Affect positif limité.
  3. Épisodes inexpliqués d’irritabilité, de tristesse et de crainte présents dans des interactions avec l’adulte qui en prend soin.

L’enfant a vécu une carence de soins dans au moins une des situations suivantes :

  1. Négligence des besoins élémentaires (confort, stimulation, affection).
  2. Changements répétés des personnes prenant soin de l’enfant.
  3. Grandir dans un milieu limitant les opportunités de former des liens d’attachement.

On présume que la carence en soins est responsable de la perturbation du comportement.

Ne remplit pas les critères du trouble du spectre de l’autisme.

La perturbation doit être présente avant l’âge de 5 ans.

L’enfant a un âge développemental d’au moins 9 mois.

43
Q

Qu’est-ce que le trouble de l’engagement social désinhibé en bref?

A

Il se caractérise par des comportements inappropriés et trop familiers avec des étrangers, qui brisent les barrières sociales de la culture.

44
Q

Nommer les critères diagnostiques pour le trouble de l’engagement social désinhibé.

A

L’enfant approche activement et interagit avec des adultes non familiers et démontre au moins deux des comportements suivants :

  1. Réduction de la réticence à approcher et interagir avec des adultes non familiers.
  2. Comportement verbal ou physique trop familier (qui n’est pas approprié aux frontières sociales liées à l’âge).
  3. Diminution de la validation avec l’adulte responsable après s’être aventuré en terrain nouveau.
  4. Empressement d’aller avec un adulte inconnu.

Les comportements présentés ci-dessus ne sont pas limités à l’impulsivité, mais incluent aussi un comportement socialement désinhibé.

L’enfant a vécu une carence dans les soins, dans au moins une des situations suivantes :

  1. Négligence des besoins élémentaires (confort, stimulation, affection).
  2. Changements répétés des personnes prenant soin de l’enfant.
  3. Grandir dans un milieu limitant les opportunités de former des liens d’attachement.

On présume que la carence dans les soins est responsable de la perturbation du comportement.

L’enfant a un âge développemental d’au moins 9 mois.

45
Q

Quels sont les traitements pharmacologiques possibles pour le trouble de stress post-traumatique?

A
  • Paroxetine et sertraline : diminuer les symptômes dépressifs, réduire les symptômes intrusifs et normaliser le sommeil.
  • Benzodiazépines : réduire l’anxiété (seulement à court terme).
46
Q

Quels sont les traitements pharmacologiques possibles pour le trouble de stress aigu?

A
  • Benzodiazépines : réduire l’anxiété sévère (courte période).
  • β-bloqueurs immédiatement après le traumatisme : réduire le développement plus tardif du trouble de stress post-traumatique.
47
Q

Quels sont les traitements pharmacologiques possibles pour le trouble d’adaptation?

A

En fonction des symptômes prédominants du patient.

  • Hypnotiques : traiter l’insomnie initiale.
  • Benzodiazépines (court laps de temps) : réduire l’anxiété.
48
Q

Quelles thérapies sont efficaces pour le traitement du trouble de stress post-traumatique?

A

Transmettre de l’information : comprendre ses symptômes et normaliser son expérience.

Thérapie cognitivo-comportementale :

  • Effectuer une restructuration cognitive des pensées irrationnelles.
  • Outils pour mieux gérer un niveau plus élevé d’anxiété (ex : techniques de relaxation).

Désensibilisation systématique : pratiquer l’exposition in vivo ou en imagination à des situations similaires à la situation traumatique.

49
Q

Quelles thérapies sont efficaces pour traiter le trouble de stress aigu?

A

Thérapie cognitivo-comportementale : gestion de l’exposition et de l’anxiété par des techniques de relaxation.

50
Q

Quelles sont les thérapies efficaces pour traiter le trouble d’adaptation?

A

Thérapie de support

Travail sur le facteur déclenchant :

  • Identifier le facteur déclenchant récent.
  • Discuter et normaliser les impacts du facteur déclenchant dans la vie du patient.
  • Faire ventiler les émotions vécues (tristesse, abandon, colère, culpabilité) en lien avec les pertes identifiées.

Travail sur l’estime de soi :

  • Investiguer les secteurs de la vie du patient qui vont bien et souligner sa contribution personnelle à ce qui va bien.
  • Demander au patient de nommer trois de ses qualités et défauts. Souvent, la personne en difficulté a tendance à devenir sévère envers elle-même.

Soutien au travail de deuil et de redécision :

  • Le soutenir et l’encourager dans le bilan des plus et des moins dans sa vie actuelle par rapport à sa situation antérieure.
  • Encourager ce processus de deuil et lui permettre de retrouver la motivation nécessaire pour prendre de nouvelles décisions.

Identifier son réseau de soutien et l’inciter à bénéficier de ses relations avec ses proches.

Thérapie cognitivo-comportementale : aider le patient à intégrer et corriger ses distorsions cognitives (qui se présentent surtout lors du travail sur l’estime de soi et sur le deuil) et utiliser au besoin de la restructuration cognitive.

51
Q

Quel est le but de la thérapie cognitivo-comportementale?

A

La thérapie cognitivo-comportementale enseigne au patient comment modifier ses structures cognitives pathologiques, lui permettant ainsi d’avoir une meilleure perception de la réalité et de pouvoir mieux y réagir.

52
Q

Quelle est la durée d’une thérapie cognitivo-comportementale?

A

Séances très structurées et à court terme.

53
Q

Quelles sont les techniques utilisées dans la thérapie cognitivo-comportementale?

A

Techniques comportementales : devoirs à faire et un programme gradué d’activités servant à enseigner aux patients que leurs schémas négatifs sont erronés (par ex. tenir un journal).

Techniques cognitives : aident le patient à identifier et corriger les schémas dysfonctionnels (distorsions cognitives) qui influencent sa perception de la réalité, par des devoirs et de l’analyse de situations (empathie et renforcement positif).

54
Q

Quelles sont les distorsions cognitives les plus fréquentes que la thérapie cognitivo-comportementale essaie de corriger?

A
  • Conclusion arbitraire
  • Abstraction sélective
  • Généralisation
  • Magnification et minimalisation
  • Personnalisation
  • Pensée dichotomique
55
Q

Quel est le but de la thérapie de support?

A

Aider les patients à se sortir d’une situation difficile, donner un support à l’égo et maintenir ou rétablir le niveau fonctionnel usuel.

56
Q

Quelles sont les techniques utilisées lors d’une thérapie de support?

A

Les patients décrivent leurs problèmes et le thérapeute leur suggère des techniques que les patients peuvent utiliser pour composer avec leurs problèmes.

  • Le thérapeute se montre disponible et agit comme support émotionnel stable
  • Les techniques thérapeutiques sont basées sur le support, la préoccupation et la résolution de problème
  • La relation développée est fondée sur l’empathie, la sympathie et la gentillesse
57
Q

Quels sont les trois concepts compris dans la définition du burnout?

A
  • État d’épuisement émotionnel et physique relié au travail
  • Cynisme ou dépersonnalisation dans la relation avec la clientèle ou les collègues
  • Développement d’un sentiment d’incompétence ou de non accomplissement personnel
58
Q

Quand est-il utile de pratiquer de la restructuration cognitive?

A

Lorsque présence de pensées négatives automatiques persistantes.

59
Q

Donner un exemple de déroulement de restructuration cognitive.

A
  1. Offrez au sujet de prendre un temps (10-15 min) pour discuter de telle pensée automatique.
  2. Le sujet liste et élabore (nomme les sentiments et les impacts) sur les faits qui confirment sa pensée.
  3. Le sujet se centre ensuite sur les faits qui vont à l’encontre de sa pensée. Il élabore sur ce qu’il énonce par lui-même.
  4. Une fois les « faits contre » identifiés, le thérapeute aide le sujet à formuler une nouvelle pensée (le plus probable, c’est…) qui tienne compte à la fois des faits pour et des faits contre.
60
Q

Quelles sont les six dimensions du travail en lien avec le burnout?

A
  1. La surcharge de travail
  2. La faible autonomie (contrôle)
  3. Reconnaissance insuffisante
  4. Soutien social inadéquat
  5. Sentiment d’iniquité
  6. Les conflits de valeurs
61
Q

Décrire la cascade habituelle du burnout.

A

Hyperactivité (1) : perfectionnisme.

Fatigue et épuisement (2) : attribuable au travail (frustration).

Détérioration fonctionnelle (3) :

  • Isolement et résignation
  • Cynisme et agressivité
  • Baisse du rendement
  • Alcool et drogue

Détérioration psychologique et mentale (4) :

  • Perte de confiance en soi et de motivation
  • Réactions anxiodépressives
  • Réactions psychosomatiques

Désespoir (5) :

  • Absences prolongées
  • Sentiment d’incompétence
  • Suicide
62
Q

Quelle est la prévalence du phénomène du burnout?

A

10% à 30% de la population au travail.

63
Q

Le burnout est-il considéré comme un trouble psychiatrique?

A

Le burnout est considéré comme un trouble d’adaptation : il fait donc partie des troubles psychiatriques.