Powerpoint6 Flashcards

1
Q

Quelles sont les 5 caractéristiques de la douleur?

A

Universelle
Complexe
Invisible
Source de détresse
Adaptative

La douleur chronique affecte près de 20% de la population adulte au Canada.
La douleur chronique est non soulagée dans plus de 55% de la population des cas.

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Q

À quoi sert la douleur?

A

FONCTION D’ALARME
Permet de signaler un problème avec un organe interne + peau
FONCTION PROTECTRICE
Permet d’éviter des stimuli ou des actions qui causeraient des lésions
(Je cours et là la douleur me dit d’arrêter: un comportement doit être adopté pour diminuer la douleur)

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3
Q

Qu’est-ce que la douleur?

A

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou à ce qui ressemble à une telle lésion.

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4
Q

Détailler la douleur.

A
  1. La douleur est toujours une expérience personnelle qui varie d’une personne à l’autre, influencée par des facteurs biologiques (par exemple, le sexe: femme plus sensible à la douleur à différence moment de leur cycles menstruels), psychologiques (par exemple, l’anxiété va exacerber la sensation de douleur) et sociaux (par exemple, le statut socio-économique, l’environnement dans lequel on a grandi).
  2. La douleur ne peut pas être inférée à partir de l’activité de neurones sensoriels, c’est-à-dire que la douleur ne peut pas être mesurée directement.
  3. Le concept de douleur est appris par l’expérience personnelle. Quand le corps a mal, c’est un stimulus tellement important que le corps engendre une réponse à ce mal. Si quand je me penche pour ramasser mon enfant, j’ai mal durant plusieurs semaines, bin j’associe que de me pencher me fait mal. Le cerveau ressent de la douleur, mais la blessure n’est peut-être pas là.
  4. L’expression d’une expérience de douleur doit être respectée.
  5. Malgré son rôle adaptatif, la douleur peut produire des effets indésirables sur la fonction et le bien-être psychologique et social.
  6. L’expression verbale de douleur est seulement une des façons d’exprimer la douleur. L’impossibilité d’exprimer la douleur n’empêche pas qu’une personne ou un animal puisse avoir de la douleur.
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5
Q

Nommer les deux composantes de la douleur.

A

Composante sensoridiscriminative:
- Qualité, intensité et caractéristiques spatio-temporelles (localisation et durée) de la douleur
- Combien est votre douleur de 1 à 10?Est-ce que vous ressentez une douleur constante ou des élancements?
- Exprimer qu’est-ce que je ressens, c’est aussi intense qu’avant, décrire la sensation, les caractéristiques de la douleur
- J’ai vraiment mal sur le côté de mon pied.

Composante motivoaffective:
- Désagrément associé à la perception d’une menace pour l’intégrité corporelle qui incite à réagir à la source de la douleur
- Pensées, pensée catastrophique, émotions et comportements
- Retirer sa main exposée à la chaleur en ressentant la sensation désagréable de douleur.
«Catherine se dit découragée et exprime qu’elle panique lorsqu’elle ressent de nouveau les sensations associées à sa douleur.»).
- J’ai peur de ne pas être capable de travailler.
- Décrire ce que ma douleur me fait faire

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6
Q

Comment perçoit-on la douleur?

A

Nociception
La stimulation douloureuse déclenche l’activation des récepteurs somatosensoriels périphériques, les nocicepteurs, pour signaler le problème
- Fibres A-delta (réaction rapide, aigue et localisée)
- Fibres C (réaction lente, diffuse et continue)
Traitement par le système nerveux

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7
Q

Douleur vs nociception

A

Exemple de nociception sans douleur:
- le soldat blessé au champ de bataille: analgésie induite par le stress
- je me suis cassée le pied ce matin, avec les Tylenols, ça ne fait plus mal

Exemple de douleur sans nociception
La douleur du membre fantôme, même plusieurs années après une amputation, certains patients rapportent de la douleur au niveau du membre amputé
- je me suis faite mordre par un requin et j’ai mal au pied même si ma blessure est guérie

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8
Q

2 sortes de douleurs

A

Douleur aigue
- douleur «ordinaire» ou «nociceptive», temporaire et facilement traitée

Douleur chronique
- dure depuis au moins 3 mois ou au moins 3X en 3 mois, réponse prolongée et anormale, difficilement traitée (traitement multidisciplinaire)
* Douleur chronique récurrente
* Douleur chronique persistante

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9
Q

Les premières théories de la douleur et leur limites

A

-douleur = réponse automatique à un stimulus externe
- il existe une voie directe entre la source de la douleur et une aire cérébrale qui détecte cette sensation

Limites: ne peuvent pas expliquer la variabilité interindividuelle dans l’expérience de la douleur
- expérience de Beecher
- dépend du sens qu’on a face à la douleur (si je trouve ça injuste, émotion négative: ressent plus de douleur)

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10
Q

Qu’est-ce que la théorie du portillon?

A

Le circuit neuronal de la douleur n’est pas un «one-way»

Un «portillon» situé dans la moelle épinière ouvert ou fermé à différents degrés module l’expérience de douleur détectée par le cerveau.

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11
Q

Quelles sont les trois sources d’informations de la douleur?

A
  1. L’activité des nocicepteurs tend à OUVRIR la porte. (plus la blessure est grande, plus il y a des nocicepteurs qui réagit)
    influences ascendantes du cerveau: anxiété, inquiétudes, tension, dépression, focus sur la douleur, ennui, scénario catastrophique face à ma douleur
  2. L’activité des fibres périphériques tend à FERMER la porte. (ex: se frotter lorsque ça fait mal, massage lors de l’accouchement) avec une douleur aigue et non chronique.
    - émotions positives, relaxation, repos, concentration ou distraction, engagement dans des activités significatives
  3. Les influences centrales descendantes du cerveau descircuits efférents peuvent OUVRIR ou FERMER la porte.
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12
Q

Comment mesurer la douleur?

A
  • expérience subjective
  • mesurer les deux dimensions:
    sensoridiscriminative: décrire la douleur
    motivoaffective: déterminer à quel point la douleur est dérangeante
  • différentes stratégies:
    mesures auto-rapportées (échelle analogiques, numériques, journal de bord, questionnaires, aspects cognitifs), par observation (réflexe nociceptif de flexion, observation des comportements douloureux), mesures psychophysiologiques, imagerie cérébrale (mesure la nociception
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13
Q

Quels sont les trois seuils lorsqu’on mesure la douleur?

A

Seuil de perception: plus faible intensité perceptible

Seuil de douleur: plus faible expérience de douleur

Seuil de tolérance: plus importante expérience de douleur qu’une personne est prête à tolérer

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14
Q

Qu’est-ce que le traitement de la douleur?

A

Anesthésie: Abolition complète de la sensation (par exemple, pour une chirurgie)

Analgésie: Réduction ou disparition de la douleur suite à une stimulation normalement douloureuse (par exemple, par la morphine)

Thérapie cognitivo-comportementale (modèle mieux validé sur le plan scientifique dans la prise en charge de la douleur, fondé sur les principes d’apprentissage)

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15
Q

Décortiquer la TCC

A

A: évènement
B: pensées
C: émotions, sensations physiques, comportements

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16
Q

Qu’est-ce que la dramatisation/catastrophisassion de la douleur?

A
  • définit comme un état mental ou une perception amplifiée de ses symptômes douloureux.
  • associé à un niveau + élevé de douleur, un haut niveau d’incapacité et la qualité de vie est faible, un niveau élevé de comportements douloureux, l’utilisation des services de santé et de durée de l’hospitalisation, l’augmentation de la médication analgésique
17
Q

Qu’est-ce que les interventions cognitives permettent?

A

la restructuration cognitive (faire de nos pensées des pensées plus positives et réalistes)
la distraction (s’engager dans d’autres activités)
la résolution de problème

18
Q

Qu’est-ce que la thérapie d’acceptation et d’engagement?

A

acceptation de la douleur, on poursuite nos activités et on accueille la douleur (maitriser l’intensité de ma douleur reste ma priorité chaque fois que je fais quelque chose)

douleur + lutte = souffrance

ACCEPTER EST BÉNÉFIQUE POUR LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE