POUVOIR Flashcards
Thème “pouvoir” : mots clés
Consentement
Soumission
Reconnaissance
Légitimation
Autorité
- Max WEBER - Economie et société (1922) :
- autorité charismatique
- autorité traditionnelle
- autorité légale-rationnelle.
Autorité
Pouvoir légal de commander et faculté à se faire obéir sans obéir à la contrainte.
Pour M. WEBER, elle repose sur la tradition, le charisme et la légalité.
A différencier de la domination.
Formes d’autorité selon Max WEBER ?
3 formes
Dans Economie et société (1922), il distingue :
- autorité charismatique
- autorité traditionnelle
- autorité légale-rationnelle.
3 degrés d’adhésion au pouvoir.
Soumission
Reconnaissance
Consentement
Etat agentique ?
➡️ Lorsque l’individu obéit, il délègue sa responsabilité à l’autorité et passe dans l’état que Stanley Milgram appelle « agentique ».
➡️ L’individu n’est plus autonome, c’est un « agent exécutif d’une volonté étrangère ».
➡️ Milgram expliquera aussi par la suite que le comportement de la plupart des Allemands (et collaborateurs) sous l’Allemagne nazie étaient assimilables à ceux de cette expérience. En effet, ils suivaient les ordres d’une autorité qu’ils respectaient et étaient un des multiples « maillons » de la chaîne de l’extermination des juifs. Un conducteur de train était ainsi « déresponsabilisé » de son travail, tout comme le gardien du camp, etc. et pouvait ainsi attribuer la responsabilité de ses actes à une autorité supérieure.
➡️ L’homme est un être social, mais cela ne l’empêche pas d’avoir une certaine autonomie.
Expérience de Milgram
1960 - 1963
Expérience de psychologie réalisée par le psychologue américain Stanley MILGRAM.
► Cette expérience cherchait à évaluer le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité qu’il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l’autorité, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.
► L’objectif réel de l’expérience est de mesurer le niveau d’obéissance à un ordre même contraire à la morale de celui qui l’exécute.
► La date de l’expérience est importante, car quelques années plus tard, 1967-1968, s’installeront au contraire des formes de méfiance envers l’autorité.
Fondement des forces morales ?
Elles reposent donc sur une alchimie particulière
entre les forces morales de l’individu,
de l’entité militaire, de la société et de ses gouvernants.
En agissant sur ces 4 piliers, les armées disposent d’un moyen supplémentaire conséquent pour améliorer l’efficacité opérationnelle de leurs forces et répondre aux défis de demain.
➡️ La force d’une armée repose sur la valeur des individus qui la composent et de leur propre force morale, c’est-à-dire de leur confiance en eux.
➡️ La confiance s’appuie sur la compétence. Le soldat est un professionnel entraîné, capable d’imposer son tempo à l’ennemi et de le décourager.
➡️ La supérioté technologique contribue à la confiance du combattant, capable de prendre l’ascendant et de susciter l’effroi de son adversaire.
➡️ La confiance collective s’acquiert par la vie en commun.
Exemple : Dans Anatomie de la bataille, John Keegan montre que lors de la bataille de la Somme en 1916, la cohésion et la solidarité des soldats britanniques des bataillons de l’armée de «Kitchener» leur permirent de continuer de combattre et d’avancer malgré de terribles pertes.
➡️ La solidarité et la cohésion ne naissent pas spontanément : elles sont toujours l’oeuvre d’un chef.
Exemple : fidèle à sa devise “Ne pas subir”, le Général de Lattre, arrivant en Indochine en 1951, releva le moral du corps expéditionnaire français et assura un sursaut militaire face au Vietminh en 1951. Ainsi : la confiance dans le chef naît la fraternité d’armes, qui engendre l’esprit de sacrifice, la loyauté et le courage sur les champs de bataille.
➡️ La force morale est renforcée par un entrainement physique conséquent basé sur la rusticité et l’endurance plus que sur les forces vives.
➡️ La culture d’arme favorise l’intégration du soldat, la confiance mutuelle et le sentiment d’appartenance.
➡️ La légitimité de l’action est un élément clé pour assurer la force morale d’une armée. Elle jusitife le sacrifice utlime si nécessaire.
➡️ L’importance du lien Armées-Nation : la force morale des soldats est renforcée par le soutien de la nation et de ses représentants.
Exemple : si la nation ne soutient plus son armée, cette dernière ne peut plus vaincre. Les États-Unis d’Amérique en ont fait l’amère expérience avec la guerre du Vietnam, où le peuple américain exprima son désaccord par des mouvements contestataires de grande ampleur.
Aujourd’hui, plus qu’hier, la puissance repose sur des capacités et la volonté de les utiliser. Nos capacités militaires restent encore de tout premier ordre. Mais, dans une société hédoniste et individualiste où la mort est bannie, notre volonté, c’est-à-dire nos forces morales, doit être l’objet de toute notre attention.
L’obéissance pour Stanley MILGRAM ?
Suite à son expérience, voici l’analyse de MILGRAM :
➡️l’obéissance est un comportement inhérent à la vie en société et que l’intégration d’un individu dans une hiérarchie implique que son propre fonctionnement en soit modifié : l’être humain passe alors du mode autonome au mode systématique où il devient l’agent de l’autorité.
➡️ L’obéissance à une autorité et l’intégration de l’individu au sein d’une hiérarchie est l’un des fondements de toute société. Cette obéissance à des règles, et par voie de conséquence à une autorité, permet aux individus de vivre ensemble et empêche que leurs besoins et désirs entrent en conflit et mettent à mal la structure de la société. Partant de cela, Stanley Milgram ne considère pas l’obéissance comme un mal. Là où l’obéissance devient dangereuse, c’est lorsqu’elle entre en conflit avec la conscience de l’individu. Pour résumer, ce qui est dangereux, c’est l’obéissance aveugle.
➡️Un autre moteur de l’obéissance est le conformisme. Lorsque l’individu obéit à une autorité, il est conscient de réaliser les désirs de l’autorité. Avec le conformisme, l’individu est persuadé que ses motivations lui sont propres et qu’il n’imite pas le comportement du groupe. Ce mimétisme est une façon pour l’individu de ne pas se démarquer du groupe.
Qu’est-ce que le consentement ?
Il implique un engagement formel de la volonté
car il n’est de juste pouvoir que consenti par celui sur lequel il s’exerce :
l’État de droit est censé recevoir le consentement des citoyens.
Dans le des sociétés où l’individu est défini comme un sujet libre, le pouvoir ne peut être validé sans le consentement explicite de tous et de chacun puisque l’autorité du pouvoir démocratique est fondée sur la reconnaissance du peuple.
Reconnaissance du pouvoir
Un pouvoir est reconnu s’il est considéré comme investi d’une autorité légitime.
Il reçoit des légitimations qui peuvent être intérieures ou extérieures, implicites ou explicites.
Celles-ci varient selon les types d’autorité tels que Max Weber les définit dans Economie et société.
Définir la relation de pouvoir
Tout pouvoir est relatif à une autre personne.
Dans une relation de pouvoir, une partie obtient de l’autre qu’elle obéisse.
Celui sur lequel le pouvoir s’exerce accepter cette domination.
Serious Game ?
- Un jeu sérieux est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques.
- Serious-Game.fr est un blog dédié à l’actualité des Serious Games et des jeux vidéo utilisés dans un contexte professionnel. Avec plus de 20 000 pages vues par mois, ce blog est actuellement la référence Serious Games.
Édité par le Groupe GENIOUS, ce blog répond à la volonté de l’entreprise de partager ses connaissances en matière de gamification et de mettre en avant les réflexions, retours d’expérience et la veille des différents auteurs.
Soumission
♦ Implique une acceptation passive d’un pouvoir auquel on obéit parce que son autorité n’est pas remise en cause.
♦ On se soumet devant la force ou la violence.
♦ Les régimes autoritaires comme la tyrannie et la dictature se contentent de la soumission des sujets.
♦ Le pouvoir totalitaire est le seul qui exige des citoyens une acceptation inconditionnelle, aveugle : mais même dans ce cas d’origine imposée par la violence le pouvoir cherche une auto justification par la propagande.