Perte auditive cachée (PAC) et Sys.auditif efférent Flashcards
Qu’est-ce que la perte auditive cachée ?
Un trouble affectant les connexions synaptiques entre les cellules ciliées internes (CCI) et les fibres du nerf auditif, entraînant des difficultés à comprendre la parole dans le bruit malgré des audiogrammes normaux.
Quel est le mécanisme principal de la perte auditive cachée ?
La synaptopathie cochléaire, caractérisée par la perte de synapses entre les CCI et les fibres du nerf auditif, en particulier celles à un taux de décharge faible.
Pourquoi les personnes atteintes de perte auditive cachée ont-elles des difficultés dans le bruit ?
La perte de fibres nerveuses à un taux de décharge faible compromet le codage précis des sons complexes, comme la parole dans des environnements bruyants.
Pourquoi les seuils audiométriques restent-ils normaux dans la perte auditive cachée ?
Parce que les tests standard reposent sur les fibres à un taux de décharge élevé, qui restent souvent fonctionnelles malgré les dommages aux fibres à faible taux de décharge.
Combien de CCI fonctionnelles sont nécessaires pour maintenir des seuils auditifs normaux ?
Environ 10 % des CCI fonctionnelles suffisent pour maintenir des seuils normaux.
Que se passe-t-il si une personne perd 50 % des CCI dans une région spécifique ?
Les seuils audiométriques restent généralement normaux, mais la discrimination des sons complexes et la compréhension de la parole dans le bruit sont affectées.
Qu’a montré l’étude de Lobarinas sur la perte des CCI chez les chinchillas ?
Les audiogrammes standard ne détectent pas la perte des CCI, bien que cette perte réduise la capacité à traiter les sons complexes.
Quel rôle jouent les CCE dans la compensation des pertes de CCI ?
Les CCE amplifient les sons entrants, compensant ainsi les pertes de CCI en termes de seuils mesurés.
Quelles fibres nerveuses sont les premières touchées par la synaptopathie cochléaire ?
Les fibres auditives à un taux de décharge faible, responsables du traitement des sons faibles dans le bruit.
Quel est l’impact d’une exposition au bruit sur le système auditif ?
Elle cause une inflammation synaptique temporaire, suivie de dommages permanents aux synapses et aux fibres nerveuses auditives.
Quels types de fibres Type I sont les plus vulnérables à la synaptopathie cochléaire ?
Les fibres à faible taux de décharge spontanée, cruciales pour l’écoute dans le bruit.
Pourquoi l’audiométrie standard est-elle insensible à la perte auditive cachée ?
Parce qu’elle évalue principalement les fibres à un faible taux de décharge, qui restent souvent fonctionnelles.
Que révèle l’étude de Furman sur les dommages synaptiques liés au bruit ?
Les fibres Type I à faible taux de décharge spontanée subissent une perte synaptique importante après une exposition prolongée au bruit.
Quels symptômes sont typiques d’une perte auditive cachée ?
- Audiogramme normal.
- Difficulté à comprendre la parole dans le bruit.
- Possible réduction des fibres à un taux de décharge faible.
Pourquoi les hautes fréquences sont-elles plus affectées par la perte des CCI ?
Parce que la base cochléaire, qui traite ces fréquences, est particulièrement sensible à la perte des CCI.
Quels sont les effets à long terme d’une exposition prolongée au bruit ?
Des dommages irréversibles aux synapses et aux fibres nerveuses, conduisant à des déficits auditifs complexes.
Quels tests peuvent détecter la perte auditive cachée ?
Les potentiels évoqués auditifs (PEA) ou des tests spécifiques au traitement auditif central.
Quel est le rôle des fibres Type II dans l’audition ?
Leur rôle exact est mal compris, mais elles pourraient contribuer à la détection des sons forts et à la régulation du système efférent.
Que masque la récupération des seuils auditifs après un TTS (décalage temporaire du seuil auditif)?
Des dommages irréversibles aux synapses et aux fibres Type I, contribuant à des difficultés auditives complexes.
Que souligne l’impact du bruit sur les synapses cochléaires ?
L’importance de protéger l’audition, même contre des expositions à des niveaux modérés.
Quelle fonction des cellules ciliées externes (CCE) les émissions otoacoustiques (EOA) évaluent-elles ?
Les EOA évaluent la santé et le fonctionnement cochléaire des CCE.
Les EOA reflètent-elles les dommages aux synapses cochléaires ?
Non, elles ne détectent pas les dommages aux synapses cochléaires ou aux fibres nerveuses.
Que montrent les EOA après une élévation temporaire des seuils auditifs (TTS) ?
Les EOA peuvent se rétablir complètement, indiquant une récupération apparente des CCE.
Qu’illustre le concept de “perte auditive cachée” (HHL) ?
Une perception auditive normale selon les EOA et les audiogrammes, mais des difficultés dans le bruit dues à des dommages synaptiques.
Que montre la Figure 3 concernant la récupération des DPOAE ?
Une récupération complète des DPOAE à 8 semaines post-exposition au bruit.
Quelle différence observe-t-on dans les réponses supraseuils de l’onde I des ABR à 32 kHz ?
Les amplitudes restent réduites à moins de 50 % malgré la récupération des DPOAE.
Pourquoi les EOA ne suffisent-elles pas pour évaluer entièrement la santé cochléaire ?
Elles ne détectent pas les dommages aux synapses cochléaires ou les pertes fonctionnelles supraseuils.
Quels tests pourraient compléter les EOA pour détecter les synaptopathies ?
Les potentiels évoqués auditifs à haute fréquence ou des évaluations comportementales complexes.
Que révèle la double coloration anti-neurofilament et anti-CtBP2 dans l’étude ?
Une perte ou un découplage des rubans synaptiques des terminaisons nerveuses cochléaires après une exposition au bruit.
Pourquoi les fibres Type I à faible taux de décharge sont-elles cruciales ?
Elles sont essentielles pour l’écoute dans le bruit et sont particulièrement vulnérables aux dommages.
Quels déficits fonctionnels les synaptopathies cochléaires provoquent-elles malgré des seuils auditifs normaux ?
Difficultés dans le traitement des signaux complexes, notamment la parole dans le bruit.
Pourquoi la récupération des seuils auditifs peut-elle être trompeuse ?
Elle masque des dommages irréversibles aux synapses cochléaires.
Que révèle l’amplitude de l’onde I des PÉATC ?
L’amplitude de l’onde I révèle le nombre de synapses intactes.
Quelle est la relation entre l’onde I des PÉATC et la synaptopathie chez l’humain ?
Une réduction de l’amplitude de l’onde I pourrait indiquer des déficits des fibres auditives, signe de synaptopathie.
Pourquoi l’onde I est-elle importante pour l’évaluation de la synaptopathie ?
Elle reflète l’activité au niveau de la synapse entre les cellules ciliées internes (CCI) et les fibres auditives.
Comment l’intensité sonore influence-t-elle l’amplitude de l’onde I en cas de synaptopathie ?
À faible intensité sonore, les fibres à faible taux de décharge sont moins actives, ce qui réduit l’amplitude de l’onde I.
Quels facteurs influencent les mesures en électrocochléographie ?
La distance entre les générateurs et l’électrode (e.g., taille de la tête) et l’exposition au bruit.
Quel est l’effet d’un bruit blanc ipsilatéral sur l’onde V des PÉATC ?
1- Diminution de l’amplitude de l’onde V.
2- Augmentation de la latence de l’onde V (plus marquée avec une intensité croissante du bruit).
Comment se manifeste la synaptopathie en présence d’un bruit blanc ?
Le décalage latence-intensité de l’onde V est plus faible, car les fibres à faible taux de décharge sont déjà moins impliquées dans les clics.
Quelles sont les manifestations psychoacoustiques de la synaptopathie cochléaire ?
1- Difficultés à comprendre la parole dans le bruit.
2- Problèmes d’encodage de la structure fine, comme :
-> La différenciation interaurale temporelle (DIT).
->La résolution temporelle.
->La perception des modulations d’amplitude.
Qu’est-ce que la réponse FFR (Frequency Following Response) ?
La FFR est une mesure des capacités de traitement auditif temporel et fréquentiel, qui varie chez les individus atteints de synaptopathie cochléaire.
Quelles sont les subdivisions du système olivocochléaire efférent ?
1- Système médian (SOCM).
2- Système latéral (SOCL).
Quelle est la fonction principale du SOCM ?
Contrôler ipsi- et controlatéralement la fonction cochléaire en contactant les cellules ciliées externes (CCE).
Quelle est la projection du SOCL ?
Il se projette dans la cochlée ipsilatérale, avec des terminaisons sur les fibres nerveuses auditives de type I sous les cellules ciliées internes.
Quel rôle joue le système olivocochléaire dans la protection auditive ?
- Chez les animaux : Protège l’oreille contre la surexposition au son.
- Chez les humains : Les données ne démontrent pas clairement cet effet.
Quel est l’impact de la perte des connexions efférentes sur la cochlée ?
1- Accélération de la réduction liée à l’âge des réponses neurales cochléaires.
2- Augmentation de la perte de synapses entre les cellules ciliées et les terminaisons nerveuses.
Comment la diminution de l’activité du SOCM affecte-t-elle l’audition humaine ?
1- Difficultés à percevoir la parole dans le bruit.
2- Présence d’acouphènes.
La suppression controlatérale est-elle liée à la perception de la parole dans le bruit ?
Non, les études n’établissent pas de corrélation claire entre ces deux aspects.