PEATC 1 Flashcards
Qu’est-ce que l’électrophysiologie auditive ?
Une méthode qui enregistre l’activité électrique des structures auditives en réponse à des stimuli sonores pour évaluer la fonction du système auditif.
Quels sont les objectifs principaux de l’électrophysiologie auditive ?
1-Comprendre les dysfonctionnements auditifs.
2- Fournir des informations pour la réadaptation auditive.
3- Planifier des interventions médicales ou chirurgicales.
Quels sont les trois types de perte auditive identifiables par l’électrophysiologie ?
1- Neurosensorielle (cochléaire).
2- Neuronale (nerf auditif ou structures centrales).
3- Troubles du traitement auditif central.
Quels tests sont utilisés pour une audiométrie objective ?
1- Potentiels évoqués auditifs du tronc cérébral (PEA ou ABR).
2- Émissions otoacoustiques (OAE).
Quelles sont les principales causes de pertes auditives de transmission ?
1- Otites moyennes chroniques.
2- Perforation du tympan.
3- Otosclérose.
4-Traumatismes ossiculaires.
5- Blocage tubaire.
Quels sont les traitements possibles pour une perte de transmission ?
Médicaments, chirurgie (ex. : tympanoplastie, pose de drain).
Quels sont les facteurs de pertes auditives neurosensorielles ?
1- Exposition au bruit.
2- Vieillissement (presbyacousie).
3- Ototoxicité.
4- Syndromes génétiques.
5- Infections (méningites, labyrinthites).
6-Traumatismes crâniens.
Pourquoi les pertes neurosensorielles sont-elles souvent permanentes ?
Les dommages aux cellules ciliées ou au nerf auditif sont irréversibles.
Quelles sont les causes des pertes auditives neuronales ?
1-Neuropathie auditive.
2- Tumeurs rétrocochléaires (ex. : neurinome de l’acoustique).
3-Dégénérescence nerveuse.
4- Infections ou inflammations.
5- Anomalies congénitales.
Quels problèmes peuvent affecter le traitement auditif central ?
1- Lésions cérébrales (AVC, traumatismes).
2- Troubles du traitement auditif central (CAPD).
3- Maladies neurodégénératives (ex. : sclérose en plaques).
Qu’est-ce que la tympanométrie ?
Test mesurant la mobilité du tympan et la fonction des osselets en réponse à des variations de pression.
Que détecte le réflexe acoustique ?
La contraction réflexe du muscle stapédien utile pour détecter :
1-Des atteintes de l’oreille moyenne
2-Des neuropathies auditives
3- Des pathologies centrales.
À quoi servent les émissions otoacoustiques (ÉOAs) ?
Évaluer la fonction des cellules ciliées externes pour détecter les pertes auditives neurosensorielles.
Quel est le rôle du potentiel microphonique cochléaire (PMC) ?
Identifier une neuropathie auditive en mesurant la réponse des cellules ciliées externes.
Quelles sont les principales ondes mesurées par le PEA ?
Ondes I à V, reflétant la transmission des signaux depuis le nerf auditif jusqu’au tronc cérébral.
Quels types de potentiels auditifs évaluent les structures centrales ?
1- Potentiels de latence moyenne (MLAEP).
2- Potentiels de longue latence (LLAEP, ex. : P300, MMN).
Quels tests peuvent identifier une neuropathie auditive ?
1- Potentiels évoqués auditifs (absence d’ondes).
2- Potentiel microphonique cochléaire (normal).
3- Émissions otoacoustiques (présentes ou normales).
Comment l’électrophysiologie aide-t-elle dans le choix d’un traitement ?
1- Détermine la gravité et l’origine de la perte.
2- Oriente vers des implants cochléaires, appareils auditifs ou réhabilitation spécifique.
Pourquoi utilise-t-on des PEA lors de chirurgies auditives ?
Pour surveiller et préserver les fonctions auditives lors de l’ablation d’une tumeur ou d’interventions proches du tronc cérébral.
Quelle est la différence entre une perte auditive de transmission et une perte neurosensorielle ?
- Transmission : Problème dans l’oreille moyenne, souvent réversible.
- Neurosensorielle : Problème cochléaire ou neural, souvent permanent.
Quels avantages présente l’électrophysiologie auditive ?
1- Objectivité.
2- Précision pour détecter des dysfonctions invisibles par les tests classiques.
3- Méthodes non-invasives.
4- Complémentarité avec l’audiométrie.
Que testent les potentiels évoqués auditifs du tronc cérébral (PATC) ?
Les PATC testent l’intégrité des voies auditives périphériques et centrales jusqu’au tronc cérébral, sans nécessiter de participation active.
Quels patients sont testés pour suspicion d’atteinte rétrocochléaire ?
- Patients avec asymétrie auditive inexpliquée.
- Acouphènes unilatéraux.
- Suspicion de neuropathie auditive ou tumeur rétrocochléaire.
Pourquoi les PATC sont-ils utiles chez les patients incapables de répondre aux tests comportementaux ?
Ils permettent d’évaluer objectivement l’audition chez :
- Les nourrissons.
- Les patients avec handicaps moteurs ou cognitifs.
- Les patients comateux ou simulateurs.
Quels sont les rôles principaux des PATC ?
1- Fournir des informations objectives sur les voies auditives.
2- Mesurer la latence et l’amplitude des vagues pour détecter des anomalies.
Quelles sont les vagues clés des PATC et à quoi correspondent-elles ?
– Onde I: Partie distale du huitième nerf
– Onde II: Partie proximale du huitième nerf
–Onde III: Noyaux cochléaires, avec de possibles contributions des fibres qui entrent dans les noyaux cochléaires
–Onde IV: Complexe olivaire supérieur, avec des contributions des noyaux cochléaires et noyaux du lemnisque latéral
– Onde V: Lemnisque latéral et colliculus inférieur
Quels types de troubles peuvent être identifiés par les PATC ?
- Neuropathie auditive.
- Désynchronisation des voies auditives.
- Lésions du tronc cérébral (AVC, sclérose en plaques).
- Tumeurs rétrocochléaires.
Comment les PATC sont-ils utilisés pour estimer l’acuité auditive ?
En mesurant les réponses à différentes intensités sonores, souvent entre 90 dB et 20-30 dB SPL.
Quelle est la limite des PATC dans la détection des tumeurs rétrocochléaires ?
Ils peuvent ne pas détecter les tumeurs de moins de 1 cm, nécessitant une IRM pour confirmation.
Comment les PATC sont-ils utilisés dans le dépistage auditif néonatal ?
- Détection des pertes auditives congénitales.
- Méthode rapide et objective, même chez les nourrissons endormis.
Quels troubles peuvent provoquer des latences prolongées ou des ondes absentes dans les PATC ?
- Neuropathie auditive.
- Hypoxie cérébrale.
- Maladies démyélinisantes (sclérose en plaques).
- Tumeurs compressives.
Quels sont les avantages des PATC dans la surveillance périopératoire ?
- Préservation des voies auditives lors de chirurgies complexes.
- Évaluation fonctionnelle pendant l’implantation cochléaire ou de tronc cérébral.
Pourquoi les PATC peuvent-ils être normaux chez des patients atteints de surdité centrale ?
Les PATC évaluent uniquement les voies jusqu’au tronc cérébral et non l’activité corticale.
Quels sont les facteurs influençant les réponses des PATC ?
- Synchronisation neuronale.
- Intensité des stimuli.
- Répétition des stimuli.
- État des fibres nerveuses.
Quelles anomalies peut-on observer dans les PATC en cas de tumeur du VIIIe nerf auditif ?
- Latences prolongées des vagues I-III ou III-V.
- Absence d’onde du côté affecté.
Comment interprète-t-on les asymétries interaurales dans les PATC ?
Elles suggèrent une atteinte unilatérale des voies auditives, souvent rétrocochléaire.
Pourquoi les PATC sont-ils essentiels dans l’investigation des troubles auditifs centraux ?
Ils permettent d’identifier des dysfonctionnements des voies auditives du tronc cérébral, comme des désynchronisations.
Qu’est-ce que la synchronie neurale en audiologie?
La synchronie neurale est la décharge simultanée des fibres nerveuses auditives en réponse à un stimulus sonore, essentielle pour générer des potentiels évoqués détectables.
Pourquoi la synchronie neurale est-elle essentielle pour les PÉATC?
Elle permet la sommation des activités des fibres nerveuses, rendant les réponses suffisamment cohérentes pour être enregistrées et interprétées.
Quels sont les effets d’une dysynchronie neurale sur les PÉATC?
- Des réponses incohérentes
- Une diminution de l’amplitude des ondes
- Des latences prolongées
- L’absence de certains ondes clés
Quelles conditions pathologiques peuvent causer une dysynchronie neurale?
- Neuropathie auditive
- Synaptopathie cochléaire
- Hypoplasie auditive
- Atteintes rétrocochléaires
Comment l’amplitude d’un stimulus influence-t-elle la synchronie neurale?
Une amplitude élevée recrute plus de fibres nerveuses, améliorant la synchronie et la qualité des réponses.
Qu’est-ce que le phase locking en audiologie?
La capacité des neurones auditifs à synchroniser leurs décharges avec une phase spécifique des ondes sonores périodiques, permettant ainsi le codage précis des fréquences basses et des informations temporelles essentielles à la perception auditive.
Quels générateurs neuronaux correspondent aux ondes I, III et V des PÉATC?
- Onde I: Partie distale du nerf auditif
- Onde III: Noyaux cochléaires
- Onde V: Lemnisque latéral et colliculus inférieur
Quelles sont les ondes les plus pertinentes pour l’interprétation clinique des PÉATC?
Les ondes I, III et V, car elles reflètent des étapes clés de la transmission auditive.
Quelles sont les latences typiques des ondes I, III et V dans un PÉATC normal?
Onde I: 1,5-2,0 ms
Onde III: 3,0-3,5 ms
Onde V: 5,0-6,0 ms
Que mesure l’interlatence I-V dans les PÉATC?
Le temps de conduction nerveuse entre la cochlée (onde I) et le tronc cérébral supérieur (onde V), avec une durée normale de 4-5 ms.
Activité globale du nerf auditif et des noyaux et voies du tronc cérébral qui répondent aux stimuli auditifs
Qu’est-ce qu’un potentiel évoqué auditif normal?
Une réponse avec 5 à 7 pics dans une latence de 1,4 à 8,0 ms, reproductibles et avec des amplitudes stables.
Pourquoi les PÉATC sont-ils utilisés dans les neuropathies auditives?
Ils révèlent des réponses absentes ou désorganisées malgré une fonction cochléaire normale.
Qu’est-ce que la synaptopathie cochléaire?
Une dysfonction au niveau des synapses entre les cellules ciliées internes et le nerf auditif, altérant la synchronie neurale.
Comment évaluer un seuil auditif avec les PÉATC?
On diminue progressivement l’intensité du stimulus jusqu’à disparition de l’onde V, qui est la plus stable.
Quels facteurs influencent la qualité des PÉATC?
- Intensité de stimulation
- Taux de stimulation
- Synchronie des fibres nerveuses
- Nombre de fibres impliquées
Quelle est l’importance des ondes VI et VII dans les PÉATC?
Elles sont moins robustes et moins pertinentes cliniquement, représentant des processus auditifs diffus.
Quelle différence interauriculaire de latence est significative dans les PÉATC?
Une différence de latence de l’onde V entre les deux oreilles, indicative de pathologies comme des lésions rétrocochléaires.
Que représente l’onde V dans les PÉATC?
L’activité neuronale du lemnisque latéral et du colliculus inférieur, avec la plus grande amplitude et stabilité.
Comment les anomalies rétrocochléaires affectent-elles les PÉATC?
Elles provoquent des latences et des interlatences prolongées ou l’absence des ondes III et V.
Quelle est l’application des PÉATC dans les implants cochléaires?
Vérifier la synchronisation des réponses neurales après implantation.
Qu’est-ce que la latence absolue dans le PÉATC ?
La latence absolue est le temps nécessaire pour qu’une onde apparaisse dans le PÉATC. Elle varie selon l’âge, diminuant chez les nourrissons en croissance (jusqu’à 12-18 mois) et augmentant chez les adultes âgés (>60 ans).
Comment les différences sexuelles influencent-elles la latence absolue des ondes PÉATC ?
Les femmes ont en moyenne des latences absolues 0,2 ms plus courtes que les hommes, probablement en raison d’une distance plus courte entre les générateurs neuronaux et les électrodes.
Quels sont les intervalles d’interlatence normaux dans le PÉATC ?
I – III : 2.0 ms
I – V : 4.0 ms
III – V : 2.0 ms
Que reflète l’intervalle d’interlatence I – III ?
Cet intervalle reflète l’activité synchronisée au niveau du nerf auditif et de la partie inférieure du tronc cérébral. Un retard peut indiquer un problème périphérique.
Que reflète l’intervalle d’interlatence I – V ?
Activité globale du nerf auditif et des noyaux et voies du tronc cérébral qui répondent aux stimuli auditifs. Un retard peut signaler un problème dans la conduction nerveuse centrale.
Que reflète l’intervalle d’interlatence III – V ?
Cet intervalle reflète l’activité synchronisée dans le tronc cérébral. Une prolongation peut indiquer une atteinte au niveau du tronc cérébral ou du mésencéphale.
Quelle est l’utilité des pics du PÉATC ?
Les pics représentent des réponses neuronales à différents niveaux du tronc cérébral et du nerf auditif, permettant d’évaluer leur intégrité fonctionnelle.
Quels sont les critères normaux de latence absolue et d’intervalles d’interlatence ?
Latence absolue :
- Plus longue chez les nourrissons et les personnes âgées.
- Différences sexuelles : femmes 0,2 ms plus courtes que les hommes.
Intervalles normaux :
I – III : 2.0 ms
I – V : 4.0 ms
III – V : 2.0 ms
Pourquoi les intervalles d’interlatence sont-ils importants en clinique ?
Ils permettent d’évaluer la synchronisation et l’intégrité fonctionnelle des voies auditives, notamment pour détecter des neuropathies, des tumeurs ou des troubles de conduction nerveuse.
Que peut indiquer un retard dans l’intervalle I – III ?
Un problème périphérique au niveau du nerf auditif ou de la partie inférieure du tronc cérébral.
Que peut indiquer un retard dans l’intervalle III – V ?
Une atteinte au tronc cérébral ou au mésencéphale, souvent associée à des pathologies neurologiques comme des tumeurs.
Quels facteurs influencent la latence absolue ?
Âge : Plus longue chez les nourrissons et les personnes âgées.
Sexe : Plus courte de 0,2 ms chez les femmes.
Quelles pathologies peuvent être diagnostiquées à l’aide du PÉATC ?
- Neuropathies auditives.
- Tumeurs du nerf auditif.
- Troubles de conduction nerveuse centrale.
Quel est le délai d’apparition des potentiels évoqués auditifs du tronc cérébral ?
Entre 1,5 et 10 ms.
Quel est le délai d’apparition des potentiels évoqués auditifs de latence moyenne ?
Entre 10 et 80 ms.
Quel est le délai d’apparition des potentiels évoqués auditifs à longue latence ?
Entre 80-90 et 200 ms.
Quel est le délai d’apparition des potentiels liés à l’événement ?
Entre 200 et 600 ms.
Quels sont les potentiels évoqués considérés comme exogènes ?
- Potentiels évoqués auditifs du tronc cérébral
- Potentiels évoqués de latence moyenne
- Potentiels évoqués à longue latence
Quels sont les potentiels évoqués considérés comme endogènes ?
Les potentiels liés à l’événement.
Entre quels délais apparaissent les potentiels évoqués du tronc cérébral ?
Entre 1,5 et 10 ms.
Combien de composantes principales composent les potentiels évoqués du tronc cérébral ?
Cinq composantes principales : Ondes I, II, III, IV, et V.
Entre quels délais apparaissent les potentiels évoqués de latence moyenne ?
Entre 10 et 80 ms.
Quelle est l’origine des potentiels évoqués de latence moyenne ?
Ils sont considérés comme exogènes.
Quels sont les délais d’apparition des potentiels évoqués à longue latence ?
Entre 80-90 et 200 ms.
Combien de composantes majeures composent les potentiels évoqués à longue latence ?
Quatre composantes majeures : P1, N1, P2, N2.
Quels sont les délais d’apparition des potentiels liés à l’événement ?
Entre 200 et 600 ms.
Quels types de composantes caractérisent les potentiels liés à l’événement ?
- P300
- CNV (Contingent Negative Variation)
- N400
- P500
À quoi sont généralement liés les potentiels P300 et CNV ?
Au traitement cognitif et à des tâches rares nécessitant de l’attention.
Quels générateurs sont impliqués dans l’électrocochléographie (EChoG) ?
- Cochlée (microphonique cochléaire et potentiel de sommation)
- Nerf auditif (potentiel d’action).
Quels générateurs sont impliqués dans les potentiels évoqués du tronc cérébral ?
- Nerf auditif
- Noyaux et voies du tronc cérébral.
Quels générateurs sont impliqués dans les potentiels de latence moyenne ?
- Thalamus
- Cortex auditif primaire.
Quels générateurs sont impliqués dans les potentiels à longue latence et liés à l’événement ?
- Cortex auditif primaire
- Aires d’association.
Où sont enregistrés les potentiels évoqués du tronc cérébral ?
Au niveau du sommet-lobe de l’oreille ou sommet-mastoïde.
Où sont enregistrés les potentiels de latence moyenne ?
Au niveau du sommet-lobe de l’oreille ou sommet-mastoïde.
Où sont enregistrés les potentiels à longue latence ?
Au niveau du sommet-lobe de l’oreille ou sommet-mastoïde.
Quels sont les principaux stimuli pour l’électrocochléographie ?
Les clics.
Quels sont les stimuli utilisés pour les potentiels évoqués du tronc cérébral ?
Les clics ou les bouffées tonales.
Quels sont les stimuli utilisés pour les potentiels de latence moyenne ?
Les clics ou les bouffées tonales.
Quels sont les stimuli utilisés pour les potentiels à longue latence ?
- Clics
- Bouffées tonales
- Stimulus verbal.