PEATC 2 Flashcards

1
Q

Quelle est l’importance de la distance entre les électrodes et les générateurs d’activité neurale lors des enregistrements électrophysiologiques ?

A

La distance entre les électrodes et les générateurs peut affecter le type de signal enregistré. Par exemple, l’onde I pour l’activité du nerf auditif distal

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2
Q

Qu’est-ce qu’un enregistrement de champ proche ?

A

Un enregistrement de champ proche se fait lorsque le générateur est situé près des électrodes, comme celles placées près du nerf auditif pour mesurer l’activité électrique.

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3
Q

Quelle est la principale caractéristique des enregistrements de champ proche ?

A

Ils mesurent l’activité électrique entre deux électrodes, placées soit au-dessus d’un axone, soit sur celui-ci avec une électrode reliée à la terre.

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4
Q

Qu’est-ce qu’un enregistrement de champ lointain ?

A

Un enregistrement de champ lointain se fait lorsque les électrodes sont placées plus loin de la source d’activité, comme à la surface du cuir chevelu.

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5
Q

Que capturent les enregistrements de champ lointain ?

A

Ces enregistrements capturent l’activité de tous les générateurs situés entre et autour des électrodes, comme dans les PÉATC (Potentiels Évoqués Auditifs du Tronc Cérébral).

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6
Q

Quelle est la définition de l’amplitude des réponses dans un enregistrement électrophysiologique ?

A

L’amplitude correspond à la différence entre le potentiel maximal d’un pic positif et le potentiel minimal du pic négatif suivant, mesurée de pic à pic.

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7
Q

Quels sont les effets de l’intensité du stimulus sur l’amplitude des réponses ?

A

L’amplitude diminue lorsque l’intensité du stimulus diminue, et les amplitudes des pics précoces (ondes I, II) sont plus faibles à de faibles intensités.

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8
Q

Quel est l’effet de l’âge sur l’amplitude des réponses dans les PÉATC ?

A

Avec l’âge, l’amplitude des PÉATC augmente, ce qui reflète la maturation du système nerveux central et le développement de la gaine de myéline.

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9
Q

Que signifie un rapport V/I inférieur à 1,0 dans les PÉATC ?

A

Un rapport V/I inférieur à 1,0 peut indiquer une pathologie rétrocochléaire, comme une lésion du nerf auditif (ex. : tumeurs).

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10
Q

Qu’est-ce que la latence des réponses ?

A

La latence est le délai entre la présentation du stimulus et l’apparition d’un pic spécifique dans l’enregistrement.

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11
Q

Comment l’intensité du stimulus affecte-t-elle la latence des réponses ?

A

Une diminution de l’intensité augmente la latence des ondes, mais l’onde V reste identifiable même à faible intensité.

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12
Q

Quelle est la caractéristique de la morphologie des réponses dans un enregistrement électrophysiologique ?

A

La morphologie décrit la forme, la définition et la consistance des ondes, qui peuvent être pointues ou arrondies, et certaines ondes peuvent être absentes sans être anormales.

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13
Q

Que peut indiquer une réduction du rapport V/I dans les PÉATC ?

A

Cela peut indiquer une pathologie rétrocochléaire, comme une tumeur sur le nerf vestibulocochléaire.

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14
Q

Pourquoi est-il important d’assurer la reproductibilité des ondes ?

A

La reproductibilité confirme que les réponses observées sont des signaux neuronaux authentiques et non des artefacts ou du bruit.

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15
Q

Quelles conditions environnementales sont recommandées pour l’enregistrement des réponses à faible intensité ?

A

Il est essentiel d’utiliser une salle de test avec un bon traitement acoustique et une insonorisation adéquate pour réduire les artefacts.

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16
Q

Comment les écouteurs internes contribuent-ils à améliorer la qualité des enregistrements électrophysiologiques ?

A

Ils atténuent les sons extérieurs et réduisent le bruit ambiant, facilitant ainsi l’obtention d’enregistrements plus clairs.

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17
Q

Pourquoi est-il crucial que le patient soit calme et détendu pendant l’enregistrement ?

A

La relaxation du patient évite les artefacts causés par les contractions musculaires ou les mouvements involontaires, assurant ainsi des enregistrements plus précis.

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18
Q

Quelles précautions médicales doivent être prises lors de l’utilisation de sédatifs pour les jeunes enfants durant les tests ?

A

Les sédatifs doivent être prescrits par un médecin, et leur administration et suivi doivent être réalisés sous supervision médicale qualifiée.

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19
Q

Quels sont les principaux éléments de l’instrumentation pour les PÉATC ?

A

Les générateurs de stimuli, les électrodes, les amplificateurs, les filtres, le moyenneur de signal, et l’écran d’affichage sont des composants clés pour enregistrer et analyser les réponses neuronales.

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20
Q

Pourquoi la calibration régulière des instruments est-elle essentielle dans l’enregistrement des PÉATC ?

A

La calibration garantit la précision des mesures, notamment pour s’assurer que l’intensité des sons est conforme aux normes (dB nHL) et que les résultats sont reproductibles.

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21
Q

Quelle est la durée typique d’un clic comme stimulus ?

A

La durée d’un clic est très brève, typiquement 0,1 ms (100 microsecondes).

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22
Q

Quelle est la bande de fréquences couverte par un clic ?

A

Un clic contient un spectre large de fréquences, stimulant principalement les hautes fréquences de 2000 à 4000 Hz.

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23
Q

Quel est l’effet d’un clic sur la cochlée ?

A

Le clic active principalement la base de la cochlée, où sont codées les hautes fréquences.

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24
Q

Pourquoi les clics ne permettent-ils pas de diagnostiquer la perte auditive spécifique ?

A

Parce qu’ils n’offrent pas une analyse détaillée des fréquences spécifiques, mais se concentrent sur une large bande.

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25
Q

Quelle est l’utilité principale des bouffées tonales en comparaison aux clics ?

A

Les bouffées tonales permettent une évaluation plus précise des seuils auditifs pour des fréquences spécifiques.

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26
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une bouffée tonale ?

A

Une bouffée tonale est composée de 4 à 5 cycles de signaux de tons purs, permettant une stimulation ciblée à une fréquence spécifique.

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27
Q

Quelle est la différence entre la condensation et la raréfaction en termes de polarité du stimulus ?

A

La condensation a une première phase positive, tandis que la raréfaction a une première phase négative.

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28
Q

Pourquoi la polarité en raréfaction est-elle souvent privilégiée ?

A

Parce qu’elle peut produire des réponses plus nettes en raison d’une activation plus rapide des cellules ciliées externes.

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29
Q

Pourquoi est-il important de contrôler la fréquence et la durée des stimuli ?

A

Pour adapter le stimulus aux zones spécifiques de la cochlée et éviter des distorsions ou artefacts.

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30
Q

Quel est l’objectif principal du déclenchement du stimulus dans l’enregistrement des réponses ?

A

Le déclenchement vise à extraire une onde temporellement déterminée du bruit de fond physiologique ou électrique aléatoire.

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31
Q

Pourquoi est-il essentiel de synchroniser le système d’enregistrement avec le moment du déclenchement du stimulus ?

A

Pour garantir que la réponse mesurée correspond précisément au stimulus et minimiser l’impact des artefacts.

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32
Q

À quel moment la période d’enregistrement commence-t-elle généralement ?

A

Elle commence au moment exact où le stimulus est déclenché.

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33
Q

Quel ajustement est nécessaire pour les PÉATC électriques (eABR) dans les implants cochléaires ?

A

Il peut être nécessaire de décaler le début de l’enregistrement pour mieux capturer des réponses tardives ou spécifiques.

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34
Q

Quels types de transducteurs peuvent être utilisés pour délivrer des stimuli ?

A

Les écouteurs internes (ex. ER-3A), les écouteurs supra-auraux (ex. TDH-39) et les vibreurs osseux.

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35
Q

Quel est l’effet d’un taux de présentation lent par rapport à un taux rapide ?

A

Un taux lent (e.g., 11 stimuli/s) permet des réponses plus nettes, tandis qu’un taux rapide (e.g., 31 stimuli/s) accélère le test mais peut réduire la précision.

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36
Q

Pourquoi utilise-t-on le masquage dans les tests auditifs ?

A

Pour éviter les réponses croisées d’une oreille à l’autre en appliquant un bruit masquant dans l’oreille non testée.

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37
Q

Quel est l’effet des clics sur les neurones ?

A

Les clics activent simultanément un grand nombre de neurones, augmentant la clarté et la magnitude des réponses captées.

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38
Q

Pourquoi les bouffées tonales améliorent-elles la synchronisation neurale ?

A

Elles répètent plusieurs cycles, ce qui permet d’augmenter la synchronie entre les neurones et améliore les réponses.

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39
Q

Qu’est-ce qu’un stimulus CE-Chirp et quel est son avantage ?

A

Le CE-Chirp est un stimulus conçu pour optimiser la stimulation cochléaire et améliorer l’amplitude des réponses, en particulier pour les fréquences basses et moyennes.

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40
Q

À quoi servent les stimuli de sons de parole dans les tests auditifs ?

A

Ils sont utilisés pour évaluer la discrimination des sons complexes par le système auditif central, en particulier pour les troubles centraux.

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41
Q

Comment la durée et la bande de fréquences varient-elles entre les stimuli ?

A

Les clics ont une durée de 0,1 ms et une large bande, tandis que les bouffées tonales sont plus longues et ciblent des fréquences spécifiques.

42
Q

Quelle est la durée typique de l’enregistrement des réponses pour les PÉATC standards ?

A

Elle est généralement entre 10 ms et 20 ms, mais peut être étendue pour des tests spécifiques comme les eABR.

43
Q

Qu’est-ce qu’une bouffée tonale ?

A

Une bouffée tonale est un stimulus constitué de plusieurs cycles d’une fréquence spécifique. Elle est définie par le temps de montée (2 cycles), le plateau (1 cycle), et le temps de descente (2 cycles), soit un total de 5 cycles (2-1-2).

44
Q

Comment calculer la durée d’une bouffée tonale à 1000 Hz ?

A

Montée (2 cycles) : 2 ms
Plateau (1 cycle) : 1 ms
Descente (2 cycles) : 2 ms
Durée totale = 2 ms + 1 ms + 2 ms = 5 ms

45
Q

Quelle est la durée d’une bouffée tonale à 500 Hz ?

A

Montée (2 cycles) : 4 ms
Plateau (1 cycle) : 2 ms
Descente (2 cycles) : 4 ms
Durée totale = 4 ms + 2 ms + 4 ms = 10 ms

46
Q

Quel est l’impact des bouffées tonales trop courtes ou trop longues ?

A

Elles peuvent influencer la synchronisation neuronale et la précision des seuils auditifs mesurés.

47
Q

Comment la durée d’un stimulus est-elle définie dans le cadre des tests auditifs ?

A

La durée d’un stimulus correspond au temps pendant lequel il est présenté. Par exemple, un clic dure environ 0,1 ms.

48
Q

Qu’est-ce qu’un intervalle inter-stimulus (ISI) ?

A

C’est le temps entre la fin d’un stimulus et le début du stimulus suivant. Il dépend du taux de présentation des stimuli.

49
Q

Quels sont les effets de l’augmentation du taux de présentation des stimuli ?

A
  • Augmentation de la latence de l’onde V (jusqu’à 0,5 ms normal, > 0,8 ms anormal).
  • Réduction de l’amplitude des ondes précoces (I et III).
  • Les intervalles interpics peuvent devenir plus longs.
50
Q

Quelle est la différence entre condensation et raréfaction ?

A
  • Condensation : Phase positive du stimulus, le diaphragme de l’écouteur pousse l’air vers le tympan.
  • Raréfaction : Phase négative du stimulus, le diaphragme tire l’air en arrière.
51
Q

Pourquoi utilise-t-on la polarité alternée dans les tests auditifs ?

A

Pour éviter les artéfacts liés à la microphonie cochléaire, notamment lors de l’utilisation des condensations ou raréfactions.

52
Q

Quel effet la polarité des stimuli a-t-elle sur la microphonie cochléaire ?

A

Lorsque la polarité change (alternance), la microphonie cochléaire est annulée, car les contributions positives et négatives se compensent.

53
Q

Comment la relation entre l’intensité et l’amplitude des réponses des PÉATC est-elle définie ?

A

Une intensité élevée produit des amplitudes maximales, tandis qu’une intensité faible produit des amplitudes réduites, pouvant faire disparaître les composantes précoces (onde I et III)

54
Q

Comment l’intensité affecte-t-elle la latence des réponses des PÉATC ?

A

À mesure que l’intensité diminue, les latences des ondes (I, III, V) augmentent, surtout en dessous de 60 dB nHL.

55
Q

Quelle est la différence de latence interauriculaire ?

A

La latence interauriculaire compare les latences absolues des ondes V entre les deux oreilles. La différence normale est ≤ 0,2 à 0,4 ms ( moins 0.4 ms)

56
Q

Comment différencier une perte conductive d’une perte rétrocochléaire sur un PÉATC ?

A
  • Perte conductive : Décalage uniforme des latences mais intervalles interpics normaux.
  • Perte rétrocochléaire : Latences allongées pour toutes les intensités et intervalles interpics anormaux.
57
Q

Que se passe-t-il avec la latence et l’amplitude à des taux de présentation élevés ?

A

La latence de l’onde V augmente modérément, tandis que l’amplitude des ondes précoces diminue à cause de la perte de synchronie neuronale.

58
Q

Quel est l’effet d’un taux de présentation élevé sur les ondes précoces (I et III) ?

A

À des taux élevés, les latences interpics (par exemple entre I et V) augmentent, et l’amplitude des ondes précoces (I et III) diminue.

59
Q

Qu’est-ce que le recrutement dans une perte cochléaire ?

A

Le recrutement est une compensation par l’oreille interne à hautes intensités, ce qui explique les latences normales à intensités élevées mais l’augmentation rapide des latences à faibles intensités.

60
Q

Comment les normes de latence et d’amplitude doivent-elles être interprétées ?

A

Les variations liées au taux de présentation des stimuli doivent être comparées avec des normes spécifiques au taux utilisé, car une variabilité des taux entre tests peut compliquer les comparaisons.

61
Q

Quelles sont les principales caractéristiques des écouteurs internes (ER-3A) en PÉATC ?

A
  • Bonne atténuation du bruit ambiant.
  • Confort amélioré pour les tests longs.
  • Meilleure clarté des réponses.
  • Latence absolue retardée d’environ 0,9 ms par rapport aux supra-auraux.
62
Q

Quelles sont les caractéristiques des écouteurs supra-auraux (ex : TDH-39) en PÉATC ?

A
  • Moins bonne atténuation du bruit par rapport aux écouteurs internes.
  • Susceptibles à l’affaissement du conduit auditif.
  • Latences absolues plus courtes que celles des écouteurs internes.
63
Q

Quel est le rôle des transducteurs de conduction osseuse en PÉATC ?

A
  • Estimer la sensibilité auditive en conduction osseuse.
  • Différencier les pertes auditives conductives des pertes cochléaires.
  • Champ dynamique plus restreint et calibration plus difficile.
64
Q

Quels sont les effets spécifiques des transducteurs internes sur les réponses cochléaires ?

A
  • Réponses cochléaires (CM et SP) plus visibles avec les écouteurs internes.
  • La polarité du stimulus affecte ces réponses :
    -> En raréfaction et condensation, les réponses sont inversées.
    -> En alternance, les réponses peuvent disparaître du CM)
65
Q

Quelle est l’importance du masquage dans les tests PÉATC ?

A
  • Utilisé pour isoler l’oreille testée et éviter la contamination croisée des réponses de l’autre oreille.
  • Essentiel pour les tests en conduction osseuse pour éviter que l’oreille opposée capte les vibrations.
66
Q

Qu’est-ce que le temps d’analyse (époch) et combien de temps dure-t-il généralement ?

A
  • Le temps d’analyse est la durée d’enregistrement après la présentation du stimulus.
  • Classiquement : 10 ms, mais peut être allongé à 15 ms selon l’âge du patient, l’intensité du stimulus ou la perte auditive périphérique.
67
Q

Quels sont les paramètres de filtrage utilisés en PÉATC ?

A
  • Filtres passe-bande généralement entre 30 Hz et 3000 Hz pour capturer les PÉATC.
  • Objectif : Réduire le bruit de fond tout en maintenant la fidélité des signaux biologiques.
68
Q

Quel est le rôle de l’amplification dans les tests PÉATC ?

A
  • Amplifier les signaux de l’ordre de 10,000 à 100,000 fois.
  • Nécessaire pour détecter les faibles réponses neuronales parmi le bruit physiologique.
69
Q

Pourquoi est-il important de vérifier l’impédance des électrodes avant un test PÉATC ?

A
  • Une faible impédance (< 5000 ohms) est essentielle pour garantir une bonne qualité de signal.
  • Une différence d’impédance trop élevée (> 2000 ohms) peut introduire des artéfacts et nuire à l’enregistrement des réponses physiologiques.
70
Q

Quels sont les rôles des différentes électrodes utilisées en PÉATC ?

A
  • Électrode active (Cz ou Fz) : Capte les signaux principaux.
  • Électrode de référence (M1/M2 ou A1/A2) : Soustrait le bruit pour obtenir un signal clair.
  • Électrode de terre : Réduit les interférences électromagnétiques.
71
Q

Quelles configurations d’électrodes sont couramment utilisées en PÉATC ?

A
  • 1 Canal (3 électrodes) : Cz (active) – A1/A2 ou M1/M2 (référence) – Ground (terre).
  • 2 Canaux (4 électrodes) : Canal 1 : Cz (active) – A1/M1 (référence ipsilatérale), Canal 2 : Cz (active) – A2/M2 (référence controlatérale).
72
Q

Quelles sont les étapes essentielles dans l’application des électrodes pour les PÉATC ?

A
  • Nettoyer la peau pour réduire l’impédance.
  • Appliquer du gel conducteur pour optimiser la transmission des signaux.
  • Fixer les électrodes solidement pour éviter tout mouvement pendant le test.
73
Q

Quels sont les risques liés à une impédance élevée des électrodes ?

A
  • Une impédance trop élevée ou inégale peut entraîner des artéfacts, affectant la qualité des enregistrements.
  • L’impédance idéale pour chaque électrode doit être inférieure à 5000 ohms.
74
Q

Pourquoi le masquage est-il particulièrement important lors des tests de conduction osseuse ?

A

Pour éviter que l’oreille opposée capte les vibrations du transducteur de conduction osseuse, ce qui fausserait les résultats du test.

75
Q

Quelle est l’importance du nombre de “sweeps” (réponses moyennées) en PÉATC ?

A

Un plus grand nombre de sweeps (1000 à 2000) permet de mieux éliminer les artéfacts et de clarifier les réponses neuronales.

76
Q

Quel est l’objectif principal de l’amplification dans les tests des PÉATC ?

A

L’amplification est essentielle pour rendre visibles et analysables les réponses auditives qui sont très faibles par rapport à l’activité cérébrale de base (EEG).

77
Q

Quelle est l’amplitude typique de la Réponse Corticale Auditive Évoquée (PÉAC) ?

A

L’amplitude de la PÉAC est typiquement de 10 μV.

78
Q

Quelle est l’amplitude de l’onde V du PÉATC ?

A

L’amplitude de l’onde V du PÉATC est extrêmement faible, autour de 0.5 μV.

79
Q

Pourquoi l’amplification est-elle nécessaire dans l’enregistrement des PÉATC ?

A

Les réponses auditives évoquées sont généralement plus de 100 fois plus faibles que l’activité EEG, nécessitant une amplification d’environ 100 000 fois pour être détectables et mesurables.

80
Q

Quel rôle joue un préamplificateur dans l’amplification des PÉATC ?

A

Un préamplificateur amplifie les signaux faibles tout en maintenant la fidélité de la réponse et en rejetant les interférences externes et internes.

81
Q

Comment l’amplification aide-t-elle à réduire les artefacts ?

A

Une amplification correcte aide à rendre le signal auditif suffisamment fort pour être différencié de l’activité cérébrale de base (EEG), tout en évitant d’amplifier des bruits ou artefacts indésirables.

82
Q

Quelle est l’amplification nécessaire pour rendre visibles les réponses du PÉATC ?

A

Les réponses du PÉATC doivent être amplifiées d’environ 100 000 fois pour devenir visibles et interprétables.

83
Q

Quels sont les deux types principaux d’artefacts dans l’enregistrement des PÉATC ?

A

Les artefacts externes (interférences électromagnétiques, sources environnementales) et les artefacts internes (réponse myogénique due aux contractions musculaires).

84
Q

Quels sont des exemples d’artefacts externes dans les tests des PÉATC ?

A

Interférences électromagnétiques générées par des appareils électroniques et des sources environnementales comme les lumières fluorescentes.

85
Q

Quelle est la cause des artefacts myogéniques dans les PÉATC ?

A

Les artefacts myogéniques sont causés par des contractions musculaires involontaires, telles que les mouvements des yeux ou du visage.

86
Q

Quelle méthode peut être utilisée pour réduire les artefacts musculaires ?

A

L’utilisation de sédatifs ou de relaxation musculaire peut aider à réduire l’intensité des artefacts musculaires.

87
Q

Qu’est-ce que le “Rejet de Mode Commun” dans les tests des PÉATC ?

A

Le rejet de mode commun élimine les interférences électriques partagées entre les électrodes, permettant de mieux capter les réponses auditives spécifiques.

88
Q

Comment peut-on automatiser le rejet des artefacts pendant l’enregistrement des PÉATC ?

A

L’amplificateur peut être programmé pour rejeter automatiquement les signaux dont l’amplitude dépasse un seuil déterminé, correspondant probablement à des artefacts.

89
Q

Quel est l’objectif du filtrage dans l’enregistrement des PÉATC ?

A

Le filtrage vise à éliminer les artefacts électriques et musculaires tout en isolant les fréquences pertinentes des réponses auditives.

90
Q

Quelles sont les fréquences généralement associées aux PÉATC ?

A

Les fréquences des PÉATC se situent entre 100 Hz et 1000 Hz, correspondant aux composantes des ondes I, III et V.

91
Q

Quelles fréquences doivent être éliminées lors du filtrage des PÉATC ?

A

Les fréquences associées à l’activité cérébrale de fond, comme les ondes alpha (8-11 Hz), beta (16-30 Hz), delta (0.3-3 Hz), et thêta (5-7 Hz).

92
Q

Quel est le rôle du filtre passe-haut dans le filtrage des PÉATC ?

A

Le filtre passe-haut élimine les fréquences inférieures à 100 ou 150 Hz, éliminant ainsi les artefacts musculaires et les ondes lentes.

93
Q

Quel est l’effet d’un filtre passe-bas sur les PÉATC ?

A

Le filtre passe-bas élimine les fréquences supérieures à 3000 Hz, supprimant le bruit de haute fréquence, y compris les interférences des équipements électroniques.

94
Q

Quelle est l’importance de l’amélioration du rapport signal/bruit (SNR) ?

A

L’amélioration du SNR permet de rendre les réponses auditives plus claires en réduisant l’impact des bruits de fond, qu’ils soient externes ou internes.

95
Q

Quelle technique est couramment utilisée pour améliorer le SNR dans les PÉATC ?

A

Le moyennage des réponses permet de réduire le bruit aléatoire en faisant la moyenne de plusieurs présentations de stimulus.

96
Q

Comment le nombre de “sweeps” (balayages) influence-t-il le SNR ?

A

Augmenter le nombre de “sweeps” permet d’améliorer le SNR en réduisant l’impact du bruit aléatoire, mais cela nécessite plus de temps d’enregistrement.

97
Q

Quel compromis est souvent nécessaire lors de l’optimisation du SNR ?

A

Le compromis consiste à équilibrer le nombre de “sweeps” et le temps d’enregistrement pour obtenir une bonne qualité du signal sans prolonger inutilement les tests.

98
Q

Comment l’optimisation des paramètres de test aide-t-elle dans l’enregistrement des PÉATC ?

A

L’optimisation des paramètres, comme le taux de stimulion, le nombre de “sweeps”, et les réglages de filtrage, permet de mieux isoler les réponses auditives des bruits et artefacts.

99
Q

Quelle stratégie peut être utilisée pour améliorer le SNR dans les tests des PÉATC ?

A

-La réduction des sources de bruit
-Le rejet de mode commun
-Le filtrage
-Le moyennage

100
Q

Pourquoi la réjection des artefacts externes et internes est-elle cruciale dans l’amélioration du SNR ?

A

La réjection des artefacts réduit les interférences qui peuvent masquer les réponses auditives, permettant de mieux isoler le signal d’intérêt.

101
Q

Comment le moyennage aide-t-il à extraire les réponses cohérentes et réduire le bruit aléatoire ?

A

Le moyennage permet d’additionner les réponses synchronisées au stimulus tout en annulant le bruit non cohérent, améliorant ainsi la clarté du signal.