pdf-trblesanxieux Flashcards
(35 cards)
Les troubles anxieux : La liste
Phobie spécifique ➟ Anxiété sociale (phobie sociale) Trouble de panique* Caractéristiques des attaques de panique Agoraphobie Anxiété généralisée*
*Parmi les plus fréquents
Les troubles obsessionnels- compulsifs et apparentés
Trouble obsessionnel-compulsif
Obsession d’une dysmorphie corporelle
Thésaurisation pathologique (syllogomanie ou hoarding disorder-syndrome de Diogène)
Trichotillomanie (arrachage compulsif de ses propres cheveux)
Dermatillomanie (triturage pathologique de la peau)
Les troubles reliés à des traumatismes ou à des facteurs de stress
Trouble stress post-traumatique
Trouble stress aigu
Trouble de l’adaptation
Phobie sociale : critères diagnostiques
A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant exposition à l’observation attentive d’autrui. => interactions sociales (p.ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières), être observé (p. ex. en train de manger ou voire) et des situations de performance (p.ex. faire un discours)
B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
C. Les situations sociales provoquent toujours une peur ou une anxiété
D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
F. Persistance de ces éléments pour 6 mois et plus.
G. Ces éléments entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
Les caractéristiques de phobie sociale : Épidémiolpogie: Selon sexe? Prévalence? Âge moyen de début? Rémission? Génétique?
Sexe : Femme > homme
Prévalence : 13%
Âge moyen de début = 13 ans
Génétique : 2 à 6x (1ère degré parents)
Qu’est-ce qu’on entend par trouble de panique ?
Grande anxiété associée: Symptômes physiques Peur que qqch de grave arrive : • Arrêt cardiaque • « devenir fou, perdre la tête » • « exploser » • « perdre le contôle» • mort
Critères de diagnostique : Trouble de panique
A. Attaques de panique récurrentes , inattendues, montée brusque de crainte/malaise intense en qqn minutes.
Survenue de 4 symptômes ou plus :
1. Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblements ou secousses musculaires
- Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement
- Sensation d’étranglement
- Douleur ou gêne thoracique
7. Nausée ou gêne abdominale
- Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements)
- Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
- Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou »
- Peur de mourir
B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :
a) Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leur conséquences (p.ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »);
b) Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p.ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).
Physiopathologie - troubles de paniques : Hypothèses
Dysrégulation du système noradrénergique cérébral et périphérique
• Augmentation du tonus sympathique du système nerveux autonome
• Augmentation de la sensibilité des récepteurs sérotoninergiques post-synaptiques
• Atténuation de l’inhibition de la transmission GABA au niveau de l’amygdale, du mésencéphale et de l’hypothalamus
Quelles sont les structures impliquées dans la physiopathologie du trouble de panique ?
✎ La physiopathologie implique particulièrement:
– Le locus ceruleus: neurones noradrénergiques
– Le noyau du raphe: neurones sérotoninergiques
✎ La physiopathologie implique particulièrement aussi:
– Le système limbique, pour l’anxiété anticipatoire
– Le cortex préfrontal, pour l’évitement phobique
Quelles médicaments/substances empirent l’effet du trouble de panique?
(1) Mx: Tout ce qui antagonise l’activité du 2-alpha adrénergique. Par exemple : Yohimbine
(2) Substances :
– CO2, lactate de sodium, bicarbonates: changement rapide de PH
– caféine, antagonistes des récepteurs GABA (flumazenil, cholecystokinine)
Ils auraient un système d’alarme de suffocation hypersensible
Les patients atteints de troubles de paniques voient une augmentation de 3 choses :
– MHPG (métabolites des catécholamines)
– Cortisol
– Réponse cardiovasculaire
Critères de diagnostiques : Agoraphobie
A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes:
- Utiliser des transports en commun (p.ex. voitures, bus, trains, bateaux, avions)
- Être dans des endroits ouverts (p.ex. parking, marchés, ponts)
- Être dans des endroits clos (p.ex. magasins, théâtres, cinémas)
- Être dans une file d’attente ou dans une foule
- Être seul à l’extérieur du domicile
B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p.ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
C. Le situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
D. Le situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitant présence d’un accompagnant.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
F. Persistance des éléments nommés pour 6mois et +
G. Le tout cause une détresse ou un dysfonctionnement social, professionnel ou autre.
H. Si présence d’autre maladie concomitantes (ex. maladie inflammatoire intestin) la peur, anxiété ou évitement sont excessifs.
Critères de diagnostique : Anxiété généralisée
A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événement ou d’activités (tel le travail ou les performances scolaires).
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
C. Anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants :
1) Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout;
2) Fatigabilité;
3) Difficultés de concentration ou trous de mémoire;
4) Irritabilité;
5) Tension musculaire;
6) Perturbation du sommeil (difficultés
d’endormissement ou sommeil interrompu ou
sommeil agité et non satisfaisant).
Physiopathologie - Anxiété généralisée.
Que pensons-nous la cause de l’anxiété généralisée?
- Dysrégulation du système sérotoninergique et GABAergique
- Implication du récepteur 5-HT1A?: efficacité de la buspirone
- Hyposensibilité des récepteurs alpha-2 adrénergiques?: libération émoussée d’hormone de croissance après infusion de clonidine
- Diminution du métabolisme dans les noyaux gris centraux et la substance blanche
Anxiété généralise : ratio homme : femme
2 femmes : 1 homme
Anxiété généralisée :
Européen vs non européen
Pays développés vs non développés
Origine européenne > Non européen
Pays développés > en voie de développement
CRITÈRES DIAGNOSTIQUES DU
TROUBLE OBSESSIONNEL-COMPULSIF
Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux :
Obssessions:
1) Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes
qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes,
et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets.
2) Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images,
ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c.-à.-d. en faisant une compulsion).
Compulsions:
1) Comportements répétitifs
(p.ex., se laver les mains, ordonner, vérifier)
ou actes mentaux (p.ex., prier, compter, répéter des mots silencieusement)
que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession
ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
2) Les comportements ou les actes mentaux sont destinés:
à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse,
ou à empêcher un événement ou une situation redoutées ;
cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
Que croit-on derrière les problèmes OCD?
- Dysrégulation du système sérotoninergique
- Peu d’évidence pour l’implication du système noradrénergique
- Augmentation du métabolisme: lobes fronaux, noyaux gris centraux, surtout le noyau caudé, et le cingulum
- Plus petits noyaux caudés
- Données électrophysiologiques plus similaires à la dépression
Dans les OCD, les gens peuvent avoir des idées suicidaires?
50% ont ou ont eu des pensées suicidaires et
près d’un quart passe à l’acte
OBSESSION DE LA DYSMORPHIE CORPORELLE : critères
A. Préoccupation concernant une ou plusieurs imperfections ou défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui.
B. À un moment de l’évolution de trouble, l’individu a eu des comportements répétitifs
(p.ex. vérification dans le miroir, toilettage excessif, excoriation de la peau, recherche de rassurement)
ou
des actes mentaux
(p.ex. comparaison de son apparence avec celle d’autrui) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique.
C. La préoccupation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Critères diagnostiques :
THÉSAURISATION PATHOLOGIQUE
(syllogomanie ou Hoarding disorder)
Syndrome de Diogène
A. Difficulté persistante à jeter ou à se séparer de certains objets, indépendamment de leur valeur réelle.
B. La difficulté est due à un besoin ressenti de conserver les objets et à la souffrance associée au fait de les jeter.
C. La difficulté à jeter des objets aboutit à une accumulation d’objets qui envahissent et encombrent les lieux d’habitation compromettant de manière importante leur fonction première.
Si ces espaces sont dégagés, c’est uniquement grâce aux interventions de tiers
(p.ex. des membres de la famille, des agents d’entretien ou des représentants de l’autorité publique).
CRITÈRES DIAGNOSTIQUES DE LA
TRICHOTOLLOMANIE (arrachage compulsif de ses propres cheveux)
A. Arrachage répété de ses propres cheveux aboutissant à une perte de cheveux.
B. Tentative répétées de réduire ou d’arrêter l’arrachage des cheveux.
C. L’arrachage de cheveux entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. L’arrachage de cheveux ou la perte de cheveux n’est pas imputable à une autre affection médicale (p.ex. une affection dermatologique).
E. L’arrachage de cheveux n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental
(p.ex. les tentatives d’atténuer un défaut ou une imperfection perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle).
CRITÈRES DIAGNOSTIQUES DE
LA DERMATILLOMANIE
(triturage pathologique de la peau)
A. Triturage répété de la peau aboutissant à des lésions cutanées.
B. Tentative répétées de réduire ou arrêter le triturage de la peau.
C. Le triturage de la peau entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Le triturage de la peau n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p.ex. cocaïne) ou d’une autre affection médicale (p.ex. gale).
E. Le triturage de la peau n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental
(p.ex. idées délirantes ou hallucinations tactiles dans un trouble psychotique, tentatives d’atténuer un défaut ou une imperfection perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle, stéréotypies dans les mouvements stéréotypés, ou intention de se faire du mal dans les lésions auto-infligées non suicidaires).

CRITÈRES DIAGNOSTIQUES DU
TROUBLE STRESS POST-TRAUMATIQUE
N.B. Les critères suivants s’appliquent aux adultes, aux adolescents et aux enfants âgés de plus de 6 ans.
Ⓐ Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou de plusieurs) des façons suivantes:
- En étant directement exposé à un ou à plusieurs événements traumatiques.
- En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
- En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche.
N.B. Dans les cas de mort effective ou de menace de mort d’un membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
- En étant exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques
(p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humaines, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).
N.B. Le critère A4 ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle.
Ⓑ Présence d’un (ou de plusieurs) des symptômes envahissants suivants:
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques en cause.
- Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu ou l’affect du rêve sont liés à l’évènement/aux événements traumatiques.
- Réactions dissociatives
(p.ex. flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire.
(De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une abolition complète de la conscience de l’environnement.) - Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
- Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.
Ⓒ Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques,
comme en témoigne la présence de l’une ou des deux manifestations suivantes:
- Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
- Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
Ⓓ Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants:
- Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas à cause d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues).
- Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde
(p. ex. « je suis mauvais », « on ne peut faire confiance à personne », « le monde entier est dangereux », « mon système nerveux est complètement détruit pour toujours»). - Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou de plusieurs événements traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes.
- État émotionnel négatif persistant (p.ex. crainte, horreur, colère, culpabilité ou honte).
- Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités.
- Sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres.
- Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives
(p.ex. incapacité d’éprouver bonheur, satisfaction ou sentiments affectueux).

Ⓔ Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité. En témoignent deux (ou plus) des éléments suivants: - Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
- Comportement irréfléchi ou autodestructeur.
- Hypervigilance.
- Réaction de sursaut exagérée.
- Problèmes de concentration.
- Perturbation du sommeil (p. ex. difficulté d’endormissement ou
sommeil interrompu ou agité).
ⓕ La perturbation (symptômes des critères B, C, D, E) dure plus d’un mois.
Ⓖ La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Ⓗ Le perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p.ex. médicament, alcool) ou à une autre affection médicale.