PARTIE 3 - LA CESSION DE L'IMMEUBLE Flashcards
On traite du régime d’imposition des PV immobilières des particuliers (PP résidentes fiscales de France ou non + Sociétés translucides)
OK
Quels sont les biens et les opérations concernés
- Immeubles bâtis ou non bâtis + les droits portant sur ceux-ci (usufruit, nue-propriété, servitudes, etc.).
- Certains titres de sociétés (SCI soumises à l’IR notamment).
Opérations : cessions à titre onéreux (ventes, échanges, apports en sociétés, etc.)
Quelle est l’assiette ?
Montant de la plus-value réalisée après abattement pour durée de détention.
- Indivision ou concubin : appréciation de la plus-value au niveau de chaque indivisaire ou concubin.
- Couples mariés en communauté : appréciation de la plus-value au niveau de chacun des époux et non par couple ;
- Cession par personnes morales à l’IR : appréciation de la plus-value au niveau de la personne morale.
NB : la cession de la résidence principale est EXONEREE de plus-value immobilière
Calcul de la Plus-Value
(Prix de Cession stipulé dans l’acte de cession) - (Prix d’acquisition stipulé dans l’acte d’achat).
NB : frais d’acquisition soit montant réel sur justification soit forfaitairement (7,5% prix).
15% frais de travaux si durée de détention > 5 ans.
V/F : Les intérêts d’emprunt sont des frais venant majorer le prix d’acquisition
FAUX
Quel est le prix d’acquisition à retenir lorsque le bien a été acquis à titre gratuit ?
Lorsque le bien a été acquis à titre gratuit, le prix d’acquisition à retenir est celui retenu pour le calcul des DMTG. Lorsque le bien a été acquis à titre gratuit, le forfait de 7,5% n’est pas applicable.
Chiffres clés pour abattement pour durée de détention
10 ans : 36,08%
15 ans : 25,96%
20 ans : 15,84%
** 22 ans : Exonération d’IR, de CEHR et de TPVIE **
25 ans : 7,74%
30 ans : 0% - Exonération totale à l’IR et aux prélèvements sociax
-> Avant 22 ans : CEHR : 4%
TPVIE Taux marginal de 6%
TPVIE ?
Taxe sur les plus-values immobilières élevées
Champ d’application des plus-values immobilières “élevées”
- PV réalisées sur les cessions d’immeubles autres que les terrains à bâtir
- PV supérieure à 50k€
- Par les personnes physiques (résidentes fiscales de France ou non) ou les sociétés translucides
Assiette taxe sur les PV immobilières “élevées”
- PV taxable à l’IR après abattement pour une durée de détention,
- Si indivision ou concubin : appréciation du seuil au niveau de chacun des époux et non par couple,
- cession par personnes morales à l’IR : appréciation du seuil au niveau de la personne morale (art 1609 nonies G du CGI),
- NB : la taxe ne s’applique pas aux PV immobilières exonérées telle que celle issue de la cession de la résidence principale
Calcul de la taxe sur les PV immobilières “élevées”
De 50.001 à 60.000 2 % PV – (60.000 – PV) x 1/20
De 60.001 à 100.000 2 % PV
De 100.001 à 110.000 3 % PV - (110.000 - PV) x 1/10
De 110.001 à 150.000 3 % PV
De 150.001 à 160.000 4% PV - (160.000 - PV) x 15/100
De 160.001 à 200.000 4 % PV
De 200.001 à 210.000 5 % PV - (210.000 - PV) x 20/100
De 210.001 à 250.000 5% PV
De 250.001 à 260.000 6 % PV - (260.000 - PV) x 25/100
Supérieure à 260.000 6 % PV
M. et Mme X cèdent conjointement un immeuble détenu en communauté et réalisent à raison de cette cession une plus-value nette imposable de 90 000 €. Les époux X sont-ils redevables de la taxe sur les plus-values élevées ?
Non! Ils ne sont pas redevables de la taxe sur les plus-values élevées car la quote- part de plus-value imputable à chacun des époux, soit 45 000 €, est inférieure au seuil d’imposition de 50 000 €.
Résumer le principe d’imposition de la PV immobilière
Prix de cession
–> prix d’acquisition
–> PV taxable aux PS : 17,2 (Exonération au bout de 30 ans pour l’assiette)
–> PV taxable à l’IR (taux forfaitaire) 19% + CEHR (taux marginal) 4% + TPVIE (taux marginal) 6%
=> fiscalité hors abattements 46,2%
Résidence principale : principe
principe : exonération de la plus value réalisée à l’occasion de la cession de la résidence principale et des dépendances immédiates et nécessaires lorsqu’elles sont cédées simultanément
Condition posée par la loi lors de la cession de la RP
Bien qui constitue la résidence principale du cédant au jour de la cession
Conditions posées par la doctrine administrative
Le bien doit constituer la résidence habituelle et effective du cédant i.e. le lieu où le contribuable réside habituellement pendant la majeure partie de l’année (question de faits)
Le bien doit être la résidence principale du cédent au jour de la cession: le bien doit être effectivement occupé par le cédant jusqu’à sa mise en vente.
l’éxonération reste toutefois possible si la cession intervient dans les délais normaux et sous réserve que le logement n’ait pas , pendant cette période, été donnée en location occupé gratuitement
Cas de la cession d’un bien appartenant à une SCI (IR) qui constitue la RP d’un des associés :
Ce bien pourra bénéficier de l’exonération à hauteur des parts qu’il détient dans le SCI
Est ce qu’une SCI peut bénéficier de l’exonération de PV sur cession de la RP
Oui, si vente rp détenue par une SCI (IR)
Cession RP : si le bien constitue en partie seulement la RP ?
Lorsque le bien constitue en partie seulement la résidence principale du cédant, seule la plus-value afférente à cette partie bénéficiera de l’exonération
Points d’attention : la notion de dépendances immédiates et nécessaires
Conditions d’application et portée de l’exonération :
Les dépendances immédiates cédée simultanément et nécessaires de la résidence principale exonérée doivent former avec elle un tout indissociable.
L’administration distingue selon que le terrain est qualifié ou non de terrain à bâtir.
Terrain à bâtir :
Terrain sur lequel des constructions peuvent être autorisées en application d’un plan local d’urbanisme, d’un document d’urbanisme, d’une carte communale ou de l’article L 111-3 du code de l’urbanisme