partie 2 - l'engagement ses secours - titre 6 règles d'engagement particulières adresses particulières Flashcards
Qu’est ce qu’un ETARE ?
Les établissements répertoriés sont considérés
comme étant des ECTS : Établissements à Concept Tactique Spécifique. De ce fait, une Règle
d’Engagement des Détachements (RED) spécifique peut également être paramétrée pour ce type d’établissement.
Les opérateurs du CO, du CTAR et des CSO peuvent engager les secours à hauteur du volume prédéfini
ÉTARÉ. Un compte-rendu systématique doit être réalisé auprès du chef de salle ou auprès du sous-officier « statique » par l’opérateur
Concernant les établissements répertoriés, le stationnaire du PVO doit :
- faire partir les secours prévus selon le processus général
- compléter le départ normal éventuellement initiallement sonné à concurence d’un volume ETARE
- en cas d’indisponibilité ADAGIO, se reporter au mode dégradé 1 ADAGIO
- consulter le listing ÉTARÉ pour s’assurer de l’adéquation des moyens (partage BPO/ gestion des ÉTARÉ).
Autoroutes et voies rapides
Lorsque la demande de secours aboutit directement au CO, l’opérateur fait partir les secours après confirmation auprès du centre d’exploitation et de surveillance concerné .
Lorsqu’elle émane des CRS, l’appel aboutit au CSO TC qui fait partir les secours en fonction des renseignements communiqués.
Le CSO TC est chargé de la liaison avec la CRS territorialement compétente afin de solliciter son
concours, préciser une adresse ou confirmer une intervention.
Aux règles d’engagement des moyens de secours de type « multi-adressage », il peut être associé un
concept tactique spécifique (tunnel de plus de 300 m, etc.).
Interventions hors secteur brigade
Dans le cadre d’un protocole d’accord ou d’une convention (CIAM avec les départements de la grande couronne), le demandeur doit directement saisir le CO. En période normale, les demandes sont honorées systématiquement par le chef de salle du STA 18/112. Il rend compte ensuite du départ des secours. Un OGC est désigné comme chef de détachement dès lors que 2 moyens Brigade sont engagés.
Quand les détachements peuvent être constitués et envoyés hors du secteur de compétence de la Brigade ?
- soit sur ordre du préfet de police
- soit après validation d’une demande au CO Brigade par le commandement Brigade. Cette demande n’est prise en compte que si elle est exprimée par le COZ
Demande de secours concernant une intervention hors secteur Brigade
Le stationnaire du PVO ou l’opérateur du CSO retransmet la demande au CO, qui alerte le CODIS territorialement compétent.
L’opérateur du CO retransmet directement la demande auprès du CODIS territorialement compétent.
Demande de secours formulée par un CODIS pour une intervention située hors du secteur Brigade
L’appel est reçu au CO. L’opérateur 18/112 qui a reçu l’appel fait partir selon le processus général :
- conformément à la grille de départ de secours, s’il s’agit d’un 1er départ pour lequel les secours de la Brigade interviennent seuls ;
- jusqu’à concurrence des moyens demandés, s’il s’agit d’une demande de renforcement (l’opération est
clôturée par un code CRI 99X et le rapport est réalisé de manière nominale).
Les chefs d’agrès envoyés en renforcement sur le secteur de la grande couronne se mettent à la disposition du COS sur place, sans transmettre de message.
S’ils interviennent seuls, ils se conforment à la marche générale des opérations et transmettent un message de renseignement sur le canal radio ANTARES-Com-SIS-IDF-TKG 286 qui est immédiatement répercuté par le CO vers le CODIS concerné.
Imprécision dans l’adresse ou intervention située en limite départementale
L’opérateur 18/112 du CO crée un ordre de départ selon le processus général et rend compte au CODIS limitrophe du départ des secours.
Engagement de moyens SDIS secteur BRIGADE
L’opérateur est informé par la SAR qu’un lieu de stationnement SDIS est plus proche que celui de la Brigade retenu par le système. À son initiative, il avertit le chef de salle, qui peut contacter le CODIS
compétent pour l’engagement de moyens SDIS.
Après validation du moyen retenu par le CODIS, l’opérateur fait un ajout en remplacement du moyen BSPP (sélection manuelle via le masque de renfort choix par lieu de stationnement).
L’ordre de départ est reçu au PVO TC. Il doit être acquitté.
Si le moyen SDIS intervient sans la BSPP, l’opération doit être clôturée par le CRI 013.
Le sergent de jour ou le chef de garde doit réaliser le rapport principal en mettant en personnel « SDIS XX ».
Si l’engagement est en complément de moyens Brigade :
- appartenant au PVO TC : le chef d’agrès désigné réalise le rapport principal en mettant en personnel « SDIS XX »
- n’appartenant pas au PVO TC :
- le rapport principal est réalisé par un moyen affecté à un autre PVO
- un rapport secondaire est réalisé par le chef de garde ou le sergent de jour du PVO TC
Engagement du VID
Sauf exception, les opérations VID sont réalisées par la compagnie territorialement compétente au moyen
du VID compagnie.
L’opérateur 18-112 ou le CSO doit engager toutes les interventions pour VID en mode « INU » sauf lorsque le véhicule est sélectionné en tant qu’engin précurseur. Le stationnaire du PVO ajoute son VID à
l’intervention transmise, puis le sonne ou le dirige par radio.
Si le VID est engagé sur une opération de longue durée (contact téléphonique préalable de confirmation par le PVO) ou si le nombre d’interventions en attente devient ingérable à court terme, le stationnaire du PVO détenteur du VID doit en rendre compte au sergent de jour qui, après accord du chef de garde, voire
de l’officier de garde compagnie, peut demander au CSO de faire engager un VID d’une autre compagnie
Dans ce dernier cas :
- soit le stationnaire ajoute un EP de son LSO sur l’intervention en attente avant d’en rendre compte au CSO
- soit le stationnaire demande au CSO TC à faire ajouter un EP qui n’est pas de sa compétence
ou engager un autre type de moyen de secours (EP par exemple).
Dispositifs previsionnels de secours DPS
Dans le cadre des grandes manifestations ayant lieu sur le secteur de la Brigade, des DPS sont mis en place selon les directives zonales. Lors de ces différentes missions, les chefs d’agrès ou de détachement affectés se conforment aux prescriptions des règlements et notes en vigueur ou aux éventuelles consignes particulières.
La composition de ces détachements est décidée par le bureau en charge de l’opération, en fonction de la nature de la prestation à fournir et des directives de la préfecture de police.
Engagement sur exercice
L’application 18-112 permet la création d’ODE en mode « exercice réel ». Dans ce cas, les moyens sélectionnés dans la solution d’alerte retenue et validés par l’opérateur sont automatiquement mis dans un
état de mise à jour indisponible pour le moteur de recherche de solutions d’alerte.
De fait, la réalisation d’ordre de départ en exercice réel est du seul ressort du CO ou du CSO (exemples : exercices programmés avec des partenaires extérieurs, EPO…).
Une fois l’ODE reçu, le stationnaire du PVO doit mettre ces moyens dans un état de mise à jour « indisponible MANOEUVRE », « indisponible SPORT » ou « indisponible INSPECTION/EPO ».
En fonction de la couverture opérationnelle et des évènements en cours (fortuits ou prévisibles), le statique l’officier de garde CO, le colonel de garde ou le commandant opérationnel Brigade peut demander une remise en service rapide de ces moyens.
montée en garde
Des MMA peuvent renforcer temporairement des LSO pour rééquilibrer la couverture opérationnelle. La gestion de cette règle est à la charge du CSO et du CO. La montée en garde fait l’objet d’un ordre de départ et la rédaction d’un rapport de sortie de secours simplifié par le chef d’agrès, à son arrivée au sein du PVO
renforcé.
Les droits associés aux montées en garde sont les suivants :
- le CSO prend en charge les montées en garde en interne sur son secteur de compétence
- le CO prend à sa charge les montées en garde inter groupements sur le secteur de compétence Brigade
Demande d’un seul EP pour feu ou explosion :
Le CSO sélectionne un engin-pompe du CS le plus proche et demande automatiquement l’intervention
d’ErDF et de GrDF.
demande d’engin prompt secours :
Si un chef d’agrès, lors d’une opération avec victime(s), a besoin d’un renforcement qui ne nécessite pas forcément l’envoi d’un engin-pompe, il exprime sa demande sous la forme :
« je demande un moyen de prompt secours pour tel motif, telle adresse, etc. ».
Le CSO sélectionne alors prioritairement un moyen associatif ou un VSAV, ou un EPM déclassé dès lors
qu’il est disponible dans le CSTC, le CS1 ou le CS2.
A défaut, il sélectionne un détachement de type MTNM (moyen de transport non médicalisé).
Le chef d’agrès, seul juge des moyens qu’il estime nécessaires, conserve toute latitude pour demander d’emblée un engin-pompe (voire un fourgon).