Partie 2 Flashcards

1
Q

Asthme

A
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Q

Nommer les facteurs déclencheurs de l’asthme

A
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Q

Décrire la présentation clinique de l’asthme

A
  • Les asthmatiques bien contrôlés sont normalement asymptomatiques ⇒ sx lors de crises
  • Épisodes transitoires de dyspnée
  • Sillements (wheezing)
    • Peut être présent pendant les 2 phases ou seulement à l’expiration
    • En cas de bronchospasme sévère : peut être absent car pas de flux d’air
  • Sensation d’oppression thoracique
  • Toux ⇒ expecto mucoïdes (mucus) ou toux sèche
  • Symptômes typiquement variables
    • Accentués par irritants respiratoires
    • Peuvent prédominer la nuit OU matin tôt (+ si asthme instable) ⇒ asthme nocturne
  • Si crise sévère:
    • Élocution difficile
    • Penché vers l’avant, les mains sur les cuisses
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4
Q

Décrire ce que l’on retrouve à l’examen physique lors d’asthme

A

Habituellement peu révélateur sauf lors de bronchospasmes

  • Dyspnée
  • Tachypnée
  • Tachycardie
  • Cyanose centrale possible
  • Baisse saturation <90%, PaCO2 >45 mmHg
  • Tirage intercostal/sous-claviculaire et utilisation muscles respiratoires accessoires
  • Temps expiratoire prolongé
  • Pouls paradoxal ⇒ PA systolique >10 mmHg lors de l’inspiration
  • Sibilances
  • Diminution MV
  • Thorax hyperrésonnant ou léger tympanisme ⇒ Hyperinflation
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5
Q

Nommer les critères de maitrise de l’asthme

A
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6
Q

Expliquer les différences cliniques entre la MPOC et l’asthme

A
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7
Q

Prescrire et interpréter l’investigation pertinente de l’asthme

A
  • Diagnostic:
    • Bilan clinique
    • Épreuves fonctionnelles respiratoires
    • Syndrome obstructif réversible
  • Repose sur l’anamnèse et l’examen clinique
  • Confirmé par les épreuves fonctionnelles respiratoires
  • Diagnostic des causes sous-jacentes et l’exclusion des autres causes de wheezing sont également importants
  • Asthme et MPOC sont parfois confondus ⇒ symptômes et résultats des épreuves fonctionnelles respiratoires sont similaires, mais ces troubles diffèrent sur le plan biologique, d’une manière non toujours cliniquement évidente
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8
Q

Expliquer brièvement les différents traitements disponibles pour l’asthme (pharmaco et non pharmaco)

A

But = procurer à l’asthmatique une vie normale, avec certaines précautions et un minimum de médicaments

  • Asthmatique doit bien connaître sa maladie et son tx ⇒ apprendre à déterminer si asthme est stable et son degré
  • Doit éviter facteurs déclenchants (sauf exercice = important d’en faire)
  • Asthme d’abord rapidement maîtrisé ⇒ puis plus bas niveau de traitement qui permet maîtrise maximale des symptômes doit être déterminé

Traitement principalement axé sur obtention et maîtrise (contrôle) de l’asthme par évitement facteurs déclenchants (surtout facteurs inflammatoires) ET traitement pharmacologique individualisé qui vise à réduire inflammation au minimum et à éviter exacerbations

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9
Q

Nommer des traitements non-pharmaco de l’asthme

A
  • Assainissement de l’environnement = Éviter contacts avec irritants non spécifiques (poussière, odeurs fortes, fumée etc.)
  • Éviter les contacts allergènes
  • Encourager activité physique
  • Arrêter le tabac
  • Identifier et traiter les comorbidités
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10
Q

Décrire les traitements pharmaco de l’asthme

A
  • Donnés selon le niveau de traitement nécessaire pour obtenir les critères de maîtrise
  • Sévérité de l’asthme peut changer rapidement = traitements modifiés avec le temps
  • BACA = médicament de SECOURS (peut être donné seul si asthme léger <3/sem)
  • BALA : TOUJOURS donner avec un CSI
  • Thérapie d’entretien : CSI dès le départ ⇒ même si symptômes <3x /semaine
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11
Q

Décrire les principales complications et comorbidités de l’asthme

A

Complications:

  • Non compliance au traitement
  • Effets délétères de la corticothérapie PO:
    • Hypercorticisme à Cushing
    • Pas vrm d’effets systémiques pour les cortico inhalés
  • Évolution d’une crise d’asthme jusqu’au stade IV ⇒ Hypercapnie, Hypoxémie, Insuffisance respiratoire à potentiel léthal
  • Status asthmaticus = crise prolongée ou sévère qui résiste au traitement
  • Aspergillose broncho-pulmonaire allergique

Comorbidités souvent associées à l’asthme:

  • Apnée du sommeil
  • Infection respiratoire
  • MPOC
  • Obésité
  • RGO
  • Psychopathologie
  • Rhinite allergique
  • Sinusite chronique
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12
Q

MPOC

A
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13
Q

Nommer les facteurs de risque de MPOC

A
  • Tabac
  • ATCD familiaux d’emphysème pulmonaire (déficit en alpha-1-antitrypsine)
  • Pollution
  • Infections respiratoires en bas âge
  • Exposition professionnelle
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14
Q

Reconnaitre la présentation clinique de la MPOC

A
  • Toux productive
  • Dyspnée
  • Inspection:
    • Hausse temps expiratoire
    • Cachexie
    • Respiration lèvres pincées
    • Tirage
    • Cyanose
  • Auscultation:
    • Wheezing
    • Baisse MV
    • Baisse bruits cardiaques
  • Signes coeur droit
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15
Q

Décrire les différences cliniques entre la bronchite chronique et l’emphysème.

A
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16
Q

Nommer les critères diagnostics cliniques de la bronchite chronique

A

Toux productive quotidienne qui survient la plupart des jours pendant au moins 3 mois de l’année pour au moins 2 ans consécutifs, en excluant les autres causes de toux comme l’asthme

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17
Q

Nommer les critères diagnostiques et les facteurs déclencheurs d’exacerbation aigüe de la MPOC

A

FACTEURS DECLENCHEURS

  • Environ la moitié des exacerbations aiguës sont de nature infectieuse ⇒ virales ou bactériennes
  • Autres facteurs déclencheurs ⇒ fumée de cigarette, exposition à des irritants, air froid, polluants

CRITERES DX D’EXACERBATIONS AIGUËS

Voir photo

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18
Q

MPOC: Comment poser le dx?

A

Le diagnostic est suspecté devant l’anamnèse, l’examen clinique et l’imagerie thoracique et est confirmé par les épreuves fonctionnelles respiratoires.

  1. Identifier l’indice tabagique et autres facteurs de risque
  2. Évaluation de la dyspnée
  3. Évaluation des exacerbations
  4. Recherche de complications
  5. Examen physique
  6. Méthodes dx: Rx thorax et spirométrie
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19
Q

Prescrire l’investigation pertinente de la MPOC:

Évaluation de la dyspnée

A

Permet de…

  • Repérer les patients « à risque » de MPOC
  • Identifier patients dont la qualité de vie est mauvaise
  • Information utile à établir le pronostic de la maladie
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20
Q

Prescrire l’investigation pertinente de la MPOC:

Évaluation des exacerbations

A
  • Fréquence et de la gravité des exacerbations
  • Peut orienter les décisions thérapeuthiques
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21
Q

Prescrire l’investigation pertinente de la MPOC:

Recherche de complications

A
  • Rechercher au questionnaire les symptômes qui suggèrent des complications de la maladie.
  • OEdème des membres inférieurs ⇒ signe d’insuffisance cardiaque droite (coeur pulmonaire)
  • Perte de poids inexpliquée ⇒ cachexie respiratoire
  • Rechercher les pathos souvent associées
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22
Q

Prescrire l’investigation pertinente de la MPOC:

Quelles pathos sont souvent associées?

A
  • Ostéoporose
  • Glaucome / cataractes
  • Cachexie / malnutrition
  • Dysfonction musculaire périphérique
  • Cancer du poumon
  • Dépression
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23
Q

Prescrire l’investigation pertinente de la MPOC:

Examen physique

A

L’E/P des patients atteints de MPOC, bien qu’il soit important, ne permet généralement pas de poser un diagnostic même qu’un examen physique attentif peut sous-estimer la sévérité de la maladie

  • Si maladie plus avancée ⇒* hyperinflation pulmonaire, d’insuffisance cardiaque droite et de fonte musculaire généralisée peuvent être évidents.
  • ATTENTION* : l’hippocratisme digital (« clubbing ») ne constitue pas une manifestation de la MPOC ⇒ Clubbing chez un MPOC devrait faire rechercher la présence d’un néo du poumon
24
Q

Prescrire l’investigation pertinente de la MPOC:

Radio pulmonaire

A
  • La radiographie pulmonaire et les autres modalités d’imagerie médicale ne permettent pas de diagnostiquer la MPOC
  • Permet cependant d’exclure d’autres maladies pulmonaires lors de l’évaluation initiale du patient ou lorsque des symptômes nouveaux apparaissent, laissant suspecter une pathologie surajoutée.
25
Q

Décrire le rôle de la spirométrie et des tests de fonction respiratoire complets (avec pléthysmographie) dans l’investigation de la MPOC

A

Spirométrie

  • Essentiel d’objectiver l’obstruction des voies aériennes par une spirométrie pour dx la MPOC
  • Les indices de l’obstruction bronchique fluctuent souvent avec le temps, mais ils doivent persister et ne pas être entièrement réversibles pour poser un diagnostic de MPOC

Pléthymosgraphie ⇒ Évaluation des volumes

Les signes d’augmentation de la capacité pulmonaire totale, de la capacité résiduelle fonctionnelle et du volume résiduel, permettent de distinguer la BPCO de pathologies pulmonaires restrictives dans lesquelles les valeurs de ces paramètres sont diminuées.

26
Q

Nommer le critère diagnostique de la MPOC à la spirométrie.

A
27
Q

Grader la sévérité de la MPOC à la spirométrie

A
28
Q

Expliquer les différents traitements disponibles (pharmacologiques et non pharmacologiques) pour la MPOC

A
29
Q

Prise en charge des exacerbations aigues de MPOC

A
  1. Optimisation du traitement bronchodilatateur
  2. Antibiothérapie si sécrétions purulentes
  3. CS oraux
  • Accélèrent la récupération
  • Diminution des échecs et rechutes chez les patients avec une maladie modérée à sévère
  • Doivent être évités en dehors des exacerbations
30
Q

Décrire le rôle de l’antibiothérapie pour le traitement de l’exacerbation aigüe de la MPOC

A

Les antibiotiques sont recommandés lorsque le patient présente des expectorations purulentes au moment de l’exacerbation

Le choix des antibiotiques est conditionné par la gravité de la maladie

31
Q

Décrire les principales complications et comorbidités associées à la MPOC

A

Complications:

  • Surinfection bronchique
  • HTP / Coeur pulmonaire
  • Amaigrissement
  • Néoplasie
  • Hypercapnie / Hypoxémie
  • Pneumothorax spontanée
32
Q

AVC

A
33
Q

IN2-001 Décrire l’anatomie vasculaire artérielle cérébrale

A

L’apport sanguin des hémisphères cérébraux est assuré par

1) la circulation antérieure dérivée des artères carotides internes

  • Artère cérébrale antérieure
  • Artère cérébrale moyenne

2) la circulation postérieure dérivée des artères vertébrales

  • PICA
  • Artère basilaire ⇒ Donne naissance à AICA, SCA et aux deux artères cérébrales postérieures (PCA)
34
Q

IN2-001 Décrire l’anatomie du Polygone de Willis

A

= sert à unir la circulation postérieure et inférieure

Est constitué de:

  • Artères cérébrales antérieures
  • Artère communicante antérieure (anastomose entre les deux ACA)
  • Artère carotide interne
  • Artères communicantes postérieures (lien entre carotine interne et artère cérébrale postérieure)
  • Artère cérébrale postérieure
35
Q

IN2-002 Localiser la lésion et le territoire vasculaire impliqué dans l’AVC selon le type de déficit neurologique.

A
36
Q

IN2-002 Localiser la lésion et le territoire vasculaire impliqué dans l’AVC selon le type de déficit neurologique.

5 syndromes lacunaires

A
37
Q

IN2-003 Reconnaitre la présentation clinique de l’amaurose fugace

A
  • Perte de vision monoculaire temporaire ⇒ interruption temporaire de la circulation rétinienne
  • Possibilité qu’elle soit altitudinale (en haut ou en bas) selon le niveau de l’atteinte à l’artère
  • Dure quelques minues ⇒ svt en bas de 5 min
38
Q

IN2-004 Établir le bilan d’investigation initial de l’AVC

Nommer les étapes

A

3 étapes à l’investigation

  1. Imagerie de l’AVC
  2. Recherche de l’étiologie
    1. Cardiaque (FA, source d’embolies, etc)
    2. Vasculaire (sténose carotidienne)
    3. Sang: Hypercoagulabilité
  3. Recherche des facteurs de risque ayant pu contribuer
39
Q

IN2-004 Établir le bilan d’investigation initial de l’AVC

Imagerie

A

L’imagerie TDM ou IRM cérébrale est effectuée en première intention pour exclure une hémorragie intracérébrale, un hématome sous-dural ou épidural, et une tumeur à croissance rapide, saignant ou soudainement symptomatique

TDM

o Dans un contexte d’AVC aigu, on privilégiera le TDM.

o Plus rapide que l’IRM.

o Permet d’éliminer AVC hémorragique (CI absolue à la thrombolyse)

  • Permet d’initier un traitement (hémorragique CI absolue à la thrombolyse)
  • AVC ischémique n’apparait à l’imagerie qu’après environ 3-4h.

o L’évaluation + lecture du TDM en moins de 30 minutes après l’arrivée du patient chez qui un AVC est suspecté.

IRM

o Qualité supérieure à permet de visualiser des ACV non vus par la TDM

o Idéal pour :

  • AVC lacunaires
  • Lésions de la fosse postérieure (i.e. tronc et cervelet).
  • Informations sur l’étiologie de l’ACV (ex.: via une angiographie par IRM).
  • Caractériser une lésion sous-jacente dans le cas d’un AVC hémorragique (métastase, tumeur cérébrale primaire).

o Répétable après quelques mois (sang résorbé) pour évaluer la présence de séquelles.

40
Q

IN2-004 Établir le bilan d’investigation initial de l’AVC

Recherche de l’étiologie

A

= permet de prendre en charge la condition sous-jacente et d’éviter une récidive.

  • Doppler cervical ⇒ De choix pour rechercher une sténose carotidienne et grader sa sévérité
  • ECG-Hotler ⇒ permet de dépister la présence d’une arythmie cardiaque, comme une fibrillation auriculaire et la FA paroxystique
  • Échographie transthoracique⇒suspicion cause cardio-embolique ⇒ valvulopathies, IDM, foramen ovale perméable, endocardite
  • Échographie transoesophagienne si jeune patient ou forte suspicion de cause cardioembolique
41
Q

IN2-004 Établir le bilan d’investigation initial de l’AVC.

Facteurs de risque

A
  • FSC, ions, urée/créat
  • Décompte plaquettaire: r/o thrombocytose (thrombose) ou thrombocytopénie (hémorragie)
  • INR et TCA: Guident la prise en charge lorsque l’anticoagulation est envisagée ou si AVC hémorragique.
  • Études de coagulation spécifiques
  • Protéine S ou C déficiente, Antithrombine III déficiente, Autre désordre héréditaire de coagulation
  • À réaliser si le patient est jeune
  • Prise de la tension artérielle ⇒ HTA
  • Glycémie à jeun et Hb1Ac ⇒ diabète
  • Bilan lipidique ⇒ dyslipidémie
  • Bilan de thrombophilie (selon la présentation clinique)
  • Bilan de vasculite (selon la présentation clinique)
42
Q

Atteintes oculaires et visuelles

A
43
Q

IN2-401 Décrire l’anatomie des voies optiques

A
  1. Les cellules ganglionnaires rétiniennes projettent leurs axones dans le nerf optique (nerf II) qui pénètrent la cavité crânienne via le canal optique (os sphénoïde)
  2. A/n du chiasma optique, les fibres provenant de l’hémirétine gauche de chaque oeil se dirigent vers le faisceau optique gauche alors que les fibres provenant de l’hémirétine droite de chaque oeil se dirigent vers le faisceau optique droit.
  3. Bandelettes optiques
  4. Chaque faisceau optique contourne le mésencéphale pour rejoindre le noyau géniculé latéral (LGN) du thalamus
  5. Radiations optiques

Fibres des radiations optiques inférieures

  • Passent dans le lobe temporal
  • Nommées la Boucle de Meyer
  • Vont dans cortex visuel primaire (berge inférieure de la fissure calcarine)
  • Information provenant de la rétine inférieure (champ visuel supérieur)

Fibres des radiations optiques supérieurs

  • Passent dans le lobe pariétal
  • cortex visuel primaire (berge supérieure de la fissure calcarine)
  • Information provenant de la rétine supérieure (champ visuel inférieur)
  1. Cortex visuel du lope occipital
44
Q

IN2-402 Localiser la lésion selon le type d’altération du champ visuel.

A

Rétine :

o Habituellement : scotome monoculaire ou perte de vision monoculaire

o Exemples : ischémie, hémorragie, décollement de la rétine, toxoplasmose, etc.

Nerf optique :

o Scotome monoculaire ou perte de vision complète monoculaire

o Exemples: glaucome, névrite optique, HTIC, gliome optique, ischémie (associé à l’artérite temporale), etc.

Chiasma optique :

o Hémianopsie bitemporale : Perte du champ visuel latéral des 2 yeux (souvent asymétrique)

o Exemples: adénome hypophysaire, craniopharyngiome, gliome hypothalamique, etc.

Bandelette optique :

o Hémianopsie homonyme controlatérale

o Exemples: tumeur, ischémie, démyélinisation (sclérose en plaques), etc.

LGN :

o Hémianopsie homonyme controlatérale

o Exemples : tumeur, ischémie, infections, etc.

Radiations optiques inférieures (lobe temporal)

o Quadranopsie supérieure controlatérale (pie in the sky)

o Exemples: infarctus de la division inférieure de l’ACM, tumeur, démyélinisation, etc.

Radiations optiques supérieures (lobe pariétal) :

o Quadranopsie inférieure controlatérale (pie on the floor)

o Exemples: infarctus de la division supérieure de l’ACM, tumeur, démyélinisation, etc.

Toutes les radiations optiques : Hémianopsie controlatérale homonyme

Lobe occipital:

  • Supérieur à la fissure: Quadranopsie inférieure controlatérale
  • Inférieure à la fissure: Quadranopsie supérieure controlatérale
44
Q

Décrire l’anatomie des voies oculo-sympathiques

A

Le syndrome de Claude Bernard-Horner comprend un ptôsis, un myosis et une anhidrose en rapport avec un dysfonctionnement de la voie sympathique.ie sympathique au niveau cervical.

45
Q

Décrire l’anatomie des voies oculomotrices incluant les nerfs crâniens

A
46
Q

Distinguer à l’examen physique les principaux types d’anomalies pupillaires et en expliquer la cause (8)

A
47
Q

Rappel: Muscles impliqués dans les différents mvts oculo-moteur

A
48
Q

Définir ce qu’est le strabisme

A
49
Q

Reconnaitre à l’examen physique le(s) nerf(s) crânien(s) et le(s) muscle(s) impliqué(s) selon les anomalies des mouvements oculaires (strabisme).

A
50
Q

Paralysie faciale

A
51
Q

Nommer les fonctions du 7e nerf crânien

A

Responsable de plusieurs fonctions:

  • Innervation motrice des muscles de la mimique faciale, du muscle stapédien et d’une partie du muscle digastrique. (Noyau facial)
  • Innervation parasympathique : glande lacrymale, glandes salivaires (toutes sauf la parotide). (Noyau salivaire supérieur)
  • Innervation sensitive viscérale : goût du 2/3 antérieur de la langue. (Noyau solitaire rostrale)
  • Innervation sensitive somatique : petite région près du méat auditif externe. (Noyau spinal du trijumeau)

Innervation motrice du visage provient de la 7e paire crânienne composée des nerfs faciaux droit et gauche (NC VII)

52
Q

Décrire le trajet du nerf VII

A

→ Les fibres motrices du nerf facial suivent un trajet complexe

→ Origine du noyau facial situé au niveau du pont, dans la région caudale

→ À leur sortie du noyau, les fibres motrices forment boucle autour du noyau abducens (situé en postérieur du noyau facial)

→ Cette boucle se nomme «facial colliculus» et se situe au plancher du quatrième ventricule.

→ Le nerf quitte ensuite le tronc cérébral à l’angle pontocérébelleux situé en ventrolatéral de la jonction pontobulbaire.

→ Le nerf traverse ensuite l’espace sous arachnoïdienne pour atteindre le méat auditif externe en compagnie du NC VIII

→ Puis le nerf emprunte le canal facial jusqu’au ganglion géniculé (contenant le corps cellulaire des neurones sensitif du goût et de la région près de l’oreille externe)

→ La majeure partie du nerf facial sort de la boîte crânienne par le foramen stylomastoïde

→ Le nerf traverse ensuite la glande parotide où il se divise en 5 branches motrices qui innerveront le visage en entier : branche temporale, zygomatique, buccale, mandibulaire et cervicale (une petite branche additionnelle est responsable de l’innervation motrice du muscle stapédien)

53
Q

Les caractéristiques des voies motrices du VII

A

→ Les voies motrices du NC VII ont la particularité d’avoir une contribution des motoneurones supérieur en provenance du cortex moteur de l’hémisphère controlatéral OU des deux hémisphères cérébraux.

→ Partie supérieure du visage (front et paupières) reçoit la contribution des motoneurones supérieurs originant des cortex moteurs des deux hémisphères cérébraux

→ Partie inférieure du visage reçoit la contribution des motoneurones supérieurs originant uniquement du cortex moteur de l’hémisphère controlatérale

54
Q

Distinguer la paralysie faciale centrale vs périphérique

A

PARALYSIE CENTRALE

→ Atteinte d’un motoneurone supérieur compromet l’innervation de l’hémiface inférieure controlatérale uniquement ⇒ Partie supérieure du visage reçoit la contribution des deux hémisphères cérébraux

→ Paralysie des muscles du bas de l’hémiface controlatérale à la lésion : abaissement du coin de la bouche, effacement du sillon naso-labial, dysarthrie

→ Prototype : AVC

PARALYSIE PERIPHERIQUE

→ Atteinte du motoneurone inférieur compromet l’innervation de toute l’hémiface ipsilatérale à la lésion : abaissement du coin de la bouche, effacement du sillon naso-labial, dysarthrie, perte des plis du front, abaissement du coin de l’oeil, rétraction palpébrale avec hyperhémie oculaire

→ Prototype : paralysie de Bell