Oral Flashcards
TroubleS neurodéveloppementAUX : critères
A. Groupe ou ensemble de troubles dans lesquels le développement du SNC est perturbé́.
B. Dysfonctionnement cérébral affectant le développement de l’enfant dans une ou plusieurs sphères (voir continuum)
o Motricité
o Cognition
o Langage
o Habiletés sociales et personnelles
Exemples de diagnostic : TDA/TDAH, Retard global du développement (RGD), TSA, Paralysie cérébrale, déficience intellectuelle, trouble développemental du langage, trouble développemental de la coordination
TroubleS neurodéveloppementAUX : caractéristiques (8)
- Prévalence de 15-17% dans la population générale.
- Répercussions importantes dans le quotidien de l’enfant pouvant ultimement influencer sa réussite scolaire et son intégration sociale.
- Conséquences majeures d’ordres émotionnel (stress), social et économique pour l’enfant et sa famille.
- Causes multiples, souvent inconnues et origines dans la période prénatale, périnatale, ou début de l’enfance
- Hétérogènes (bcp de diagnostic dans cet ensemble de troubles)
- Persistants (on ne guérit pas, le trouble demeure)
- Mode d’expression des incapacités associées au diagnostic sous la forte influence de la maturation cérébrale :
SNC toujours en développement même jusqu’à l’âge adulte DONC le trouble va évoluer au cours de la vie de l’enfant en suivant son développement
Malgré le diagnostic précis, il y a modification de l’expression des symptômes au cours du développement cérébrale de l’enfant - Degrés de sévérité variable (voir spectrum)
Délai / retard :
Retard important dans une ou plusieurs sphères du dév. ou retard harmonieux dans toutes les sphères
Le plus souvent le retard est engendré par un manque de stimulation ou encore une maladie organique perturbant temporairement les apprentissages de l’enfant.
Dissociation :
Différence des ratios/rythmes de développement entre deux sphères, une étant significativement plus déficitaire que l’autre ou les autres
Exemple : Paralysie cérébrale ; sphère motrice atteinte de façon significative comparé aux atteintes dans la sphère du langage ou de la cognition qui sont plus inférieures
Déviance :
Inégalité non-séquentielle des performances développementales (milestones) dans une même sphère du développement (peut toucher plusieurs sphères)
Il y a une émergence des habiletés qui ne suivent pas la séquence attendue dans une sphère X, apparition de certaines étapes avant d’autres, avant que les étapes précédentes soit acquises
Exemple : Autisme ; sphère du langage, vocabulaire expressif très riche mais compréhension/réception de ses mots moins avancé alors que le la réception se développe avant l’expressif
Délai/Retard VS Troubles neurodéveloppementaux :
PAS DES SYNONYMES !!
Délai/retard :
- Respect de la séquence : habiletés se suivent de la façon attendue / habituelle
- Possibilité de récupération / rattrapage
- Parfois, faux sentiment de sécurité, car peut aussi être un signe précurseur d’un trouble…
Trouble neurodéveloppemental :
- Séquence respectée ou désorganisée
- Persistance dans le temps et chronicité : PAS de guérison possible
- Transformation du tableau clinique avec la maturation cérébrale et les stratégie d’adaptation de l’enfant: évolution unique/hétérogène pour chacun, pronostic difficile à dire : PAS STATIQUE
- Principales forme : dissociation et déviance
Pourquoi identification précoce est essentielle ?
Permet la mise en place des intervention nécessaires pour l’enfant et sa famille =
- Optimisation du potentiel de l’enfant
- Amélioration de la qualité de vie de l’enfant et de sa famille
DONC : Plus on intervention rapidement, plus les bénéfices à long terme sont importants et maximaux
Analyse d’activité (3)
Analyse générique
Inclut les étapes, le matériel, le contexte, les demandes de l’activité (capacités de la personnes demandées) et la signification/sens de l’activité pour la personne
L’analyse de l’activité varie selon l’âge et le stade de dév. : Les exigences de l’activité varient (ex : un enfant de 6 ans ne devrait pas se brosser les dents de la même manière qu’un enfant de 3 ans)
Période sensible en pédiatrie
Considérer la période sensible à l’acceptation des textures et du goût des aliments ainsi qu’au développement des habiletés orale-motrices.
Période sensible : période de durée limité durant laquelle le cerveau est particulièrement réceptif à l’effet de certaine expérience, après cette période, l’apprentissage peut toujours se faire mais avec plus d’efforts (ex : apprendre une nouvelle langue avant 7 ans VS après)
Période sensible du GOÛT :
3 à 4 mois (accepte plus facilement de nouveaux goûts et textures)
Période sensible des TEXTURES :
6 mois ; si différentes textures intégrées après 9 mois, cela est associé à une augmentation des comportements de sélectivité alimentaire vers 15 mois.
Symptômes / signes de difficultés d’alimentation :
- Temps de repas prolongé (≥ 25 à 30 min)
Pas le temps de repas qui nous intéresse vraiment mais plus le pourquoi : exemple, cause de fatigabilité, diminution de force et de tonus qui rend plus long la mastication… - Refus de la nourriture
Encore une fois, chercher les raisons sous-jacentes : refus de s’asseoir, douleur, sélectivité alimentaire - Repas stressant
Parents qui anticipent beaucoup l’heure du repas… - Retard dans l’autonomie à l’alimentation
Autonomie motrice (apporter aliments à la bouche), progression des textures - «Mangeur de nuit» (nocturnal eating)
Souvent chez les très jeunes enfants, enfant ne veut pas manger le jour mais la nuit comme les enfants sont plus somnolent le réflexe de succion rend l’alimentation plus facile pour les parents - Allaitement ou biberon prolongé
Au-delà de 8-9 mois (en lien avec période sensible des textures) - Difficulté à progresser dans les textures
Red flags médicaux :
- Dysphagie
- Aspiration / pneumonie d’aspiration
- Douleur durant l’alimentation (pleure, poussées en extension, refus, détourne la tête, vomissements)
- Vomissement/diarrhée
- Retard de développement (en lien avec le pourcentage 80%)
- Symptômes cardio-respiratoire (respiration augmenté, bruit aigu, bruits de ronronnement) a nécessairement des conséquences sur l’activité de s’alimenter
- Retard de croissance
Red flags comportementaux :
- Rigidité alimentaire (sélectivité, diètes extrêmes) : répertoire d’aliment en dessous de 15 à 10 aliments
- «Force-feeding»
Attention au jugement attentif par rapport à ce comportement-là! Prendre en considérations contextes et stresseurs que vivent les parents - Cesse de s’alimenter suite à un évènement traumatique (étouffement, intubation, vomissement, … associations négatives en lien avec l’alimentation)
- Réaction de nausée anticipatoire : enfant associe que si il se provoque un haut le cœur ça va créer une réaction chez le parent ce qui met fin au repas : réaction du parent est importante!!
Signes cliniques d’aspiration ou de trouble de la déglutition :
De la toux ou des étouffements pendant l’alimentation
Pneumonie ou infection respiratoire fréquente
Voix modifiée après les repas ou un besoin fréquent de se racler la gorge
Cyanose durant l’alimentation (si l’enfant change de couleur)
Diminution de la saturation en oxygène ou du rythme cardiaque durant le repas
Dysphagie phase orale
ergo+++
- Absence de réflexe oral
- Réflexes primitifs persistants
- Faible succion
- Succion incoordonnée
- Immaturité de la mastication
- Faible propulsion du bolus (s’aide avec l’hyper extension de la tête MAIS risque car exposition des voies respiratoires)
- Difficulté à contenir le bolus
- Absence ou retard d’initiation du réflexe de déglutition (nourriture reste très longtemps dans la bouche)
dysphagie phase pharyngée
- Pénétration laryngée (aliments restent encombrés au niveau du larynx)
- Aspiration d’étouffement
- Résidus pharyngés
- Reflux naso-pharyngé (contenu de l’estomac qui revient au niveau nasal et du pharynx)
Évaluation des habiletés motrices ALIMENTATION
- permet quoi ?
- quoi regarder
Évaluer les habiletés de motricité ainsi que le tonus de l’enfant et sa posture permet de bien objectiver leur impact possible sur les habiletés orales motrices ainsi que sur le développement de l’autonomie à l’alimentation. Par exemple :
- Baisse du tonus = une diminution de la stabilité des structures orales = faible activation des lèvres + difficulté à mobiliser correctement la langue.
- Faible contrôle de tête = difficulté à adopter un alignement optimal et à gérer le bolus; cela peut entraîner des risques d’aspiration si la tête est placée en extension.
ALIMENTATION : Les … de l’enfant influenceront le … que l’enfant adoptera au moment des repas ainsi que ….
Les habiletés motrices de l’enfant influenceront le positionnement que l’enfant adoptera au moment des repas ainsi que vos adaptations.
ALIMENTATION : Enfant hyperactif/hypersensible caractéristiques associées (9)
Grimace, haut-le-cœur (réaction de nausée), vomissement, retrait, dédain.
Ne porte pas d’objet à la bouche.
Haut-le-cœur (réaction de nausée) avec les nouvelles textures.
Meilleure performance avec les solides fondants que les purées texturées.
Recrache les morceaux présents dans des aliments texturés.
Préfère s’alimenter seul (leur donne du contrôle ; quantité, rythme)
Refuse les aliments trop chauds ou trop froids.
N’aime pas avoir les mains sales (souvent avec une hypersensibilité vers d’autres sens)
Mastication immature (dans certains cas, car on a tendance à leur donner toujours les mêmes textures pour ne pas avoir les haut-le-cœur = impact sur le développement des habiletés oro-motrices)
ALIMENTATION : Enfant hyporéactif/hyposensible caractéristiques associées (6)
Préfère les aliments avec des goûts prononcés.
Remplit sa bouche ou prend de grosses bouchées.
Haut-le-cœur (réflexe nauséeux) provoqué par le bolus qui est transporté vers l’arrière gorge avant qu’il ne soit suffisamment mastiqué
Peu conscient des aliments sur ses lèvres ou sur ses mains.
Aime croquer dans des aliments durs.
Mastication immature (cycle de mastication plus court)
Mastication immature : enfant hyper VS enfant hypo
hyper : Mastication immature (dans certains cas, car on a tendance à leur donner toujours les mêmes textures pour ne pas avoir les haut-le-cœur = impact sur le développement des habiletés oro-motrices)
hypo : Mastication immature (cycle de mastication plus court)
ALIMENTATION : Environnement : culture, facteurs a considérer (4)
- Choix des aliments (ex : bouillie de mais, feuille d’algue…)
- Façon de donner des aliments (ex : culture avec usage des mains ++)
- Outils disponibles (ex : pas de chaise haute / ustensile pour enfants, bébé assis sur le parent)
- Croyances
ALIMENTATION : Environnement : physique, facteurs a considérer (5)
- Lieu (hôpital, domicile, milieu de garde, milieu scolaire)
- Sensoriel (bruits, la lumière, la température, les distractions)
- Outils utilisés (ustensiles, biberon, gobelet)
- Horaire des repas/des boires (ex : en garderie, pas nécessairement en lien avec les signes de faims des enfants)
- Positionnement (chaise, chaise haute…)
ALIMENTATION : Environnement : social, facteurs a considérer (6)
- Techniques d’assistance ou d’alimentation (ex : comment le parents donne le biberons)
- Stress parental
- Capacité à décoder les signes de faim de l’enfant
- Préférences alimentaires des parents (néophobie alimentaire, parents qui ont des diètes)
- Équilibre occupationnel
- Comportements des aidants
4 types de comportements des aidants
- répondant
- indulgent
- controlant
- négligent
types de comportements des aidants : répondant (description + 4 caractéristiques)
Parent détermine où, quand et ce que l’enfant mange. L’enfant détermine la quantité qu’il mangera. (meilleur comportement) Guide l’enfant vs le contrôle Mets des limites claires Réponds aux signes de faim Modifie l’horaire pour induire la faim
types de comportements des aidants : indulgent (4)
Alimente l’enfant n’importe où ou n’importe quand
Prépare des repas spéciaux ou multiples
Le parent a le sentiment qu’il est impératif de répondre aux besoins de l’enfant, mais ainsi ignore les signes de faim et ne met en place aucune limite.
Engendre faible consommation des aliments appropriés (fruits et légumes / lait)
types de comportements des aidants : contrôlant (3)
Ignore les signes de faim
Utilise la force, la punition ou des récompenses «inappropriées»
Apparaît initialement comme une technique efficace, mais devient contreproductif et entraîne une mauvaise régulation de la faim
types de comportements des aidants : négligent (4)
Ignore les signes de faim
Ne répond pas à sa responsabilité de nourrir l’enfant; ainsi, n’impose aucune limite ou n’offre pas d’aliment.
Parents détachés lors des repas.
Ignore les signes de faim et les besoins physiques/émotionnels.
ALIMENTATION :
OCCUPATION : ce qu’il y a à considérer (9)
- Historique alimentaire (enfant alimenté sous gavage pendant les premières semaines de vie ? Enfant a vécu des inconforts au niveau alimentaire comme reflux, intubation, vomissement ? Allaitement ou biberon ? À quel moment l’intégration des textures, des solides ?)
- Déroulement de l’activité (en lien avec signes de difficultés d’alimentation)
o Le temps d’alimentation et l’horaire d’alimentation
o Les aliments présentés
o L’ordre de présentation des aliments (ex commencer avec l’aliment préféré par l’enfant) - Le type d’alimentation (orale ou entérale)
- L’influence des habiletés orales-motrices de l’enfant sur l’activité
- Les quantités acceptées ** (PAS le rôle de l’ergo de dire si l’apport est suffisant ou non = nutritionniste, mais avoir une idées des grandes lignes selon l’âge)
- Les composantes sensorielles et physiques
o Des aliments (textures, le goût, la température)
o Des outils (la profondeur de la cuillère, l’utilisation de valve anti- dégât,…) - Les aliments acceptés ou refusés
o Constance en termes de texture, de couleurs ou de goût - Diètes particulières
- Médications (joue sur l’appétit ou la vidange gastrique)
Processus d’évaluation des difficultés d’alimentation : 4 essentiel
- Entretien avec les parent
- Évaluer l’activité par l’observation
- Prise en considération de l’examen médical
- Considérer le développement global de l’enfant
Processus d’évaluation des difficultés d’alimentation : Entretien avec les parent (6)
- description des difficultés
- leurs perceptions des difficultés
- revoir histoire alimentaire et développementale
- info sur sa diete, ce qui mange et ce qu’il refuse
- horaire de repas
- description de l’environnement typique des repas
Processus d’évaluation des difficultés d’alimentation : Évaluer l’activité par l’observation (3)
- évaluation habiletés motrices
- évaluation influence des facteurs de l’environnement et de la personne sur l’activité
- évaluer les différentes composantes de l’activité
Processus d’évaluation des difficultés d’alimentation : Considérer le développement global de l’enfant (5)
- motricité - tonus
- posture
- sensoriel
- communication
- développement socio-affectif
alimentation : Intervention environnement (5)
• Une routine avec des heures fixes de repas permet à l’enfant d’avoir des périodes de temps sans qu’il mange, ce qui augmente la faim et le désir de manger
• Avoir une place spécifique lors des repas (l’enfant peut associer cette place à l’alimentation)
• Modification de la durée des repas
enfants avec problèmes neuromusculaires vont s’alimenter + lentement, il ne faut pas les presser, sinon ça peut les décourager, mais il ne faut pas que ça soit trop long
un repas de + de 30-40 minutes régulièrement augmente de bcp les demandes énergétiques à l’enfant et au parent
enfant avec vidange gastrique retardée peut bénéficier de repas + fréquents, mais + petits et – longs
• Diminuer les stimulations sensorielles et distractions lors des repas
• Modification de l’ordre de présentation de la nourriture ou des liquides : pour certains, il est mieux de présenter les aliments moins aimé au début du repas, lorsque l’enfant a + faim
Apprentissage moteur
Comprend l’importance de l’engagement dans des activités significatives dans un environnement favorable qui permet à l’enfant de résoudre des problèmes
Thérapie par contrainte modifiée (TCIm) et la Baby-CIMT
Les études sur la plasticité neuronale souligne l’importance d’agir le plus tôt possible lorsqu’une lésion cérébrale est constatée = Amène le développement de la baby CIMT (avant l’âge de 2 ans) :
- 30 minutes chaque jour durant 2 périodes de six semaines, séparés de 6 semaines de pauses
Quel type de pratique? Pratique distribuée
Thérapie par contrainte modifiée (TCIm) et la Baby-CIMT RÉSULTAT :
Démontre une meilleure utilisation de la main atteinte dans les activités bimanuelle
Objectif de la TMCI
Augmenter la participation dans les activités quotidiennes qui s’effectuent à deux mains
type d’approche TMCI
top-down
Variante de cette thérapie TCIm
- Type de contrainte (orthèse, attelle, attelle fixé au tronc, plâtre, bas)
- Temps de port de la contrainte (de 30 min par/jour à 6 heures ; Pratique distribuée VS en bloc)
- Temps de pause
- Type d’atteinte
identifier les stratégies de l’apprentissage moteur utilisées lors des TCI (7)
- Meaning / signification : enfant doit avoir envie de faire l’activité, l’action doit venir de lui
- Transfère de l’apprentissage : gradation de l’activité
- La rétroaction (démonstration, indice verbale, expression faciale) sur le résultat (KR : féliciter pour le résultat) ou le processus (KP : dire les étapes)
• Extrinsèque : rétroaction de l’extérieur
• Instrinsèque : ses sensations à lui, être fier - Distribution (type de pratique)
• Bloc, distribuée, aléatoire - Variabilité (matériel, position, environnement)
- Pratique entière ou partielle (adapter la tâche et les séquences, faire toute la tâche VS faire seulement une séquence) : représente vraiment de l’ergo pur
- Résolution de problème : amener l’enfant à faire les choses par lui même
Dépendamment du but de l’évaluation, je peux rechercher : (6)
- Quel est le rendement dans une ou des occupations/activités?
- Quels sont les « points d’échec » (brakedown) dans la réalisation?
Lorsque je regarde l’enfant faire la tâche, quelle étape «fait mal», quelle séquence ne fonctionne pas - Qu’est-ce qui est à l’origine en termes de composantes motrices, cognitives ou affectives?
Observation clinique, tests standardisé, observation de la tâche - Quelle est la qualité des mouvements et du contrôle postural?
L’enfant peut être capable mais ce n’est pas fluide, c’est saccadé ; Observation clinique - Comment est l’engagement/la participation/le sens que l’activité a pour l’enfant?
BEAUCOUP dans le non-verbal, questionnaire/entrevue si assez vieux - Quel est le niveau de développement des habiletés par rapport à la norme?
Surtout important lorsque l’enfant n’a pas encore de diagnostic ; Test standardisé
Indices chez les enfant de 5 ans qui indiquent de possibles difficultés de postures et contrôle postural : (6)
Appui important contre des surfaces extérieures en position debout ou assise.
Position affaissée au sol et à la chaise.
Réactions associées exagérées à l’hémicorps opposé pour regagner de la stabilité (high guard).
Hypotonie et hyperextension, fixation des articulations.
Manque de contrôle moteur et de gradation dans les changements de position.
Mouvement avec peu de rotation du tronc/dissociation des ceintures/évitement du croisement de la ligne médiane.
Stabilité posturale VS stabilité proximale VS contrôle postural
Stabilité posturale : Est le résultat de l’activation des muscles stabilisateurs du tronc (extenseurs et fléchisseurs) du tronc ; permet maintien de la position assise, motricité globale et fine… ; anticipation
Stabilité proximale : Au niveau tronc épaule cou poignet ???
Contrôle postural : Être capable de bouger et maintenir des position sans tomber ; réaction pour retrouver son équilibre (exemple dans un métro) ; réaction d’équilibre, de protection
Observations cliniques pour la posture et le contrôle postural (5)
- Chez le jeune enfant (bébé à 5 ans): faire l’avion et la flexion dans nos bras (avec l’enfant qui stabilise ses jambes autour de notre taille ou dans nos bras). (vidéo)
- Réaction de redressement et d’équilibre lorsque balancé de gauche à droite sur le ballon de thérapie (de 12 mois à plus vieux) (vidéo) ; Permet de voir les ajustements posturaux
- Extension contre gravité (superman): chez l’enfant de 6 ans et +, devrait être maintenue avec une bonne qualité pour environ 20 secondes.
- Flexion contre gravité : chez l’enfant de 6 ans et +, devrait être maintenue avec une bonne qualité pour environ 20 secondes
- Génuflexion (position du chevalier) et changement de genou. Ce mouvement devrait pouvoir être réalisé sans tomber et sans base de sustentation élargie chez les enfants de 6-7 ans et + ; Demande transfert de poids, contrôle postural, dissociation des ceintures, équilibre sur un genou
Observations cliniques pour la posture et le contrôle postural : qu’est-ce que l’on regarde ? (6)
La qualité de :
- L’extension du tronc contre gravité
- La flexion contre gravité
- La rotation de tronc / dissociation des ceintures et flexion latérale
- La cocontraction aux différentes articulations
- Contrôle postural – réaction d’équilibre (réactif et anticipé)
- Posture: réalignement postural et orientation posturale
La dextérité digitale est nécessaire lors de ….., par exemple…. et ont l’évalue par (2)
- Cette dextérité est nécessaire entre autres pour les tâches de précision
- Sert à l’écriture et à différentes manipulations dans la vie quotidienne
- Souvent évaluées par l’exécution des in-hand manipulations (qui font partie de la dextérité digitale) :
- Pas observations dans les occupations
- Par mises en situation
- Observation cliniques des in-hand manipulation
Inland manipulation demande …. (6)
Extension du poignet
Stabilité de l’articulation MP du pouce
Mobilité du pouce
Dissociation des doigts (les uns p/r aux autres/opposition)
Équilibre entre le travail des muscles extrinsèques et intrinsèques de la main
Dissociation radio-ulnaire
INTERVENTION : Utiliser une approche globale (6)
❊ La pratique d’activité/occupation en contexte signifiant
❊ L’adaptation au juste défi par la gradation de l’activité
❊ Des opportunités de développer ses capacités (composantes) et ses habiletés à travers le jeu ou par mise en situation, en salle de thérapie ou en milieu naturel
❊ L’intervention sur l’environnement et éducation ou « coaching » aux parents
o Activités
o Matériel (ex.: choix des jouets ou matériel « maison »)
o Organisation de l’environnement
❊ L’adaptation de la tâche ou du matériel / les compensations (ex.: ciseau à ressort)
❊ Le positionnement
Principes généraux de l’approche contrôle moteur (2)
- LE MOUVEMENT EST LE RÉSULTAT D’UNE INTERACTION DES SYSTÈMES PEO
- IL Y A VARIABILITÉ DANS LES SYSTÈMES
Lien apprentissage moteur et ergo (4)
Utile pour ergo parce que …. :
• Fournit des preuves pour étayer comment et quand les thérapeutes fournissent des orientations, un «feedback», des indices et des pratiques
• Examine quels types de tâches favorisent l’apprentissage moteur et comment présenter les tâches motrices aux enfants
• Explore les techniques et stratégies qui influencent le développement du cerveau pour l’apprentissage
• Fournit à l’ergo des informations utiles pour créer une thérapie orientée vers un but
Phases du développement d’une habileté motrice : (3)
- Phase cognitive
Par exemple manger avec des baguettes : tu regardes comment tes amis tiennent leurs baguettes, analyse de la tâche, regarder le résultat, demande beaucoup d’attention - Phase associative
Transfert vers de la mémoire motrice pour se rendre à l’automatisation - Phase d’automatisation
Demande très peu d’attention ou de contrôle
6 stratégies de l’approche de l’apprentissage moteur
- signifiance
- transfert de l’apprentissage
- feedback / rétroaction
- pratique distribuée et variabilité
- pratique entières ou en parties
- pratique mentale
approche apprentissage moteur : signifiance (4)
- Activité/habileté signifiante
- Enfant intéressé
- Activité/habileté choisi par l’enfant
- Sentiment d’efficacité personnelle
- Faire une histoire pour faire embarquer l’enfant dans l’activité
approche apprentissage moteur : transfert de l’apprentissage (5)
- Activité/habileté présentée avec progression logique
- Activité d’abord présenté dans sa version la plus simple pour ensuite la complexifié graduellement
- La pratique est réalisée dans un contexte simulé ET dans un contexte réel (naturel)
- Le transfert des habiletés a plus de chance de s’observer dans une autre activité/habileté qui a les mêmes composantes (ciseau / poinçon)
- Utiliser le bon objet dans sa bonne fonction :
Exemple : améliorer la dextérité digitale (in-hand manipulation) pour un meilleur contrôle du crayon
• Moins efficace : faire tourner une baguette magique ou avancer sur une baguette pour aller toucher des points de couleurs
• Plus efficace : crayon à deux bouts de couleur différents et coloriage ou dessin dans un jeux
approche apprentissage moteur : rétroaction avec 3 moyens
- Démonstration
- Instruction verbales
- Connaissance du résultat attendu et connaissance du processus
rétroaction : Démonstration (5)
- La démonstration aide avant la pratique et elle constitue une bonne stratégie dans les premiers stade d’acquisition d’une habileté
- Des démonstration devraient être données tout au long de la phase de pratique aussi fréquemment que jugés utiles
- La démonstration ne devrait pas être accompagnée de commentaires verbaux afin de ne pas réduire l’attention qui peut être portée aux aspects importants qui sont démontrés
- Il est important d’attirer l’attention sur les points importants avant de les démontrer «regarde mes mains»
- Laisser le temps à l’enfant de saisir comment faire par lui-même
rétroaction : Instructions verbales (4)
- La guidance verbale / indices verbaux devraient être brefs, précis et inclure 1 à 3 mots pour ne pas interférer avec la performance
- La guidance verbale / indices verbaux devraient être limités en nombre, pendant ou après la performance
- Seulement les aspects majeurs de l’habileté, les plus importants, sur lesquels nous voulons attirer l’attention devrait faire l’objet d’indices
- La guidance verbale / indices verbaux peuvent et devraient initialement être répétés par l’apprenant
rétroaction : Connaissance du résultat attendu et connaissance du processus (8)
- L’information fournie sur l’erreur dans le « comment faire » peut aider l’apprenant à changer des caractéristiques de sa performance et ainsi faciliter l’acquisition de l’habileté
- L’information sur les bonnes façons de faire adoptées par l’apprenant, ses réussites, aide à motiver la personne à continuer de pratiquer
- Il est important de garder un équilibre entre l’information sur les erreurs et les bonnes façons de faire
- La rétroaction sur le processus/façon de faire peut être descriptive ou directive/prescriptive; une information plus directive/prescriptive peut être plus efficace en début d’apprentissage
- Les rétroactions portant sur le résultat ou sur le processus doivent être données rapidement après la complétion de la tâche mais pas pendant sa réalisation
- Les rétroactions sur le résultats ou le processus ne devraient pas être données dans 100% des fois que l’apprenant fait la tâche
- Les rétroactions sur le résultat et le processus devraient être données au moins 50% du temps
- Laisser l’apprenant pratiquer plusieurs fois avant de donner les rétroactions sur le processus ou le résultats
Feedback intrinsèque
But : permet à l’enfant de s’auto-corriger. S’obtient par découverte, une situation dans laquelle l’ergo a mis en place un environnement où l’enfant explore, découvre, fait des erreurs et apprend de nouvelles manières de bouger
LA façon la plus efficace, le mieux mais l’enfant doit être capable
feedback extrinsèque
But : consiste à donner des indices verbaux ou à guider physiquement.
Moment d’apprentissage pertinent : devrait se faire dans les premières étapes du développement moteur
Cue verbal ou guidance motrice (mains sur mains)
Feedback démonstratif
But : Montrer ou imiter le mouvement à l’enfant. Le praticien montre à l’enfant sans le dire verbalement, car des indices verbaux peuvent diminuer l’attention au mouvement.
Moment d’apprentissage pertinent : meilleur si fourni avant que l’enfant pratique le mouvement et lors des premières étapes de l’acquisition d’une habileté
feedback de processus (5)
- Le feedback pour améliorer le mouvement est plus aidant s’il est précis, clair et spécifique.
- Aide l’enfant à comprendre comment il s’est débrouillé dans le mouvement qu’il a effectué dans le but d’améliorer la qualité de mouvement
- Aide à raffiner et ajuster les habiletés motrices et est utile lorsque l’enfant a acquis les habiletés de base
- Le thérapeute peut fournir du feedback descriptif à l’enfant à propos de sa performance d’une tâche spécifique (ex: écriture): « tu a tenu le crayon entre ton pouce et tes doigts et tu a appuyé doucement». Mieux pour les apprenants expérimentés
- Le thérapeute peut aussi donner un prescriptive feedback:« la prochaine fois, appuie un peu plus fort». Mieux pour les débutants.
feedback de résultat
• Un feedback lié au résultat souhaité aide l’enfant à comprendre le mouvement
• Plus utile quand l’information spécifique sur le but du mouvement est donnée: «chaque bouton est aligné avec le trou » est mieux que de dire «Bon travail».
• Est motivant et encourage l’enfant à continuer
• Utile lorsqu’on apprend de nouvelles tâches motrices
• Ne devrait pas être donné après chaque étape /essai (100% du temps), car l’enfant en devient dépendant et des études ont montré que qu’il y plus de bénéfices dans l’auto-réflexion
*Feedback positif du résultat, permet un meilleur apprentissage moteur et une compétence perçue. Permet aussi de motiver l’enfant à continuer de s’engager dans l’activité.
«il reste des espace blanc sur ton dessin»
*Commencer par résultat avant processus : tu as bien attaché tes lacets, ta boucle est solide parce que tu t’es assuré de bien tenir tes boucles pour les serrer
approche apprentissage moteur : pratique distribuée et variabilité (8)
- Des périodes de pratique courtes mais fréquentes sont plus efficaces que des longues mais moins fréquentes
- Si l’habileté ou la tâche est complexe et/ou relativement longue à réaliser ou qu’elles nécessitent des mouvements répétitifs, des périodes de pratique plus courtes avec des pauses sont préférables
- Si l’habileté est relativement simple ou courte à compléter, des pratiques plus longues avec des pauses moins fréquentes sont favorables
- La pratique de plusieurs tâches différentes dans la même session favorise l’acquisition de nouvelles habiletés
- Si plusieurs taches sont pratiquées, diviser le temps et les pratiquer en séquence ou même aléatoire
- Pratiquer l’habiletés dans différents contextes facilite son apprentissage et sa généralisation/transfert
- Plus de pratique n’est pas toujours mieux
- Le jugement clinique doit être utilisé pour déterminer le moment où davantage de pratique ne donne plus rien. À ce moment un changement de tâche devrait être proposé