Néocortex: l'ultime outil Flashcards
Six hypothèses sont décrites pour expliquer le fulgurant accroissement du néocortex au cours de l’évolution, chacune ayant du mérite.
Je suis capable de nommer chacune des hypothèses.
Hypothèses…
Du glucose
Digestive
Du radiateur
Sociale
Génétique
Développementale
Explique les grands principes de l’hypothèse du glucose.
Il est clair que l’environnement – ici l’alimentation – joue un rôle important.
Puisqu’un cerveau plus gros a besoin de plus de glucose, il est nécessaire d’en consommer plus.
Les écosystèmes qui contiennent d’abondantes sources de glucose (fruits) ont permis aux animaux d’avoir de plus gros cerveaux.
Le lien entre la consommation de glucose et la grosseur du cerveau est corrélationnel et non causal.
Cette hypopthèse n’est pas complètement satisfaisante à elle seule pour comprendre l’évolution du cerveau.
Explique les grands principes de l”hypothèse digestive.
Il est encore question d’alimentation (commme dans l’hypothèse du glucose).
Mais dans cette hypothèse par contre, l’alimentation est un facteur causal.
Mais le processus est dynamique, continuel et cyclique.
Voir l’image et être capable de nommer et comprendre les étapes du cycle (diapo 15 ) (6 étapes du processus et souligner les 3 principales).
Explique les grands principes de l”hypothèse du radiateur.
Réponse du prof : Le cerveau pourrait surchauffer parce qu’il consomme à lui seul 25 % de l’oxygène et 75 % du glucose utilisés par l’organisme. L’évolution a favorisé l’accroissement de veines pour augmenter le débit sanguin et ainsi refroidir le cerveau.
Cette hypothèse postule qu’il a fallu mettre en place, au cours de l’évolution un mécanisme physiologique permettant au cerveau de se refroidir.
En effet, même si le cerveau humain est seulement 2 % de la masse totale du corps, il consomme 25 % de l’oxygène et 75 % du glucose utilisés par l’organisme. Cela produit de la chaleur et il y a risque d’hyperthermie!
Le cerveau surchauffe lorsqu’il est trop petit (puisqu’il consomme énormément d’oxygène et de glucose). Alors il a augmenté sa taille pour permettre un plus grand débit sanguin afin d’augmenter la vitesse de refroidissement.
Cette modification du débit sanguin cérébral aurait augmenté la vitesse de refroidissement permettant ainsi au cerveau de gagner en taille.
Maude : Je pense en effet que le fait qu’il soit augmenter en taille lui permet plus facilement de se refroidir..en augmentant le débit sanguin, ca le fait grossir je crois.. et ainsi permet d’éviter l’hyperthermie.
Explique les grands principes de l”hypothèse sociale.
Repose sur un mécanisme environnemental.
1) Selon cette hypothèse, tout partirait de l’augmentation de la complexité sociale au cours de l’évolution.
2) C’est parce que la complexité sociale nécessite des habiletés sociales et de communication.
3) On peut donc parler d’un environnement où l’intelligence sociale a de sérieux avantages pour la survie de l’individu et de l’espèce.
4) Une telle intelligence sociale avait besoin d’un cerveau qui facilite ces fonctions, et l_e néocortex_ était la structure idéale pour cela.
5) En retour, un néocortex amélioré favorise l’expression de la créativité, de la capacité d’inventer et d’innover.
6) Cela encourage la collaboration et la coopération entre les personnes. Ce qui augmente la complexité sociale (retour à la première étape du processus)
En somme, le cycle est complet et le tout s’alimente par lui-même (diapo 26 pour l’image du cycle).
Explique les grands principes de l”hypothèse génétique.
Réponse du prof : Cette hypothèse affirme qu’on a des gènes (4% de différence avec les chimpanzés) qui font en sorte qu’on a un plus gros cerveau que les autres animaux, point à la ligne.
Ne se préoccupe pas de l’interaction gènes / environnement :
C’est évident que nos gènes y sont pour quelque chose. Mais ce n’est pas tant la différence dans les gènes qui compte, mais plutôt la différence dans leur régulation et leur expression (l’expression des gènes dépend de l’environnement cellulaire dans lesquels ils « baignent »). En fin de compte, il faut voir l’impact des gènes en adoptant une perspective développementale (voir prochaine carte) !
Explique les grands principes de l”hypothèse développementale.
Prof: Perspective plus globale. Ce qui est sélectionné au cours de l’évolution ce n’est pas les gènes, ce sont des traits associés à des gènes, l’expression des gènes.
Aucune explication n’est complète sans considérer le développement.
Hypothèse développementale :
Nous sommes l’espèce avec le taux de maturation le plus lent.
Le cerveau se modifie (et augmente en taille) : maturation, développement, plasticité et apprentissage. Dans l’espèce humaine, la durée du développement du cerveau après la naissance est particulièrement longue. Cette période d’immaturité et de dépendance vis à vis des adultes permet, et même favorise, l’apprentissage.
Voir flashcard suivante pour expliquer cette hypothèse.
Je sais ce qu’est la néoténie, l’avantage qu’elle peut procurer (pour l’évolution du cerveau) et je suis capable d’en donner un ou deux exemples.
Néoténie : Conserve des caractérisitques juvéniles plus longtemps. Processus par lequel la vitesse de maturation est ralentie (même arrêtée) chez une espèce.
Avantage (pour l’évolution du cerveau) :
On a conservé la capacité d_‘apprendre_ à plus long terme (plasticité). Ça nous permet de pouvoir acquérir plusieurs comptétences qui nous permettent d’être intelligents.
Confère une capacité de régénérer notre cerveau tout au long de notre vie : plasticité cérébrale.
Maturation lente : Cette période d’immaturité et de dépendance vis à vis des adultes permet, et même favorise, l’apprentissage.
Autre avantage : Et pour faciliter l’accouchement.
Exemples :
- Nous conservons des traits juvéniles plus longtemps que nos cousins primates. Nous semblons avoir conservé l’apparence juvénile de nos ancêtres, du moins son profil !
- _Notre crâne reste malléable plus longtemps après la naissance (_Les fontanelles (espaces membraneux où il n’y a pas d’os) prennent jusqu’à 24 mois pour se fermer.).
Nous sommes l’espèce avec le taux de maturation le plus lent.
Le cerveau se modifie: maturation, développement, plasticité et apprentissage. Dans l’espèce humaine, la durée du développement du cerveau après la naissance est particulièrement longue. Cette période d’immaturité et de dépendance vis à vis des adultes permet, et même favorise, l’apprentissage.