4d: Le cerveau agressif. Flashcards
Je suis capable de dire ce qu’est l’agression et de décrire les différentes formes qu’elle peut prendre.
Mettre des exemples pour chaque (à ajouter).
L’agression est Tout comportement dont l’objectif est d’endommager ou de causer préjudice à autrui.
Objectif : intention, fonction du comportement. La fonction, c’est ce que l’agresseur obtient en retour…C’est le bénéfice qu’il perçoit…C’est ce qui l’encourage à recommencer.
Formes :
Deux grandes classes :
L’agression réactive et l’agression proactive.
Chacune de ces agressions peut prendre la forme d’une agression directe ou d’une agression indirecte.
Chacune de ces agressions peut prendre la forme d’une agression hostile ou d’une agression instrumentale ou même les deux.
Image diapo 60
Agression directe: Ex: Frapper une personne
Agression indirecte: Ex: Frapper un objet
Je suis capable de différencier l’agression réactive de l’agression proactive, de même que l’agression instrumentale de l’agression hostile.
Agression réactive: Il y a un sentiment de menace ou une émotion. L’agression réactive est marquée par l’impulsivité et les émotions.
Agression proactive : Il n’y a pas d’émotion apparente et il ne semble pas y avoir de déclencheur. L’agression proactive est au contraire réfléchie et sans émotion apparente.
Agression instrumentale: Il y a une conséquence à l’agression qui peut prendre la forme d’une récompense matérielle ou sociale.
Agression hostile: La récompense prend la forme d’un plaisir.
Je suis capable d’expliquer leurs différences sur le plan fonctionnel (instrumentale et hostile) et sur le plan neurophysiologique (cérébral) (réactive et proactive).
Sur le plan cérébral :
Agression réactive: Cette forme d’agression est dominée par l’activité de structures sous-corticales qui forment ce qu’on appelle le système limbique.
Le système limbique, appelé parfois cerveau émotionnel, est le nom donné à un groupe de structures de l’encéphale jouant un rôle très important dans le comportement et en particulier, dans diverses émotions
Agression proactive : Cette forme d’agression est dominée par l’activité du cortex préfrontal. En fait, il serait plus juste de dire que le système limbique ne joue pas un rôle prédominant ici.
- En somme, les gestes peuvent être les mêmes (agression directe ou indirecte), mais le mécanisme cérébral est très différent.*
- Dans les deux cas, il y une conséquence pour l’agresseur :*
Sur le plan fonctionnel :
Agression instrumentale: L’agression est un instrument pour obtenir un bénéfice matériel ou social…De l’argent, un objet, un rang social, etc.
Agression hostile: Avec une agression, hostile, la personne peut avoir du plaisir à faire mal à l’autre. L’agresseur peut aussi se sentir moins frustré après son geste. Dans les cas les plus pathologiques, l’agresseur peut même en retirer une excitation sexuelle.
- Parfois, la récompense est double…Le plaisir est accompagné d’un bénéfice matériel ou social et vice versa. Cette récompense est donc la fonction de l’agression. C’est le bénéfice que l’agresseur en retire.*
- Et il y a toujours un apprentissage qui se fait. L’agresseur est renforcé par sa récompense matérielle ou sociale, ou encore par le plaisir qu’il a ressenti. Et le cycle se répète…*
Pause Descartes 4.12.
a) Réponse du prof : Réactif mais pas assez d’info pour le détailler.
b) proactive hostile (ne gagne rien, c’est juste pour le plaisir).
c) réactive intrumentale: Instrumentale parce que son but c’est de récupérer son jouet (bénéfice matériel, tangible).
d) proactive instrumentale (pour un bénéfice social = pour faire rire ses amis)
e) proactive hostile (rien à gagner d’autre que le plaisir personnel).
f) Réactive instrumental est pour avoir un bénéfice (la prochaine fois il va avoir sa bière).
g) Ce n’est pas une agresssion parce qu’il n’y avait pas d’intention. Il n’a pas fait exprès.
h) Proactif et instrumental (lui fait gagner les élections et ça lui donne de l’argent).
i) Proactive instrumentale
j) Réactive et instrumentale et peut être aussi hostile (ça lui fait du bien mais veut aussi les biens)
k) Ce n’est pas nécessairement de l’agression car on ne connait pas l’intention.
l) Proactive (parce qu’il a eu le temps d’y penser), semi-réactive instrumentale (pour avoir la paix) et peut être hostile (parce qu’il se sent mieux après).
m) Proactive hostile (plaisir à contrôler, à dominer).
Je sais ce qu’est le système limbique en général, c’est-à-dire ce qu’il est sur le plan neuro-anatomique et quel est son rôle dans l’expression de l’agression.
Système limbique sur le plan neuroanatomique :
Le système limbique est un concept plutôt qu’une entité neuro-anatomique précise (voir question3).
Son rôle dans l’expression de l’agression :
L’agression réactive est le résultat d’une activation du système limbique qui n’est pas suffisamment contrôlée par le cortex préfrontal.
L’agression proactive est caractérisée par une absence d’émotion et implique minimalement le système limbique. Elle est contrôlée par le cortex préfrontal.
Je comprends comment l’activité du cortex préfrontal peut venir influencer celle du système limbique.
L’activité du cortex préfrontal peut venir réguler ou moduler (positivement ou négativement) celle du système limbique.
Pause Descartes 4.13
William, 12 ans, est souvent en chicane avec ses camarades de classe. Il réagit avec colère (crie, fronce les sourcils) et avec agressivité (frappe avec ses poings).
Xavier est également agressif, mais n’est pas très émotif. L’autre jour, on l’a vu s’en prendre à Olivia et à Marie, en les traitant de « grosses vaches », un sourire au visage. Il intimide une bonne partie de la classe.
Quelles sont les formes d’agression que manifestent William et Xavier et que pourriez-vous proposer comme intervention pour diminuer leur agression ?
William :
Agression réactive
Intervention : Ateliers sur la gestion de la colère ( agir sur le cortex préfrontal, processus cognitifs, pour qu’il vienne réguler, moduler l’activité du système limbique).
Prof : Travailler sur la régulation émotionnelle. Donc j’ai la bonne réponse.
Xavier :
Agression proactive hostile
Intervention : Comme il recherche du plaisir et semble stimulé par le système de récompense (dans le cortex préfrontal), il s’agit de trouver des récompenses à agir de façon prosociale. À long terme, stimuler l’empathie pour développer des bénéfices internes à agir de façon prosociale. À court terme, encourager par des récompenses les comportements prosociaux et la diminution des comportements antisociaux.
Prof: empathie, oui. Mais plus que la personne vieillit, plus c’est difficile. Renforcement positif et punition dans un cadre très serré.