4e : Panique sur le titanic Flashcards
Je saisis la différence entre la peur, l’anxiété et le stress.
L’anxiété, c’est la crainte, la préoccupation qu’on peut avoir en anticipant une situation perçue comme menaçante. = Pensées persistantes
Quant à la peur, c’est une émotion. C’est une brève réponse physiologique et comportementale qui permet de réagir à des stimuli menaçants.
Le stress est une réaction physiologique et psychologique qui peut, comme l’anxiété, persister au point d’affecter la santé mentale et biologique d’une personne. = Symptômes qui peuvent être persistants.
Je comprends ce que montrent les expérimentations portant sur la détection de stimuli menaçants ou non menaçants.
Notre cerveau est construit pour que l’information potentiellement dangereuse soit perçue un peu plus rapidement que l’information non menaçante.
Je comprends ce que montre l’expérimentation avec un masque visuel.
Même si le serpent n’a pas été vu consciemment, il déclenche tout de même des réactions physiologiques.
Même si t’as pas vu l’image consciemment, ton cerveau (allocortex) l’a capté (sans que ça passe par le néocortex (conscience). Le signal est tout de même envoyé à l’amygdale.
- Il y a une augmentation de la conductance électrodermale (mains moites), et aussi du rythme cardiaque et de la pression artérielle.*
- Diapos 25 à 27.*
Je suis capable d’expliquer, en utilisant l’exemple du marcheur et du serpent, comment le cerveau réagit face à des stimuli menaçants et potentiellement dangereux et comment il permet à la personne d’être vigilante (ou hypervigilante) par la suite.
Deux mécanismes en jeu :
Un premier mécanisme qui implique une voie consciente, et qui est donc gérée par le cortex.
Et un autre mécanisme qui implique une voie inconsciente n’impliquant pas le cortex, mais des centres sous-corticaux qui engendrent des réactions physiologiques.
L’histoire du marcheur qui un jour rencontre sur son chemin un serpent :
Faisons le trajet du signal envoyé dans le SNC lorsque le marcheur voit le serpent :
- Le tout commence évidemment par les récepteurs situés sur la rétine des yeux.
- L’image du serpent va _de la rétine au thalamus (_via un potentiel d’action). Rappelez-vous… le thalamus est la porte d’entrée de toutes les informations sensorielles.
- À partir du thalamus, l’information sera transmise à deux endroits de manière simultanée…
- Voir feuille résumé (mécanismes peur) ou diapos 34 à 40.
Je comprends pourquoi les zèbres ne semblent pas souffrir de stress, malgré leurs conditions de vie pour le moins… stressantes.
Le stress est une réaction physiologique et psychologique qui peut, comme l’anxiété, persister au point d’affecter la santé mentale et biologique d’une personne.
Chez les animaux, le stress se limite habituellement aux réactions qui leur permettent de se défendre lors de situations de vie ou de mort.
Donc, chez les animaux en milieu naturel, le stress est plus souvent transitoire.
Les zèbres ne souffrent pas du stress. Il s’agit pour eux d’une réaction tout à fait normale…D’une réaction du système nerveux à la fois nécessaire et adaptative.
Les zèbres n’ont pas d’examens à passer et ils n’ont pas besoin de se trouver un travail pour survivre. Ils n’ont qu’à qu’à trouver de l’herbe à brouter et se défendre contre les lions, les hyènes et les humains.
Je comprends pourquoi le stress est différent chez l’humain.
Je suis capable de reconnaître les fonctions de l’hypothalamus.
Je comprends pourquoi le stress est différent chez l’humain.
Le stress est une réponse physiologique normale aux diverses situations de la vie, mais notre système nerveux n’est peut-être pas aussi bien adapté à notre environnement que celui du zèbre à son propre environnement.
Chez les animaux en milieu naturel, le stress est plus souvent transitoire. Chez nous, il perdure souvent plusieurs heures ou plusieurs jours, parfois même plusieurs mois ou années.
Et le stress peut être tout à fait implicite, en ce sens que nous n’en sommes pas toujours conscients.
Il y a donc une dimension psychologique et une dimension biologique au stress.
Notre cerveau est un merveilleux outil pour nous stresser. Nous n’avons pas besoin de stresseurs externes, nous sommes capables de nous stresser nous-mêmes.
Je suis capable de reconnaître les fonctions de l’hypothalamus. Image diapo 61
L’hypothalamus est une petite structure du cerveau qui permet à celui-ci d’interagir avec le système endocrinien.
Joue un rôle capital dans plusieurs phénomènes, incluant :
- La thermorégulation
- Le cycle circadien
- Le sommeil
- La sensation de faim et de soif
- La pression artérielle et le rythme cardiaque
Je suis capable d’expliquer le fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien lors d’un stress.
Le stress biologique est produit par l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), un ensemble de trois structures qui libèrent des hormones et qui permet aux organismes de réagir face à des stresseurs.
Diapos 64 à 69.
Lorsque l’hypothalamus est stimulé…(voir feuille résumé de la voix inconsciente)…
Il libère et envoie un messager (une hormone) vers l’hypophyse : la corticolibérine.
La corticolibérine stimule l’hypophyse…
Laquelle libère une hormone, l’ACTH qui voyage dans le sang…
Pour rejoindre des récepteurs situés à la surface des glandes surrénales.
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Étant activées par l’ACTH…
Les glandes surrénales libèrent alors de l’adrénaline et de la noradrénaline…
Ces deux hormones permettent d_’augmenter l’activité cardiaque et la force musculaire._
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Les glandes surrénales libérent une 3e hormone : le cortisol.
Or l’action du cortisol est plus lente…Car le cortisol doit r_emonter vers le cerveau par le sang…_
Avant de se lier à des récepteurs glucocorticoïdes dans l’hypothalamus.
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Je comprends donc le rôle du cortisol dans la réaction de stress.
Prof : Réguler l’axe HHS
En se liant ainsi, le cortisol agit comme un signal d’inhibition :
- L’activité de l’hypothalamus est réduite
- Tout comme la libération de la corticolibérine et donc de l’ACTH.
Diapo 67 à 69
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L’axe HHS est donc comme un circuit qui s’autorégule.
Je sais ce que le stress chronique peut faire au cerveau.
Une libération prolongée du cortisol dans le cerveau peut provoquer la destruction de connexions neuronales ou carrément la mort des neurones.
En somme, on sait que l’anxiété pathologique et le stress chronique…Sont associés à une perte des neurones dans l’hippocampe de même que dans le cortex préfrontal. Cela n’est donc pas surprenant si ces troubles sont associés à des problèmes de mémoire et de concentration.
Je comprends comment le stress chronique peut affecter la croissance.
Lorsqu’une personne est soumise quotidiennement et intensément à des situations stressantes, elle produit de manière quasi-continue des hormones ( adrénaline et cortisol). La fabrication excessive de ces hormones a des conséquences néfastes sur le système nerveux : l’excès de cortisol (dû à un état de stress répété) va bloquer la croissance de nouveaux neurones.
Le trop plein de cortisol vient inhiner l’action de l’hypotalamus et de l’hypophyse donc il y a moins d’hormones de croissance qui est sécrété.
(Voir l’axe dans les diapos).
4.14
On fait souvent référence au cortisol lorsqu’on parle de stress. D’après vous, qu’est-ce que le cortisol? Plusieurs réponses sont possibles.
Un glucocorticoïde
Une hormone
Un médicament anti-inflammatoire
Un neuromédiateur
Un stéroïde