MSP115 Flashcards
Comment l’alcool est un dépresseur du SNC et vasodilatateur (obj 5.5.2)
2 principales voies :
A) Agoniste des récepteurs GABAA
B) Antagoniste des récepteurs NMDA (glutamate)
Autres :
C) Circuit de récompense : aug libération de dopamine dans striatum, aug opioïdes endogènes (aug endorphine ce qui aug dopamine et sérotonine)
D) Dim métabolisme cérébelleux –> dim coordination motrice)
E) Inhibition système limbique –> anxiolytique
Complications du trouble d’usage de l’alcool (H vs F)
- Dépression (aug risque de suicide)
- H : prob. d’érection, dim testostérone ( causé par aug œstrogènes) = dim taille des testicules, féminisation, hypertrophie des tissus mammaires
- F : irrégularité menstruelle, avortements spontanés, syndrome alcoolisme fœtal
Dx trouble d’usage de l’alcool (2)
- CAGE test
- Concentration d’alcool sanguine (prise aigue) –> permet de Dx aussi la tolérance si aucun signe d’intox alors que la concentration est élevée
Ddx trouble d’usage de l’alcool (obj 6.1)
- Consommation non-pathologique d’alcool
- Trouble de l’usage de sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques (signes similaires mais évolution différentes)
- Trouble des conduites dans l’enfance et troubles de la personnalité antisociale chez l’adulte (Important de vérifier si ces troubles étaient préexistants –> Px + péjoratif)
Traitement pharmacologique intox trouble d’usage d’alcool (OBJ. 13.2 suite dans tableau pharmaco) –> si sévérité modéré ou sévère (OBJ. 17.1)
- Naltrexone : antagoniste u-opioïde –> dim voie de récompense –> dim effet de plaisir (diminue la consommation incontrôlée, les états de manque et les rechutes)
- Disulfirame : inhibe métabolisme alcool (ALDH) –> accumulation acétaldéhyde –> effets indésirables –> décourage consommation
- Acamprosate : Antagoniste des récepteurs NMDA (glutamate) et agoniste des GABA-b: dim envie impérieuse = bon pr prévenir rechute et PAS d’effet de dépendance
*Plus efficace que Naltrexone pour prévenir les rechutes MAIS moins efficace pour diminuer consommation incontrôlée (trouble d’usage)
Test paraclinique (marqueurs biochimiques) pour l’alcool (OBJ. 7)
- Aug enzymes hépatiques (prise importante régulière): gamma-glutamyltransférase (GGT principale), CDT (2e place)
Indicateur d’une consommation massive (> 8 verres d’alcool par jour) et récente utile pour surveiller l’abstinence
Rôle dans dégradation du glutathion - Aug VGM (détecte une consommation excessive) –> À cause des effets toxiques de l’alcool sur érythropoïèse
Notes supp. : Peu fiable pour surveiller l’abstinence à cause de la demi-vie longue des GRs - Anémie et thrombopénie (usager chronique)
- Test de la fonction hépatique : aug SGOT (aug AST/AST ) + aug phosphatases alcalines –> Indique atteinte foie (conséquences due à la prise chronique)
*Rôle dans transfert d’électrons entre NADH/NAD+ dans métabolisme alcool. - Aug Taux sanguin de lipides
- Aug Acide urique
- Cholestérol : aug HDL et dim LDL
Syndromes organiques du à un trouble d’usage de l’alcool (2)
- Syndrome de Wernicke-Korsakoff (causé par carence en thiamine [vit. B1]) –> trouble amnésique induit par l’alcool
1) Encéphalopathie de Wernicke (sx aigus réversibles avec tx)
o Ataxie (trouble de coordination 2aire à dysfonctionnement cérébelleux)
o Troubles oculaires (nystagmus, paralysie orbitaire et du regard)
o Confusion
o Dysfonctionnement vestibulaire –> déséquilibre
2) Syndrome de Korsakoff (progression en maladie chronique irréversible –> maladie amnésique : amnésie rétrograde et antérograde) –> Impo sauvegarder des nouveaux souvenirs
* Démence alcoolique (déficits cognitifs)
Changements physiques dû à un trouble d’usage de l’alcool (au début [3], progression [5]
Évolution :
==> Au début
- Changements subtils dans habitudes travail, ↓productivité/performance et personnalité (irritabilité)
- Retards ou absences inexpliqués
- Autres Sx précoce : infection respiratoire, ecchymoses inexpliquées, accident mineur (tombe par terre), arrêt à cause de conduite dans un état d’ébriété
==> Progression
- Changements physiques mineurs
- Acnés rosacé (nez), Érythème palmaire (F)
- Hypertrophie dlr du foie via infiltration gras (début cirrhose du foie alcoolique : 10%), Ictère et ascites (cx)
- Amnésie
Métabolisme de l’alcool lors d’une intoxication
- Éthanol –> acétaldéhyde (toxique): –> acétate –> acétyl-CoA
- Méthanol –> formaldéhyde –> formate (toxique)
30 mL = mort - Éthylène glycol –> glycoaldéhyde –> glycolate (toxique : acidose)
RAPIDEMENT –> glyoxylate
LENTEMENT –> oxalate (toxique : cristaux d’oxalate de Ca dans les reins, le cerveau, cœur et poumons)
100 mL = Mort - Isopropanol (–> acétate)
FDR intox alcool (4)
- Femmes (poids plus faible, plus de graisse/moins d’eau –> métabolise alcool plus lentement)
- Asiatiques (moins d’ADH ou d’aldéhyde DH)
- Traits de personnalité impulsifs, à la recherche de sensations
- Culture (université, dates culturelles, ethnie)
Dx intoxication par alcool (9)
- Test respiratoire : > 80mg/dL (seuil pour les véhicules)
- Odeur alcoolique de l’haleine
- Observation comportementale
- Analyse taux d’alcool dans air expiré, sang ou urine
- Trou osmolaire aug (>10) –> intoxication méthanol ou éthylène glycol ou éthanol
- Trou anionique aug pour acidose (car dim HCO3- et aug anions organiques non calculables) (obj 5.5.2)
- Éthanol : Taux de glucose (dim)
- Éthylène glycol : Vérifier créatinine et taux de Ca2+
- Consommateurs chroniques : anémie, thrombopénie, élévation de transaminases hépatique
Tx intoxication à l’alcool (éthanol) (5)
- Hémodialyse si sévère (>7500 mg/L),
- Glucose IV,
- Infusion NaHCO3 pour aug pH,
- Aspiration nasogastrique,
- HCO3 IV si Acidose lactique
–> Éviter fructose : Up acidose métabolique
Tx intox alcool (méthanol et éthylène glycol) [5]
- Hémodialyse (pour enlever les métabolites négatifs + corriger équilibre acide-base),
- Éthanol (plus d’effets secondaires mais moins cher) ou Fomepizole (Inhibiteurs compétitifs de l’ADH –> dim prod. Formaldéhyde/ glycoaldéhyde –> méthanol ou éthylène glycol est éliminé à la place d’être métabolisé),
- Acide folique (B9) pour aug élimination métabolites toxiques (formate et oxalate)
- Thiamine (vit. B) pour dim toxicité oxalate (éthylène glycol),
- Bicarbonate IV pour corriger l’acidose métabolique et accélérer l’élimination des toxines par les reins.
tx intox alcool (isopropanol)
- Supportif (fluide IV),
- IPP ou anti-H2 pour dim gastrite,
- Hémodialyse si nécessaire
*Hémodialyse si
* pH < 7,1 ou pH < 7,3 après avoir donné HCO3- (pour compenser acidose métabolique)
* Taux éthanol > 750mg/dl
* Taux initial méthanol/éthylène glycol > 50 mg/dl
* Taux initial isopropanol > 500mg/dl
* aug Créatinine vers 90mmol/L
–> Administrer fomepizole après hémodialyse
DDx intox alcool (obj 6.1)
- Autres affections médicales (ex : acidocétose diabétique, ataxie cérébelleuse)
- Intoxication par sédatifs, hypno, anxiolytiques : odeur d’alcool peut faire la différence
Dx sevrage alcool
Dx : Hyperactivité neurovégétative + taux d’alcoolémie moyennement élevé mais en baisse + consommation alcool massive et prolongée préalablement
DDx intox alcool (obj 6.1)
- Affections médicales (hypoglycémie, diabète acidocétosique)
- Trouble du tremblement essentiel
- Sevrage des sédatifs, hypno, anxiolytiques.
Tx sevrage alcool : protocole de prise en charge initiale (étape 1, 5 éléments) *dont : que faire lors de HCD
- Protocole de Chlordiazépoxide (benzodiazépine le + utilisé)
- Suppléments nutritionnels + hydratation si nécessaire : Thiamine + Acide folique + Multivitamines
* Tjr donner thiamine AVANT suppléments de glucose - Si convulsions : Diazépam (ES si pris trop longtemps : Dépendance + impulsif, tolérance croisée)
- Si hallucinations : Antipsychotiques (Halopéridol)
- Si delirium tremens : Diazépam IV avec hydratation/nutrition
**Ne pas donner antipsychotiques lors de Delirium Tremens –> pourrait entrainer des convulsions
Tx sevrage alcool (2è étape, réhabilitation et modalités psychosociales)
- S’assurer que le patient reste sobre : Groupe alcoolique anonyme (AA), Thérapie familiale, Entrevue motivationnelle…
- Vérifier qu’il n’y a pas d’autres comorbidités (dépression, etc.) –> donner antidépresseurs si dépression reste après 2-4 sem de sobriété (pour la différencier à la dépression induite par l’alcool)
Modalités psychosociaux (OBJ. 15.1 et 15.3) :
* Alcooliques anonymes –> programme en 12 étapes où pt admet problème d’alcool, abandonne l’idée qu’il est en contrôle de cette maladie, se pardonne lui-même et aide les autres à atteindre la sobriété.
Thérapie de groupe (groupe de soutien) –> permet de mieux identifier la source du problème et observer comment les autres patients avec le même problème se débrouillent.
Sevrage d’alcool en ordre chronologique (3 étapes)
1) Convulsions (1 à 6 convulsions)
* Crises convulsives tonico-cloniques (de type grand mal) : spasmes/raideur musculaire (tonique) + mvmt saccadés/secousses (cloniques)
2) Hallucinations
* En présence de stimulus sensoriel
* Dure 1 sem
* Clair signe d’usage chronique sévère
3) Délirium Tremens
* Confusion
* Fièvre légère
* Tremblements/agitation
* Hyperactivité autonome : tachycardie, HTA, diaphorèse (sudation importante = patient détrempé)
* Hallucination visuelle
* Comportement agressif ou suicidaire (patient = danger pour lui-même et les autres)
* Anxiété, insomnie
* Niveaux fluctuants d’activité psychomotrice (hyperexcitabilité à léthargie)
* Clair signe d’usage chronique sévère
–>Dure 3 jours généralement
–>Urgence médicale
–>Entraîne mortalité importante (15%)
Effets indésirables de la dépression du SNC du à un trouble d’usage de sédatifs/anxio (benzo) obj 5.5.1(11)
- Sédation excessive
- Baisse de vigilance
- Allongement des temps de réaction
- Somnolence (drowsiness)
- Ataxie (trouble de la démarche)
- des fonctions cognitives
- Amnésie antérograde (défaut de mémoire à court terme)
- Désinhibition (dim des mécanismes de contrôle permettant d’agir avec une certaine retenue)
- Irritabilité, agressivité
- Ralentissement psychomoteur
- Usage répété (pris durant qlq mois) = tolérance aux effets sédatifs
Mécanisme d’action des sédatifs/anxio
–> Dépresseurs du SNC via modulation de la neurotransmission GABAergique
- Benzodiazépines : Modulateur allostérique des récepteurs GABAA (se lie à un site différent que le GABA) –> potentialise action du NT GABA (NT inhibiteur) lorsqu’il se lie à son site sur le récepteur –> aug influx de charges négatives (aug ouverture des canaux Cl-) –> ++ hyperpolarisation –> inhibe activité neuronale => effets sédatifs/anxiolytiques immédiats
o Donc besoin d’un NT GABA pour faire effet - Barbituriques : comme benzos mais à haute dose : deviennent des agonistes des récepteurs GABAA (contrairement aux benzos) –> se lie directement au site de liaison du NT GABA et mime son action
Où sont situés les récepteurs GABAa
cerveau et moelle épinière, cervelet, tronc cérébral, cortex, amygdale et hippocampe
DDX trouble d’usage anxio/benzo (obj 6.1)
Trouble d’usage à l’alcool, troubles mentaux primaires
Marqueurs dx d’un trouble d’usage à sédatifs/anxio
Peuvent tous être identifiés par des tests de laboratoire dans les urines ou sang
Utilisation de longue durée : test urinaire + jusqu’à une semaine après utilisation
Utilisations thérapeutiques des anxio/hypnotiques/anxio (benzos) (pas tx)– effets cliniques (7)
1) Anxiolytique (qq heures seulement vs antidépresseurs = action plus longue, mais action immédiate vs antidépresseurs = temps de latence) –> trouble anxieux généralisé, trouble de panique
2) Sédatif-hypnotique –> insomnie
3) Relaxation musculaire (très haute dose) –> catatonie
4) Anticonvulsivant –> épilepsie
5) Effets semblables à l’alcool –> tx sevrage d’alcool
6) Apparition onde-rapide β sur EEG
7) Anesthésie générale
Dx intoxication benzo/anxio/sédatif
Détectable sang et urine
Tx si intox sédatifs/anxio/benzo
- Si overdose de barbiturique : lavage d’estomac
- Si coma : fluides IV, surveillance des signes vitaux et respiration artificielle si nécessaire
- Sinon : pas vraiment de traitement
DDX intoxication sédatifs/benzo/anxiolytiques (obj 6.1)
- Trouble d’usage de l’alcool
- Intoxication par l’alcool
- Troubles neurocognitifs
- Autres troubles induits par les sédatifs, les hypnotiques et les anxiolytiques.
Critères diagnostics d’une intoxication aux anxio/benzo/sédatifs…
SAD MEN (1 des 6)
Stupeur ou coma (+++ INTOX)
Altération cognitive (attention/mémoire) (+intox)
——– ++ intox :
Discours bredouillant
Motrice (incoordination)
Ebrieuse (démarche) = ataxie
Nystagmus (yeux)
Ddx sevrage anxio/benzos/sédatifs (obj 6.1) [5]
- Autres troubles médicaux : Les symptômes du sevrage d’autres affections médicales (p. ex. hypoglycémie, acidocétose diabétique).
- Tremblement essentiel
- Sevrage de l’alcool
- Autres troubles induits par les sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques :
- Troubles anxieux
Traitement sevrage anxio/benzos/sédatifs (2)
- Benzodiazépine de longue action (ex : diazépam) avec diminution graduelle (de 10-25% chaque 1-2 semaine) pendant qq semaines à qq mois (pas plus) en donnant dose minimale
- Si sevrage de barbiturique : Phénobarbital (barbiturique moins addictif) –> diminution progressive jusqu’à arrêt complet
Phénomènes de sevrage : différence récurrence, rebond et syndrome de sevrage :
- Récurrence : Retour des symptômes qui étaient contrôlés par la médication
- Rebond : Retour des symptômes de façon amplifiée
- Syndrome du sevrage : nouveaux phénomènes apparaissent
Produits à courte et longue demi-vie : effets sur l’apparition des sx
Produits à courte demi-vie : sx de sevrage apparaissent plus rapidement (moins de 24h)
Produits à longue demi-vie : sx de sevrage apparaissent plus tardivement (5 jours à 6 semaines)
DDX troubles d’usage de psychostimulants (amphétamines et cocaïne) (obj 6.1) [3]
- Troubles mentaux primaires : Schizophrénie, trouble dépressif et bipolaire, trouble de l’anxiété généralisée et trouble de panique.
- Intoxication à la phencyclidine
- Intoxication par un stimulant et sevrage
Pathophysiologie des amphétamines (obj 5.5.1)
1) Bloque recapture de la dopamine (DAT), de la sérotonine (SERT) et de la noradrénaline
2) Stimule libération de dopamine par les neurones présynaptiques –> active circuit de récompense –> mécanisme addictif
3) Mécanisme mineur : stimule aussi libération de noradrénaline (catécholamine) et de sérotonine
4) Dégrade les monoamines-oxydases (responsable de la dégradation de dopamine/sérotonine/NA)
–> atteinte sympathique ++ que parasympathique
Pathophysiologie de la cocaïne (obj 5.5.1)
1) Blocage compétitif de la recapture de la dopamine (inhibe transporteur membranaire DAT) –> aug concentration de dopamine dans fente synaptique –> aug activation des récepteurs à dopamine D1 et D2
2) Mécanisme mineur : blocage de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine (inhibe transporteur membranaire SERT)
–> Effets immédiats qui durent seulement 30 à 60 minutes –> besoin de doses répétées pour maintenir sentiment d’intoxication
Effet de renforcement positif –> dépendance psychologique peut se développer après 1 seule utilisation
Usage thérapeutiques (indications de prescription) des amphétamines (6)
- Dépression résistante : permet d’élever l’humeur
- Obésité : cause une perte de poids
- TDAH (déficit de l’attention) ++
- Schizophrénie
- Narcolepsie (somnolence excessive)
- Trouble de stress post-traumatique
Marqueurs diagnostiques cocaïne (3)
- Benzoylecgonine (métabolite précurseur) détectable dans urine 1-3 jours après 1 dose et 7-12 jours après fortes doses répétées
- Changements électroencéphalographiques 2aire à désensibilisation des récepteurs dopaminergiques –> indique interruption de l’usage chronique de cocaïne
- Examen biologique hépatique légèrement perturbés –> chez ceux consomment cocaïne IV
Marqueurs diagnostics amphétamines (2)
- Détectable dans échantillons de cheveux jusqu’à 90 jours
- Détectable dans urine (échantillon gastrique) pendant 1 à 4 jours
Effets des psychostimulants à court terme (7)
o Euphorie (renforcement positif) +bien-être
o Aug Sociabilité et confiance
o Aug Libido
o Dim Appétit
o Aug Performance : aug attention/concentration, aug Fonction motrice, aug Mémoire de travail –> Stimulation préfrontal
o Dim Fatigue et Aug sensation d’énergie/d’éveil, vigilance cognitive
o ↓seuil de la douleur
Caractéristiques indiquant consommation à long terme de psychostimulants (5)
-Comportement chaotique
-Isolement social
-Agressivité
-Dysfonctionnement sexuel
-Craving à la vue de n’importe quelle poudre blanche
Comorbidités liées à une consommation de psychostimulants (4)
-Utilisation de sédatifs pour diminuer insomnie, anxiété et autres effets déplaisants
-Cocaïne : consommation d’alcool
-Amphétamines : consommation cannabis
-Stress post-traumatique : personnalité antisociale, hyperactivité, déficit d’attention, jeu d’argent
Effets secondaires de l’usage de psychostimulants (général (4), IV (3), IN (4), pulmonaire (3))
Général :
* Malnutrition et perte de poids
* Blessures traumatiques dû à comportement violent
* Altération neurocognitive
* Problème de santé bucco-dentaire
Voie IV
* Ponction et cicatrices veineuses
* VIH, hépatite (infection virale), tuberculose
* Infection bactérienne : atteinte des valves cardiaques, cellulite
Voie intranasale (sniffer)
* Sinusite
* Irritation
* Epistaxis
* Perforation du septum nasal
Voie pulmonaire (fumer) :
Problèmes respiratoires (toux, bronchite, pneumonie)
Tx intoxication psychostimulants (4)
- Généralement auto-résolutif
- Benzodiazépine (lorazépam ou diazépam) pour agitation/ anxiété
- Rarement nécessaire :
- Antipsychotiques : si psychose (mais rare car s’en va tout seul avec le retrait de la substance)
–> Chloride d’ammonium : Acidifie l’urine et aug la vitesse d’élimination –> rarement nécessaire
Conséquences (5)/ effets 2nd possibles lors d’intox aigue (5)
Conséquences possibles :
* AVC
* Pneumothorax
* Infarctus du myocarde
* Arrêt respiratoire ou cardiaque
* Crises convulsives –> entraine dommage au cerveau
Effets secondaires possibles lors d’intoxication aigue :
* Discours incohérent
* Céphalées
* Idées délirantes de références passagères
* Épisode de psychose paranoïaque (arrête 1-2 sem après l’arrêt des stimulants)
* Acouphènes
DDx sevrage psychostimulants (obj 6.1)
Trouble de l’usage des stimulants et autres troubles induits par des stimulants –> Vérifier si les symptômes du sevrage prédominent dans la présentation clinique.
Pathophysiologie du trouble d’usage de la caféine (obj 5.5.1)
Stimulant mineur du SNC
1) Caféine est un antagoniste des récepteurs de l’adénosine (qui inhibent formation AMPc ce qui ralentit l’activité nerveuse et facilite le sommeil) –> donc inhibition de ces récepteurs –> Aug AMPc intra-neuronale –> aug transmission nerveuse et dim fatigue (empêche ralentissement influx nerveux)
2) À fortes doses : Actions sur récepteurs dopaminergiques et noradrénergiques
3) Vasoconstriction cérébrale –> dim débit sanguin cérébral
Facteurs de risque du trouble d’usage de la caféine (6)
- Troubles mentaux
- Fumeurs
- Abus d’alcool
- Personnes prenant des benzos
- Facteurs génétiques
- Adultes races blanches +
Effets de la caféine (8)
- Vigilance accrue
- Léger sentiment de bien-être
- Sentiment d’amélioration des performances verbales et motrices
- Aug Diurèse
- Aug Fréquence cardiaque
- Aug Péristaltisme
- Aug Sécrétion d’acide gastrique = aggrave les troubles gastriques et Oe
- Aug TA légèrement
Effets indésirables de la caféine (5)
- Aug Anxiété (dose chronique peut causer trouble d’anxiété)
- Aug Crises de panique
- Problèmes gastro-intestinaux (OBJ. 5.5.1) :
Péristaltisme augmenté
Augmentation sécrétion d’acide gastrique → aggrave les troubles gastriques et œsophagiens - Effets cardiovasculaire (OBJ. 5.5.1) :
Légère augmentation de la pression artérielle - Insomnie
CI caféine (4)
- Grossesse
- Troubles de panique/anxiété
- Insomnie
- RGO
FDR intoxication café (6)
- Consommation moins fréquente de la caféine
- Aug récente de la consommation
- Contraceptifs oraux (car dim élimination caféine)
- Facteurs génétiques
- Enfants et ados (faible poids, manque de tolérance, manque de connaissances des effets)
- Consommation excessive associée à : dépression, bipolarité, insomnie, trouble alimentaires…
Dx intoxication caféine (2)
- Taux sanguin de caféine (mais ne permet pas diagnostic en raison des variabilités entre les personnes dans la réponse à la caféine)
- Histoire clinique surtout : Timing entre consommation / effets
Consommation très élevés de caféine (4 effets graves)
Graves :
* Crises de type grand mal (convulsion tonico-cloniques)
* Coma (doses massives)
* Insuffisance respiratoire
* Mort
Tests paraclinique pour sevrage caféine
Test paraclinique : ++ ondes thêta et dim ondes bêta 2 sur électroencéphalogramme
Ddx sevrage caféine (5)
Ddx : migraines, infection virale, affections des sinus, nervosité, état de sevrage de d’autres substances.
Tx sevrage caféine (4)
- Analgésique (aspirine) pour céphalées
- Rarement benzodiazépines
- Prévention : réduction progressive de caféine sur plusieurs jours/semaines
- Possible de remplacer caféine par café/thé décaféiné
Évolution des sx d’un sevrage au café (apparition après dernière dose et pic après x jours d’abstinence), durée des sx
Apparition : 12-24 h après dernière dose
Pic : après 1-2 jours d’abstinence
durée : 2-9 jours (sauf céphalées –> jusqu’à 21 jours)
FdR sevrage caféine
- Indisponibilité de la caféine (grossesse, procédures médicales, voyages, jeûne religieux ++)
- Facteurs génétiques
- Populations fortes consommateurs de caféine –> Troubles mentaux, prisonniers, fumeurs, alcooliques.
Mécanisme d’action tabac
1) Agoniste des récepteurs acétylcholinergiques –> ouverture canaux Na+ –> dépolarisation neurone post-synaptique
2) Aug libération de dopamine dans striatum ventral –> système de récompense du noyau accumbens
3) Aug concentrations norépinephrine, épinéphrine, cortisol et autres hormones qui aug effets stimulateurs de la nicotine sur SNC (hyperstimulation du SNC)
De quoi est composé le tabac + métabolite principal
Tabac : composé de 5 alcaloïdes (Nicotine = alcaloïde majeur = composante psychoactive du tabac)
Cotinine : Métabolite principal de la nicotine –> demi-vie de 16h
FDR tabac (10)
- Tempéramentaux : Traits de personnalité d’externalisation, TDAH, troubles dépressifs, bipolaires, anxieux, de personnalité, + de 90% des schizo fument, associés à d’autres troubles d’usage
- Environnementaux : Faible revenu, faible éducation, minorité ethnique
- Génétiques et physiologiques
- Culture du pays
Par quoi est illustré la tolérance au tabac
Tolérance : illustrée par disparition des vertiges et des nausées après l’usage répétitif
Complications/effets à long terme du trouble de l’usage de tabac (8)
- Cancer du poumon ou autres cancers
- Maladies cardiaques et pulmonaires (maladies pulmonaires chroniques obstructives)
- Problèmes périnataux (faible poids de naissance ou fausse couche)
- Toux
- Essoufflement
- Vieillissement prématuré de la peau
- Possibilité d’amplification d’états psychiatriques préexistants (dont le trouble anxieux, dépressifs, bipolaires, TDAH…) e
- Moitié des fumeurs qui n’arrêtent pas d’utiliser du tabac décéderont prématurément d’une pathologie liée au tabac
Dx trouble de l’usage de tabac (2)
Diagnostic : test de Fagerstrom
1) Combien de cigarettes par jour ?
(1 paquet et + –> dépendance)
2) Après cmb de temps fumez-vous au lever ? (<30 min post lever –> dépendance)
Marqueurs dx d’un trouble de l’usage au tabac
- CO expiré
- Nicotine sanguine, salivaire ou urinaire –> courte demi-vie
- Cotinine = biomarqueur le PLUS important –> mesuré dans le sang, urine, salive, cheveux, ongles –> longue demi-vie (16h)
Tx de 1è intention trouble de l’usage du tabac
A) Libération prolongée de nicotine via timbre, dont on dim la [ ] par paliers (ne pas fumer pendant)
* Nicoderm (+ efficace, peut porter pour sport)
* Habitrol (+ d’effets indésirables, + de temps pour atteindre dose max, doit enlever pour sport)
B) Libération immédiate de nicotine
* Inhalateur Nicorette
* Gomme à mâcher Nicorette
* Pastilles Thrive
Tx de deuxième intention pour trouble de l’usage du tabac
Tx de 2e intention
A) Bupropion (Zyban) : antidépresseurs atypiques qui agit sur dopamine
C-I : Troubles convulsifs, trouble alimentaire ou insuffisance hépatique
+ d’interactions médicamenteuses
B) Varénicline (Champix) : Agonistes partiels des récepteurs nicotiniques
Patient doit arrêter de fumer 2 semaines après début du tx
C-I. : ATCD troubles d’humeur, Clcr (clairance créatinine) <30 cc/min
Ne doit PAS être administrée avec un tx de remplacement à la nicotine
Effets secondaires : changements comportement, idées suicidaires, suicide –> nécessite suivi étroit
Sevrage café : début, pic, durée
- Débute dans les 1-24h suivant l’arrêt (peut débuter + tôt chez certaines personnes)
- Pic après 2-3 jours
- Dure 2-3 semaines jusqu’à des mois
Sevrage café - tx de 1ère intention (2)
- Libération prolongée de nicotine via timbre
* Nicoderm
* Habitrol - Libération immédiate de nicotine
* Inhalateur Nicorette
* Gomme à mâcher Nicorette
* Pastilles Thrive
Sevrage café - tx de 2è intention (2)
- Varénicline (Champix) : Agonistes partiels des récepteurs nicotiniques
- Bupropion (Zyban) : Antidépresseurs
TOUJOURS favoriser la monothérapie
Aborder le gain de poids = conséquence du sevrage
Cannabis : pathophysiologie de la perturbation du SNC (obj 5.5.1)
- Substance psychoactive du cannabis : delta-9-tetrahydrocanabinol (9-THC)
- Métabolite actif : 11-OH-THC
- Métabolite inactif : THC-COOH
- triangle*9-THC interagit avec récepteurs spécifiques cannabinoïdes
1) CB1 (a/n cerveau)
2) CB2 (en périphérie, a/n rate et tube digestif) –> fonction immunitaire et faim - Perturbations a/n régions cérébrales
o Frontopariétale : mémoire de travail
o Frontotemporale : mémoire épisodique
o Frontostriatale : tâches exécutives
o Cervelet –> altération de la perception du temps
o Cortex cingulaire antérieure : Effets dissociatifs - Effet sur la voie de récompense a/n du cerveau –> entraine sécrétion de légère dopamine dans aire tégumentaire (contrairement aux psychostimulants)
Épidémiologie cannabis / fdr (7)
- Jeunes ayant troubles comportementaux
- H>F
- Adolescents (12-17 ans) et jeune adultes (18-29 ans)
- Troubles mentaux
- Facteurs environnementaux : Abus familiale, usage cannabis chez parents, ATCD familiaux, échecs scolaires…
- Tabagisme
- Facilité d’accès
- Facteurs génétiques
Effets à court terme du cannabis
(comportementales (7))
- E. comportementales :
o Changements d’humeur
o Euphorie
o Relaxation
o dim/Altération de la perception du temps
o dim Concentration
o dim Mémoire
o dim Anxiété à court terme (+ à long terme)
Effets à court terme du cannabis (physiologiques (12))
- E. physiologiques :
o Appétit (CB2)
o Antiémétique (CB2)
o Antispasmodique (CB2)
o Anti douleur
o Illusions visuelles
o dim Coordination motrice
o Retard psychomoteur
o Injection conjonctivale
o Sécheresse buccale
o Vasodilatation, dim HTA –> tachycardie
o dim Fréquence respiratoire
o Sommeil
Complications à long terme du cannabis (11)
- Aug Symptômes des troubles psychiatriques (surtout schizophrènes)
- Aug Anxiété + crises de panique/paranoia
- Aug Risque de psychose (chez sujets ayant fragilité psychotique préalable)
- Syndrome amotivationnel
- Dépersonnalisation, confusion, désorientation
- Dommages pulmonaires (si fumé)
- Altération du cerveau (visible à l’électroencéphalographie)
- ↓ intelligence
- ↓ concentration/attention
- ↓ mémoire
- Ne provoque pas d’atrophie cérébral mais altère développement du cerveau
==> Généralement pas d’impact à long terme (pas une neurotoxine) mais les effets sont largement dépendent de l’âge du début de la consommation.
Pourquoi prescrit-on du cannabis ? (4)
Prescription médicale contre No/Vo, douleur, anorexie, perte de poids chez gens atteints de SIDA (comprimés per os)
Dx trouble de l’usage du cannabis
Diagnostic
* Dosage de THC-COOH (métabolite inactif) dans urine ++ (jusqu’à 25 jours) ou dans plasma (2 à 7 jours)
- Pourquoi ? : métabolites inactifs conservés dans corps plus longtemps car s’accumulent dans tissus adipeux (liposolubles)
=> technique de détection : immunoessais ou chromatographie
Examen physique : Conjonctivites injectées + tachycardie
Limite du test de détection : Difficile à différencier un nouvel épisode de consommation chez les consommateurs chronique
DDX trouble d’usage du cannabis (obj 6.1) [6]
- Usage non-problématique du cannabis
- Trouble de panique
- Trouble dépressif caractérisée
- Trouble délirant
- Trouble bipolaire
- Schizophrénie de type paranoïde.
Intoxication cannabis : conséquences graves (6)
- Le dysfonctionnement dû à l’intoxication par le cannabis peut avoir des conséquences graves:
o Dysfonctionnement au travail ou à l’école
o Manque de retenue dans les relations sociales
o Incapacité à remplir les obligations habituelles
o Accidents de la voie publique
o Rapports sexuels non protégés. - Dans de rares, l’intoxication par le cannabis pourrait précipiter un épisode psychotique de durée variable
DDx intoxication cannabis (OBJ. 6.1) :
- Intoxications à une autre substance (hallucinogènes faibles peuvent provoquer un tableau clinique semblable)
–>Contrairement à cannabis, intox à l’alcool/sédatifs/hypnotiques/anxiolytique diminue l’appétit, ++ comportement agressif, provoque ataxie.
* Troubles induits par le cannabis (sx du trouble sont prédominants)
Sx de sevrage cannabis (début, pic, durée)
- Symptômes se développent habituellement dans 24-72 premières heures (dans un délai de max 1 semaine)
- Pic au cours de 1ere semaine
- Durent 1-2 semaines
Tx sevrage cannabis (5)
- Maintenir abstinence par hospitalisation ou surveillance ambulatoire (avec filtres à urine)
- Benzodiazépine pour anxiété
- Antidépresseur si usage lié à un trouble dépressif ss-jacent.
- Psychothérapie individuelle, familiale, de groupe.
- Éducation = pierre angulaire des programmes d’abstinence et de soutien
Quels dx permettent le trou anionique et le trou osmolaire s’ils sont augmentés
trou anionique : acidose métabolique (si augmenté)
trou osmolaire : dx intoxication à l’alcool (si > 10 mOsm/kgH2O
Types d’inhibition (5)
Inhibition compétitive et non-compétitive, incompétitive, mixte, irréversible
Inhibition compétitive (4)
1) Un inhibiteur compétitif peut se lier à l’enzyme en empêchant ses substrats de le faire
2) Il s’agit souvent d’une molécule qui ressemble à un des substrats et prend sa place sur un des sites de liaison, mais sans que l’enzyme puisse catalyser la réaction chimique
3) Ce type d’inhibition peut être contourné par une concentration élevée en substrat
4) Il peut aussi s’agir d’une molécule qui se lie sur un autre site de l’enzyme et induits des changements de conformation qui modifient les propriétés des sites de liaison au substrat par effet allostérique
Inhibition non compétitive (3)
o Un inhibiteur non compétitif se lie à l’enzyme sur un site indépendant des sites de liaison aux substrats –> qui se lient aux enzymes avec une affinité inchangée
o L’inhibiteur réduit toutefois l’efficacité de l’enzyme (constante catalytique) et donc sa vitesse maximum
o Inhibition non réduite par l’augmentation de la concentration de substrat
Inhibition incompétitive (3)
o Un inhibiteur incompétitif ne peut se lier qu’au complexe enzyme-substrat et non à l’enzyme seule –> inactivation du complexe et catalyse impossible
o Plus efficace si la concentration en substrat est élevée
o Rare