MSP112 Flashcards
Indicateurs de l’ovulation (6-7) et qu’est-ce qui les engendre
Légère augmentation de la température corporelle basale (0,5 degrés) –> peut être due à la libération de progestérone, (hormone thermogénique)
Augmentation de la [LH] urinaire (Mesurée par des bâtonnets urinaires)
Lors de la libération de l’ovocyte, il peut y avoir échappement de sang dans la cavité abdominale, ce qui créé une irritation du péritoine
Manifestation: douleur latéralisée au bas de l’abdomen
Au moment de l’ovulation, l’augmentation importante d’œstrogène peut entraîner une sensibilité a/n des seins et une légère prise de poids par rétention hydro-sodée
Les sécrétions utérines deviennent également + visqueuses et filantes.
SPM (irritabilité, …)
Définition aménorrhée et dysménorrhée
Aménorrhée: absence de menstruations pour > 90 jours
Dysménorrhée : douleur pelvienne accompagnant les menstruations
Définition ménométrorragie et métrorragie
Ménométrorragie : Saignement irrégulier, imprévisible. Souvent prolongé et abondant.
Métrorragie : Saignement entre les menstruations.
Définition spotting, oligoménorrhée et polyménorrhée
Spotting : Saignement intermenstruel peu abondante
Oligoménorrhée : cycle menstruel > 38 jours OU 1-2 épisodes sur une période de 90 jours.
Polyménorrhée : cycle menstruel < 24 jours OU > 4 épisodes sur une période de 90 jours
Nommer les principaux ATB dans le traitement de la chlamydia et de la gonorrhée
Chlamydia : Azithromycine PO dose unique (macrolide) ou doxycyline PO BID 7 jours
Gonorrhée : Traiter aussi pour chlamydia (azithromycine) et céfixime PO dose unique ou ceftriaxone IM (intramusculaire) dose unique (céphalosporine).
Nommer les antiviraux utilisés pour le traitement de l’herpès
Traitement HSV
Note : il n’y a pas de remède pour le HSV, les antiviraux empêche les ravages de la réplication virale, mais ne peuvent pas empêcher l’entrée du virus ou éliminer les génomes viraux latent.
–> Acyclovir, Penciclovir, Valacyclovir, Famciclovir
Mécanisme de la LNG
Le LNG agit en interférant avec l’ovulation.
Il affecte le développement folliculaire après la sélection du follicule dominant, mais avant le début de la hausse préovulatoire de LH. Une fois la hausse de LH entamée, le LNG est incapable d’inhiber l’ovulation. Le LNG exerce également une influence sur la contractilité musculaire des trompes de Fallope et les concentrations de glycodéline-A (connue comme un inhibiteur de la liaison des spermatozoïdes à la zone pellucide). Puisque le LNG n’affecte ni la réceptivité endométriale ni l’implantation, il ne peut être considéré comme un agent abortif.
Mécanisme de l’UPA
L’UPA compte une fenêtre d’efficacité de plus longue durée que celle du LNG, puisqu’il exerce un effet inhibiteur direct sur la rupture folliculaire qui lui permet de demeurer efficace même lorsqu’on l’administre peu avant l’ovulation. Lorsque de l’UPA est administré avant le début de la poussée de LH, il inhibe 100 % des ruptures folliculaires. P/c, les 2 sont inefficaces lorsqu’administrés le jour de la poussée de LH.
L’UPA n’exerce que peu ou pas d’effet sur l’endomètre.
Il empêche la rupture du follicule, car agit comme antagoniste sur le récepteur de progestérone.
Mécanisme DIU-Cu
Les DIU-Cu provoquent une réaction inflammatoire stérile au sein de la cavité utérine. Les ions de cuivre et les sous-produits de l’inflammation sont toxiques pour les spermatozoïdes et les ovocytes, accroissent l’activité des muscles lisses des trompes de Fallope et stimulent la contractilité myométriale. Le cuivre peut altérer certaines molécules (comme les cytokines et les intégrines) dans la muqueuse endométriale, ce qui a pour conséquence d’inhiber l’implantation dans les cas où un blastocyste atteint l’utérus. Des études in vitro ont indiqué que les DIU-Cu nuisent à la viabilité et au potentiel fécondant des spermatozoïdes humains, tant en milieu de culture que dans de la glaire cervicale.
Nommer les mesures préventives des problèmes vulvovaginaux (5)
Produits non-parfumés
Antiobiotiques utilisé adéquatement (pas inutilement, pour éviter bris de flore)
Éviter les sous-vêtements occlusifs
Protection ITS (Vaccin)
Hygiène des parties génitales et des mains
Suivre les recommandations du médecin en fonction de son état
Sécrétions fromage cottage, épaisses et visqueuses/crémeuses/granuleuses
Inodore
Prurit ++
pH <4.5
Dysurie extrême
Érythème vulvaire/vaginal important
Œdème et excoriation
Brûlement, dyspareunie
Si sévère, pustule sur la ligne de l’érythème
Candida albicans
Test pour C. albicans
1) Frottis humide des sécrétions vaginales avec KOH (recherche de hyphes/filaments/levures bourgeonnantes)
2) si KOH négatif, mais patiente symptomatique, faire culture et recherche de candida
DDX sécrétions fromage cottage, inodore, prurit et dysurie
Candidose
ddx : Trichomonas
Vaginose bactérienne
Vaginite atrophique
Réaction allergique et DC
Lichen plan
Facteurs déclencheurs de Candida albicans (3)
Hormones, SI sollicité (prise de corticoïdes ou SIDA), ATB
Épidémio Candidose (5 éléments)
Femmes enceintes (changements d’hormones, soit l’augmentation des estrogènes, favorise la croissance fongique)
Diabétiques
ATB pour IVRS altère flore vaginale
Immunosuppressifs (VIH, pas de CD4)
Candida fait partie de la flore normale chez 25% des femmes, et 75% l’auront au moins 1 fois dans la vie
Traitement C. albicans
Clotrimazole, miconazole, fluconazole
Si femme enceinte et/ou si complications : traiter topiquement
Si tx de maintenance : AF oral
Tx alternatif (si récurrences) : acide borique ou 3 doses de fluconazole
Bactérie qui régule la flore normale vaginale en produisant de l’acide lactique à partir du glycogène
Lactobacille, G+ anaérobe
1) acide lactique qu’il produit garde pH bas
2) inhibe l’adhérence des bactéries pathogènes et des champignons
3) détruit VIH grâce au H2O2
Odeur de poisson, exacerbé après la relation sexuelle ou les menstruations
Sécrétions minces, fines et homogènes
Sécrétions augmentées
Couleur blanche/grise
Prurit rare
pH > 4.5
Vaginose bactérienne
Étiologie : Gardnerella vaginalis (anaérobe) suite à perturbation de la flore
Vaginite la plus populaire
Bactérienne (50%) - G. vaginalis
C’est très contagieux
Épidémiologie/facteurs de risque de G. vaginalis (5)
FARSAF
Nvx/multiples partenaires sexuels
DIU, douche vaginale, stress
Tests de G. vaginalis
1) Frottis humide
2) Whiff test (KOH) : odeur d’amine (poisson)
3) Coloration de G pour observer les bactéries
Traitement de G. vaginalis
Métronidazole ou clindamycine
PAS DE TX SI PAS ENCEINTE ET ASYMPTOMATIQUE
DDX d’odeur de poisson, sécrétions fines, minces, homogènes, blanches/grises sans prurit
G. vaginalis
DDX : trichomonase et vulvovaginite à candida
Pertes jaunâtres/verdâtres, sentiment mouillé car augmentation des sécrétions vaginales
pH > 4,5
Odorante anormale et/ou prurit (50% des personnes infectées)
Trichomonas (protozoaire unicellulaire flagellé) : Trichomonas vaginalis, transmis par contact sexuel
souvent asymptomatique
parfois dysurie, érythème, œdème
Test de Trichomonas
Avec échantillon d’urine OU sécrétions d’urine
1) TAAN (détection de l’ADN, à refaire 3 mois plus tard)
2) WET prep (sur préparation humide, on identifie trichomonas et ++ GB)
3) Leucocytose (??)
4) Culture
*on ne fait pas de PAP
Tx Trichomonas
AP : métronidazole ou Trinidazole
pas de tx topique, car n’élimine pas les réservoirs dans les glandes de Bartholin et de Skene
Tx même si asymptomatique ET pour le partenaire sexuel
TAAN après 3 mois car grand risque de récurrence
Épidémio Trichomonas
25% des vaginites
ITS très contagieux, ITS non virale et non chlamydienne la + répandue)
Idem que pour les autres ITS (relations sexuelles à risque)
Complication du Trichomonas
Risque accru d’acquérir le VIH
DDX pertes jaunâtres/verdâtres, sentiment mouillé car augmentation des sécrétions vaginales
pH > 4,5
Odorante anormale et/ou prurit (50% des personnes infectées)
Trichomonas
DDX : Vaginose bactérienne et candida
Dyspareunie profonde / douleur à la mobilisation du col
Fièvre
Sensibilité et douleur abdominale basse
Sécrétions vaginales anormales (col ou vagin)
AIP/PID
qui provient toujours d’une infection des voies reproductives inférieures et remonte infecter : col, trompes, ovaires, utérus, couche adjacente péritonéale…
AIP souvent secondaire à :
Chlam, Gono,
Chlam Trachomatis OU N. gonorrhoeae
Complications de l’AIP
Douleur pelvienne
SOUVENT douleur à la mobilisation du col (lors de l’examen physique)
abcès, péritonite
Grossesse ectopique
Infertilité
Facteurs de risque/épidémiologie de l’AIP (7)
Douches vaginales,
Contraceptifs intra-utérins (premiers mois et lors de l’installation : peut être déclenchée par un bris de la muqueuse - tres rare).
Cancer anogénital,
Syphilis secondaire et tertiaire,
Infections herpétiques répétitives,
< 30 ans,
Chlamydia + gonorrhée
Tests AIP
On veut déterminer étiologie (gono ou chlam)
● Sérologie
● Urine (routine et microscopie)
● Spéculum
● Test bi-manuel
● Laparoscopie (GS)
● Ultrason
Traitements de l’AIP
● Maladie chronique souvent difficile à traiter : Chirurgie
● Si possible : ATB (ceftriaxone en intra-musculaire ou métronidazole ou doxycycline)
Inflammation (œdème) du col de l’utérus
Leucorrhée abondante + verdâtre (parfois blanche)
Souvent asymptomatique
Col au spéculum = framboisé
Saignements vaginaux anormaux
Douleur vaginale
Dyspareunie
Sx reliés à d’autres ITS/ITSS
Cervicite
Complications de la cervicite
● Endométrite
● Salpingite (infection d’une trompe)
● Pelvipéritonite
● PID
● Complications à distance: troubles cutanés, articulaires, cardiaques, nerveuses, occulaires (semblables à gonorrhée et chlamydia)
Étiologie de la cervicite
Origine virale, bactérienne ou parasitaire
Même principe que PID : provient souvent des infections voies inférieures qui vient infecter les voies supérieures → Col, utérus, trompes de Fallope, ovaires et couche adjacente péritonéale.
Si bactérienne : Gonorrhée ou Chlamydia
Autres sources : VPH, Herpes, Trichomonase
Tests pour la cervicite
Tests :
● Prélèvement pour trouver germe en cause
● Colposcopie complète l’examen au spéculum
● Biopsie parfois pratiquée
● Frottis vaginal
● Culture des pertes
Tx cervicite
● Local ou oral (selon germe en cause)
● Si cellules cervicales endommagées : Cryochirurgie ou le nitrate d’argent
MADO la plus répandue au QC
Chlamydia
Complications de la Chlam
Complications :
H :
1) Orchi-épididymite (douleur testiculaire, érythème, œdème, fièvre à l’occasion)
2) Prostatite
3) SOUS (urétrite, conjonctivite, arthrite), infertilité (parfois).
F :
1) Atteinte inflammatoire pelvienne (douleur abdominale basse) si l’infection n’est pas traitée. Peut conduire à des risques de grossesses ectopiques et infertilité.
2) SOUS (urétrite, conjonctivite et arthrite).
Traitement Chalm
Azithromycine 1 comprimé unique PO ou Doxycyline (traitement de 7 jours en cas de rectite)
Femme enceinte ou qui allaite :
1er choix=azithromycine et 2e choix : amoxicilline.
Homme 24 ans :
o Urétrite
o Écoulement blanchâtre urétrales
o Picotement urétral
o Douleurs testiculaires
Chlamydia (Chlamydia trachomatis (génotype D à K))
Femme de 15 ans :
Cervicite mucopurulente
Saignements vaginaux anormaux (post-coit parfois)
Douleurs abdominales basses
Pertes vaginales
Urétrite.
Chlamydia (Chlamydia trachomatis (génotype D à K))
Chlam peut se transmettre aux nouveaux-nés lors de l’accouchement d’une mère infectée. Quel est le symptôme qu’ils vont présenter ?
Conjonctivite
Tests pour la Chlam
● TAAN (prélèvement vaginal, du col, urétral ou urinaire)
● ELISA
● Culture (gorge ou anus)
● Échantillon urinaire
— Faire un dépistage en même temps que gonorrhée
— Refaire test 2 sem. après la relation à risque (période incubation bactérienne)
Résultat :
Détection d’ADN de Chlam
Durée de l’infection, Incubation, période fenêtre et contagiosité de la Chlamydia
● Durée de l’infection : peut persister pendant des mois même si asymptomatique et mener à des complications. Peut guérir spontanément.
● Incubation : 2-6 semaines (2-3 semaines en moyenne)
● Période fenêtre : 14 jours
● Contagiosité : jusqu’à une semaine après la fin du traitement ET jusqu’à la fin des symptômes.
6 symptômes dans les autres systèmes que gynécologiques qui peuvent être retrouvés avec Chlamydia
Peut s’accompagner : Conjonctivite, pharyngite, rectite, pneumonie et dysurie. Possibilité de saignements et pertes anormales.
Urétrite accompagné d’un écoulement purulent pouvant être sanguinolent
Brûlure à la miction
Douleur testiculaire
Enflure
Prurit urétral
Bactérie Neisseria gonorrhoeae (Gonorrhée)
Sx + apparents chez l’H, ++HARSAH. souvent asymptomatique chez F
Femme :
Cervicite mucopurulente pouvant s’accompagner pertes vaginales anormales et saignements vaginaux anormaux
Douleurs abdominales basses
Dyspareunie profonde
Bactérie Neisseria gonorrhoeae (Gonorrhée)
Autres symptômes de d’autres systèmes possibles avec Gonorrhée
Sx H et F : pharyngite, conjonctivite, rectite, infection gonococcique disséminée (arthrite, dermatite, endocardite et méningite)
Gonorrhée transmis par quels types de contacts :
Accouchement (conjonctivite) et contact des sécrétions génitales infectées
Complications de la gonorrhée
Complications :
H :
● Orchi-épididymite
● Syndrome OUS
● Infertilité (rare).
F :
● Atteinte inflammatoire pelvienne (10%) pouvant mener à des risques de souffrir d’infertilité et de faire une grossesse ectopique si elle n’est pas décelée.
● Syndrome OUS
++ Risques d’avortement spontané, de rupture prématurée des membranes et de travail prématuré
Tests gonorrhée
Tests :
● TAAN (vaginal ou col)
● Culture (pour antibiogramme) –> si TAAN positif pour choisir bon ATB
● Gram
● Culture a/n pharynx ou anus si pratique sexuelle le justifie
Résultat :
Détection d’ADN
Traitement gonorrhée
Antibio :
Céfixime (1 comprimé unique PO) ET AZITHROMYCINE (protège contre Chlam en même temps)
Si infection chlam a/n rectal + infection gonorrhée : TRITHÉRAPIE (ajout de doxycillne PO x 7 jours)